Panama lawsuit requests axing Hong Kong firm’s canal concession

Two Panamanian lawyers filed a complaint Monday to cancel the concession of a Hong Kong-based company for operating two ports on the Panama Canal, following US President Donald Trump’s threats to seize the vital waterway.A subsidiary of CK Hutchison Holdings — owned by Hong Kong billionaire Li Ka-shing — manages two of the canal’s five ports, an arrangement in place since 1997 via a concession from the Panama government. But Norman Castro, one of the lawyers in the case brought before the Supreme Court, told reporters the contract “violates what the constitution says in about 10 articles.” “After a detailed analysis of the contract… we decided that an action for unconstitutionality was the appropriate means” to challenge the concession, said Julio Macias, another lawyer behind the suit.The complaint also accuses the Hong Kong subsidiary of not paying taxes and benefits due to a series of advantages that are allegedly against the law. Panama Ports Company — a CK Hutchison Holdings subsidiary — currently manages the ports of Cristobal on the canal’s Atlantic side and Balboa on the Pacific side. That arrangement was automatically renewed in 2021 for another 25 years. The case comes after Trump threatened to take back the canal — built by the United States and handed to Panama in 1999 — as he said China was effectively “operating” it. But temperatures have lowered since Secretary of State Marco Rubio’s recent visit to the Central American country, with Panama President Jose Raul Mulino announcing they will not renew participation in China’s Belt and Road Initiative. Following Trump’s charges, Panama also announced an audit into the company. CK Hutchison Holdings is one of Hong Kong’s largest conglomerates, spanning finance, retail, infrastructure, telecoms and logistics.

Le patron d’OpenAI noue un partenariat avec le géant sud-coréen Kakao après le séisme DeepSeek

Le patron d’OpenAI Sam Altman a conclu un partenariat avec le mastodonte sud-coréen d’internet Kakao lors d’un déplacement en Corée du Sud mardi, après le choc provoqué en janvier par le chinois DeepSeek dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA)L’irruption du modèle R1 de la start-up chinoise a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût, selon l’entreprise, très inférieur, ce qui remet en question le modèle économique du secteur de l’IA.Kakao, qui propose une application de réservation de taxi, une messagerie ou encore une banque en ligne, va pouvoir désormais recourir au robot conversationnel ChatGPT d’OpenAI pour proposer de nouveaux services.”Nous sommes impatients d’apporter une IA avancée aux milliers d’utilisateurs de Kakao et de travailler ensemble”, s’est exprimé M. Altman.”Kakao a une fine compréhension de la façon avec laquelle la technologie peut enrichir la vie quotidienne”, a-t-il ajouté.La directrice générale de Kakao, Shina Chung, a pour sa part déclaré que l’entreprise était “ravie” d’entrer dans une “collaboration stratégique” avec la société américaine, dont l’outil conversationnel a marqué l’émergence de l’IA générative auprès du grand public en 2022.Lors de son déplacement en Corée du Sud, M. Altman s’est entretenu avec le directeur général du géant des semi-conducteurs SK hynix, Kwak Noh-jung, et le président de sa société-mère SK Group, Chey Tae-won, au sujet d’une collaboration dans le domaine des puces mémoire nécessaires à l’IA comme celles à large bande passante (HBM).Le patron d’OpenAI doit également rencontrer mardi le président de l’autre poids lourd du domaine Samsung Electronics, Chey Tae-won.Lors d’une réunion à huis clos avec des développeurs sud-coréens du secteur de l’IA, M. Altman a admis qu’OpenAI n’avait pas encore déterminé de stratégie pour répondre à DeepSeek, d’après un compte rendu obtenu par l’AFP.Interrogé par un responsable de Wrtn Technologies, une entreprise de l’IA établie à Séoul, quant à ses projets pour réagir face aux modèles open source comme DeepSeek, c’est-à-dire dont l’accès au code de programmation est libre, Altman a déclaré qu’il y avait “tout à fait de la place pour l’open source”.”Nous n’avons pas encore défini de stratégie mais nous voulons faire davantage”, a-t-il ajouté.Pour Kim Jang-hyun, professeur de science des données à l’université sud-coréenne Sungkyunkwan, “il semble qu’OpenAI soit en effet particulièrement conscient de l’impact de DeepSeek et influencé” par celui-ci.”La Corée du Sud étant réputée pour être un pays (…) avec une base d’utilisateurs technophiles”, OpenAI pourrait s’en servir comme d'”un terrain d’expérimentation avant d’élargir” cela au reste du monde, juge M. Kim auprès de l’AFP.La semaine dernière, OpenAI avait averti que des entreprises chinoises tentaient activement de reproduire ses modèles d’IA avancés. Mais Sam Altman a déclaré lundi qu’il n’avait “pas l’intention” de poursuivre en justice son rival chinois DeepSeek.Présent à Tokyo lundi, le directeur général d’OpenAI a dévoilé un nouvel outil de “recherche approfondie” pour ChatGPT capable selon lui de bouleverser le monde du travail. Il a également annoncé un partenariat avec le géant japonais de l’investissement dans la tech SoftBank au sein Stargate, un nouveau projet comprenant des investissements d’au moins 500 milliards de dollars dans des infrastructures d’intelligence artificielle aux Etats-Unis.

