L’inflation a rebondi aux Etats-Unis avant même l’entrée en vigueur des droits de douane

Symbolisée par l’envolée du prix des Å“ufs, l’inflation s’est amplifiée en janvier aux États-Unis, avant même que les barrières douanières du président Donald Trump ne soient mises en place.De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3% (après 2,9% en rythme annuel en décembre), l’inflation s’accélérant pour le quatrième mois de suite, selon l’indice CPI publié par le département du Travail.Les analystes s’attendaient à un ralentissement de cet indice à +2,8% sur un an en janvier, selon le consensus compilé par MarketWatch.Ils misaient aussi sur un ralentissement de l’inflation dite sous-jacente, hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, mais celle-ci a aussi progressé, s’élevant à +3,3% sur un an. Après avoir mis la reconquête du pouvoir d’achat au cÅ“ur de sa campagne, le président Trump, investi depuis le 20 janvier, a immédiatement mis ce regain d’inflation sur le dos de son prédécesseur Joe Biden.”L’inflation de Biden est en hausse !” a publié le chef de l’État sur son réseau social Truth Social.Peu avant, également sur Truth Social, il avait une nouvelle fois jugé que les taux d’intérêt devaient baisser, plaçant la banque centrale américaine (Fed) dans une position délicate.Le rôle de la Fed est justement de fixer les taux directeurs à un niveau qui permette de juguler l’inflation, tout en assurant le plein emploi.Or les prix de janvier sont de nature à la conforter dans l’idée qu’elle ne devrait pas réduire rapidement ses principaux taux directeurs, en l’absence de signes de faiblesse du marché du travail et d’essoufflement de la consommation aux États-Unis.- Pas “confortable” -Mercredi, lors de son audition semestrielle devant la Chambre des représentants, le président de la Fed, Jerome Powell, a répété qu’il ne voyait “pas d’urgence” à abaisser les taux directeurs dans la mesure où la plupart des indicateurs étaient au vert, hormis l’inflation, encore “quelque peu élevée”.”Les déclarations de responsables élus ne font pas partie des choses qui influencent vos actions?” l’a interrogé le parlementaire démocrate Brad Sherman.”C’est exact”, a répondu M. Powell, qui avait indiqué un peu plus tôt qu’il ne démissionnerait pas si le président Trump le lui demandait. “Chaque gouvernement espère voir les taux d’intérêt baisser car c’est généralement un stimuli pour la croissance”, a souligné auprès de l’AFP Gregory Daco, chef économiste d’EY.”Le paradoxe, a-t-il ajouté, c’est que les politiques promues par la nouvelle administration tendent à être inflationnistes, et donc favorisent le maintien des taux d’intérêt à un niveau élevé” pour éviter la surchauffe, “ce qui va exactement à l’encontre de sa volonté de voir les taux baisser”.M. Trump, qui ne cesse de dire qu’il ouvre un “nouvel âge d’or” pour le pays, estime que ses engagements (droits de douane relevés, baisses d’impôts, expulsion massive de sans-papiers, dérégulation) ne se traduiront qu’à la marge par des hausses de prix, compensées par de la croissance en plus. Début février, il a annoncé, puis suspendu pour un mois, 25% de droits de douane sur les produits mexicains et canadiens, ainsi que 10% de droits de douane, en plus de ceux déjà existants, sur les produits chinois, qui ont eux été maintenus.Lundi, il a annoncé 25% de droits de douane sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis, à compter du 12 mars.Par effet cumulatif, l’acier et l’aluminium produits par le Canada et le Mexique risquent d’être taxés à 50% (25% + 25%), a précisé la Maison-Blanche à l’AFP mercredi.”On se demande si l’indice d’inflation de janvier tempérera la volonté du gouvernement Trump de mettre en place ses droits de douane rapidement”, a relevé Ryan Sweet, économiste d’Oxford Economics dans une note, n estimant qu’une pression supplémentaire sur les prix ne lui rendrait pas service sur le plan politique.Les prix ayant le plus augmenté récemment sont ceux des assurances automobiles, des véhicules d’occasion, des loisirs, des soins médicaux, des billets d’avion ou encore des frais de communication. Les consommateurs ne peuvent pas manquer non plus les pénuries d’Å“ufs dans les rayons et la flambée des étiquettes: à cause de la grippe aviaire, l’indice du prix des Å“ufs a bondi en janvier de 13,8% sur un mois et de 53% sur un an.

