Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné vendredi le jihadiste Mehdi Nemmouche à la réclusion criminelle à perpétuité, le reconnaissant coupable d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français otages du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en 2013, mais aussi de toutes les victimes syriennes anonymes.  Mehdi Nemmouche, 39 ans, jean, chemise noire, rasé de près, n’a pas montré de réaction. Une fois terminé l’énoncé du verdict, il a discuté, debout accoudé à la vitre du box, avec des avocats de la défense. La cour, qui a délibéré pendant plus de 10 heures, a assorti sa peine d’une période de sûreté maximale de 22 ans, pendant laquelle il ne pourra pas demander de libération anticipée.Le président Laurent Raviot n’a donné aucune motivation de la décision, mais a étendu le périmètre des victimes reconnues.D’abord, à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie. Plusieurs d’entre eux, dont certains proches étaient dans la salle d’audience, avaient été assassinés dans des mises en scènes macabres et filmées, à genoux dans des tenues oranges, pour des vidéos de propagande qui ont fait le tour du monde.La cour a également reconnu victimes “tous les ressortissants syriens non identifiés”. Pendant le procès, les ex-otages français ont raconté leur supplice de 10 mois dans les geôles de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort “jour et nuit” dans les cellules voisines.Mercredi, le parquet antiterroriste avait réclamé la peine maximale pour Mehdi Nemmouche, afin de “protéger définitivement la société” de ce “véritable sociopathe dénué de toute empathie”.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, où il avait abattu quatre personnes, un mois après le retour en France des journalistes français.- “Petit joueur” -“Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal”, a réagi après le verdict Nicolas Hénin. “C’est vraiment fort qu’ils aient associé l’ensemble des Syriens, qui ont vécu à la fois l’écrasement de Bachar al-Assad et la folie de Daesh”, a de son côté salué Didier François. Le coaccusé de Mehdi Nemmouche, Abdelmalek Tanem, 35 ans, que les ex-otages n’ont pas reconnu, a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers. La cour a également ordonné la prison à vie pour deux accusés présumés morts: Oussama Atar, déjà condamné à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13-Novembre, qui “supervisait personnellement la gestion des otages” selon l’accusation, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers.Enfin, une peine de 20 ans a été prononcée à l’encontre du Syrien Kais Al Abdallah, 41 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français.Dans ses derniers mots dans la matinée, Mehdi Nemmouche, déjà condamné en 2019 à la perpétuité pour l’attentat du musée juif, s’est lancé dans une diatribe anti-Occident – “Daesh, à côté, c’est un petit joueur” -, pendant une quinzaine de minutes, sans un mot au sujet des ex-otages et des accusations le visant.Tout au long du mois de procès, il avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français qui ont eux formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”.”C’est par le terrorisme que le peuple syrien s’est libéré de la dictature”, a lancé Mehdi Nemmouche dans ses derniers mots. “Oui j’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais, je ne regrette pas un jour, pas une heure, pas un acte”.Hors audience, un ex-otage syrien, partie civile, avait recadré: Mehdi Nemmouche “oublie que 95% des victimes de l’EI sont syriennes et musulmanes. Je suis l’une d’entre elles. L’Etat islamique n’est pas venu en Syrie pour combattre Bachar al-Assad mais pour combattre tout le monde, pour créer leur califat”, avait déclaré Radwan Safar Jalany. 

Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité

La cour d’assises spéciale de Paris a condamné vendredi le jihadiste Mehdi Nemmouche à la réclusion criminelle à perpétuité, le reconnaissant coupable d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français otages du groupe Etat islamique (EI) en Syrie en 2013, mais aussi de toutes les victimes syriennes anonymes.  Mehdi Nemmouche, 39 ans, jean, chemise noire, rasé de près, n’a pas montré de réaction. Une fois terminé l’énoncé du verdict, il a discuté, debout accoudé à la vitre du box, avec des avocats de la défense. La cour, qui a délibéré pendant plus de 10 heures, a assorti sa peine d’une période de sûreté maximale de 22 ans, pendant laquelle il ne pourra pas demander de libération anticipée.Le président Laurent Raviot n’a donné aucune motivation de la décision, mais a étendu le périmètre des victimes reconnues.D’abord, à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie. Plusieurs d’entre eux, dont certains proches étaient dans la salle d’audience, avaient été assassinés dans des mises en scènes macabres et filmées, à genoux dans des tenues oranges, pour des vidéos de propagande qui ont fait le tour du monde.La cour a également reconnu victimes “tous les ressortissants syriens non identifiés”. Pendant le procès, les ex-otages français ont raconté leur supplice de 10 mois dans les geôles de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort “jour et nuit” dans les cellules voisines.Mercredi, le parquet antiterroriste avait réclamé la peine maximale pour Mehdi Nemmouche, afin de “protéger définitivement la société” de ce “véritable sociopathe dénué de toute empathie”.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, où il avait abattu quatre personnes, un mois après le retour en France des journalistes français.- “Petit joueur” -“Faire de la surenchère dans le mal, ça ne fait pas de vous un héros du mal”, a réagi après le verdict Nicolas Hénin. “C’est vraiment fort qu’ils aient associé l’ensemble des Syriens, qui ont vécu à la fois l’écrasement de Bachar al-Assad et la folie de Daesh”, a de son côté salué Didier François. Le coaccusé de Mehdi Nemmouche, Abdelmalek Tanem, 35 ans, que les ex-otages n’ont pas reconnu, a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers. La cour a également ordonné la prison à vie pour deux accusés présumés morts: Oussama Atar, déjà condamné à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13-Novembre, qui “supervisait personnellement la gestion des otages” selon l’accusation, et Salim Benghalem, l’un des chefs des geôliers.Enfin, une peine de 20 ans a été prononcée à l’encontre du Syrien Kais Al Abdallah, 41 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français.Dans ses derniers mots dans la matinée, Mehdi Nemmouche, déjà condamné en 2019 à la perpétuité pour l’attentat du musée juif, s’est lancé dans une diatribe anti-Occident – “Daesh, à côté, c’est un petit joueur” -, pendant une quinzaine de minutes, sans un mot au sujet des ex-otages et des accusations le visant.Tout au long du mois de procès, il avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français qui ont eux formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”.”C’est par le terrorisme que le peuple syrien s’est libéré de la dictature”, a lancé Mehdi Nemmouche dans ses derniers mots. “Oui j’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais, je ne regrette pas un jour, pas une heure, pas un acte”.Hors audience, un ex-otage syrien, partie civile, avait recadré: Mehdi Nemmouche “oublie que 95% des victimes de l’EI sont syriennes et musulmanes. Je suis l’une d’entre elles. L’Etat islamique n’est pas venu en Syrie pour combattre Bachar al-Assad mais pour combattre tout le monde, pour créer leur califat”, avait déclaré Radwan Safar Jalany. 

Global stocks mostly slump as Trump tariffs hit confidence

Major global stock markets mostly suffered another difficult day Friday, with heightened concerns over the potential fallout from US President Donald Trump’s tariff agenda blunting confidence.Gold held firm after hitting a new record Thursday. Oil prices picked up slightly amid simmering tensions in the crude-heavy Middle East, where Israel threatened to annex part of the Gaza Strip and Sudan’s army retook control of the presidential palace.US stocks slumped on opening but eked out gains by day-end with all three major indexes closing higher after fluctuations.Angelo Kourkafas of Edward Jones noted that there is “some hesitation” given the trade uncertainties ahead of Trump’s expected April 2 announcement on “reciprocal tariffs.”But Trump told reporters Friday that “there’ll be flexibility” in his plans.At the close of trading, major European indices likewise had been through a tough day following some heavy falls in Asia.London, Frankfurt and Paris all closed lower.”Overall, stocks are sliding because of a lack of confidence,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.”There is a confidence deficit around the world, which has been triggered by the unorthodox economic policies of Donald Trump.”One of the worst-hit markets was the Istanbul stock exchange which lost 7.8 percent two days after an 8.7 percent hit provoked by street protests that erupted after the arrest of Istanbul mayor Ekrem Imamoglu — President Recep Tayyip Erdogan’s main political opponent.Stock markets across the globe had already retreated on Thursday after the Federal Reserve painted a gloomier picture for the US economy in the near future, even if Fed boss Jerome Powell played down the impact of tariffs.”While all the attention is on tariffs, another major negative supply shock is hitting the US economy: slowing immigration,” said Holger Schmieding, chief economist at Berenberg Bank.”The US labour market depends heavily on immigrants, who have accounted for almost the entire rise in the labour force since the pandemic.”The Bank of England and Bank of Japan this week have warned about economic uncertainty fueled by Trump.Shares in Hong Kong sank for a second day running after a blistering start to the year.Chinese electric vehicle maker BYD dived more than eight percent following a report that the European Commission was conducting a foreign subsidy investigation into its plant in Hungary.British Airways-owner IAG retreated 2.8 percent after the airline warned that the temporary closure of Heathrow airport, its main hub, would significantly affect operations.Europe’s busiest airport shut down early Friday after a fire at a nearby substation supplying power to the sprawling facility west of London.Nike slid 5.5 percent on Friday after the athletic footwear and apparel giant reported lower quarterly revenue.Unease about the outlook continues to push gold prices higher as investors seek a safe haven from the volatility.”While much ink has been spilled linking the latest leg-up in the price over the last month to the US growth scare, it is notable that gold has historically had a mixed record around US recessions,” said Kieran Tompkins, senior climate and commodities economist at Capital Economics.- Key figures around 2020 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 41,985.35 points (close)New York – S&P: UP 0.1 percent 5,667.56 (close)New York – Nasdaq: UP 0.5 percent at 17,784.05 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,646.79 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 8,042.95 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 22,891.68 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 37,677.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.2 percent at 23,689.72 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.3 percent at 3,364.83 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0815 from $1.0856 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2918 from $1.2967Dollar/yen: UP at 149.36 yen from 148.76 yenEuro/pound: FLAT at 83.72 pence from 83.72 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $68.28 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $72.16 per barrel