Le patron d’OpenAI noue un partenariat avec le géant sud-coréen Kakao après le séisme DeepSeek

Le patron d’OpenAI Sam Altman a conclu un partenariat avec le mastodonte sud-coréen d’internet Kakao lors d’un déplacement en Corée du Sud mardi, après le choc provoqué en janvier par le chinois DeepSeek dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA)L’irruption du modèle R1 de la start-up chinoise a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût, selon l’entreprise, très inférieur, ce qui remet en question le modèle économique du secteur de l’IA.Kakao, qui propose une application de réservation de taxi, une messagerie ou encore une banque en ligne, va pouvoir désormais recourir au robot conversationnel ChatGPT d’OpenAI pour proposer de nouveaux services.”Nous sommes impatients d’apporter une IA avancée aux milliers d’utilisateurs de Kakao et de travailler ensemble”, s’est exprimé M. Altman.”Kakao a une fine compréhension de la façon avec laquelle la technologie peut enrichir la vie quotidienne”, a-t-il ajouté.La directrice générale de Kakao, Shina Chung, a pour sa part déclaré que l’entreprise était “ravie” d’entrer dans une “collaboration stratégique” avec la société américaine, dont l’outil conversationnel a marqué l’émergence de l’IA générative auprès du grand public en 2022.Lors de son déplacement en Corée du Sud, M. Altman s’est entretenu avec le directeur général du géant des semi-conducteurs SK hynix, Kwak Noh-jung, et le président de sa société-mère SK Group, Chey Tae-won, au sujet d’une collaboration dans le domaine des puces mémoire nécessaires à l’IA comme celles à large bande passante (HBM).Le patron d’OpenAI doit également rencontrer mardi le président de l’autre poids lourd du domaine Samsung Electronics, Chey Tae-won.Lors d’une réunion à huis clos avec des développeurs sud-coréens du secteur de l’IA, M. Altman a admis qu’OpenAI n’avait pas encore déterminé de stratégie pour répondre à DeepSeek, d’après un compte rendu obtenu par l’AFP.Interrogé par un responsable de Wrtn Technologies, une entreprise de l’IA établie à Séoul, quant à ses projets pour réagir face aux modèles open source comme DeepSeek, c’est-à-dire dont l’accès au code de programmation est libre, Altman a déclaré qu’il y avait “tout à fait de la place pour l’open source”.”Nous n’avons pas encore défini de stratégie mais nous voulons faire davantage”, a-t-il ajouté.Pour Kim Jang-hyun, professeur de science des données à l’université sud-coréenne Sungkyunkwan, “il semble qu’OpenAI soit en effet particulièrement conscient de l’impact de DeepSeek et influencé” par celui-ci.”La Corée du Sud étant réputée pour être un pays (…) avec une base d’utilisateurs technophiles”, OpenAI pourrait s’en servir comme d'”un terrain d’expérimentation avant d’élargir” cela au reste du monde, juge M. Kim auprès de l’AFP.La semaine dernière, OpenAI avait averti que des entreprises chinoises tentaient activement de reproduire ses modèles d’IA avancés. Mais Sam Altman a déclaré lundi qu’il n’avait “pas l’intention” de poursuivre en justice son rival chinois DeepSeek.Présent à Tokyo lundi, le directeur général d’OpenAI a dévoilé un nouvel outil de “recherche approfondie” pour ChatGPT capable selon lui de bouleverser le monde du travail. Il a également annoncé un partenariat avec le géant japonais de l’investissement dans la tech SoftBank au sein Stargate, un nouveau projet comprenant des investissements d’au moins 500 milliards de dollars dans des infrastructures d’intelligence artificielle aux Etats-Unis.

