Romania says US will cut some troops in Europe

Washington has told Romania, which neighbours war-torn Ukraine, and allies it will reduce the number of US troops deployed on NATO’s eastern flank, Romania’s defence ministry said Wednesday, a move some officials downplayed while analysts warned it could embolden Russia.US President Donald Trump has repeatedly criticised NATO, and insisted that European allies boost military spending as Ukraine battles Russia’s invasion.Some 85,000 American troops are stationed in Europe, including 20,000 troops deployed to reinforce NATO’s eastern flank after Russia invaded Ukraine in 2022, according to the US Defence Department.The latest announcement came after reports this year that Washington could withdraw 10,000 troops from eastern Europe as the US focus shifts more towards the Indo-Pacific region, which the Pentagon called it’s “priority theatre”.”The resizing of US forces is a result of the new priorities of the presidential administration, announced back in February,” Romania’s defence ministry said in a statement.The decision “also took into account the fact that NATO has strengthened its presence and activity on the eastern flank,” it added.- ‘Wrong signal’ -A NATO official told AFP that the body had been informed by the Trump administration in advance, and played down its significance.”Even with this adjustment, the US force posture in Europe remains larger than it has been for many years, with many more US forces on the continent than before 2022,” the official said.Washington’s commitment to the alliance remained “clear”, the official added.But experts such as George Scutaru, co-founder of the New Strategy Center, a Romanian think tank, warned the move was the “wrong signal” to send to Russia regarding the Black Sea region. “Russia will consider that Black Sea is not so important for American interests in Europe,” he told AFP. Moscow “will be encouraged trying to put pressure more especially on Romania using drones, excursions in airspace,” he added.Scutaru said it was important for European allies to send “a signal of solidarity” and consider enhancing their “military presence to compensate,” citing France in particular, on the eve of a visit by French Defence Minister Catherine Vautrin to Romania.”1000 more, 1000 less, it does not influence a lot the military balance in the Black Sea. It’s about a political signal,” he said.Poland’s Defence Minister Wladyslaw Kosiniak-Kamysz told reporters that the country had “not received any information… about a reduction in the contingent in Poland”.Romania’s Defence Minister Ionut Mosteanu however said the US decision was not a “withdrawal”.It was the “cessation of the rotation of a brigade that had elements in several NATO countries, including Bulgaria, Romania, Slovakia and Hungary”, he told journalists. – ‘Unchanged’ capabilities -Mosteanu said that 900-1,000 US soldiers would remain in Romania.They will help “to deter any threat” and represent “a guarantee of the United States’ commitment to regional security”, he said.According to the latest government figures, about 1,700 US troops are currently deployed in Romania.Mosteanu insisted that strategic capabilities were “unchanged”. He added that a missile-defence system at the Deveselu NATO base “remains fully operational”.”The Campia Turzii air base continues to be a key point for air operations and allied cooperation, the Mihail Kogalniceanu base continues to be developed, and the American flag will remain present at all three sites,” he added.”An air-combat group will remain at the Kogzlniceanu airbase, as was the case before the outbreak of the conflict in Ukraine,” he said.The US decision will however “weaken the security” of Romania, which is a “frontline state”, Phillips O’Brien, an analyst based at Scotland’s University of St Andrews, warned.”Please wake up, Europe — the USA will not defend you against Russia,” he wrote on X.

Un an après, l’Espagne se souvient et rend hommage aux victimes des inondations de Valence

