Tokyo soars on trade deal relief as Asian markets limp into weekend

Japanese stocks rallied Friday on a mixed day for Asian markets, fuelled by relief that Tokyo and Washington had settled a tariff issue that raised concerns about their trade deal.The news compounded optimism sparked by strong earnings from market heavyweights Sony and Softbank that fanned a rally in the tech sector.Meanwhile, expectations that the Federal Reserve will cut interest rates were boosted by Donald Trump’s nomination of a key economic adviser to the central bank’s policy committee, adding to downward pressure on the dollar.The Nikkei 225 jumped more than two percent after Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa told reporters that Washington is expected to revise an executive order that stacked tariffs on top of each other.It also lowered vehicle tariffs on Japanese autos, a crucial driver of the world’s number-four economy.Car titan Toyota jumped almost four percent and Nissan more than three percent.Tech investment giant SoftBank rocketed more than 13 percent to a record after posting a quarterly profit thanks to its booming Vision Fund.And Sony piled on more than four percent — extending Thursday’s 4.1 percent gain — after it hiked its annual profit forecasts owing to its gaming business.But while Wellington, Taipei and Jakarta also rose, the rest of Asia struggled, with Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore and Manila all down. Investors are now keeping tabs on talks between Washington and several other trading partners following the imposition Thursday of Trump’s tariffs, with India and Switzerland scrabbling for a deal.Also in view are China-US talks to extend a 90-day truce in their stand-off, with their current agreement ending on August 12 and dealers looking on cautiously.”We think uncertainties in US-China trade relations remain high, and any perception of one side failing to fully uphold its promise could trigger a renewed escalation in tensions,” economists at Bank of America said.”Moreover, as is the case with India, China could face potential penalties from crude oil imports from Russia,” they added. The dollar held losses on Fed rate cut bets after Trump said he had tipped Stephen Miran, the chair of his Council of Economic Advisers to a governor role recently made vacant.”He has been with me from the beginning of my Second Term, and his expertise in the World of Economics is unparalleled — He will do an outstanding job,” the president wrote on his Truth Social platform. Miran shares Trump’s calls for interest rate cuts and has been a critic of the central bank in the past.”Miran has been very critical of US Fed policy and would likely advocate for cuts. This makes at least two rate cuts by the end of the year much more probable,” said National Australia Bank’s Tapas Strickland.The greenback had already been under pressure this week following data last Friday showing US job creation cratered in May, June and July.- Key figures at around 0250 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 2.2 percent at 41,968.68 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 24,958.15Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,636.18Pound/dollar: DOWN at $1.3438 from $1.3445 on ThursdayEuro/dollar: DOWN at $1.1659 from $1.1665Dollar/yen: UP at 147.31 yen from 147.07 yenEuro/pound: UP at 86.77 pence from 86.76 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $63.88 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $66.46 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,968.64 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 9,100.77 (close)

Aude: l’incendie est fixé, mais le combat des pompiers continue

Les pompiers poursuivent vendredi leur combat acharné contre l’incendie géant dans l’Aude qu’ils ont réussi à fixer jeudi soir, mais qui ne sera pas éteint avant plusieurs jours.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures et coûté la vie à une personne.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Dans ce contexte, “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition par les communes.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Plus de 2.000 soldats du feu restent ainsi mobilisés, de même que plus de 200 gendarmes, appuyés par un dispositif aérien.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, précise la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce week-end.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu a enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé jeudi matin que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Par ailleurs, le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.

Aude: l’incendie est fixé, mais le combat des pompiers continue

Les pompiers poursuivent vendredi leur combat acharné contre l’incendie géant dans l’Aude qu’ils ont réussi à fixer jeudi soir, mais qui ne sera pas éteint avant plusieurs jours.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures et coûté la vie à une personne.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Dans ce contexte, “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition par les communes.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Plus de 2.000 soldats du feu restent ainsi mobilisés, de même que plus de 200 gendarmes, appuyés par un dispositif aérien.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, précise la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce week-end.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu a enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé jeudi matin que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Par ailleurs, le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.

Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l’arrestation du président vénézuélien Maduro

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l’arrestation du président vénézuélien Nicolas Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogues et dont la réélection n’a pas été reconnue par Washington.”Aujourd’hui, le ministère de la Justice et le département d’Etat annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l’interpellation de Nicolas Maduro”, a écrit sur X la ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, la précédente prime étant de 25 millions de dollars.”C’est la prime la plus importante de notre histoire, et le DOUBLE du montant offert pour Oussama Ben Laden”, a écrit sur X le numéro 2 de la diplomatie américaine, Christopher Landau.Caracas n’a pas tardé à répondre et à qualifier de “pathétique” cette décision du gouvernement de Donald Trump.”Nous rejetons cette grossière opération de propagande politique”, a affirmé dans un communiqué le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil.Le 10 janvier dernier, dix jours avant l’investiture du président Donald Trump, le gouvernement du démocrate Joe Biden avait dénoncé le “simulacre” et le caractère “illégitime” de l’investiture de Nicolas Maduro, réélu six mois plus tôt à un troisième mandat, pour six ans.Le secrétaire d’Etat d’alors, Antony Blinken, et le Trésor américain avaient imposé de nouvelles sanctions à Caracas, portant de 15 à 25 millions de dollars la récompense pour toute information permettant de traduire en justice le dirigeant vénézuélien.- “Cirque médiatique” -Washington estimait que Nicolas “Maduro a(vait) clairement perdu l’élection présidentielle de 2024 et n’a(vait) pas le droit de prétendre à la présidence”.Le successeur d’Antony Blinken, le républicain Marco Rubio, a repris jeudi les mêmes accusations.”Depuis 2020, M. Maduro a étranglé la démocratie et s’est accroché au pouvoir au Venezuela”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.Le président vénézuélien, fort du soutien de l’armée et d’une administration aux ordres, avait prêté serment pour un troisième mandat de six ans lors d’une cérémonie qualifiée de “coup d’Etat” par l’opposition, qui revendique la victoire à la présidentielle.”Pendant que nous démantelons les complots terroristes orchestrés depuis son pays, cette dame sort avec un cirque médiatique pour plaire à l’extrême droite vaincue du Venezuela”, a déclaré jeudi le ministre Yvan Gil, en réponse à Pam Bondi.La récompense américaine portée jeudi de 25 à 50 millions de dollars concerne toujours toute information conduisant à l’arrestation de Nicolas Maduro et de son ministre de l’Intérieur pour qu’ils soient jugés pour “trafic de drogue et corruption”, selon Washington.Cette inculpation, notamment pour participation et complicité de “narcotrafic” international, remonte à 2020, à la fin du premier mandat de Donald Trump.- Cartel -Le parquet fédéral américain, qui a déjà fait condamner ces dernières années plusieurs ex-dirigeants d’Amérique latine, accuse Nicolas Maduro d’être derrière un cartel qui aurait envoyé des centaines de tonnes de drogues aux Etats-Unis.Les autorités américaines soupçonnent le cartel d’avoir travaillé main dans la main avec l’organisation colombienne des Farc, que Washington considère comme “terroriste”.La ministre de la Justice a enfin accusé Nicolas Maduro d’avoir collaboré avec le gang criminel vénézuélien Tren de Aragua et le cartel mexicain Sinaloa.Le président américain veut évincer Nicolas Maduro du pouvoir et asphyxier économiquement le Venezuela, et a notamment durci l’embargo pétrolier. Mais il a aussi autorisé le géant pétrolier Chevron à opérer de manière limitée au Venezuela et négocié la libération d’Américains détenus dans le pays.Le gouvernement de Nicolas Maduro dénonce lui de longue date une ingérence des Etats-Unis dans les affaires vénézuéliennes.

