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Bataille autour de la préservation de l’eau dans l’Ouest

Pesticides, inondations, sécheresses: comment préserver l’eau potable, altérée par des pratiques agricoles et industrielles, et atténuer les effets du changement climatique? Trois ans de discussion n’ont pas permis de dégager un compromis pour des mesures concernant six départements de l’Ouest.Elus, représentants des mondes agricole, industriel, associatif devaient se retrouver jeudi à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) pour la révision du Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) du bassin versant du fleuve Vilaine. Ce texte vise à améliorer la qualité des masses d’eau, aujourd’hui très mauvaise, sur ce territoire qui englobe six départements de la Mayenne au Morbihan, avec 1,3 million d’habitants.Après une quinzaine de réunions, une enquête et une consultation publiques, cette réunion de la Commission locale de l’eau (CLE) devait être la dernière. Elle a été annulée en dernière minute.Cette décision a été prise car l’accès à la salle était bloqué, a expliqué à l’AFP le président de la CLE, Michel Demolder. Un tracteur et une balle de paille en interdisaient l’accès. “Des organisations syndicales n’acceptent pas le débat démocratique”, a-t-il regretté.Une règle cristallise les tensions, dans un territoire très agricole: l’interdiction d’herbicides pour maïs dans des parcelles sensibles à l’érosion, situées dans une poignée d’aires de captage en eau potable. Il s’agirait d’une première en France.Le but: éviter qu’en cas de pluie, ces polluants se retrouvent dans l’eau. Des dérogations restent possibles en cas d’impasses techniques ou climatiques et une aide financière est prévue pour passer au désherbage mécanique.Cela concernerait 2,5% de la surface du SAGE Vilaine, selon M. Demolder.Le vote final pour la révision du SAGE Vilaine, prévu jeudi, a été repoussé au 16 janvier. La réunion de la CLE aura lieu “sous une forme ou une autre”, pour une adoption avant les élections municipales, a indiqué M. Demolder.- “Coup de force” -Premier syndicat agricole, l’alliance FNSEA-JA, opposée au texte, était venue en force à Châteaubourg, avec environ 200 tracteurs, 700 agriculteurs, des canons effaroucheurs, avant de se rendre à Rennes devant la préfecture où ils ont déversé du fumier et du foin, de même que devant le siège de Rennes métropole.”Je condamne très fermement les dégradations commises à Rennes par des syndicalistes agricoles”, a réagi par communiqué la maire de Rennes Nathalie Appéré (PS). Ce comportement “inacceptable” entraînera le dépôt d’une plainte, a-t-elle précisé. La préfecture d’Ille-et-Vilaine a signalé peu avant 20H00 la fin de la manifestation. Selon elle, 360 manifestants étaient présents à Rennes.La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, aussi contre le texte, a manifesté à part, à Châteaubourg, avec un effectif beaucoup plus réduit d’une trentaine de personnes.Les partisans du SAGE Vilaine, la Confédération agricole, AgroBio35 et des associations, étaient une centaine, selon les forces de l’ordre.La dernière version de la règle générant les tensions, pourtant amendée par les chambres d’agriculture, ne passe pas auprès de la FNSEA-JA.Marie-Ève Taillecours, de la Confédération paysanne, défend au contraire la révision du SAGE Vilaine. Elle juge “consternante” l’annulation de la réunion de la CLE par “un coup de force, en montrant les gros bras”. L’association Eau et Rivières dénonce de son côté “la pression d’acteurs qui veulent ignorer les impacts sanitaires” et “refusent le dialogue”.”C’est un problème de santé publique”, martèle Pascal Hervé, vice-président de Rennes métropole. Mais aussi environnemental et économique, avec des entreprises agro-industrielles très consommatrices d’eau. En jeu, l’explosion prévue des coûts de dépollution de l’eau dans les années à venir, aujourd’hui payés par les consommateurs. S’il est possible de rajouter des traitements pour potabiliser l’eau, “il serait suicidaire de les considérer comme une solution définitive, en raison de risques d’impasses technologiques et économiques”, alerte Régis Taisne, de la FNCCR, une fédération de collectivités.Ces dernières demandent notamment “une réelle application du principe pollueur-payeur”, poursuit-il, pour éviter que les hausses de facture retombent uniquement sur les consommateurs.”On voit qu’il y a une très forte opposition de la profession agricole contre un certain nombre de mesures qui sont présentées”, a admis auprès de l’AFPTV le préfet de Bretagne Franck Robine, qui s’est dit par ailleurs “optimiste” pour trouver, avec le temps, une forme d’équilibre.

