Trump administration’s ideological war with Europe

President Donald Trump’s two months back in the White House have been marked by soaring friction between Washington and its European allies.Here’s a look at the key issues where the United States has shifted gears, including tariffs, support for Ukraine and urging Europe to take greater control of its own defense.- ‘Pathetic’ freeloaders -A stunning security breach that saw a journalist inadvertently added to a chat group of top Trump officials discussing plans to attack Huthi rebels in Yemen revealed highly critical comments about European allies. In the chat, a user identified as US Vice President JD Vance expressed doubts about conducting military strikes on the rebels, arguing that Europe was more impacted than the US by the group’s attacks on Red Sea shipping. “I just hate bailing Europe out again,” Vance wrote in the group.A user identified as Defense Secretary Pete Hegseth replies: “I fully share your loathing of European freeloading. It’s PATHETIC.”Trump echoed Hegseth’s comments Tuesday. “Yeah, I think they’ve been freeloading,” he told reporters. “The European Union’s been absolutely terrible to us on trade.”- Hostile speech -Vance also shocked Europe when he used a February speech at a security forum in Munich to attack EU policies on immigration and free speech.The vice president charged that “across Europe, free speech, I fear, is in retreat,” and that censorship was a bigger threat than Russian or Chinese military aggression. “No voter on this continent went to the ballot box to open the floodgates to millions of unvetted immigrants,” he added, defending populist right-wing parties.- ‘Screw’ the US -Trump said last month that the EU was formed to “screw” the United States, laying bare his hostility to the longtime US partner as he detailed new tariffs.”But now I’m president,” he said.Trump’s 25-percent tariffs on steel and aluminum imports took effect on March 12. EU countermeasures are set to begin in April.- ‘Have to have’ Greenland -Trump has insisted he wants the United States to take over Greenland, a Danish territory, for national security purposes and has refused to rule out the use of force to achieve this.”We need Greenland for international safety and security. We need it. We have to have it,” Trump told podcaster Vince Coglianese Wednesday. “I hate to put it that way, but we’re going to have to have it.”The vast territory is located strategically in the Arctic and is rich in mineral resources.Vance has insisted the president is not afraid of ruffling feathers on the issue, citing national security.”He doesn’t care about what the Europeans scream at us,” Vance told Fox News last month.- Shifting power with Putin -Perhaps the most shocking shift has been on Russia and Ukraine — best epitomized by a meeting between Trump and Ukrainian leader Volodymr Zelensky at the White House on February 28 in which the US President and Vice President JD Vance berated their wartime ally in front of the world’s media.Trump has appeared to lean towards Russian President Vladimir Putin, undermining Zelensky’s legitimacy and suggesting that Ukraine was responsible for the Russian invasion, rather than Moscow.In February he blindsided Kyiv and European allies by agreeing to launch peace talks after a phone call with Putin.European powers insisted that they and Kyiv must have a seat at the table of any future negotiations — but days later, top US officials met Russian negotiators in Saudi Arabia to lay the ground for talks.Europe was not represented, nor was it in the latest round of Saudi discussions Sunday and Monday.And in a seismic shift at the United Nations, Washington sided with Moscow in two votes last month, avoiding condemnation of Putin’s war in Ukraine.When Britain and France said they would be willing to deploy ground troops in Ukraine, Vance responded by mocking the prospect of sending “20,000 troops from some random country that has not fought a war in 30 or 40 years.”