Budget: le RN ne devrait pas voter la censure face au risque “d’instabilité”, affirme Bardella

Le Rassemblement national, qui prendra sa décision mercredi matin, ne devrait pas voter la censure sur le budget pour ne pas aggraver “l’instabilité”, a affirmé mardi le patron du parti Jordan Bardella sur Europe1/Cnews.”Il faut éviter l’incertitude parce qu’il y a beaucoup de nos compatriotes, alors que l’année 2025 est engagée, qui sont extrêmement inquiets d’une instabilité qui pourrait s’installer dans la durée”, a justifié M. Bardella.”Cette instabilité pourrait avoir des conséquences plus lourdes pour l’économie que lors de la précédente censure au mois de décembre du gouvernement Barnier”, a-t-il expliqué. Tout en estimant avoir “arraché des victoires” sur le budget, comme le prix de l’électricité, M. Bardella a maintenu que “c’est un mauvais budget qui demande des efforts toujours aux mêmes et ne fait pas les bonnes économies”.Mais “on peut parfaitement distinguer la critique politique qu’on peut faire d’un budget et le fait de renverser la table (…) Il faut bien un budget”, a-t-il insisté. M. Bardella a en outre souligné que cette censure n’avait “mathématiquement” aucune chance d’être adoptée après le refus des socialistes de la voter.En revanche, M. Bardella n’a pas exclu que le gouvernement puisse ensuite “tomber sur un autre sujet”.Mais il n’a pas été interrogé sur le fait de savoir si le RN pourrait voter le motion de censure “spontanée” que compte déposer la semaine prochaine le PS sur la politique migratoire du gouvernement. 

Budget: le RN ne devrait pas voter la censure face au risque “d’instabilité”, affirme Bardella

Le Rassemblement national, qui prendra sa décision mercredi matin, ne devrait pas voter la censure sur le budget pour ne pas aggraver “l’instabilité”, a affirmé mardi le patron du parti Jordan Bardella sur Europe1/Cnews.”Il faut éviter l’incertitude parce qu’il y a beaucoup de nos compatriotes, alors que l’année 2025 est engagée, qui sont extrêmement inquiets d’une instabilité qui pourrait s’installer dans la durée”, a justifié M. Bardella.”Cette instabilité pourrait avoir des conséquences plus lourdes pour l’économie que lors de la précédente censure au mois de décembre du gouvernement Barnier”, a-t-il expliqué. Tout en estimant avoir “arraché des victoires” sur le budget, comme le prix de l’électricité, M. Bardella a maintenu que “c’est un mauvais budget qui demande des efforts toujours aux mêmes et ne fait pas les bonnes économies”.Mais “on peut parfaitement distinguer la critique politique qu’on peut faire d’un budget et le fait de renverser la table (…) Il faut bien un budget”, a-t-il insisté. M. Bardella a en outre souligné que cette censure n’avait “mathématiquement” aucune chance d’être adoptée après le refus des socialistes de la voter.En revanche, M. Bardella n’a pas exclu que le gouvernement puisse ensuite “tomber sur un autre sujet”.Mais il n’a pas été interrogé sur le fait de savoir si le RN pourrait voter le motion de censure “spontanée” que compte déposer la semaine prochaine le PS sur la politique migratoire du gouvernement. 