Trump prêt à voir Poutine, même si ce dernier refuse de rencontrer Zelensky

Donald Trump s’est dit jeudi toujours prêt à rencontrer Vladimir Poutine même si ce dernier refuse de voir Volodymyr Zelensky, qui insiste pour être à la table des discussions visant à trouver une issue au conflit en Ukraine.Interrogé sur le fait de savoir si l’ultimatum qu’il a donné à son homologue russe pour trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères était toujours fixé à vendredi, le président américain est resté vague.”Cela va dépendre de (Poutine), on va voir ce qu’il va dire”, a-t-il simplement dit dans le Bureau ovale.”Très déçu”, a-t-il enchaîné, semblant parler de son homologue russe.Sur la question de savoir s’il pensait que M. Poutine devait d’abord s’entretenir avec le président ukrainien avant de le rencontrer lui, le milliardaire républicain a été beaucoup plus explicite. “Non”, a-t-il répondu.Les deux dirigeants “aimeraient me rencontrer, et je ferai tout ce que je peux pour arrêter la tuerie”, a-t-il ajouté.Quelques heures auparavant, le Kremlin avait annoncé un “accord de principe” pour une rencontre entre MM. Poutine et Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec M. Zelensky.Le président russe a estimé jeudi que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec le chef d’Etat ukrainien. Pour Moscou, un tel scénario n’a de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Mais selon Volodymyr Zelensky, “il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations” dans un format tripartite.- “Accord de principe” -La dernière entrevue entre Vladimir Poutine et Donald Trump remonte à 2019, lors du premier mandat du milliardaire républicain, en marge d’un sommet du G20 au Japon.Le président américain avait repris contact avec M. Poutine après son retour à la Maison Blanche, dans l’espoir de mettre rapidement fin à la guerre déclenchée en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, mais il s’est montré de plus en plus frustré envers lui ces dernières semaines, lui lançant un ultimatum.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour accueillir la rencontre avec Donald Trump.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a affirmé que le lieu de la réunion n’était pas encore décidé, mais que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres.- Sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, Donald Trump a donné à la Russie jusqu’à vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine.M. Trump a déjà annoncé porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison de ses achats de pétrole russe.Vladimir Poutine a, à cet égard, reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.Aux Etats-Unis, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a dit jeudi avoir de “réelles inquiétudes” que Vladimir Poutine considère cette rencontre avec Donald Trump comme “une récompense et une autre opportunité de prolonger la guerre”.”Il est temps pour le président Trump de durcir le ton avec le Kremlin et d’user de ses atouts pour mettre fin à cette guerre”, a déclaré dans un communiqué cette élue spécialiste des affaires diplomatiques.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

Trump prêt à voir Poutine, même si ce dernier refuse de rencontrer Zelensky

Donald Trump s’est dit jeudi toujours prêt à rencontrer Vladimir Poutine même si ce dernier refuse de voir Volodymyr Zelensky, qui insiste pour être à la table des discussions visant à trouver une issue au conflit en Ukraine.Interrogé sur le fait de savoir si l’ultimatum qu’il a donné à son homologue russe pour trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères était toujours fixé à vendredi, le président américain est resté vague.”Cela va dépendre de (Poutine), on va voir ce qu’il va dire”, a-t-il simplement dit dans le Bureau ovale.”Très déçu”, a-t-il enchaîné, semblant parler de son homologue russe.Sur la question de savoir s’il pensait que M. Poutine devait d’abord s’entretenir avec le président ukrainien avant de le rencontrer lui, le milliardaire républicain a été beaucoup plus explicite. “Non”, a-t-il répondu.Les deux dirigeants “aimeraient me rencontrer, et je ferai tout ce que je peux pour arrêter la tuerie”, a-t-il ajouté.Quelques heures auparavant, le Kremlin avait annoncé un “accord de principe” pour une rencontre entre MM. Poutine et Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec M. Zelensky.Le président russe a estimé jeudi que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec le chef d’Etat ukrainien. Pour Moscou, un tel scénario n’a de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Mais selon Volodymyr Zelensky, “il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations” dans un format tripartite.- “Accord de principe” -La dernière entrevue entre Vladimir Poutine et Donald Trump remonte à 2019, lors du premier mandat du milliardaire républicain, en marge d’un sommet du G20 au Japon.Le président américain avait repris contact avec M. Poutine après son retour à la Maison Blanche, dans l’espoir de mettre rapidement fin à la guerre déclenchée en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, mais il s’est montré de plus en plus frustré envers lui ces dernières semaines, lui lançant un ultimatum.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour accueillir la rencontre avec Donald Trump.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a affirmé que le lieu de la réunion n’était pas encore décidé, mais que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres.- Sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, Donald Trump a donné à la Russie jusqu’à vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine.M. Trump a déjà annoncé porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison de ses achats de pétrole russe.Vladimir Poutine a, à cet égard, reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.Aux Etats-Unis, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a dit jeudi avoir de “réelles inquiétudes” que Vladimir Poutine considère cette rencontre avec Donald Trump comme “une récompense et une autre opportunité de prolonger la guerre”.”Il est temps pour le président Trump de durcir le ton avec le Kremlin et d’user de ses atouts pour mettre fin à cette guerre”, a déclaré dans un communiqué cette élue spécialiste des affaires diplomatiques.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

