Elon Musk présente Grok 3, son logiciel d’IA, pour rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Elon Musk a présenté lundi la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d’intelligence artificielle xAI, le multimilliardaire, proche conseiller de Donald Trump, espérant rivaliser avec l’Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek.Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d’un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l’Etat fédéral, qui inquiète démocrates et syndicats notamment. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de “l’efficacité” gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d’intérêt, l’homme le plus riche du monde ayant de très gros contrats publics.En annonçant dimanche la sortie de Grok 3, M. Musk s’était targué de présenter “l’IA la plus intelligente sur Terre”.”Nous pensons qu’il sera meilleur que tout le reste”, avait-il relevé la semaine dernière, lors d’une intervention vidéo pendant une conférence à Dubaï. “C’est peut-être la dernière période où une IA est meilleure que Grok”, avait-il ajouté.L’entreprise xAI a mené en décembre une nouvelle levée de fonds majeure de 6 milliards de dollars.Ces financements doivent servir notamment au renforcement des “infrastructures de pointe”, indiquait à l’époque cette société qui développe des produits d’intelligence artificielle générative et se veut un concurrent d’OpenAI, à l’origine du logiciel ChatGPT lancé en 2022.Vendredi, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé le rejet à l’unanimité de l’offre de rachat d’Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Elon Musk et Sam Altman, directeur général de la société, faisaient partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Le secteur a été déstabilisé par la sortie en janvier de DeepSeek, une IA générative créée par une startup chinoise capable d’égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.Lancé en juillet 2023, xAi avait déjà levé 6 milliards de dollars en mai 2024 et sa valorisation se situerait désormais aux alentours de 50 milliards de dollars, selon le média américain CNBC. Microsoft (principal investisseur d’OpenAI), Google, Amazon, Meta et d’autres ont dépensé des milliards de dollars et lancé des outils qui produisent facilement des textes, images et vidéos de qualité bluffante, et qui font aussi désormais la conversation à l’oral.

Elon Musk présente Grok 3, son logiciel d’IA, pour rivaliser avec ChatGPT et DeepSeek

Elon Musk a présenté lundi la dernière version de Grok 3, le robot conversationnel développé par sa société d’intelligence artificielle xAI, le multimilliardaire, proche conseiller de Donald Trump, espérant rivaliser avec l’Américain ChatGPT et le Chinois DeepSeek.Ce lancement intervient au moment où le patron de Tesla, SpaceX et propriétaire du réseau social X, se voit propulsé par le président républicain à la tête d’un vaste chantier de coupes franches dans les dépenses de l’Etat fédéral, qui inquiète démocrates et syndicats notamment. Sa fonction à la tête du Doge, la commission chargée de “l’efficacité” gouvernementale, soulève des interrogations sur les risques de conflits d’intérêt, l’homme le plus riche du monde ayant de très gros contrats publics.En annonçant dimanche la sortie de Grok 3, M. Musk s’était targué de présenter “l’IA la plus intelligente sur Terre”.”Nous pensons qu’il sera meilleur que tout le reste”, avait-il relevé la semaine dernière, lors d’une intervention vidéo pendant une conférence à Dubaï. “C’est peut-être la dernière période où une IA est meilleure que Grok”, avait-il ajouté.L’entreprise xAI a mené en décembre une nouvelle levée de fonds majeure de 6 milliards de dollars.Ces financements doivent servir notamment au renforcement des “infrastructures de pointe”, indiquait à l’époque cette société qui développe des produits d’intelligence artificielle générative et se veut un concurrent d’OpenAI, à l’origine du logiciel ChatGPT lancé en 2022.Vendredi, le conseil d’administration d’OpenAI a annoncé le rejet à l’unanimité de l’offre de rachat d’Elon Musk pour 97,4 milliards de dollars. Elon Musk et Sam Altman, directeur général de la société, faisaient partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015, le premier ayant apporté un financement initial de 45 millions de dollars.Le secteur a été déstabilisé par la sortie en janvier de DeepSeek, une IA générative créée par une startup chinoise capable d’égaler ses concurrents américains pour un coût bien moindre.Lancé en juillet 2023, xAi avait déjà levé 6 milliards de dollars en mai 2024 et sa valorisation se situerait désormais aux alentours de 50 milliards de dollars, selon le média américain CNBC. Microsoft (principal investisseur d’OpenAI), Google, Amazon, Meta et d’autres ont dépensé des milliards de dollars et lancé des outils qui produisent facilement des textes, images et vidéos de qualité bluffante, et qui font aussi désormais la conversation à l’oral.