L’aspartame dans le collimateur de Foodwatch et de la Ligue contre le cancer

L’ONG Foodwatch, l’association française la Ligue contre le cancer et l’application française de nutrition Yuka ont lancé mardi une pétition conjointe visant l’interdiction de l’aspartame, un édulcorant sucrant controversé car possiblement dangereux pour la santé. Objectif affiché de cette pétition, diffusée dans onze pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse) : “Faire pression sur les institutions européennes afin d’interdire cet additif et demander aux Etats membres de l’Union Européenne d’agir” en précaution, peut-on lire dans un communiqué commun.Présent, selon Foodwatch, dans plus de 6.000 produits et notamment ceux dits allégés comme certains sodas sans sucres, yaourts 0% ou encore chewing-gums, l’aspartame est autorisé depuis 1988 en France et suscite des débats quant aux risques que cet édulcorant artificiel pourrait faire peser sur la santé. En 2023, l’Organisation mondiale de la Santé l’a classé comme “peut-être cancérogène pour l’homme”. Selon Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer, cité dans le communiqué commun, il n’y a “aucune raison de permettre que les gens soient exposés à un risque de cancer tout à fait évitable” et “nous demandons à nos décideurs politiques de prendre leurs responsabilités et de l’interdire”. D’autres études ont noté des risques liés au diabète ou encore d’accouchement prématuré en lien avec la consommation d’aspartame. L’additif, repérable sur les étiquettes à son numéro E 951, a été réévalué en 2013 par l’EFSA, l’Agence européenne de sécurité des aliments chargée d’évaluer les produits sur le marché alimentaire européen, sans être remis en cause.Mais Foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka s’inquiètent de “conflits d’intérêts”, ont-elles relevé dans leur communiqué.En effet, d’après un rapport de Foodwatch sur l’aspartame également publié mardi, “près des trois-quarts des études sur l’aspartame considérées comme fiables par l’EFSA ont été financées ou influencées par l’industrie (agroalimentaire), ce qui remet en cause la crédibilité de l’évaluation des risques, et donc de l’approbation de l’aspartame” par l’institution européenne. Fin 2019, ces trois entités de défense des consommateurs et de la santé avaient déjà lancé ensemble une campagne contre les sels de nitrites dans l’alimentation du fait de leur rôle dans l’apparition de certains cancers digestifs, suivie d’effets chez certains industriels qui avaient modifié leurs recettes. 

Guerre commerciale: la Chine réplique après l’entrée en vigueur des taxes américaines

Pékin va taxer les importations d’hydrocarbures, de charbon et de certains véhicules en provenance des Etats-Unis, en réplique à l’entrée en vigueur mardi de droits de douane américains renforcés ciblant les produits chinois, une escalade dans le bras de fer commercial engagé par Donald Trump.La Chine imposera à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains, a annoncé le ministère chinois des Finances.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole américain et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Ces mesures ont été annoncées quelques minutes après l’entrée en vigueur d’une augmentation de 10% des droits de douane américains sur l’ensemble des produits importés de Chine.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a justifié le ministère chinois des Finances.Pékin a également annoncé mardi avoir déposé plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonçant les intentions “malveillantes” de Washington.Parallèlement, Pékin a annoncé mardi ouvrir une enquête contre le géant technologique américain Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole.Le groupe de prêt-à-porter américain PVH Corp., qui possède Tommy Hilfiger et Calvin Klein, et le géant de la biotechnologie Illumina ont également été ajoutés à une liste d'”entités peu fiables”.La Chine a également annoncé une nouvelle salve de restrictions sur les exportations de plusieurs métaux et métalloïdes utilisés dans l’industrie et la haute technologie – dont le tungstène, tellure, bismuth et molybdène.”La riposte chinoise n’est pas agressive, car la Chine ne cible que certains produits alors que les droits de douane américains visent l’ensemble des exportations chinoises”, tempère Zhiwei Zhang, économiste pour Pinpoint Asset Management.”Il ne s’agit probablement que du début d’un long processus de négociation entre les deux pays”, ajoute l’expert.La riposte chinoise intervient en effet à l’approche d’une possible discussion imminente entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, annoncée lundi “probablement” dans “les 24 heures” par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.- Accords avec le Mexique et le Canada- Le président américain a officialisé samedi une hausse drastique des droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, ainsi que des droits supplémentaires ciblant les produits chinois.Donald Trump affirme vouloir forcer ces trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis, et résoudre une balance commerciale américaine lourdement déficitaire avec ces pays.Pékin nie toute passivité sur le dossier du fentanyl, et affirme ne pas “chercher” sciemment un excédent commercial.Washington a finalement suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique après que les deux pays se sont entendus avec Donald Trump pour renforcer leurs contrôles aux frontières.Le Mexique s’est notamment engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre la migration illégale.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Les marchés asiatiques ont en réaction fortement rebondi mardi en début d’échanges asiatiques, avant de limiter leurs gains après l’annonce de représailles chinoises.- “Calmer les esprits” -Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain. M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, à renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.burs-oho/je/fox/jug/aas/spi