L’Espagne rend un hommage solennel mercredi dans des “funérailles d’État” aux plus de 230 personnes disparues il y a un an, jour pour jour, dans des inondations qui restent la pire catastrophe naturelle du pays depuis des décennies.Douze mois après, de nombreuses questions demeurent sur la gestion désastreuse de la catastrophe par le gouvernement de droite de la région de Valence (sud-est), et surtout son président Carlos Mazón, dont les habitants des zones sinistrées réclament en vain la démission.La cérémonie d’État, prévue pour durer une heure à Valence, troisième ville d’Espagne, débutera à 18H00 locales (17H00 GMT) en présence notamment du roi Felipe VI, de la reine Letizia et du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.Malgré les appels des familles des victimes à ne pas venir, M. Mazón a fait savoir qu’il serait présent. Dans une déclaration au siège du gouvernement valencien, il a de nouveau esquissé mercredi matin de vagues regrets, sans toutefois admettre une faute.”Nous avons essayé de faire le maximum dans une situation inimaginable, mais dans de nombreux cas ce ne fut pas suffisant et aujourd’hui, nous devons de nouveau le reconnaître”, a-t-il lancé, reconnaissant “la détresse” des habitants le 29 octobre 2024. Parmi ceux qui assisteront à la cérémonie figureront également les maires des 78 communes de la périphérie sud de Valence qui furent dévastées ce jour-là par un torrent d’eau et de boue, ainsi que 800 proches des 237 victimes. La quasi-totalité des décès (229) ont été enregistrés dans la province de Valence, huit personnes ayant trouvé la mort dans d’autres régions.Les autorités de cette région ont décrété une journée de deuil à la mémoire des disparus.- “Un jour très dur” -À Paiporta, ville martyre de 27.000 résidents où il y eut 56 morts, le deuil durera trois jours. Une veille marquée par trois minutes de silence est prévue à 19H00.Dans une des rues principales, une pharmacie a installé sur le sol devant sa façade une rangée de bougies rouges et blanches pour rendre hommage aux victimes.”Je ne crois pas que la blessure se fermera un jour”, déclare à l’AFP, les yeux humides, la pharmacienne, Carmen Rausell, 61 ans. Cette tristesse est partout dans les rues de la ville. “Aujourd’hui va être un jour très dur pour tout le monde, parce que c’est très dur de revivre” ce qu’il s’est passé, renchérit Marga Fernández, une retraitée de 68 ans.La journée s’annonçait d’autant plus difficile que le temps était couvert dans la matinée à Paiporta, quelques gouttes de pluie tombant même de manière intermittente et rappelant la tragédie de l’an dernier.Car personne dans ces localités meurtries n’a oublié ces images d’effroi, celles de torrents d’eau boueuse emportant tout sur leur passage, piégeant de nombreux habitants bloqués dans leur voiture, dans un parking souterrain ou parfois surpris chez eux dans de petites maisons qui ne purent résister aux flots.Plus de 130.000 véhicules avaient été arrachés et emportés, parfois empilés dans des amoncellements gigantesques. Des milliers de logements avaient été dévastés et rendus insalubres.Ce tsunami d’eau et de boue avait tout charrié sur son passage, générant un total de 800.000 tonnes de déchets.La semaine dernière, le corps d’un homme a été retrouvé à 30 km de l’endroit où il avait disparu, après avoir été charrié par la rivière Turia. Deux corps n’ont toujours pas été retrouvés.- Introuvable -Les sinistrés accusent les autorités régionales de ne pas les avoir avertis suffisamment tôt du danger, alors que les services météorologiques nationaux avaient émis dès le matin une alerte rouge (risque maximal) pour toute la région.L’heure du SMS d’alerte envoyé par les autorités régionales aux habitants à 20H11 (soit plus de 12 heures après l’alerte rouge de l’agence météorologique) reste ainsi au cœur des débats et à l’origine de l’hostilité populaire à l’encontre de M. Mazón. Signe que la colère est toujours là, plus de 50.000 personnes ont manifesté samedi dans le centre-ville de Valence pour demander “justice” et réclamer la démission de M. Mazón, qui fut introuvable tout l’après-midi du 29 octobre 2024.Son emploi du temps précis ce jour-là demeure au centre des discussions et des enquêtes.

Internet bloqué et manifestations contre le pouvoir lors des élections en Tanzanie