Survivors recount horrific RSF attack on famine-hit Sudan campTue, 18 Feb 2025 04:48:25 GMT

Sarah had survived famine, multiple wars and years of displacement in Sudan’s Zamzam camp and never considered fleeing, until a paramilitary attack turned the site into a “killing field”.Last week, shelling and gunfire shook the streets as the Rapid Support Forces, at war with the army for nearly two years, stormed the famine-stricken camp in …

Survivors recount horrific RSF attack on famine-hit Sudan campTue, 18 Feb 2025 04:48:25 GMT Read More »

Climat: le Japon s’engage à réduire ses émissions de 60% d’ici 2035 par rapport à 2013

Le Japon s’est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d’un plan climatique à l’ambition relevée, et qui s’accompagne d’une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d’avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s’est déjà fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.L’engagement dévoilé mardi s’inscrit dans le cadre de la nouvelle “contribution déterminée au niveau national” (NDC) que Tokyo, comme l’ensemble des pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, devait déposer à l’ONU au plus tard le 10 février dernier. Sur les presque 200 pays concernés, seuls dix l’ont fait à temps, selon les données des Nations unies.La cible doit être atteinte au cours de l’exercice budgétaire nippon 2035, qui s’achèvera fin mars 2036. L’archipel vise par ailleurs à diminuer ses émissions de 73% d’ici 2040, toujours par rapport à 2013, a précisé le ministère japonais de l’Environnement.”Ces objectifs ambitieux sont alignés sur l’objectif mondial” prévu par l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, et s’inscrivent dans la perspective de “la neutralité carbone”, a insisté le ministère.Dans sa précédente contribution nationale soumise à l’ONU, en mars 2020, le Japon s’engageait à réduire ses émissions de 26% seulement d’ici 2030, suscitant de vives critiques de la part d’ONG et d’experts du climat.Dans la foulée, un plan plus ambitieux, dévoilé en octobre 2021, fixait un objectif de réduction de 46% d’ici 2030 par rapport à 2013.- Dépendance aux fossiles -Le nouvel objectif “est une grande opportunité ratée de montrer au monde le leadership du Japon dans la lutte contre le changement climatique”, a cependant réagi auprès de l’AFP Masayoshi Iyoda, responsable pour le Japon de l’ONG environnementale 350.org.”Les scientifiques ont averti que le Japon devait réduire de 81% ses émissions d’ici 2035 pour s’aligner sur l’objectif de 1,5°C (…) Le Premier ministre Shigeru Ishiba a succombé à la pression du monde industriel redevable aux intérêts des combustibles fossiles”, s’est-il désolé, dénonçant “un échec majeur (…) pour une transition vers un avenir d’énergie renouvelable juste et équitable”.Les défis sont majeurs pour le Japon. En 2023, près de 70% de ses besoins en électricité étaient couverts par des centrales thermiques fonctionnant au charbon et aux hydrocarbures.Les importations de combustibles fossiles, 23% des importations totales du Japon, coûtent l’équivalent d’environ 470 millions de dollars par jour au pays, selon les chiffres des douanes nippones pour 2024.Soucieux d’y remédier, le gouvernement de Shigeru Ishiba avait annoncé mi-décembre un projet préliminaire visant à faire des énergies renouvelables la première source d’électricité du pays à l’horizon 2040 tout en dopant le recours au nucléaire.D’autant que Tokyo mise sur une augmentation de 10 à 20% de la production d’électricité du pays d’ici à 2040, en comparaison avec 2023, face à une demande croissante en lien notamment avec l’intelligence artificielle (IA) et la production de semi-conducteurs.- Retour en grâce de l’atome -Ce “Plan stratégique énergétique” a été affiné et détaillé mardi. D’ici 2040, selon les objectifs adoptés, les centrales thermiques ne devront plus représenter qu’entre 30 et 40% du mix électrique japonais.A l’inverse, la part des renouvelables dans la production d’électricité sera gonflée pour atteindre entre 40 et 50%, contre seulement 23% en 2023. L’objectif précédemment fixé était de 38%.La part du solaire dans le mix électrique devrait monter à 23-29% d’ici 2040, celle de l’éolien à 4-8%, et celle de l’hydroélectrique à 8-10%, selon les fourchettes détaillées.Par ailleurs, le nucléaire devrait compter pour 20% de la production électrique d’ici 2040, peu ou prou l’objectif déjà fixé pour 2030 – mais en deçà des 30% que l’atome civil représentait avant 2011.Quatorze ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon veut faire jouer à l’énergie nucléaire un rôle majeur pour répondre aux besoins énergétiques croissants.Le gouvernement avait fermé toutes les centrales nucléaires de l’archipel après ce triple désastre (séisme, tsunami, accident nucléaire). Mais il en a progressivement remis en service, en dépit de levées de boucliers, et prévoit que tous ses réacteurs existants soient actifs d’ici 2040.