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Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques

Le nouveau fabricant tricolore de batteries pour véhicules électriques Verkor a inauguré jeudi dans le Nord sa première gigafactory, la troisième désormais de la vallée française de la batterie, dans un contexte toutefois très incertain pour le secteur automobile en Europe.”Il y a des doutes et des questionnements sur le développement de cette industrie, mais nous sommes là, nous avançons” a déclaré le président et cofondateur de Verkor Benoit Lemaignan dans l’usine flambant neuve à Bourbourg, près de Dunkerque.La start-up fondée en 2020 à Grenoble doit essentiellement fournir Renault, qui détient environ 10% [BIEN 10%] de son capital.”Nous avons besoin de protection, nous sommes une industrie naissante” en Europe, a-t-il plaidé, en allusion aux arbitrages très attendus de la Commission européenne sur le secteur automobile.Bruxelles doit notamment se prononcer mardi prochain sur un éventuel assouplissement de son interdiction des ventes de voitures neuves thermiques dans l’UE à compter de 2035. Cet objectif fixé il y a deux ans est jugé intenable par certains Etats, notamment l’Allemagne, et par la plupart des constructeurs automobiles.Un report de cet objectif sans aides supplémentaires importantes pour le tout-électrique risquerait de sérieusement plomber ce segment de marché et la filière européenne émergente des batteries.Le président de la République Emmanuel Macron, qui n’était pas présent, s’est réjouit selon un communiqué de Verkor de ce projet par lequel “nous consolidons notre autonomie technologique et énergétique.- “Esprit de résistance” -Présents à Bourbourg, la ministre de la Transition écologique Monique Barbut et le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin ont rappelé la position de la France, qui souhaite dévier le moins possible de la trajectoire vers le tout-électrique.”L’Europe doit d’abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d’acheter des composants fabriqués sur son sol” en particulier certains composants critiques comme les batteries, a souligné Mme Barbut.”Nous défendrons une préférence européenne accompagnée d’une bonification, afin de soutenir la filière automobile et ses équipementiers”, a-t-elle ajouté.Dressant un parallèle avec le massif du Vercors, haut lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, M. Martin a aussi salué “l’esprit de résistance, l’esprit de combat autour de la réindustrialisation” en France, dont cette nouvelle “gigafactory” est un “symbole” selon lui.”Cette ambition d’électrification de la mobilité demeure au coeur de nos priorités”, a renchéri M. Martin, tout en reconnaissant qu’il faudra “une volonté européenne extrêmement forte” pour accompagner l’engagement français dans le tout-électrique.”Je pense que l’Europe va sans doute apporter quelque flexibilité parce qu’on voit bien que le 100% en 2035 est un objectif qui sera difficile à atteindre”, a-t-il néanmoins avancé. “Peut-être qu’elle peut autoriser d’autres technologies le temps d’arriver à cet objectif”.- 1.200 emplois espérés -Verkor a entamé en 2023 la construction de sa première usine de 100.000 m2, où sont assemblées pour l’instant des batteries destinées aux voitures Alpine électriques et aux utilitaires FlexEVan de Renault.Interrogé sur d’autres clients potentiels, le président de Verkor a évoqué “un certain nombre en discussion, mais tout le monde nous dit +on va vérifier que vous savez bien faire+”. “Ca va prendre encore un petit peu de temps”, a-t-il ajouté.Cette giga-usine représente un investissement de 1,5 milliard d’euros – dont près de la moitié provenant d’aides publiques – et doit générer 1.200 emplois.Désormais opérationnelle, elle commercialisera ses premières cellules de batteries début 2026, selon Verkor.Avec ce site, Verkor vise une production de batteries lithium-ion capable d’équiper 300.000 véhicules électriques par an, “à peu près” à l’horizon 2027, a confirmé jeudi à l’AFP Philippe Chain, cofondateur et conseiller stratégique de la société. L’usine peut également être agrandie par la suite.Deux autres gigafactories produisent déjà dans la vallée française de la batterie, ancrée dans les Hauts-de-France: en 2024 celle d’ACC, co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), puis cette année celle d’AESC, groupe japonais majoritairement détenu par le chinois Envision.Le taïwanais ProLogium a lui repoussé à 2028 l’ouverture de sa gigafactory à Dunkerque, expliquant avoir dû revoir sa conception après avoir décidé de miser sur la quatrième génération de sa technologie innovante de batteries lithium-céramique.

Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques

Le nouveau fabricant tricolore de batteries pour véhicules électriques Verkor a inauguré jeudi dans le Nord sa première gigafactory, la troisième désormais de la vallée française de la batterie, dans un contexte toutefois très incertain pour le secteur automobile en Europe.”Il y a des doutes et des questionnements sur le développement de cette industrie, mais nous sommes là, nous avançons” a déclaré le président et cofondateur de Verkor Benoit Lemaignan dans l’usine flambant neuve à Bourbourg, près de Dunkerque.La start-up fondée en 2020 à Grenoble doit essentiellement fournir Renault, qui détient environ 10% [BIEN 10%] de son capital.”Nous avons besoin de protection, nous sommes une industrie naissante” en Europe, a-t-il plaidé, en allusion aux arbitrages très attendus de la Commission européenne sur le secteur automobile.Bruxelles doit notamment se prononcer mardi prochain sur un éventuel assouplissement de son interdiction des ventes de voitures neuves thermiques dans l’UE à compter de 2035. Cet objectif fixé il y a deux ans est jugé intenable par certains Etats, notamment l’Allemagne, et par la plupart des constructeurs automobiles.Un report de cet objectif sans aides supplémentaires importantes pour le tout-électrique risquerait de sérieusement plomber ce segment de marché et la filière européenne émergente des batteries.Le président de la République Emmanuel Macron, qui n’était pas présent, s’est réjouit selon un communiqué de Verkor de ce projet par lequel “nous consolidons notre autonomie technologique et énergétique.- “Esprit de résistance” -Présents à Bourbourg, la ministre de la Transition écologique Monique Barbut et le ministre délégué chargé de l’Industrie Sébastien Martin ont rappelé la position de la France, qui souhaite dévier le moins possible de la trajectoire vers le tout-électrique.”L’Europe doit d’abord récompenser les constructeurs automobiles qui vont faire le choix d’acheter des composants fabriqués sur son sol” en particulier certains composants critiques comme les batteries, a souligné Mme Barbut.”Nous défendrons une préférence européenne accompagnée d’une bonification, afin de soutenir la filière automobile et ses équipementiers”, a-t-elle ajouté.Dressant un parallèle avec le massif du Vercors, haut lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, M. Martin a aussi salué “l’esprit de résistance, l’esprit de combat autour de la réindustrialisation” en France, dont cette nouvelle “gigafactory” est un “symbole” selon lui.”Cette ambition d’électrification de la mobilité demeure au coeur de nos priorités”, a renchéri M. Martin, tout en reconnaissant qu’il faudra “une volonté européenne extrêmement forte” pour accompagner l’engagement français dans le tout-électrique.”Je pense que l’Europe va sans doute apporter quelque flexibilité parce qu’on voit bien que le 100% en 2035 est un objectif qui sera difficile à atteindre”, a-t-il néanmoins avancé. “Peut-être qu’elle peut autoriser d’autres technologies le temps d’arriver à cet objectif”.- 1.200 emplois espérés -Verkor a entamé en 2023 la construction de sa première usine de 100.000 m2, où sont assemblées pour l’instant des batteries destinées aux voitures Alpine électriques et aux utilitaires FlexEVan de Renault.Interrogé sur d’autres clients potentiels, le président de Verkor a évoqué “un certain nombre en discussion, mais tout le monde nous dit +on va vérifier que vous savez bien faire+”. “Ca va prendre encore un petit peu de temps”, a-t-il ajouté.Cette giga-usine représente un investissement de 1,5 milliard d’euros – dont près de la moitié provenant d’aides publiques – et doit générer 1.200 emplois.Désormais opérationnelle, elle commercialisera ses premières cellules de batteries début 2026, selon Verkor.Avec ce site, Verkor vise une production de batteries lithium-ion capable d’équiper 300.000 véhicules électriques par an, “à peu près” à l’horizon 2027, a confirmé jeudi à l’AFP Philippe Chain, cofondateur et conseiller stratégique de la société. L’usine peut également être agrandie par la suite.Deux autres gigafactories produisent déjà dans la vallée française de la batterie, ancrée dans les Hauts-de-France: en 2024 celle d’ACC, co-entreprise entre Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), puis cette année celle d’AESC, groupe japonais majoritairement détenu par le chinois Envision.Le taïwanais ProLogium a lui repoussé à 2028 l’ouverture de sa gigafactory à Dunkerque, expliquant avoir dû revoir sa conception après avoir décidé de miser sur la quatrième génération de sa technologie innovante de batteries lithium-céramique.