Des centaines de personnes manifestaient violemment mercredi à Dar es Salam en hurlant leur opposition au régime le jour d’élections présidentielle et législatives en Tanzanie dont l’opposition a été largement écartée, alors qu’internet a été bloqué pour les dernières heures du scrutin. Un commissariat a été incendié dans la principale avenue menant au port de la capitale économique tanzanienne, les protestataires, surtout des jeunes hommes, criant “Rendez-nous notre pays”, a constaté un journaliste de l’AFP.La police, qui tentait de les bloquer, a été dépassée et a dû faire demi-tour. Le journaliste de l’AFP a également entendu des tirs à plusieurs reprises.Les réseaux sociaux font état d’autres manifestations, que l’AFP n’a pu confirmer, notamment dans la ville de Mbeya (sud-ouest).L’objet du courroux des protestataires est Samia Suluhu Hassan, 65 ans, promue à la mort de son prédécesseur John Magufuli en 2021 et qui aspire désormais à être élue. Première présidente de Tanzanie, saluée dans un premier temps pour avoir assoupli les restrictions instaurées par son prédécesseur, elle est aujourd’hui accusée de mener une répression sévère. Les manifestants de Dar es Salam détruisaient et brûlaient ainsi chacune des nombreuses affiches de Mme Hassan pavoisant la ville.Alors que la présidente, selon des analystes, compte sur sa victoire annoncée pour réduire au silence les critiques au sein de son propre camp, le journaliste de l’AFP a également vu des soldats en arme passer paisiblement à proximité des protestataires, semblant indiquer leur soutien implicite au mouvement.- Armée en “protection” -“L’armée protège les manifestations qui se déroulent aujourd’hui en Tanzanie”, a affirmé sur X Brenda Rupia, un communicante du parti d’opposition Chadema, interdit de scrutin.Mme Rupia commentait une vidéo montrant de jeunes manifestants criant “Nous ne voulons pas du CCM (Chama Cha Mapinduzi, parti au pouvoir depuis l’indépendance), nous voulons nos droits”, devant des militaires là encore très calmes.L’organisation de surveillance de la cybersécurité Netblocks a fait sur X état d’une “interruption générale de la connectivité internet en Tanzanie le jour des élections, corroborant les informations faisant état d’une panne numérique.”Les bureaux de vote de Dar es Salam, bondés tôt le matin lors de précédents scrutins, étaient pour leur part presque déserts au même moment mercredi. Chadema a été exclu des élections pour avoir refusé de signer le code électoral qui, selon cette formation, n’incluait pas les réformes qu’elle exigeait. Le parti a appelé au boycott du scrutin. Son chef Tundu Lissu, adversaire de M. Magufuli en 2020, a été arrêté en avril et est jugé pour trahison, des accusations passibles de la peine de mort.Le seul autre candidat sérieux d’opposition, Luhaga Mpina, de l’ACT Wazalendo, a été disqualifié pour des raisons de procédure.La plupart des médias étrangers n’ont pas obtenu d’accréditation pour couvrir le scrutin en Tanzanie continentale.Ce contexte sécuritaire épineux explique pour certains Tanzaniens la faible affluence mercredi matin. “Je n’ai pas pu sortir aujourd’hui par peur des violences”, a confié Saada, une vendeuse de nourriture de 40 ans, depuis son domicile.Samia Suluhu Hassan a voté dans la capitale, Dodoma, et appelé devant la presse “ceux qui n’ont pas encore voté à exercer leur droit de vote”.- Disparitions d’opposants  -L’ONG de défense des droits humains Amnesty international a dénoncé la semaine dernière une “vague de terreur” marquée par “des disparitions forcées, des arrestations arbitraires, des actes de torture et (…) des exécutions extrajudiciaires” en amont du scrutin.Le barreau du Tanganyika – nom de l’ancienne colonie britannique, avant qu’elle ne fusionne avec Zanzibar en 1964 pour devenir la Tanzanie – affirme avoir recensé 83 disparitions d’opposants en Tanzanie continentale (qui exclut Zanzibar) depuis l’accession au pouvoir de Mme Hassan en 2021.Même les membres du CCM n’échappent pas à la répression s’ils critiquent le système: un ancien ambassadeur tanzanien devenu contempteur du système, Humphrey Hesron Polepole, a disparu depuis des semaines. La Tanzanie, pays d’Afrique de l’Est d’environ 68 millions d’habitants, est composée de sa partie continentale ainsi que de l’archipel semi-autonome de Zanzibar.Sur celui-ci, qui élit, en plus du chef de l’État et des membres du Parlement de Tanzanie, son propre président et ses députés locaux, les élections paraissent plus libres, bien que de précédents scrutins y ont souvent été entachés de violences post-électorales et d’irrégularités. Des messages appelant au calme et à la paix étaient diffusés sur la radio nationale de Zanzibar, où l’AFP a constaté une plus importante affluence dans les bureaux de vote qu’en Tanzanie continentale. 

A Gaza, une nuit de bombardements sur des habitants qui essayaient de reconstruire leur vie

Le visage déformé par la douleur, des femmes pleurent la mort de deux enfants tués lors d’une nouvelle vague de frappes israéliennes, penchées sur les petits corps gisant sur le sol à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.Ailleurs dans le territoire palestinien, se répètent des scènes similaires. Comme à Nousseirat, dans …

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“On ferme tout!” A travers la Lituanie à bord du train russe Moscou-Kaliningrad

“On ferme tout! Plus de toilettes!”, s’époumone Olga, la contrôleuse. Une demi-heure avant d’arriver en Lituanie, le train qui relie Moscou à l’enclave russe de Kaliningrad est hermétiquement fermé pour éviter que les passagers ne “s’évanouissent dans la nature”.Le train russe baptisé “Yantar” (ambre, en russe) est pour cela unique en Europe. Au cours des …

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Night of strikes brings grief to Gazans trying to rebuild