La menace climatique pèse sur le chocolat, alertent des chercheurs

Le changement climatique a régulièrement poussé l’an dernier le thermomètre au-delà d’un seuil critique dans la ceinture cacaoyère de l’Afrique de l’Ouest, affectant les récoltes d’une région qui fournit le monde en chocolat, souligne un rapport publié mercredi.En 2024, la température a dépassé 32°C pendant plus de six semaines dans 71% des exploitations étudiées, du fait du réchauffement mondial généré par les humains, soulignent les chercheurs du centre de recherche indépendant Climate Central.Au-delà de cette température optimale de pousse du cacaoyer, la chaleur perturbe la photosynthèse et accroît le stress hydrique des plants, fanant les fleurs et produisant des cabosses plus petites qui se décomposent.Les températures supérieures à 32°C “sont de plus en plus courantes” dans cette région qui représente 70% de la production mondiale de cacao, en particulier pendant la principale saison de culture (octobre à mars), observent les chercheurs.Le dérèglement climatique entraîne aussi des précipitations inhabituelles et une recrudescence de ravageurs, le tout minant la production et conduisant à une hausse inédite des prix, soulignent-ils.La tendance est particulièrement marquée en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers pays producteurs, relève le rapport, basé sur dix ans de données de 44 zones situées dans quatre pays et sur des modélisations.Sans le réchauffement lié aux gaz à effets de serre émis par les humains, il y aurait eu deux fois moins de journées extrêmes pour le cacaoyer en Côte d’Ivoire par exemple, relève-t-il.La Côte d’Ivoire a aussi reçu 40% de pluie en plus par rapport à la normale en juillet 2024, inondant les champs alors que la fève doit à ce stade sécher. A l’inverse, “très peu voire aucune pluie n’est tombée en décembre” alors qu’elle est nécessaire en début de culture.Dans un rapport publié séparément mercredi, l’ONG britannique Christian Aid s’alarme de la vulnérabilité croissante des producteurs de cacao sous l’effet du changement climatique.”Le cacao est un moyen de subsistance vital pour nombre de personnes parmi les plus pauvres au monde, et le changement climatique d’origine humaine est une menace sévère”, souligne Osai Ojigho, directeur de campagne de l’ONG.Les mauvaises récoltes ont contribué à faire spectaculairement grimper les prix depuis fin 2023 sur les marchés de Londres et New York.Les cours du cacao ont atteint un sommet à plus de 12.500 dollars la tonne le 18 décembre à New York et, à l’approche de la Saint-Valentin, s’échangeaient encore à plus de 10.000 dollars. Avant qu’ils ne commencent à grimper en 2023, ils étaient restés aux alentours de 2.000-3.000 dollars pendant plus de dix ans.