US bringing seized tanker to port, as Venezuela war threats build

An oil tanker seized by American forces off the Venezuelan coast will be brought to a port in the United States, the White House said Thursday, as fears mount of open conflict between the two countries.Washington took control of the tanker in a dramatic raid that saw US forces rope down from a helicopter onto the vessel in an operation that Homeland Security Secretary Kristi Noem said was aimed at leftist Venezuelan leader Nicolas Maduro’s “regime.”President Donald Trump’s administration has been piling pressure on Venezuela for months with a major naval build-up in the region that has been accompanied by strikes on alleged drug-trafficking boats that have killed close to 90 people.Russian leader Vladimir Putin on Thursday expressed support during a phone call with his ally Maduro, but with Moscow’s forces tied down in a grinding war in Ukraine, its capacity to provide aid is limited.”The vessel will go to a US port and the United States does intend to seize the oil,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told journalists of the tanker.”We’re not going to stand by and watch sanctioned vessels sail the seas with black-market oil, the proceeds of which will fuel narco-terrorism of rogue and illegitimate regimes around the world.”Earlier on Thursday, Noem told a congressional hearing that the tanker operation to ensure “we’re pushing back on a regime that is systematically covering and flooding our country with deadly drugs” — a reference to US allegations of narcotics smuggling by Maduro’s government.A video released Wednesday by US Attorney General Pam Bondi showed American forces descending from a helicopter onto the tanker’s deck, then entering the ship’s bridge with weapons raised.Bondi said the ship was part of an “illicit oil shipping network” that was used to carry sanctioned oil.- ‘Blatant theft’ -Venezuela’s foreign ministry said it “strongly denounces and condemns what constitutes blatant theft and an act of international piracy.”UN Secretary-General Antonio Guterres on Thursday expressed concern over the escalating tensions and urged restraint.”We are calling on all actors to refrain from action that could further escalate bilateral tensions and destabilize Venezuela and the region,” his spokesperson said.US media reported that the tanker had been heading for Cuba — another American rival — and that the ship was stopped by the US Coast Guard.Dick Durbin, the top Democrat on the Senate Judiciary Committee, said Thursday he questioned the legality of the tanker seizure and that “any president, before he engages in an act of war, has to have the authorization of the American people through Congress.””This president is preparing for an invasion of Venezuela, simply said. And if the American people are in favor of that, I’d be surprised,” Durbin told CNN.Washington has accused Maduro of leading the alleged “Cartel of the Suns,” which it declared a “narco-terrorist” organization last month, and has offered a $50 million reward for information leading to his capture.Trump told Politico on Monday that Maduro’s “days are numbered” and declined to rule out a US ground invasion of Venezuela.The Trump administration also alleges that Maduro’s hold on power is illegitimate and that he stole Venezuela’s July 2024 election.Maduro — the political heir to leftist leader Hugo Chavez — says the United States is bent on regime change and wants to seize Venezuela’s oil reserves.