Rubio dans les Caraïbes pour parler de sécurité énergétique et d’Haïti

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est arrivé mercredi à Kingston, en Jamaïque, dans le cadre d’une tournée dans les Caraïbes centrée sur la sécurité énergétique face au Venezuela et la situation explosive en Haïti, pays miné par les gangs.Le chef de la diplomatie américaine, qui avait fait son premier déplacement à l’étranger en Amérique centrale il y a quelques semaines, doit participer à une réunion des pays de la Communauté caribéenne (Caricom), avant de visiter jeudi le Guyana puis le Suriname.Il sera notamment question de sécurité énergétique et des moyens de réduire la dépendance des pays des Caraïbes au pétrole vénézuélien, alors que Washington s’efforce dans le même temps d’étrangler l’économie vénézuélienne, largement dépendante du pétrole.Le président américain, Donald Trump, a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux Etats-Unis.”De la même manière que nous avons travaillé avec les pays du Golfe pour assurer la coopération en matière de sécurité face aux menaces régionales (Iran, etc.), nous voulons travailler avec le Guyana pour assurer la coopération et les garanties en matière de sécurité”, a affirmé mardi l’envoyé spécial américain pour l’Amérique latine, Mauricio Claver-Carone.”Nous avons vu les menaces du Venezuela. Il est évident que c’est inacceptable et nous voulons travailler ensemble pour garantir un accord de coopération contraignant en matière de sécurité”, a-t-il dit.Le Guyana et le Venezuela se disputent l’Essequibo, territoire guyanien riche en pétrole revendiqué par le Venezuela.Le différend ancien sur l’Essequibo a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert en 2015 des gisements qui confèrent au Guyana les réserves de pétrole brut par personne parmi les plus élevées au monde.”En route pour la Jamaïque afin d’y rencontrer nos partenaires caribéens et renforcer la sécurité de notre hémisphère et lutter contre le crime organisé. On s’efforcera de lutter contre l’immigration illégale, la violence et la contrebande dans la région”, a déclaré M. Rubio sur le réseau X.Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité et il a récemment fait expulser des Etats-Unis des centaines de Vénézuéliens accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, les envoyant dans une prison salvadorienne.- Le “défi” haïtien -Inquiet, le secteur privé de la Communauté des Caraïbes (Caricom) va profiter du voyage de M. Rubio pour “demander aux Etats-Unis de reconsidérer les mesures” de taxation des navires chinois, a dit à l’AFP Patrick Antoine, de l’Organisation du secteur privé des Caraïbes (CPSO), depuis Georgetown, siège du Caricom.Il estime que l’inflation pourrait augmenter de 30% dans la sous-région si Washington taxe les navires des armateurs chinois et surtout ceux des opérateurs caribéens travaillant avec des bateaux chinois. “Il n’y a pas d’alternative à l’utilisation de ces navires spécialement conçus d’origine chinoise pour le transport maritime à courte distance dans la Caricom”, souligne-t-il.La violence des gangs en Haïti sera un autre sujet au sein du Caricom, qui regroupe les pays des Caraïbes dont les Etats-Unis.”Le défi, c’est évidemment Haïti”, a reconnu Mauricio Claver-Carone, soulignant que la situation y est “désastreuse”.”Nous sommes en train d’élaborer une stratégie pour pouvoir continuer à soutenir la police nationale haïtienne”, a-t-il dit.M. Rubio s’entretiendra à Kingston avec le président du conseil de transition haïtien, Fritz Jean.Pays le plus pauvre des Amériques, Haïti subit depuis longtemps les violences de bandes criminelles dans un contexte de grande instabilité politique.Mais la situation s’y est dégradée ces derniers mois en dépit du déploiement partiel de la mission multinationale de sécurité (MMAS) menée par le Kenya.