Climat: le Japon s’engage à réduire ses émissions de 60% d’ici 2035 par rapport à 2013

Le Japon s’est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d’un plan climatique à l’ambition relevée, et qui s’accompagne d’une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d’avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s’est déjà fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.L’engagement dévoilé mardi s’inscrit dans le cadre de la nouvelle “contribution déterminée au niveau national” (NDC) que Tokyo, comme l’ensemble des pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, devait déposer à l’ONU au plus tard le 10 février dernier. Sur les presque 200 pays concernés, seuls dix l’ont fait à temps, selon les données des Nations unies.La cible doit être atteinte au cours de l’exercice budgétaire nippon 2035, qui s’achèvera fin mars 2036. L’archipel vise par ailleurs à diminuer ses émissions de 73% d’ici 2040, toujours par rapport à 2013, a précisé le ministère japonais de l’Environnement.”Ces objectifs ambitieux sont alignés sur l’objectif mondial” prévu par l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, et s’inscrivent dans la perspective de “la neutralité carbone”, a insisté le ministère.Dans sa précédente contribution nationale soumise à l’ONU, en mars 2020, le Japon s’engageait à réduire ses émissions de 26% seulement d’ici 2030, suscitant de vives critiques de la part d’ONG et d’experts du climat.Dans la foulée, un plan plus ambitieux, dévoilé en octobre 2021, fixait un objectif de réduction de 46% d’ici 2030 par rapport à 2013.- Dépendance aux fossiles -Le nouvel objectif “est une grande opportunité ratée de montrer au monde le leadership du Japon dans la lutte contre le changement climatique”, a cependant réagi auprès de l’AFP Masayoshi Iyoda, responsable pour le Japon de l’ONG environnementale 350.org.”Les scientifiques ont averti que le Japon devait réduire de 81% ses émissions d’ici 2035 pour s’aligner sur l’objectif de 1,5°C (…) Le Premier ministre Shigeru Ishiba a succombé à la pression du monde industriel redevable aux intérêts des combustibles fossiles”, s’est-il désolé, dénonçant “un échec majeur (…) pour une transition vers un avenir d’énergie renouvelable juste et équitable”.Les défis sont majeurs pour le Japon. En 2023, près de 70% de ses besoins en électricité étaient couverts par des centrales thermiques fonctionnant au charbon et aux hydrocarbures.Les importations de combustibles fossiles, 23% des importations totales du Japon, coûtent l’équivalent d’environ 470 millions de dollars par jour au pays, selon les chiffres des douanes nippones pour 2024.Soucieux d’y remédier, le gouvernement de Shigeru Ishiba avait annoncé mi-décembre un projet préliminaire visant à faire des énergies renouvelables la première source d’électricité du pays à l’horizon 2040 tout en dopant le recours au nucléaire.D’autant que Tokyo mise sur une augmentation de 10 à 20% de la production d’électricité du pays d’ici à 2040, en comparaison avec 2023, face à une demande croissante en lien notamment avec l’intelligence artificielle (IA) et la production de semi-conducteurs.- Retour en grâce de l’atome -Ce “Plan stratégique énergétique” a été affiné et détaillé mardi. D’ici 2040, selon les objectifs adoptés, les centrales thermiques ne devront plus représenter qu’entre 30 et 40% du mix électrique japonais.A l’inverse, la part des renouvelables dans la production d’électricité sera gonflée pour atteindre entre 40 et 50%, contre seulement 23% en 2023. L’objectif précédemment fixé était de 38%.La part du solaire dans le mix électrique devrait monter à 23-29% d’ici 2040, celle de l’éolien à 4-8%, et celle de l’hydroélectrique à 8-10%, selon les fourchettes détaillées.Par ailleurs, le nucléaire devrait compter pour 20% de la production électrique d’ici 2040, peu ou prou l’objectif déjà fixé pour 2030 – mais en deçà des 30% que l’atome civil représentait avant 2011.Quatorze ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon veut faire jouer à l’énergie nucléaire un rôle majeur pour répondre aux besoins énergétiques croissants.Le gouvernement avait fermé toutes les centrales nucléaires de l’archipel après ce triple désastre (séisme, tsunami, accident nucléaire). Mais il en a progressivement remis en service, en dépit de levées de boucliers, et prévoit que tous ses réacteurs existants soient actifs d’ici 2040.