United States imports eggs from Korea, Turkey to help ease prices

The United States is importing Turkish and South Korean eggs to ease an avian flu-fueled supply crunch that has pushed up prices across the country, Donald Trump’s agriculture secretary confirmed Friday.Brooke Rollins told reporters in Washington that imports from Turkey and South Korea had already begun and that the White House was also in talks with other countries about temporarily importing their eggs. “We are talking in the hundreds of millions of eggs for the short term,” she added. The cost of eggs has skyrocketed due to multiple bird flu outbreaks in the United States, forcing farmers to cull at least 30 million birds and sharply constraining supply. Egg prices became a rallying point for Trump in last year’s presidential election campaign as he sought to capitalize on voters’ frustrations with the rising cost of essential items during his predecessor Joe Biden’s presidency.After returning to office in January, Trump tasked Rollins with the job of boosting the supply of eggs, and bringing down prices. In the weeks since, producers in several countries have reported American interest in their produce, with the Polish and Lithuanian poultry associations telling AFP that they had been approached by US diplomatic staff on the hunt for fresh eggs. “There is a shortage of eggs in many countries,” Katarzyna Gawronska, director of Poland’s National Chamber of Poultry and Feed Producers, said recently. “The key question would be what financial conditions would be offered by the Americans.” The United States Department of Agriculture (USDA) recently noted that wholesale egg prices have fallen by almost 50 percent since late February, which suggests that consumer prices could soon start to fall.”The downward trend underscores the effectiveness of USDA’s approach,” the agency said in a statement.Speaking to reporters on Friday, Rollins said that the imports of eggs would stop once US poultry farmers were able to ramp up supply.”When our chicken populations are repopulated and we’ve got a full egg laying industry going again — hopefully in a couple of months — we then shift back to our internal egg layers and moving those eggs out onto the shelf,” she said.