Foot: Benzema ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France

L’attaquant Karim Benzema, qui avait annoncé sa retraite internationale après le Mondial-2022, n’a pas fermé la porte à un retour en équipe de France dans un entretien accordé à L’Equipe publié jeudi.”Si tu me dis d’aller en équipe de France pour jouer une Coupe du monde et que je te dis non, je suis un menteur. Moi, je suis un joueur de foot. Donc, je joue au foot. Quand on m’appelle, je viens, je joue (…) J’aime le foot et j’aime gagner. J’aime les trophées. C’est ce qui m’importe le plus. Si on m’appelle en équipe nationale, je viens pour jouer au foot. Et ça s’arrête là”, explique le joueur d’Al Ittihad (Arabie saoudite) âgé de 37 ans, à sept mois du Mondial 2026 organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin – 19 juillet).”Là, on parle d’une Coupe du monde. Forcément, ce ne sont pas des choses où il faut dire: +Non, je n’ai pas envie+ Parce que c’est mentir de dire +Non, je n’ai pas envie de jouer une Coupe du monde+”, a ajouté le Ballon d’Or 2022. La carrière internationale de Benzema a connu de nombreux soubresauts sous l’ère Deschamps. Ecarté de l’Euro-2016 en raison de son implication dans l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, pour laquelle il a été condamné à un an de prison avec sursis en 2021 pour complicité de tentative de chantage, il avait été rappelé par le sélectionneur pour disputer l’Euro-2021. L’ex-star du Real Madrid avait ensuite dû renoncer in extremis à la Coupe du monde au Qatar en 2022 et avait quitté le groupe juste avant l’entrée en lice des Bleus en raison d’une blessure musculaire lors d’une séance d’entrainement à Doha. Au lendemain de la défaite des Français en finale face à l’Argentine, il avait annoncé mettre à un terme à son aventure en bleu et avait repris rapidement l’entraînement, n’hésitant pas à s’en prendre à Didier Deschamps sur les réseaux sociaux dans des termes énigmatiques, déclenchant une controverse sur les causes de son éviction. Interrogé par L’Equipe sur cette fin brutale, Benzema n’a pas souhaité alimenter la polémique avec Deschamps.”Moi, je ne suis pas là pour parler de ces choses-là. Et je ne suis pas là pour revenir sur ça… Ça y est, c’est terminé. On va parler de cette histoire pendant trente ans ? Je ne suis pas là pour alimenter encore la polémique. C’est du passé pour moi. On passe à autre chose”, a-t-il indiqué. kn/ali/jld      

Democrats grill homeland security chief over immigration crackdown

Democratic lawmakers called for US Homeland Security chief Kristi Noem’s resignation Thursday as she defended the Trump administration’s mass deportation program at a fiery congressional hearing.”You promised America that you would go after the worst of the worst,” Democratic Representative Seth Magaziner said.But the vast immigration crackdown launched under Republican President Donald Trump has swept up veterans of the US military, their relatives, pregnant women, children and even some American citizens, Magaziner said.”There are many problems with your leadership but the biggest problem is this: You don’t seem to know how to tell the difference between the good guys and the bad guys,” he told the House Homeland Security Committee hearing, which was interrupted by demonstrators on several occasions.The panel’s ranking Democrat Bennie Thompson said Noem has “diverted resources from critical Homeland Security agencies and programs to carry out an extreme immigration agenda.””Black and brown Americans in particular, have been racially profiled, detained and locked up,” Thompson said.”So rather than sitting here and wasting your time and ours with more corruption, lies and lawlessness, I call on you to resign,” he said.While Democrats on the committee lambasted Noem and the Trump administration, Republicans praised her department for securing the US-Mexico border and rounding up undocumented migrants for deportation.Noem defended the tactics of Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents and accused the administration of Democrat Joe Biden of allowing “millions of people to come into our country illegally.”She denied US citizens have been detained although she said there have been occasions when they were held until their identity could be confirmed.”We have never once detained or deported an American citizen,” Noem said.”(When) we are doing our targeted enforcement operations against criminal illegal aliens, individuals that are in that area may be detained until we verify who they are, and then they are released.”Trump ran for the White House promising to deport millions of undocumented migrants and Noem, as head of the Department of Homeland Security, oversees the operation.