Syrians return to Homs, ‘capital of the revolution’

Once dubbed the capital of the revolution against Bashar al-Assad, Homs saw some of the fiercest fighting in Syria’s civil war. Now, displaced people are returning to their neighbourhoods, only to find them in ruins.It was in Homs that rebels first took up arms to fight Assad’s crackdown on protests in 2011.The military responded by besieging and bombarding rebel areas such as Baba Amr, where US journalist Marie Colvin and French journalist Remi Ochlik were killed in a bombing in 2012.Since Assad’s ouster, people have started returning to neighbourhoods they fled following successive evacuation agreements that saw Assad take back control.”The house is burned down, there are no windows, no electricity,” said Duaa Turki at her dilapidated home in Khaldiyeh neighbourhood. “We removed the rubble, lay a carpet” and moved in, said the 30-year-old mother of four.”Despite the destruction, we’re happy to be back. This is our neighbourhood and our land.”Her husband spends his days looking for a job, she said, while they hope humanitarian workers begin distributing aid to help the family survive.The siege of Homs lasted two years and killed around 2,200 people, according to the Syrian Observatory for Human Rights.During the siege, thousands of civilians and rebels were left with nothing to eat but dried foods and grass.In May 2014, under an evacuation deal negotiated with the former government, most of those trapped in the siege were evacuated, and two years later, Assad seized the last rebel district of Waer.”We were besieged… without food or water, under air raids, and barrel bombings,” before being evacuated to the rebel-held north, Turki said.- ‘Precious soil of Homs’ -AFP journalists saw dozens of families returning to Homs from northern Syria, many of them tearful as they stepped out of the buses organised by local activists.Among them was Adnan Abu al-Ezz, 50, whose son was wounded by shelling during the siege and who later died because soldiers at a checkpoint barred him from taking him to hospital.”They refused to let me pass, they were mocking me,” he said with tears in his eyes.”I knew my house was nearly destroyed, but I came back to the precious soil of Homs,” he said.While protests and fighting spread across Syria over the course of the 13-year war, Homs’s story of rebellion holds profound symbolism for the demonstrators.It was there that Abdel Basset al-Sarout, a football goalkeeper in the national youth team, joined the protests and eventually took up arms.He became something of a folk hero to many before he joined an Islamist armed group and was eventually killed in fighting.In 2013, his story became the focus of a documentary by Syrian filmmaker Talal Derki named “The Return to Homs”, which won international accolades.Homs returnee Abu al-Moatasim, who remembers Sarout, recounted being detained for joining a protest.When he saw security personnel approaching in a car, he prayed for “God to drop rocket on us so I die” before reaching the detention centre, one of a network dotted around the country that were known for torture.His father bribed an officer in exchange for his release a few days later, he said.- ‘Build a state’ -In Baba Amr, for a time early in the war a bastion of the rebel Free Syrian Army, there was rubble everywhere.The army recaptured the district in March 2012, following a siege and an intense bombardment campaign.It was there that Colvin and Ochlik were killed in a bombing of an opposition press centre.In 2019, a US court found Assad’s government culpable in Colvin’s death, ordering a $302.5 million judgement for what it called an “unconscionable” attack that targeted journalists.Touring the building that housed the press centre, Abdel Qader al-Anjari, 40, said he was an activist helping foreign journalists at that time.”Here we installed the first internet router to communicate with the outside world,” he said.”Marie Colvin was martyred here, targeted by the regime because they did not want (anyone) to document what was happening,” he said.He described her as a “friend” who defied the “regime blackout imposed on journalists” and others documenting the war.After leaving Homs, Anjari himself became a rebel fighter, and years later took part in the offensive that ousted Assad on December 8, 2024.”Words cannot describe what I felt when I reached the outskirts of Homs,” he said.Now, he has decided to lay down his arms.”This phase does not call for fighters, it calls for people to build a state,” he said.