AI startup Perplexity confirms interest to buy TikTok

Artificial intelligence (AI) startup Perplexity on Friday expressed its interest in buying TikTok, which faces a deadline to divest from its Chinese owner or be banned in the United States.Perplexity in a blog post laid out a vision for integrating its AI-powered internet search capabilities with the popular video-snippet sharing app.”Combining Perplexity’s answer engine with TikTok’s extensive video library would allow us to build the best search experience in the world,” the San Francisco-based firm reasoned.”Perplexity is singularly positioned to rebuild the TikTok algorithm without creating a monopoly, combining world-class technical capabilities with Little Tech independence.”President Donald Trump earlier this month said the United States was in talks with four groups interested in acquiring TikTok, with the Chinese-owned app facing an uncertain future in the country. A US law has ordered TikTok to divest from its Chinese owner ByteDance or be banned in the United States.”We’re dealing with four different groups. And a lot of people want it, and it’s up to me,” Trump said aboard Air Force One. “All four are good,” he added, without naming them.The law banning TikTok took effect on January 19 over concerns that the Chinese government could exploit the video-sharing platform to spy on Americans or covertly influence US public opinion.During his first stint in the White House, Trump similarly attempted to ban TikTok in the United States on national security concerns.TikTok temporarily shut down in the United States and disappeared from app stores as the deadline for the law approached, to the dismay of millions of users.Trump suspended its implementation for two-and-a-half months after beginning his second term in January, seeking a solution with Beijing.TikTok subsequently restored service in the United States and returned to the Apple and Google app stores in February.Although TikTok does not appear overly motivated regarding the sale of the app, potential buyers include an initiative called “The People’s Bid for TikTok,” launched by real estate and sports tycoon Frank McCourt’s Project Liberty initiative.Others in the running are Microsoft, Oracle and a group that includes Internet personality MrBeast, whose real name is Jimmy Donaldson.”Any acquisition by a consortium of investors could in effect keep ByteDance in control of the algorithm, while any acquisition by a competitor would likely create a monopoly in the short form video and information space,” Perplexity contended in the post.”All of society benefits when content feeds are liberated from the manipulations of foreign governments and globalist monopolists.”Perplexity said it would build infrastructure for TikTok at datacenters in the United States and maintain it with US oversight.The AI startup also proposed rebuilding TikTok’s winning algorithm “from the ground up”, making the app’s “For You” recommendation feed open-source.Perplexity also vowed to enable TikTok users to cross-reference information as they watch videos to check their veracity.

Après la caricature d’Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au “droit à l’image”

L’affaire de la caricature de Cyril Hanouna sur une affiche de la France insoumise (LFI) se poursuit devant les tribunaux: le mouvement, qui fait l’objet d’accusations d’antisémitisme, a été condamné vendredi à verser 3.500 euros à l’animateur pour atteinte au “droit à l’image”.”Je suis très content”, a sobrement commenté l’intéressé dans son émission “Touche pas à mon poste”  (TPMP) dans la soirée, en précisant que cette somme serait reversée à une association luttant contre l’antisémitisme.Il a également annoncé que la dernière de TPMP en format webtélé aura lieu mercredi. “Maintenant, on va se concentrer sur notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîné W9 et Fun Radio.LFI, qui a indiqué faire appel, répond depuis plusieurs jours aux interpellations après la publication de ce visuel battant le rappel pour participer aux manifestations contre le racisme samedi en France. Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné le parti de gauche radicale à verser une provision de 3.500 euros à Cyril Hanouna au titre du préjudice moral pour atteinte au “droit à l’image”.Se prononçant en référé au civil, il a aussi interdit la reproduction sur tout support de l’affiche, initialement postée sur les réseaux sociaux de LFI, puis retirée.Cyril Hanouna, dont la plainte a été examinée mercredi, a également prévu une action au pénal, selon son avocat Stéphane Hasbanian. Il a pointé auprès de l’AFP un “photomontage choquant”, dont le caractère “antisémite” devra faire l’objet de cette nouvelle procédure. Faute de ce grief, le juge des référés s’est borné vendredi à constater “que l’image reproduite ne le présente pas à son avantage”.On y voyait Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.LFI récuse toute “signification antisémite”.Mais M. Hanouna l’a martelé: “c’est une caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres” et “c’est fait sciemment”.Ses relations avec LFI se sont tendues ces dernières années, alors que plusieurs figures du mouvement apparaissaient auparavant régulièrement dans ses émissions.Les tensions ont culminé en novembre 2022, quand l’animateur a injurié en direct le député LFI Louis Boyard, qui avait critiqué Vincent Bolloré, dans “TPMP” sur C8 (groupe Canal+, dans le giron de M. Bolloré). – “positif” selon LFI -Il y a une dizaine de jours, le parti avait remplacé momentanément la caricature de l’animateur par une simple photographie issue de “TPMP”. C’est un juge au fond qui devra se prononcer sur une éventuelle atteinte au droit à l’image sur cette affiche-là.”Manifestations contre l’extrême droite, ses idées… et ses relais !”, est-il écrit sur ces affiches. Or M. Hanouna affirme n’avoir jamais manifesté un quelconque soutien à un mouvement politique. L’animateur demandait également l’interdiction de l’utilisation de son image pour toute affiche de LFI, point sur lequel le juge des référés l’a débouté.Dans un communiqué, le parti et ses avocats ont considéré que la décision en référé est “positive” car, notamment, elle “estime comme légitime le débat sur les liens entre M. Hanouna et l’extrême droite, et souligne la liberté d’expression dont bénéficie La France Insoumise dans le cadre de ses campagnes visuelles”.Au sujet de la caricature, divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant qu’elle avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’antisémitisme d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Mercredi, le leader LFI a de nouveau repoussé ces critiques. “Ça fait sept jours qu’on nous tire dessus: ça passe à travers, ou presque”, a-t-il lancé.Représenté sur une autre affiche portant les mots “dégageons les racistes !”, Éric Ciotti, patron des députés UDR, a lui annoncé vendredi “avoir déposé une plainte pour injure publique”.Dans les manifestations prévues samedi, les associations de lutte contre l’antisémitisme seront en tête de cortège avec les syndicats, a assuré la leader de la CGT Sophie Binet vendredi.”On ne peut pas lutter contre le racisme sans lutter contre l’antisémitisme et vice versa”, a-t-elle souligné sur RTL, en rappelant que la CGT avait jugé “inacceptables” les affiches représentant Cyril Hanouna. ac-gbh-reb-mdv/pel/mpm/ab/swi