La menace climatique pèse sur le chocolat, alertent des chercheurs

Le changement climatique a régulièrement poussé l’an dernier le thermomètre au-delà d’un seuil critique dans la ceinture cacaoyère de l’Afrique de l’Ouest, affectant les récoltes d’une région qui fournit le monde en chocolat, souligne un rapport publié mercredi.En 2024, la température a dépassé 32°C pendant plus de six semaines dans 71% des exploitations étudiées, du fait du réchauffement mondial généré par les humains, soulignent les chercheurs du centre de recherche indépendant Climate Central.Au-delà de cette température optimale de pousse du cacaoyer, la chaleur perturbe la photosynthèse et accroît le stress hydrique des plants, fanant les fleurs et produisant des cabosses plus petites qui se décomposent.Les températures supérieures à 32°C “sont de plus en plus courantes” dans cette région qui représente 70% de la production mondiale de cacao, en particulier pendant la principale saison de culture (octobre à mars), observent les chercheurs.Le dérèglement climatique entraîne aussi des précipitations inhabituelles et une recrudescence de ravageurs, le tout minant la production et conduisant à une hausse inédite des prix, soulignent-ils.La tendance est particulièrement marquée en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers pays producteurs, relève le rapport, basé sur dix ans de données de 44 zones situées dans quatre pays et sur des modélisations.Sans le réchauffement lié aux gaz à effets de serre émis par les humains, il y aurait eu deux fois moins de journées extrêmes pour le cacaoyer en Côte d’Ivoire par exemple, relève-t-il.La Côte d’Ivoire a aussi reçu 40% de pluie en plus par rapport à la normale en juillet 2024, inondant les champs alors que la fève doit à ce stade sécher. A l’inverse, “très peu voire aucune pluie n’est tombée en décembre” alors qu’elle est nécessaire en début de culture.Dans un rapport publié séparément mercredi, l’ONG britannique Christian Aid s’alarme de la vulnérabilité croissante des producteurs de cacao sous l’effet du changement climatique.”Le cacao est un moyen de subsistance vital pour nombre de personnes parmi les plus pauvres au monde, et le changement climatique d’origine humaine est une menace sévère”, souligne Osai Ojigho, directeur de campagne de l’ONG.Les mauvaises récoltes ont contribué à faire spectaculairement grimper les prix depuis fin 2023 sur les marchés de Londres et New York.Les cours du cacao ont atteint un sommet à plus de 12.500 dollars la tonne le 18 décembre à New York et, à l’approche de la Saint-Valentin, s’échangeaient encore à plus de 10.000 dollars. Avant qu’ils ne commencent à grimper en 2023, ils étaient restés aux alentours de 2.000-3.000 dollars pendant plus de dix ans.

Jordan king faces quagmire over Trump’s Gaza proposal

Jordan’s King Abdullah II was visibly uncomfortable as he sat across from US President Donald Trump and discussed the fate of over two million Palestinians in Gaza.Trump’s proposed plan to take over Gaza and “clean out” the territory of its Palestinian residents, sending them to Jordan or Egypt, had already sent the region into a tailspin.But in Tuesday’s meeting in Washington, the tension between Trump’s vision and the reality that King Abdullah — whose wife is of Palestinian descent — has long negotiated was palpable in the exchange between the two leaders.”The king may be in the most complicated situation of his reign” of more than 25 years, said analyst Labib Kamhawi.He nonetheless “sought to deal with Trump calmly and not to enter into a direct confrontation with a country that is meant to be an ally”, Kamhawi added.Instead, the king “confirmed the unified Arab stance rejecting the displacement (of Palestinians) and said he would work for the benefit of Jordan and its people”, Kamhawi said.During the meeting, Trump doubled down on his plan, saying Gaza would be placed under “US authority”.In response, King Abdullah released a statement after the meeting in which he “reiterated Jordan’s steadfast position against the displacement of Palestinians in Gaza and the West Bank”.- ‘Difficult situation’ -“The king was diplomatic and skilled in dealing with Trump’s bullishness… without providing any concessions,” said Hassan Barari, a professor of international relations at Qatar University.The British-educated Jordanian monarch appeared to offer a sweetener to Trump, who the day before the visit floated the possibility of halting crucial US aid to both Jordan and Egypt if they did not take in refugees.”One of the things that we can do right away is take 2,000 children, cancer children who are in a very ill state. That is possible,” the king said as Trump welcomed him and Crown Prince Hussein in the Oval Office.The image of the king on Tuesday was a far cry from his visit to Washington a year ago when, alongside Queen Rania and Prince Hussein, he was received warmly by former president Joe Biden.King Abdullah “is in a difficult situation, without a doubt”, said Barari, adding that “it is difficult to clash with your first strategic ally in the world and to say no”.But Barari noted that the king had faced little consequence when he expressed his objection to Trump’s so-called “Deal of the Century” — a proposal to solve the Middle East conflict presented during his first term in office and subsequently shelved.That plan would have effectively paved the way for Israel’s annexation of the West Bank, which it already occupies.- ‘Unified Arab position’ -Jordanian newspapers on Wednesday sought to highlight King Abdullah’s rejection of Trump’s latest proposal, with one headline reading “The king to Trump: no to displacement”.In parallel with public statements, both Amman and Cairo have sought to rally Arab support in a bid to show a unified front to counteract pressure from the Trump administration.”Jordan is a small country that cannot withstand this storm alone, nor can the king,” said Kamhawi.The analyst added that “for this reason, his words were clear in Washington,” where the king relied on his Arab allies, namely Egypt and Saudi Arabia, both of which have strongly rejected any displacement of Palestinians outside of their land.In his statement rejecting Trump’s plan on Tuesday, King Abdullah noted: “This is the unified Arab position.”And on Wednesday, Jordan’s royal court issued a statement saying that the king and Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi stressed their “shared position” rejecting the forced displacement of Palestinians.About half of Jordan’s population of 11 million people is of Palestinian origin, the majority of whom were displaced during the 1948 war that coincided with the creation of Israel and the 1967 Arab-Israeli war.At a market in central Amman, vendor Khaled al-Qaisi said of Trump: “This man is saying nonsense… Jordan is our country and we have received enough refugees.””Trump wants to create an alternative homeland for the Palestinians here… neither the Jordanian people nor the Palestinians can accept that,” said the man in his 80s.