Le maire de New York s’enfonce dans la crise, son conseil municipal veut sa démission

New York s’enfonce un peu plus dans la crise: le conseil municipal a appelé lundi à la “démission” du maire de la ville américaine, empêtré depuis plusieurs jours dans une saga politico-judiciaire sur fond de rapprochement avec l’administration Trump au sujet de l’immigration.Le maire démocrate Eric Adams, ovni dans son propre camp dont il est issu de l’aile droite, est sous pression sur deux fronts. D’abord un feuilleton judiciaire avec des poursuites pour corruption qui rebondissent quasi quotidiennement depuis que le gouvernement du président Donald Trump tente de faire classer l’affaire. A cela s’ajoute une crise politique locale, l’aile gauche de la plus grande ville américaine lui reprochant sa connivence avec le nouveau pouvoir sur la question de l’immigration.Lundi, quatre influents adjoints au maire de New York ont encore plus fragilisé le fil sur lequel évolue l’édile, en indiquant qu’ils allaient démissionner.”En raison des événements extraordinaires des dernières semaines, et pour rester fidèles aux serments que nous avons prêtés aux New-Yorkais et à nos familles, nous avons pris la décision difficile de démissionner de nos fonctions”, ont écrit deux des quatre adjoints démissionnaires dans un courriel à leur équipe, consulté par le New York Times.”Ces démissions sont l’aboutissement des actions et des décisions du maire, qui ont conduit à des mois d’instabilité et compromettent désormais la souveraineté de la ville”, menacée “de chaos”, a estimé lundi dans un communiqué la présidente du conseil municipal de New York, Adrienne Adams.”Il doit désormais donner la priorité à la ville de New York et aux New-Yorkais, se mettre de côté et démissionner”, a-t-elle poursuivi.Est-ce le coup de grâce pour Eric Adams ? La gouverneure de l’Etat de New York Kathy Hochul, qui a la possibilité de destituer le maire, n’a pas exclu l’hypothèse dans la soirée, en annonçant dans un communiqué qu’elle allait convoquer mardi une réunion pour évoquer l’avenir. “En 235 ans dans l’histoire de l’Etat de New York, ces pouvoirs n’ont jamais été utilisés pour destituer un maire démocratiquement élu. (…) Cela dit, les faits reprochés à l’Hôtel de Ville ces deux dernières semaines sont troublants et ne peuvent être ignorés”, a-t-elle asséné.La démission collective, a-t-elle encore souligné, pose de “sérieuses questions sur l’avenir à long terme de cette administration municipale”.- “Déçu” -Les appels à la démission du maire – qui l’exclut catégoriquement tout comme il rejette les accusations de corruption dont il fait l’objet – se multiplient depuis que l’administration Trump met la pression sur la justice pour épargner à Eric Adams un procès dans une affaire de pots-de-vin impliquant la Turquie.Depuis une semaine, ces injonctions ont mené à des démissions en cascade d’au moins sept procureurs à New York et à Washington qui refusent de se plier aux ordres du ministère de la Justice.Le numéro 2 du ministère et ancien avocat de Donald Trump, Emil Bove, a dû se résoudre vendredi à transmettre lui-même la demande, formellement, afin de lever les poursuites auprès du juge de Manhattan chargé du dossier. Ce dernier doit encore décider de valider, ou non, la requête.Le ministère argue en substance qu’il s’agit de poursuites motivées politiquement et qu’elles empêchent Eric