Rubio dans les Caraïbes pour parler de sécurité énergétique et d’Haïti

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est arrivé mercredi à Kingston, en Jamaïque, dans le cadre d’une tournée dans les Caraïbes centrée sur la sécurité énergétique face au Venezuela et la situation explosive en Haïti, pays miné par les gangs.Le chef de la diplomatie américaine, qui avait fait son premier déplacement à l’étranger en Amérique centrale il y a quelques semaines, doit participer à une réunion des pays de la Communauté caribéenne (Caricom), avant de visiter jeudi le Guyana puis le Suriname.Il sera notamment question de sécurité énergétique et des moyens de réduire la dépendance des pays des Caraïbes au pétrole vénézuélien, alors que Washington s’efforce dans le même temps d’étrangler l’économie vénézuélienne, largement dépendante du pétrole.Le président américain, Donald Trump, a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux Etats-Unis.”De la même manière que nous avons travaillé avec les pays du Golfe pour assurer la coopération en matière de sécurité face aux menaces régionales (Iran, etc.), nous voulons travailler avec le Guyana pour assurer la coopération et les garanties en matière de sécurité”, a affirmé mardi l’envoyé spécial américain pour l’Amérique latine, Mauricio Claver-Carone.”Nous avons vu les menaces du Venezuela. Il est évident que c’est inacceptable et nous voulons travailler ensemble pour garantir un accord de coopération contraignant en matière de sécurité”, a-t-il dit.Le Guyana et le Venezuela se disputent l’Essequibo, territoire guyanien riche en pétrole revendiqué par le Venezuela.Le différend ancien sur l’Essequibo a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert en 2015 des gisements qui confèrent au Guyana les réserves de pétrole brut par personne parmi les plus élevées au monde.”En route pour la Jamaïque afin d’y rencontrer nos partenaires caribéens et renforcer la sécurité de notre hémisphère et lutter contre le crime organisé. On s’efforcera de lutter contre l’immigration illégale, la violence et la contrebande dans la région”, a déclaré M. Rubio sur le réseau X.Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité et il a récemment fait expulser des Etats-Unis des centaines de Vénézuéliens accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, les envoyant dans une prison salvadorienne.- Le “défi” haïtien -Inquiet, le secteur privé de la Communauté des Caraïbes (Caricom) va profiter du voyage de M. Rubio pour “demander aux Etats-Unis de reconsidérer les mesures” de taxation des navires chinois, a dit à l’AFP Patrick Antoine, de l’Organisation du secteur privé des Caraïbes (CPSO), depuis Georgetown, siège du Caricom.Il estime que l’inflation pourrait augmenter de 30% dans la sous-région si Washington taxe les navires des armateurs chinois et surtout ceux des opérateurs caribéens travaillant avec des bateaux chinois. “Il n’y a pas d’alternative à l’utilisation de ces navires spécialement conçus d’origine chinoise pour le transport maritime à courte distance dans la Caricom”, souligne-t-il.La violence des gangs en Haïti sera un autre sujet au sein du Caricom, qui regroupe les pays des Caraïbes dont les Etats-Unis.”Le défi, c’est évidemment Haïti”, a reconnu Mauricio Claver-Carone, soulignant que la situation y est “désastreuse”.”Nous sommes en train d’élaborer une stratégie pour pouvoir continuer à soutenir la police nationale haïtienne”, a-t-il dit.M. Rubio s’entretiendra à Kingston avec le président du conseil de transition haïtien, Fritz Jean.Pays le plus pauvre des Amériques, Haïti subit depuis longtemps les violences de bandes criminelles dans un contexte de grande instabilité politique.Mais la situation s’y est dégradée ces derniers mois en dépit du déploiement partiel de la mission multinationale de sécurité (MMAS) menée par le Kenya.

Au procès Depardieu, le soutien de Fanny Ardant et des témoignages accablants

Au troisième jour de son procès pour des agressions sexuelles présumées sur deux femmes en 2021, Gérard Depardieu a continué à nier mercredi avoir “touché” les plaignantes, soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.Des femmes appelées comme témoins se sont succédé à la barre, émues d’être face à un tribunal et dans la même pièce que celui qu’elles accusent d’agressions. Marie d’abord, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme raconte le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  “Tout le monde rigolait, j’ai ravalé ma honte”, a continué la jeune femme qui n’a jamais porté plainte.Sarah B, comédienne avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition à la barre du tribunal correctionnel de Paris, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma ?”Lucile était costumière sur un tournage avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. – “Dégoûtée” -“Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Gérard Depardieu a pu toutefois compter sur le soutien appuyé de Fanny Ardant, 76 ans comme lui. “Oui il prend de la place sur un tournage, oui il a une grande gueule, il dit des grossièretés”, a excusé Fanny Ardant. Comme un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Je suis ici comme amie de Gérard, je le connais depuis tout le temps donc je peux parler pour lui devant cette cour”, a lancé l’actrice. Appelée comme témoin par la défense, elle a assuré ne “jamais avoir assisté à un geste de l’acteur qu’elle aurait trouvé “choquant”. “Je suis une femme moi-même, j’ai connu des choses comme ça, j’ai balancé des claques, des insultes. Je sais qu’on peut dire non à Gérard”, a ajouté l’actrice avant d’embrasser son ami sur les deux joues en sortant. La matinée avait auparavant été consacrée à la déposition de Sarah (prénom modifié), la deuxième plaignante. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, a affirmé à la barre Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Gérard Depardieu a raconté n’être jamais seul sur un tournage, toujours accompagné de son équipe: habilleuse, maquilleuse, garde du corps.Ce n’est pas ce dont se souvient Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts”, chargée, le 1er septembre 2021, d’accompagner l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, debout à la barre, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Les deux dernières fois, “j’ai dit non !”.Mise au courant, la production a demandé à Gérard Depardieu de s’excuser, ce qu’il a fait “de façon assez énervée”, s’est souvenu Sarah, ajoutant qu’ensuite, il lui a fait vivre un enfer, la traitant de “balance”, de “folle” et refusant de travailler avec elle.”Je ne voulais pas que des jeunes femmes viennent près de la loge parce que je suis grossier !”, se défend l’acteur. “Mais M. Depardieu, elle ne dénonce pas que vos mots, mais aussi des gestes !”, est intervenu le président.”Je suis vulgaire, grossier, ordurier, je veux bien ! Mais je ne suis pas que ça ! Je respecte les gens !”, s’est-il indigné. “Je ne touche pas.”