Their faces contorted with pain, relatives mourned two children killed in overnight Israeli strikes on Gaza, leaning over small bodies on the pavement wrapped in sheets, one stained blood red.In the Nuseirat camp in central Gaza on Wednesday, Palestinians combed through piles of broken cement in a house flattened by an air strike, trying to salvage what they could.”We had dinner and sat down, and then it was as if Judgment Day had come. All these stones were on top of us,” Muneer Mayman told AFP in the morning, pointing to a pile of cinder blocks and concrete under which he had been found.”We lay there for more than two hours while they were removing the rubble from over us.”Behind him, men and children were at work sifting through debris, hauling off belongings wrapped in blankets for lack of bags or wheelbarrows.In south Gaza’s Khan Yunis, an elderly woman held her face between her hands as she sat by a few utensils relatives had salvaged from rubble, an AFP journalist saw.Nuseirat’s Al-Awda hospital reported at least 31 people killed in the strikes that broke the relative peace brought by a ceasefire that began on October 10.Gaza’s civil defence agency said that 101 people including 35 children were killed since the strikes began, a figure confirmed by an AFP tally of medical officials in five hospitals.- ‘What we feared most’ -Jalal Abbas, a 40-year-old displaced man living in a tent in the central city of Deir al-Balah, told AFP he fears the war will return for good.”The return of war is what we feared most. I expected the escalation and bombardment to resume because Israel always creates pretexts,” he said.”Every day they threaten to bring back the war, using the issue of the bodies as an excuse — it’s all lies,” he added.Abbas was referring to Israel’s declaration that Hamas broke the terms of the US-brokered ceasefire deal by not returning the bodies of deceased hostages quickly enough.Israeli Defence Minister Israel Katz said Wednesday the military had launched the strikes “in response to the attack on soldiers and the blatant violation of the agreement to return the abducted missing”.At least one Israeli soldier was killed in clashes on Tuesday.In Khan Yunis, members of the civil defence, a rescue force acting under Hamas authority, had been searching by flashlight through the rubble through the night.Women wailed as the rescuers took away the bodies of deceased relatives on stretchers, before search and rescue teams moved on to the next site, a plot of land where two tents were struck.- ‘Rebuild our lives’ -In north Gaza’s Al-Shati camp too, bombardments tore through the night.”We had just started to breathe again, trying to rebuild our lives, when the bombardment came back — bringing war, explosions and death,” Khadija al-Husni, 31, told AFP.Husni also lives in a tent, having been displaced at least once like nearly all Gazans after two years of war.She deplored the ambiguity of the current ceasefire, which has been sporadically broken by Israeli air strikes or fighting with Hamas since its beginning.”Either there is a truce or a war — it can’t be both. The children couldn’t sleep; they thought the war was over,” Husni said.”Are we condemned to live in endless suffering?”

Le casse du Louvre va-t-il livrer tous ses secrets ?

Après l’interpellation de deux suspects, l’affaire du casse du Louvre, qui a fait le tour du monde, connaît une autre accélération ce mercredi, entre la fin imminente des gardes à vue et une conférence de presse de la procureure de Paris.Laure Beccuau s’exprimera au cours d’une conférence de presse programmée à 17H00 au tribunal judiciaire, a indiqué le parquet de Paris. Cette conférence de presse, en présence de représentants de la BRB (Brigade de répression du banditisme) et de l’OCBC (l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels), reviendra sur l’ouverture d’information judiciaire dans cette affaire.Cette prise de parole pourrait coïncider avec la fin des gardes à vue des deux suspects -débutées samedi soir et qui peuvent durer jusqu’à 96 heures- avant leurs possibles défèrement et mise en examen.  “C’est un dossier difficile pour tout le monde”, avec un “droit au procès équitable difficile” en raison notamment de son ultra-médiatisation, a souligné mercredi à l’AFP Nadia El Bouroumi, avocate d’un des suspects en garde à vue. Son client “ressent la pression, il est abattu”, a-t-elle déploré, confirmant des propos tenus auprès de TF1. Plus d’une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, les bijoux restent introuvables.Les deux suspects sont âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, selon une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols.- 88 millions d’euros -L’un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Algérie. Le butin de ce casse rocambolesque, qui a fait le tour de la planète, est estimé à 88 millions d’euros, avait indiqué Laure Beccuau.Vers 09H30 le 19 octobre, les membres du commando avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, s’étaient hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon.Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs étaient repartis à bord de deux scooters conduits par leurs complices.Le cambriolage a duré en tout moins de huit minutes.Les investigations, confiées à la BRB et à l’OCBC, mobilisent une centaine d’enquêteurs.Plus “de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés” sur les lieux du cambriolage, selon Mme Beccuau.Dans leur fuite, les malfaiteurs ont laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui devra être restaurée.- Sécurité en question -L’affaire a provoqué des débats fleuves sur la sécurité du Louvre, musée le plus visité du monde.Et a débouché sur un premier bras de fer. Le nouveau préfet de police de Paris, Patrice Faure, s’est dit mercredi “fermement opposé” à l’installation d’un commissariat au sein du musée du Louvre, demandée par la présidente du Louvre, Laurence des Cars, après le cambriolage.Dimanche déjà, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez avait opposé une fin de non-recevoir à Mme des Cars concernant l’installation d’un tel commissariat.Le président de la commission de la Culture du Sénat, Laurent Lafon, a lui estimé mardi, à l’issue d’une visite des installations de sûreté du Louvre, que la sécurité de l’établissement n’était “pas conforme à ce qu’on peut attendre d’un musée aujourd’hui”. “Il y a de nombreuses améliorations à faire”, selon le sénateur centriste.”Si ce vol spectaculaire a eu lieu, c’est un échec, c’est un échec pour tout le monde”, a déclaré mardi la ministre de la Culture Rachida Dati, lors d’une audition devant cette même commission consacrée au projet de budget 2026. “Des failles sécuritaires ont bien existé (…) et donc il faudra y remédier.”Les conclusions de l’enquête administrative sur la sécurité du musée mondialement connu devrait être dévoilées mercredi soir.