Après la caricature d’Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au “droit à l’image”

L’affaire de la caricature de Cyril Hanouna sur une affiche de la France insoumise (LFI) se poursuit devant les tribunaux: le mouvement, qui fait l’objet d’accusations d’antisémitisme, a été condamné vendredi à verser 3.500 euros à l’animateur pour atteinte au “droit à l’image”.”Je suis très content”, a sobrement commenté l’intéressé dans son émission “Touche pas à mon poste”  (TPMP) dans la soirée, en précisant que cette somme serait reversée à une association luttant contre l’antisémitisme.Il a également annoncé que la dernière de TPMP en format webtélé aura lieu mercredi. “Maintenant, on va se concentrer sur notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîné W9 et Fun Radio.LFI, qui a indiqué faire appel, répond depuis plusieurs jours aux interpellations après la publication de ce visuel battant le rappel pour participer aux manifestations contre le racisme samedi en France. Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné le parti de gauche radicale à verser une provision de 3.500 euros à Cyril Hanouna au titre du préjudice moral pour atteinte au “droit à l’image”.Se prononçant en référé au civil, il a aussi interdit la reproduction sur tout support de l’affiche, initialement postée sur les réseaux sociaux de LFI, puis retirée.Cyril Hanouna, dont la plainte a été examinée mercredi, a également prévu une action au pénal, selon son avocat Stéphane Hasbanian. Il a pointé auprès de l’AFP un “photomontage choquant”, dont le caractère “antisémite” devra faire l’objet de cette nouvelle procédure. Faute de ce grief, le juge des référés s’est borné vendredi à constater “que l’image reproduite ne le présente pas à son avantage”.On y voyait Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.LFI récuse toute “signification antisémite”.Mais M. Hanouna l’a martelé: “c’est une caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres” et “c’est fait sciemment”.Ses relations avec LFI se sont tendues ces dernières années, alors que plusieurs figures du mouvement apparaissaient auparavant régulièrement dans ses émissions.Les tensions ont culminé en novembre 2022, quand l’animateur a injurié en direct le député LFI Louis Boyard, qui avait critiqué Vincent Bolloré, dans “TPMP” sur C8 (groupe Canal+, dans le giron de M. Bolloré). – “positif” selon LFI -Il y a une dizaine de jours, le parti avait remplacé momentanément la caricature de l’animateur par une simple photographie issue de “TPMP”. C’est un juge au fond qui devra se prononcer sur une éventuelle atteinte au droit à l’image sur cette affiche-là.”Manifestations contre l’extrême droite, ses idées… et ses relais !”, est-il écrit sur ces affiches. Or M. Hanouna affirme n’avoir jamais manifesté un quelconque soutien à un mouvement politique. L’animateur demandait également l’interdiction de l’utilisation de son image pour toute affiche de LFI, point sur lequel le juge des référés l’a débouté.Dans un communiqué, le parti et ses avocats ont considéré que la décision en référé est “positive” car, notamment, elle “estime comme légitime le débat sur les liens entre M. Hanouna et l’extrême droite, et souligne la liberté d’expression dont bénéficie La France Insoumise dans le cadre de ses campagnes visuelles”.Au sujet de la caricature, divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant qu’elle avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’antisémitisme d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Mercredi, le leader LFI a de nouveau repoussé ces critiques. “Ça fait sept jours qu’on nous tire dessus: ça passe à travers, ou presque”, a-t-il lancé.Représenté sur une autre affiche portant les mots “dégageons les racistes !”, Éric Ciotti, patron des députés UDR, a lui annoncé vendredi “avoir déposé une plainte pour injure publique”.Dans les manifestations prévues samedi, les associations de lutte contre l’antisémitisme seront en tête de cortège avec les syndicats, a assuré la leader de la CGT Sophie Binet vendredi.”On ne peut pas lutter contre le racisme sans lutter contre l’antisémitisme et vice versa”, a-t-elle souligné sur RTL, en rappelant que la CGT avait jugé “inacceptables” les affiches représentant Cyril Hanouna. ac-gbh-reb-mdv/pel/mpm/ab/swi