Au procès Depardieu, le soutien de Fanny Ardant et des témoignages accablants

Au troisième jour de son procès pour des agressions sexuelles présumées sur deux femmes en 2021, Gérard Depardieu a continué à nier mercredi avoir “touché” les plaignantes, soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.Des femmes appelées comme témoins se sont succédé à la barre, émues d’être face à un tribunal et dans la même pièce que celui qu’elles accusent d’agressions. Marie d’abord, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme raconte le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  “Tout le monde rigolait, j’ai ravalé ma honte”, a continué la jeune femme qui n’a jamais porté plainte.Sarah B, comédienne avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition à la barre du tribunal correctionnel de Paris, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma ?”Lucile était costumière sur un tournage avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. – “Dégoûtée” -“Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Gérard Depardieu a pu toutefois compter sur le soutien appuyé de Fanny Ardant, 76 ans comme lui. “Oui il prend de la place sur un tournage, oui il a une grande gueule, il dit des grossièretés”, a excusé Fanny Ardant. Comme un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Je suis ici comme amie de Gérard, je le connais depuis tout le temps donc je peux parler pour lui devant cette cour”, a lancé l’actrice. Appelée comme témoin par la défense, elle a assuré ne “jamais avoir assisté à un geste de l’acteur qu’elle aurait trouvé “choquant”. “Je suis une femme moi-même, j’ai connu des choses comme ça, j’ai balancé des claques, des insultes. Je sais qu’on peut dire non à Gérard”, a ajouté l’actrice avant d’embrasser son ami sur les deux joues en sortant. La matinée avait auparavant été consacrée à la déposition de Sarah (prénom modifié), la deuxième plaignante. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, a affirmé à la barre Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Gérard Depardieu a raconté n’être jamais seul sur un tournage, toujours accompagné de son équipe: habilleuse, maquilleuse, garde du corps.Ce n’est pas ce dont se souvient Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts”, chargée, le 1er septembre 2021, d’accompagner l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, debout à la barre, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Les deux dernières fois, “j’ai dit non !”.Mise au courant, la production a demandé à Gérard Depardieu de s’excuser, ce qu’il a fait “de façon assez énervée”, s’est souvenu Sarah, ajoutant qu’ensuite, il lui a fait vivre un enfer, la traitant de “balance”, de “folle” et refusant de travailler avec elle.”Je ne voulais pas que des jeunes femmes viennent près de la loge parce que je suis grossier !”, se défend l’acteur. “Mais M. Depardieu, elle ne dénonce pas que vos mots, mais aussi des gestes !”, est intervenu le président.”Je suis vulgaire, grossier, ordurier, je veux bien ! Mais je ne suis pas que ça ! Je respecte les gens !”, s’est-il indigné. “Je ne touche pas.”