Guerre commerciale: la Chine réplique après l’entrée en vigueur des taxes américaines

Pékin va taxer les importations d’hydrocarbures, de charbon et de certains véhicules en provenance des Etats-Unis, en réplique à l’entrée en vigueur mardi de droits de douane américains renforcés ciblant les produits chinois, une escalade dans le bras de fer commercial engagé par Donald Trump.La Chine imposera à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains, a annoncé le ministère chinois des Finances.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole américain et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Ces mesures ont été annoncées quelques minutes après l’entrée en vigueur d’une augmentation de 10% des droits de douane américains sur l’ensemble des produits importés de Chine.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a justifié le ministère chinois des Finances.Pékin a également annoncé mardi avoir déposé plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonçant les intentions “malveillantes” de Washington.Parallèlement, Pékin a annoncé mardi ouvrir une enquête contre le géant technologique américain Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole.Le groupe de prêt-à-porter américain PVH Corp., qui possède Tommy Hilfiger et Calvin Klein, et le géant de la biotechnologie Illumina ont également été ajoutés à une liste d'”entités peu fiables”.La Chine a également annoncé une nouvelle salve de restrictions sur les exportations de plusieurs métaux et métalloïdes utilisés dans l’industrie et la haute technologie – dont le tungstène, tellure, bismuth et molybdène.”La riposte chinoise n’est pas agressive, car la Chine ne cible que certains produits alors que les droits de douane américains visent l’ensemble des exportations chinoises”, tempère Zhiwei Zhang, économiste pour Pinpoint Asset Management.”Il ne s’agit probablement que du début d’un long processus de négociation entre les deux pays”, ajoute l’expert.La riposte chinoise intervient en effet à l’approche d’une possible discussion imminente entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, annoncée lundi “probablement” dans “les 24 heures” par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.- Accords avec le Mexique et le Canada- Le président américain a officialisé samedi une hausse drastique des droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, ainsi que des droits supplémentaires ciblant les produits chinois.Donald Trump affirme vouloir forcer ces trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis, et résoudre une balance commerciale américaine lourdement déficitaire avec ces pays.Pékin nie toute passivité sur le dossier du fentanyl, et affirme ne pas “chercher” sciemment un excédent commercial.Washington a finalement suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique après que les deux pays se sont entendus avec Donald Trump pour renforcer leurs contrôles aux frontières.Le Mexique s’est notamment engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre la migration illégale.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Les marchés asiatiques ont en réaction fortement rebondi mardi en début d’échanges asiatiques, avant de limiter leurs gains après l’annonce de représailles chinoises.- “Calmer les esprits” -Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain. M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, à renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.burs-oho/je/fox/jug/aas/spi

Guerre commerciale: la Chine réplique après l’entrée en vigueur des taxes américaines