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Une course effrénée vers les grands requins blancs d’Australie

Les grands requins blancs sont de ces animaux que l’on préfère fuir à tout prix, mais en Australie, des irréductibles sont payés pour se lancer à leurs trousses avec pour objectif : placer un mouchard sur leur nageoire dorsale.Ce travail est la pièce essentielle d’un dispositif de protection sophistiqué, qui permet aux nageurs, surfeurs et pêcheurs de vérifier en temps réel la présence de requins avant de s’aventurer dans l’eau.Chaque jour, des spécialistes posent 305 bouées reliées par satellite dans les eaux les plus fréquentées, pouvant atteindre 15 mètres de profondeur, dans le cadre d’un programme de Nouvelle-Galles-du-Sud, Etat du sud-est de l’Australie.Ces bouées connectées sont équipées d’hameçons. Lorsqu’un requin y mord, un signal est envoyé aux équipes, qui se lancent à sa poursuite en bateau. Le protocole se veut le moins invasif possible. “Le processus a peu d’impact sur ces requins”, tempère Paul Butcher, principal chercheur pour le programme de marquage et de suivi des squales du gouvernement local depuis 10 ans.Dans les 16 minutes suivant l’alerte, un bateau se lance à la recherche du poisson. S’il fait partie des trois espèces potentiellement dangereuses (grand requin blanc, requin-bouledogue, requin-tigre), il doit être pucé.Les membres de l’équipe enroulent alors deux cordes autour de l’animal: la première près de sa queue et une autre devant sa nageoire pectorale pour soutenir son corps.- Dociles -Une fois le prédateur ramené tout près du bateau, il est retourné délicatement sur le côté. Les équipes veillent à ce que ses branchies restent immergées.Cette position place naturellement le requin dans un état proche d’une transe qui minimise les risques, pour les humains comme pour l’animal. Les équipes mesurent le requin, prélèvent des échantillons de tissus et fixent une balise acoustique à sa nageoire dorsale. Enfin, l’animal est relâché à au moins un kilomètre au large, avant de disparaitre d’un coup de queue dans l’océan. L’ensemble du processus n’aura duré que 15 minutes environ.”Certains animaux ont leur propre personnalité”, explique Paul Butcher. “Les grands blancs sont facile à manipuler à côté du bateau lorsque nous les capturons. Les requins-tigres, pas tellement. Les requins-bouledogues sont eux aussi très dociles”, détaille le chercheur.Au cours des dix dernières années, le programme de l’État, géré par le ministère des Industries primaires, a pucé 1.547 requins blancs, 756 requins-tigres et 240 requins-bouledogues.Une fois marqués, les prédateurs sont détectés lorsqu’ils passent devant l’une des 37 stations disséminées le long du littoral. Leur passage déclenche une alarme sur l’application SharkSmart, envoyant une notification instantanée au public sur les téléphones portables et montres connectées.Cette technique fait partie de mesures de sécurité à plusieurs niveaux adoptées par les autorités, avec des drones de surveillance et des filets. – Hausse des attaques mortelles -Plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été enregistrés autour de l’Australie depuis 1791, dont environ 260 mortels, selon une base de données nationale. Bien qu’elles restent rares, les attaques mortelles semblent augmenter, avec 57 décès signalés au cours des 25 années précédant 2025, contre 27 au cours du quart de siècle précédent.En novembre, un requin-bouledogue de trois mètres a tué une touriste suisse et a blessé son petit ami au large d’une plage isolée au nord de Sydney. Les scientifiques estiment que l’augmentation du nombre de décès pourrait être liée à la hausse du nombre de baigneurs. La hausse des températures océaniques semble également influencer les habitudes migratoires des requins. Les chercheurs soulignent que les requins, eux aussi, doivent être protégés, alors que la surpêche décime certaines espèces. À l’échelle mondiale, environ 37% des espèces océaniques de requins et de raies sont désormais classées comme menacées ou en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Amnesty accuse le Hamas d’avoir commis des crimes contre l’humanité le 7-Octobre et par la suite