Adams d’appliquer dans la ville de 8 millions d’habitants la politique voulue par Donald Trump en matière de lutte contre l’immigration clandestine.Les détracteurs du maire, qui s’affiche ces derniers jours aux côtés du “tsar des frontières” Tom Homan – responsable du programme d’expulsions massives -, lui reprochent justement de rompre de plus en plus ostensiblement avec la tradition progressiste de New York.Le bastion démocrate, qui a vu plus de 200.000 migrants affluer ces deux dernières années, s’est doté d’un statut de “ville sanctuaire” pour les immigrés, voté par ses élus et qui prévoit une limitation de la coopération avec la police fédérale chargée de lutter contre l’immigration irrégulière.Or, la semaine dernière, Eric Adams s’est dit prêt à collaborer davantage avec le pouvoir central sur ce sujet, notamment en associant à la police fédérale de l’immigration des agents de la police locale, la NYPD.Comme depuis son inculpation en septembre, Eric Adams, un ancien capitaine de police, a encore botté en touche après les démissions dans son entourage.”Je suis déçu de les voir partir”, a-t-il tout juste concédé dans un communiqué. “Mais compte tenu des défis actuels, je comprends leur décision”.

Death toll from US winter storms grows to 14

The death toll from powerful winter storms in the central and eastern United States has risen to at least 14, officials said Monday, after floods, gale-force winds and bitterly cold temperatures swept the region.The National Weather Service (NWS) warned on Monday of a winter storm system carrying arctic air that would cause “record cold,” with wind chill expected to hit as low as -60 degrees Fahrenheit (-51 degrees Celsius) in Montana and North Dakota.”I’ve got more tough news. The death toll in Kentucky has now risen to 12,” said Kentucky Governor Andy Beshear in a social media post on Monday, raising the toll from eight a day earlier.West Virginia Governor Patrick Morrisey said on Monday his state had also seen at least one death from the weather.”We have one confirmed fatality at this time,” he told a press briefing, warning that further flooding was expected. “There are still several people who are missing.”In addition, one person died in the southern city of Atlanta, Georgia. The victim was killed when an “extremely large” tree fell on his house early Sunday, fire official Scott Powell told local media.Most of the dead in Kentucky, Beshear said in an earlier news conference, drowned when trapped in their vehicles by fast-rising floodwaters. The victims included a mother and her child.The governor urged people to stay off roads across the state, where local and federal authorities have declared a state of emergency.Beshear said more than 1,000 people had been rescued by first responders within 24 hours.In its Monday advisory, the NWS warned that the cold weather system would impact a vast area, sending temperatures tumbling in the central plains, the eastern seaboard and as far south as the Gulf coast. “A bitter cold arctic airmass is expected to continue impacting the north-central US while also spreading further south and east over the next few days,” the advisory said.Power to thousands of homes had been restored by Monday, but more than 50,000 customers remained without electricity in the states of West Virginia, Pennsylvania and Maryland, according to monitoring website poweroutage.us.