Brésil: l’ex-président Bolsonaro sera jugé pour tentative de coup d’Etat

La Cour suprême du Brésil a décidé mercredi à l’unanimité d’ouvrir un procès contre Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat, ce qui l’expose à une lourde peine de prison et plombe ses ambitions de retour au pouvoir.Cette décision est historique, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène “Je suis toujours là” de Walter Salles, Oscar du meilleur film international.L’ex-président (2019-2022), absent à l’audience de mercredi contrairement à la veille, se dit victime de “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil”.Nostalgique assumé de ces années de plomb, l’ex-capitaine de l’armée, 70 ans, est accusé par le parquet d’être le “leader” d’une “organisation criminelle” ayant ourdi de longue date une conspiration pour se maintenir au pouvoir “à tout prix” à l’issue de l’élection d’octobre 2022, qu’il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Selon les enquêteurs de la police fédérale, après la défaite les présumés conspirateurs auraient Å“uvré à l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi projeté l’assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d’Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.Les chefs d’accusation sont gravissimes: “coup d’Etat”, “tentative d’abolition violente de l’Etat de droit démocratique” et “organisation criminelle armée”.Jair Bolsonaro encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison, mais les experts estiment qu’il devrait répondre à son procès en liberté.- Election en 2026 -Même si la législation brésilienne ne prévoit aucun délai précis pour la tenue de ce procès, “on peut s’attendre à ce que (l’ex-président) soit jugé d’ici la fin de l’année”, pour éviter toute inferférence avec l’élection présidentielle de 2026, explique à l’AFP Enzo Fachini, avocat spécialiste en droit pénal de la Fondation Getulio Vargas.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être de nouveau candidat en 2026.Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d’inflation.Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.- Émeutes de Brasilia -Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un “dictateur”, a été le premier à voter mercredi pour l’ouverture  d’un procès contre l’ex-président. Invoquant son “intérêt personnel” en tant que potentielle victime d’un projet d’assassinat, la défense avait tenté d’obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu’elle n’a pu écarter deux autres membres du “Supremo”: un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat, Cristiano Zanin.Les magistrats ont également décidé d’ouvrir un procès contre sept autres conspirateurs présumés, dont plusieurs anciens ministres, Walter Braga Netto (défense), son candidat à la vice-présidence en 2022, et Anderson Torres (justice), ainsi que l’ancien commandant de la Marine, Almir Garnier Santos.Selon l’accusation, le coup d’Etat n’a pas eu lieu faute de soutien de la part d’autres membres du haut commandement de l’armée brésilienne.Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l’accusation s’appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les “actes violents” commis ce jour-là.Avant de revenir au pouvoir pour son troisième mandat en 2023, après un premier passage à la présidence de 2003 à 2010, Lula a également eu maille à partir avec la justice, étant même incarcéré pour corruption, avant de voir ses condamnations annulées.

Brésil: l’ex-président Bolsonaro sera jugé pour tentative de coup d’Etat

La Cour suprême du Brésil a décidé mercredi à l’unanimité d’ouvrir un procès contre Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat, ce qui l’expose à une lourde peine de prison et plombe ses ambitions de retour au pouvoir.Cette décision est historique, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène “Je suis toujours là” de Walter Salles, Oscar du meilleur film international.L’ex-président (2019-2022), absent à l’audience de mercredi contrairement à la veille, se dit victime de “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil”.Nostalgique assumé de ces années de plomb, l’ex-capitaine de l’armée, 70 ans, est accusé par le parquet d’être le “leader” d’une “organisation criminelle” ayant ourdi de longue date une conspiration pour se maintenir au pouvoir “à tout prix” à l’issue de l’élection d’octobre 2022, qu’il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Selon les enquêteurs de la police fédérale, après la défaite les présumés conspirateurs auraient Å“uvré à l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi projeté l’assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d’Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.Les chefs d’accusation sont gravissimes: “coup d’Etat”, “tentative d’abolition violente de l’Etat de droit démocratique” et “organisation criminelle armée”.Jair Bolsonaro encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison, mais les experts estiment qu’il devrait répondre à son procès en liberté.- Election en 2026 -Même si la législation brésilienne ne prévoit aucun délai précis pour la tenue de ce procès, “on peut s’attendre à ce que (l’ex-président) soit jugé d’ici la fin de l’année”, pour éviter toute inferférence avec l’élection présidentielle de 2026, explique à l’AFP Enzo Fachini, avocat spécialiste en droit pénal de la Fondation Getulio Vargas.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être de nouveau candidat en 2026.Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d’inflation.Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.- Émeutes de Brasilia -Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un “dictateur”, a été le premier à voter mercredi pour l’ouverture  d’un procès contre l’ex-président. Invoquant son “intérêt personnel” en tant que potentielle victime d’un projet d’assassinat, la défense avait tenté d’obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu’elle n’a pu écarter deux autres membres du “Supremo”: un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat, Cristiano Zanin.Les magistrats ont également décidé d’ouvrir un procès contre sept autres conspirateurs présumés, dont plusieurs anciens ministres, Walter Braga Netto (défense), son candidat à la vice-présidence en 2022, et Anderson Torres (justice), ainsi que l’ancien commandant de la Marine, Almir Garnier Santos.Selon l’accusation, le coup d’Etat n’a pas eu lieu faute de soutien de la part d’autres membres du haut commandement de l’armée brésilienne.Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l’accusation s’appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les “actes violents” commis ce jour-là.Avant de revenir au pouvoir pour son troisième mandat en 2023, après un premier passage à la présidence de 2003 à 2010, Lula a également eu maille à partir avec la justice, étant même incarcéré pour corruption, avant de voir ses condamnations annulées.