Amnesty International a accusé jeudi pour la première fois le Hamas et d’autres groupes armés palestiniens d’avoir commis des crimes contre l’humanité, dont celui d'”extermination”, lors de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël et après cette date, ce que le mouvement islamiste a rejeté.Mais pour le ministère israélien des Affaires étrangères, “il a fallu plus de deux ans à Amnesty International pour se pencher sur les crimes odieux du Hamas et même maintenant son rapport est bien loin de refléter toute l’ampleur des horribles atrocités”  perpétrées par le mouvement islamiste palestinien. “Des groupes armés palestiniens ont commis des violations du droit international humanitaire, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité lors de leurs attaques dans le sud d’Israël ayant commencé le 7 octobre 2023”, écrit l’organisation de défense des droits humains dans un nouveau rapport de plus de 170 pages.Amnesty juge que le massacre de civils le 7-Octobre relève du “crime contre l’humanité d’extermination”.  Et elle recense d’autres crimes contre l’humanité commis par des groupes palestiniens: l’emprisonnement, la torture, la disparition forcée, le viol et “d’autres formes de violences sexuelles”.Les groupes palestiniens mis en cause, en premier lieu le Hamas, “ont continué de commettre des violations et des crimes relevant du droit international” après le 7-Octobre, notamment des crimes contre l’humanité, en “détenant et maltraitant des otages ainsi qu’en retenant des corps”, ajoute Amnesty. “La détention d’otages s’inscrivait dans un plan explicitement formulé par la direction du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens”, écrit-elle.L’ONG internationale avait déjà conclu que le Hamas et d’autres groupes avaient commis des crimes de guerre lors de l’attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre de Gaza. Le Hamas a rejeté fermement le rapport, jugeant “malveillantes” les motivations derrière sa publication.”Le fait que le rapport reprenne les mensonges et les allégations (israéliennes) concernant le viol, la violence sexuelle et les mauvais traitements infligés aux prisonniers, prouve sans laisser place au doute que l’objectif de ce rapport est l’incitation et la diffamation de la résistance”, a réagi le Hamas.Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Oren Marmorstein, a pour sa part également accusé sur X l’organisation internationale d’être “biaisée”.- Le Hamas “principalement responsable” -L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP. Ce jour-là, 251 personnes avaient été prises en otage, dont 44 déjà mortes.Sur les 207 otages emmenés vivants, 41 sont morts ou ont été tués en captivité. A ce jour, tous les captifs sont rentrés, à l’exception d’un Israélien, dont la dépouille se trouve encore dans la bande de Gaza.A propos des violences sexuelles commises le 7 octobre en Israël et plus tard sur des otages dans le territoire palestinien, Amnesty précise n’avoir pu interroger qu’une seule victime – un homme qui dit avoir été violé le jour de l’attaque – et indique par conséquent ne pas être en mesure de déterminer leur ampleur. Le rapport conclut que le Hamas – notamment sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam –  est “principalement responsable” des crimes commis, imputant aussi une responsabilité, mais moindre, au Jihad islamique, aux Brigades des martyrs d’Al-Aqsa et à des “civils palestiniens” non affiliés à ces organisations. Amnesty, qui accuse Israël de commettre un génocide à Gaza, avait estimé fin novembre que celui-ci “se poursuit sans relâche malgré le cessez-le-feu” fragile en vigueur depuis le 10 octobre. Israël rejette avec force les accusations de génocide le visant, qu’il qualifie de “mensongères” et “antisémites”.Les crimes de guerre qualifient des violations graves du droit international commises à l’encontre de civils ou de combattants à l’occasion d’un conflit armé.Selon le statut de Rome ayant institué la Cour pénale internationale (CPI), les crimes contre l’humanité qualifient des actes commis “dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque”.Plus de 70.369 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire israélienne de représailles au 7-Octobre, selon le ministère de la Santé local, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.