Foot: la LFP a assigné DAZN en référé pour le paiement d’une partie des droits TV

La Ligue de football professionnel (LFP) a assigné en référé DAZN, détenteur des droits TV de la Ligue 1, devant le tribunal de commerce de Paris pour s’assurer du paiement par la plateforme britannique d’une échéance financière due en février qu’elle menace de ne pas honorer, a appris l’AFP mercredi d’une source proche du dossier.Un conseil d’administration de la LFP a été convoqué en urgence mercredi à 17h30 pour évoquer la question des droits TV et “une situation malheureusement urgente”, selon les mots de Vincent Labrune, le président de l’instance, dans son mail de convocation envoyé mardi soir.La LFP a ensuite indiqué, dans un communiqué en début de soirée, qu’elle “prenait acte du refus infondé de DAZN d’honorer ses engagements financiers”. “La LFP respecte, pour sa part, scrupuleusement l’ensemble de ses engagements contractuels et mettra tout en Å“uvre pour faire valoir ses droits”, a poursuivi l’instance, évoquant avoir “saisi le juge des référés” pour obtenir le “paiement des sommes prévues”.”La LFP entend défendre avec fermeté les intérêts des clubs professionnels français, tout en espérant une issue amiable à ce différent qu’elle espère temporaire”, a-t-elle conclu.DAZN doit verser vendredi 14 février la quatrième échéance prévue dans le contrat qu’elle a conclu cet été avec la LFP. Mais la plateforme menace de ne pas le faire, invoquant des conditions d’exploitation difficiles en partie liées au piratage et au manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1” qu’elle vend à ses abonnés. Ce dont la LFP se défend, enjoignant la plateforme britannique d’honorer sa part du contrat. La Ligue estime toutefois que la situation actuelle diffère de celle de 2020 quand Mediapro, le détenteur d’une partie des droits de la L1 à l’époque contre environ 800 millions d’euros par saison, s’était placé sous la protection du droit de la faillite et n’avait pu assurer ses paiements. Cette fois, DAZN a placé sous séquestre les 35 millions d’euros restant à payer pour l’échéance de février, selon une source proche du dossier.      Si les deux parties ont refusé de s’exprimer publiquement, elles continuent néanmoins de discuter du litige qui les oppose, selon plusieurs sources proches du dossier.    Dans un entretien au Parisien le 19 décembre dernier, Vincent Labrune assurait souhaiter “le succès de DAZN à tout prix”, tout en reconnaissant que le diffuseur avait “peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs”.Selon plusieurs sources, DAZN compterait autour de 500.000 abonnés, bien loin des 1,5 million d’abonnés qu’elle espérait séduire en se lançant en début de saison.Si elle n’atteignait pas ce nombre en décembre 2025, la plateforme de streaming sportif dispose d’une clause pour dénoncer son contrat avec la LFP qui court normalement jusqu’en 2029. La Ligue a également le droit de rompre le contrat qui la lie à DAZN au même moment. 