Pékin va taxer les importations d’hydrocarbures, de charbon et de certains véhicules en provenance des Etats-Unis, en réplique à l’entrée en vigueur mardi de droits de douane américains renforcés ciblant les produits chinois, une escalade dans le bras de fer commercial engagé par Donald Trump.La Chine imposera à partir du 10 février des droits de douane de 15% sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL) américains, a annoncé le ministère chinois des Finances.Des taxes douanières de 10% seront par ailleurs appliquées aux importations de pétrole américain et à d’autres catégories de biens venant des Etats-Unis: machines agricoles, véhicules de sport de grosse cylindrée et camionnettes.Ces mesures ont été annoncées quelques minutes après l’entrée en vigueur d’une augmentation de 10% des droits de douane américains sur l’ensemble des produits importés de Chine.Ces taxes promulguées par Donald Trump “ne font rien pour résoudre les problèmes propres (aux Etats-Unis) et perturbent la coopération économique et commerciale” entre les deux pays, a justifié le ministère chinois des Finances.Pékin a également annoncé mardi avoir déposé plainte contre Washington auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonçant les intentions “malveillantes” de Washington.Parallèlement, Pékin a annoncé mardi ouvrir une enquête contre le géant technologique américain Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole.Le groupe de prêt-à-porter américain PVH Corp., qui possède Tommy Hilfiger et Calvin Klein, et le géant de la biotechnologie Illumina ont également été ajoutés à une liste d'”entités peu fiables”.La Chine a également annoncé une nouvelle salve de restrictions sur les exportations de plusieurs métaux et métalloïdes utilisés dans l’industrie et la haute technologie – dont le tungstène, tellure, bismuth et molybdène.”La riposte chinoise n’est pas agressive, car la Chine ne cible que certains produits alors que les droits de douane américains visent l’ensemble des exportations chinoises”, tempère Zhiwei Zhang, économiste pour Pinpoint Asset Management.”Il ne s’agit probablement que du début d’un long processus de négociation entre les deux pays”, ajoute l’expert.La riposte chinoise intervient en effet à l’approche d’une possible discussion imminente entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, annoncée lundi “probablement” dans “les 24 heures” par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.- Accords avec le Mexique et le Canada- Le président américain a officialisé samedi une hausse drastique des droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, ainsi que des droits supplémentaires ciblant les produits chinois.Donald Trump affirme vouloir forcer ces trois pays à agir pour diminuer le trafic de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis, et résoudre une balance commerciale américaine lourdement déficitaire avec ces pays.Pékin nie toute passivité sur le dossier du fentanyl, et affirme ne pas “chercher” sciemment un excédent commercial.Washington a finalement suspendu pour un mois son projet d’imposition de droits de douane au Canada et au Mexique après que les deux pays se sont entendus avec Donald Trump pour renforcer leurs contrôles aux frontières.Le Mexique s’est notamment engagé à envoyer 10.000 soldats supplémentaires à la frontière avec les Etats-Unis afin de lutter contre la migration illégale.Le Canada a lui promis de nommer un responsable entièrement dédié à la lutte contre le trafic de fentanyl, de lancer une force d’intervention conjointe avec les Etats-Unis contre le crime organisé et d’inscrire les cartels mexicains sur sa liste des organisations terroristes.Les marchés asiatiques ont en réaction fortement rebondi mardi en début d’échanges asiatiques, avant de limiter leurs gains après l’annonce de représailles chinoises.- “Calmer les esprits” -Donald Trump, qui a déclaré à de nombreuses reprises que “tariff” (droit de douane) était l’un des plus beaux mots du dictionnaire, y a recours comme une arme de négociation pour obtenir des concessions politiques.La tension était particulièrement vive au Canada, que M. Trump aimerait voir devenir le 51e Etat américain. M. Trudeau avait encouragé les Canadiens à acheter des produits locaux et à passer leurs vacances sur le sol national, et des listes de produits américains à boycotter circulent largement.Le compromis annoncé a convaincu la province de l’Ontario, poumon économique du Canada, à renoncer lundi soir à bannir les entreprises américaines des contrats publics.Le Mexique, le Canada et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis et représentent au total plus de 40% des importations du pays.Lundi, le conseiller économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a indiqué sur CNBC que la question n’est pas celle d’une guerre commerciale mais d’une “guerre contre la drogue”.La production de précurseurs chimiques du fentanyl en Chine, ensuite utilisés par les cartels mexicains pour fabriquer cet opioïde de synthèse meurtrier, est un phénomène bien documenté.En revanche, le rôle du Canada dans ce trafic est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.burs-oho/je/fox/jug/aas/spi