US raises bounty on Venezuela’s Maduro to $50 mn

The United States doubled its bounty on Venezuelan President Nicolas Maduro — who faces federal drug trafficking charges — to $50 million on Thursday, a move Caracas described as “pathetic” and “ridiculous”.Washington, which does not recognize Maduro’s past two election victories, accuses the South American country’s leader of leading a cocaine trafficking gang.”Today, the Department of Justice and State Department are announcing a historic $50 million reward for information leading to the arrest of Nicolas Maduro,” Attorney General Pam Bondi said in a video on social media. “He is one of the largest narco-traffickers in the world and a threat to our national security.”The previous bounty was set in January at $25 million.Venezuelan Foreign Minister Yvan Gil said Bondi’s “pathetic” bounty was “the most ridiculous smokescreen we have ever seen.””The dignity of our homeland is not for sale. We reject this crude political propaganda operation,” Gil said on Telegram.In 2020, during President Donald Trump’s first term in office, Maduro and other high-ranking Venezuelan officials were indicted in federal court in New York on several charges including participating in a “narco-terrorism” conspiracy.- ‘Cartel of the Suns’ -The Justice Department accused Maduro of leading a cocaine trafficking gang called “The Cartel of the Suns” that shipped hundreds of tons of narcotics into the United States over two decades, earning hundreds of millions of dollars.Investigators say the cartel worked hand-in-hand with the rebel Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC), which the United States has labeled a terrorist organization.Bondi said Maduro also had worked with the Venezuelan gang Tren de Aragua and Mexico’s Sinaloa cartel.The US Drug Enforcement Administration (DEA) “has seized 30 tons of cocaine linked to Maduro and his associates, with nearly seven tons linked to Maduro himself,” Bondi said.The US government has also seized more than $700 million in Maduro-linked assets, including two Venezuelan government aircraft, since September last year, according to Bondi.”Yet Maduro’s reign of terror continues,” she said. “Under President Trump’s leadership, Maduro will not escape justice and he will be held accountable for his despicable crimes.”The 62-year-old Maduro, a former bus driver and trade unionist, faces up to life in prison if he can be tried and is convicted.At the time of the indictment, Maduro slammed what he called “spurious, false” accusations.In June, Venezuela’s former intelligence chief Hugo Armando Carvajal pleaded guilty to US drug trafficking and narco-terrorism charges. The Miami Herald, citing sources familiar with the case, said Carvajal had offered to provide US authorities with documents and testimony implicating Maduro.- ‘Deeply flawed’ -Relations between Washington and Caracas have been deteriorating for years.The US government has not recognized Maduro, who first took office in 2013, as the duly elected president of Venezuela since what the State Department has called a “deeply flawed 2018 presidential election.””In the July 28, 2024 Venezuelan presidential election, Maduro fraudulently declared himself the victor despite evidence to the contrary,” the State Department said in an announcement of the earlier bounty in January.”The United States joined many other countries in refusing to recognize Maduro as the legitimate winner of the July 2024 presidential election.”Washington has placed an array of economic sanctions on Maduro’s government.For its part, Maduro’s government has long denounced US interference in Venezuela.On Thursday, Interior Minister Diosdado Cabello announced that security services had thwarted a bomb attack in a commercial area of the capital Caracas. As Venezuelan authorities often do in such cases, Cabello accused the US and the Venezuelan opposition of instigating the thwarted attack.