A Ryad, Américains et Russes en pourparlers

De hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie, se retrouvent, mardi à Ryad, pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine, et préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Cet agenda ambitieux donne des frissons à Kiev et dans les capitales européennes inquiètes que ce rapprochement entre Washington et Moscou ne se fasse à leur insu.La rencontre, la première à ce niveau et dans un tel format depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, doit se dérouler dans un grand hôtel de la capitale saoudienne, le Ritz-Carlton, mardi matin, a indiqué un responsable de la délégation américaine sous couvert d’anonymat.Y participent, côté américain, le secrétaire d’Etat Marco Rubio, arrivé lundi à Ryad où il s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que le conseiller à la Sécurité nationale du président américain, Mike Waltz, et l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.La Russie sera pour sa part représentée par le chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, selon la présidence russe.- Pas d’accord imposé -Les deux camps se sont efforcés de minimiser les attentes mais la rencontre marque un nouveau rebondissement spectaculaire dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie, que les Européens redoutent.A preuve, le président français Emmanuel Macron a convié à la hâte lundi à Paris des dirigeants de pays-clefs européens pour tenter d’afficher une posture commune sur la sécurité européenne et ne pas jouer aux spectateurs.Il s’est également entretenu avec Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. A cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s’accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens”, a-t-il écrit sur X après cette série de discussions.M. Zelensky a de son côté déclaré que son homologue français l’avait informé des discussions avec les dirigeants européens et qu’ils partageaient une “vision commune” de la manière de parvenir à la paix.Le président ukrainien, qui se trouve en Turquie mardi, il est attendu mercredi en Arabie saoudite, au lendemain de la réunion entre Américains et Russes.Il a répété lundi que l’Ukraine “ne reconnaîtrait” aucun accord conclu sans elle et a regretté de ne pas avoir été informé en amont des pourparlers de Ryad.L’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a cependant assuré lundi à Bruxelles que les Etats-Unis n’imposeraient pas un accord à Kiev pour mettre fin à la guerre. Il doit lui-même se rendre à Kiev jeudi.La réunion de Ryad “sera principalement consacrée au rétablissement de l’ensemble des relations russo-américaines”, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.Selon lui, elle “sera également consacrée à la préparation d’éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l’organisation d’une rencontre entre les deux présidents” Poutine et Trump.”Je ne pense pas qu’il faille y voir quelque chose qui sera détaillé ni comme une avancée vers une sorte de négociation”, a nuancé de son côté la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce.Elle a insisté sur le fait que Washington souhaite voir avant toute chose “si (les Russes) sont sérieux” dans leur volonté de renouer le dialogue.Le président américain a semé le désarroi en Europe en parlant avec son homologue russe la semaine, jusqu’alors considéré comme paria par l’Occident.Ils avaient convenu d'”immédiatement” entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine et dit envisager une rencontre au sommet, également en Arabie saoudite, qui selon Donald Trump pourrait se dérouler “très prochainement”.- L’Arabie au centre -Pays hôte, l’Arabie saoudite s’impose ainsi dans une séquence diplomatique clef en tirant parti de sa neutralité dans la guerre en Ukraine.D’autant que dans la vision de Donald Trump pour le Moyen-Orient, le royaume saoudien à un rôle majeur à jouer, le président américain caressant l’espoir d’une normalisation des liens entre l’Arabie et Israël, encore très hypothétique.Car il lui faudra surmonter l’opposition des pays arabes à sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza en y déplaçant les Palestiniens vers l’Egypte et la Jordanie.Le Moyen-Orient pourrait ainsi être sur la table des pourparlers, selon le chef de la diplomatie russe, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l’Iran essuyer des échecs ces derniers mois.