Le casse du Louvre va-t-il livrer tous ses secrets ?

Après l’interpellation de deux suspects, l’affaire du casse du Louvre, qui a fait le tour du monde, connaît une autre accélération ce mercredi, entre la fin imminente des gardes à vue et une conférence de presse de la procureure de Paris.Laure Beccuau s’exprimera au cours d’une conférence de presse programmée à 17H00 au tribunal judiciaire, a indiqué le parquet de Paris. Cette conférence de presse, en présence de représentants de la BRB (Brigade de répression du banditisme) et de l’OCBC (l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels), reviendra sur l’ouverture d’information judiciaire dans cette affaire.Cette prise de parole pourrait coïncider avec la fin des gardes à vue des deux suspects -débutées samedi soir et qui peuvent durer jusqu’à 96 heures- avant leurs possibles défèrement et mise en examen.  “C’est un dossier difficile pour tout le monde”, avec un “droit au procès équitable difficile” en raison notamment de son ultra-médiatisation, a souligné mercredi à l’AFP Nadia El Bouroumi, avocate d’un des suspects en garde à vue. Son client “ressent la pression, il est abattu”, a-t-elle déploré, confirmant des propos tenus auprès de TF1. Plus d’une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, les bijoux restent introuvables.Les deux suspects sont âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, selon une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols.- 88 millions d’euros -L’un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Algérie. Le butin de ce casse rocambolesque, qui a fait le tour de la planète, est estimé à 88 millions d’euros, avait indiqué Laure Beccuau.Vers 09H30 le 19 octobre, les membres du commando avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, s’étaient hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon.Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs étaient repartis à bord de deux scooters conduits par leurs complices.Le cambriolage a duré en tout moins de huit minutes.Les investigations, confiées à la BRB et à l’OCBC, mobilisent une centaine d’enquêteurs.Plus “de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés” sur les lieux du cambriolage, selon Mme Beccuau.Dans leur fuite, les malfaiteurs ont laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui devra être restaurée.- Sécurité en question -L’affaire a provoqué des débats fleuves sur la sécurité du Louvre, musée le plus visité du monde.Et a débouché sur un premier bras de fer. Le nouveau préfet de police de Paris, Patrice Faure, s’est dit mercredi “fermement opposé” à l’installation d’un commissariat au sein du musée du Louvre, demandée par la présidente du Louvre, Laurence des Cars, après le cambriolage.Dimanche déjà, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez avait opposé une fin de non-recevoir à Mme des Cars concernant l’installation d’un tel commissariat.Le président de la commission de la Culture du Sénat, Laurent Lafon, a lui estimé mardi, à l’issue d’une visite des installations de sûreté du Louvre, que la sécurité de l’établissement n’était “pas conforme à ce qu’on peut attendre d’un musée aujourd’hui”. “Il y a de nombreuses améliorations à faire”, selon le sénateur centriste.”Si ce vol spectaculaire a eu lieu, c’est un échec, c’est un échec pour tout le monde”, a déclaré mardi la ministre de la Culture Rachida Dati, lors d’une audition devant cette même commission consacrée au projet de budget 2026. “Des failles sécuritaires ont bien existé (…) et donc il faudra y remédier.”Les conclusions de l’enquête administrative sur la sécurité du musée mondialement connu devrait être dévoilées mercredi soir.