Ski: “Mon esprit est libre de retrouver ce que j’aime, la vitesse”, apprécie Vonn

L’Américaine Lindsey Vonn, revenue sur le circuit cette saison à 40 ans, a expliqué vendredi son plaisir d’avoir pu retrouver “la vitesse”, qu’elle aime tant.Engagée dans les finales de la Coupe du monde de ski alpin ce week-end à Sun Valley (Idaho, Etats-Unis), Vonn a pris la 12e place de l’entraînement vendredi, avant la descente programmée samedi, peut-être sa “dernière chance de skier à domicile”, elle qui vise les Jeux olympiques 2026.QUESTION: Comment vivez-vous vos premières finales depuis 2018?REPONSE: “Je m’éclate, j’ai toujours aimé les finales, on skie avec les hommes, c’est plus amusant et l’ambiance est toujours bonne. C’est le printemps, il ne fait plus aussi froid. Breezy (Johnson) a fait remarquer hier (jeudi) à la réunion d’équipe que j’étais la plus vieille skieuse à atteindre les finales. C’est déjà ça de gagné!”Q: Quelle émotion ressentez-vous de skier aux Etats-Unis?R: “Quand j’ai appris que les finales 2025 seraient à Sun Valley, ça m’a rendu triste parce que je me disais que j’aurais aimé y skier, et finalement me voilà ! Pouvoir participer à des courses de vitesse aux Etats-Unis c’est spécial, je n’ai pas eu tant d’occasions de le faire lors de ma carrière. C’est peut-être la dernière chance de ma vie de skier à domicile.”Q: Qu’avez-vous pensé de la piste?R: “J’ai adoré, je l’ai trouvé fun. Je n’ai pas skié parfaitement, j’ai fait une grosse faute au milieu, mais il y a de très beaux passages. Ça s’enchaîne bien. Il y a des parties techniques, certaines vont adorer, d’autres non. Il faut savoir accepter le défi, j’aime me donner des challenges. C’est une parfaite manière de disputer ma dernière course aux Etats-Unis.”Q: Quel message votre présence envoie-t-elle aux femmes? R: “On attend des femmes, passé un certain âge, de suivre une certaine voie, et je n’aime pas ça du tout. Je pense que chacun se fixe ses propres limites. Il faut garder l’esprit ouvert. Si vous vous sentez bien, que mentalement vous allez bien, il n’y a aucune raison d’arrêter de faire ce que vous aimez. J’ai dû m’arrêter il y a quelques années parce que mon corps ne suivait plus. Maintenant qu’il fonctionne de nouveau, mon esprit est libre de retrouver ce que j’aime, la vitesse.”Q: Que vous a appris cette saison du retour?R: “J’ai appris que je n’avais rien oublié. C’est comme le vélo. Je sais exactement ce que je dois faire, à quel moment, tout est revenu très rapidement. Ce qui m’a surpris c’est plutôt le temps dont j’ai eu besoin pour trouver les bons réglages avec mon équipement. J’avais sous-estimé ce défi, mais en soi, le ski de compétition n’a pas changé tant que cela depuis mon départ.”Propos recueillis en zone mixte