A Ryad, Américains et Russes en pourparlers

De hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie, se retrouvent, mardi à Ryad, pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine, et préparer un possible prochain sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Cet agenda ambitieux donne des frissons à Kiev et dans les capitales européennes inquiètes que ce rapprochement entre Washington et Moscou ne se fasse à leur insu.La rencontre, la première à ce niveau et dans un tel format depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, doit se dérouler dans un grand hôtel de la capitale saoudienne, le Ritz-Carlton, mardi matin, a indiqué un responsable de la délégation américaine sous couvert d’anonymat.Y participent, côté américain, le secrétaire d’Etat Marco Rubio, arrivé lundi à Ryad où il s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que le conseiller à la Sécurité nationale du président américain, Mike Waltz, et l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.La Russie sera pour sa part représentée par le chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, selon la présidence russe.- Pas d’accord imposé -Les deux camps se sont efforcés de minimiser les attentes mais la rencontre marque un nouveau rebondissement spectaculaire dans les relations entre les Etats-Unis et la Russie, que les Européens redoutent.A preuve, le président français Emmanuel Macron a convié à la hâte lundi à Paris des dirigeants de pays-clefs européens pour tenter d’afficher une posture commune sur la sécurité européenne et ne pas jouer aux spectateurs.Il s’est également entretenu avec Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.”Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. A cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s’accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens”, a-t-il écrit sur X après cette série de discussions.M. Zelensky a de son côté déclaré que son homologue français l’avait informé des discussions avec les dirigeants européens et qu’ils partageaient une “vision commune” de la manière de parvenir à la paix.Le président ukrainien, qui se trouve en Turquie mardi, il est attendu mercredi en Arabie saoudite, au lendemain de la réunion entre Américains et Russes.Il a répété lundi que l’Ukraine “ne reconnaîtrait” aucun accord conclu sans elle et a regretté de ne pas avoir été informé en amont des pourparlers de Ryad.L’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a cependant assuré lundi à Bruxelles que les Etats-Unis n’imposeraient pas un accord à Kiev pour mettre fin à la guerre. Il doit lui-même se rendre à Kiev jeudi.La réunion de Ryad “sera principalement consacrée au rétablissement de l’ensemble des relations russo-américaines”, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.Selon lui, elle “sera également consacrée à la préparation d’éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l’organisation d’une rencontre entre les deux présidents” Poutine et Trump.”Je ne pense pas qu’il faille y voir quelque chose qui sera détaillé ni comme une avancée vers une sorte de négociation”, a nuancé de son côté la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce.Elle a insisté sur le fait que Washington souhaite voir avant toute chose “si (les Russes) sont sérieux” dans leur volonté de renouer le dialogue.Le président américain a semé le désarroi en Europe en parlant avec son homologue russe la semaine, jusqu’alors considéré comme paria par l’Occident.Ils avaient convenu d'”immédiatement” entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine et dit envisager une rencontre au sommet, également en Arabie saoudite, qui selon Donald Trump pourrait se dérouler “très prochainement”.- L’Arabie au centre -Pays hôte, l’Arabie saoudite s’impose ainsi dans une séquence diplomatique clef en tirant parti de sa neutralité dans la guerre en Ukraine.D’autant que dans la vision de Donald Trump pour le Moyen-Orient, le royaume saoudien à un rôle majeur à jouer, le président américain caressant l’espoir d’une normalisation des liens entre l’Arabie et Israël, encore très hypothétique.Car il lui faudra surmonter l’opposition des pays arabes à sa proposition de prendre le contrôle de la bande de Gaza en y déplaçant les Palestiniens vers l’Egypte et la Jordanie.Le Moyen-Orient pourrait ainsi être sur la table des pourparlers, selon le chef de la diplomatie russe, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l’Iran essuyer des échecs ces derniers mois.