Rizwan and Salman smash tons as Pakistan defeat South Africa in record chase

Mohammad Rizwan and Salman Agha cracked centuries to guide Pakistan into the tri-series final with a thumping six-wicket win over South Africa in Karachi on Wednesday.Rizwan led Pakistan’s highest successful chase in all one-day internationals of 353 in 49 overs with a magnificent 122 not out while Salman slammed 134 for his maiden century at the National Stadium.Pakistan will now face New Zealand at the same venue on Friday in the final of the event which is a key warm-up for the Champions Trophy which starts next week.The hundreds made by Rizwan and Salman overshadowed Matthew Breetzke’s record of scoring most runs by a batsman in his first two one-day internationals of 150 and 83.Breetzke’s innings had set up an imposing South Africa total of 352-5.Rizwan and Salman built a match-changing stand of 260, a new record for the fourth wicket for Pakistan, improving on the 206 scored by Shoaib Malik and Younis Khan against India at Centurion in 2009.Their blistering innings should also erase doubts over the team’s vulnerable batting as they improved on Pakistan’s previous highest successful chase of 349 against Australia in Lahore in 2022.Rizwan hit nine boundaries and three sixes off 128 balls while Salman’s 103-ball knock had 16 boundaries and two sixes.”When God helps, you break all kinds of records,” said Rizwan. “We were looking to restrict them to 320 but Klaasen took them to 350. “When we were going back after the first innings, Khushdil (Shah) said we had chased 350 before so those were inspiring words.”South African skipper Temba Bavuma blamed the flat pitch for defeat.- Shaheen, Breetzke clash -“It was a good wicket and was tough work for bowlers,” said Bavuma. “We needed wickets in the middle which we didn’t get.”Breetzke followed his highest-ever debut score against New Zealand in Lahore on Monday with an attractive 84-ball 83, spiced with a six and 10 boundaries, after South Africa won the toss.Breetzke bettered West Indian Desmond Haynes’s aggregate of 195 runs in his first two matches in 1978 before he fell to a brilliant catch off spinner Khushdil.Pakistan’s vaunted bowling attack failed to stop the tourists from scoring a big total, with Bavuma (82) and Heinrich Klaasen (87) also chipping in.With wickets not falling, frustrated Pakistan fast bowler Shaheen Afridi angrily clashed with Breetzke as the batsman attempted to complete a run.Shaheen made physical contact and exchanged words with his rival before umpire Asif Yaqoob separated the pair.”I was frustrated at my shot and Shaheen thought I said something to him but nothing serious. We are good friends,” said Breetzke.Bavuma and Tony de Zorzi (22), one of four changes in the South African team, put on 51 for the opening stand. The captain then built a second-wicket stand of 119 with Breetzke.Bavuma was run out after cracking 13 boundaries in his 96-ball knock.Klaasen lifted the tempo with a rapid 56-ball knock, smashing three sixes and 11 boundaries as the South Africans added 110 runs in the last 10 overs.Kyle Verreynne and Corbin Bosch remained not out with 44 and 15 respectively to take South Africa past 350.Brief Scores:South Africa 352-5 (H. Klaasen 87, M. Breetzke 83, T. Bavuma 82, K. Verreynne 44 not out; Shaheen Shah Afridi 2-66) v Pakistan 355-4 in 49 overs (Salman Agha 134, Mohammad Rizwan 122 not out; W. Mulder 2-79)Result: Pakistan won by six wicketsToss: South AfricaFinal: New Zealand vs Pakistan, Friday in Karachi