Aude: météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Les pompiers, qui ont réussi à fixer jeudi soir l’incendie géant qui a causé la mort d’une personne dans l’Aude, peuvent compter vendredi sur une météo favorable pour poursuivre leur combat contre les flammes afin de les éteindre totalement dans quelques jours.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré vendredi matin à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant “un affaiblissement du vent” et une humidité qui remonte, favorisant le travail des pompiers.”Le crachin qui tombe faiblement ce matin est aussi le bienvenu pour (…) progresser du feu fixé vers le feu maîtrisé”, en s’attaquant aux reprises et aux “points chauds”, a-t-il encore précisé devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, à une trentaine de kilomètres de Narbonne.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré de son côté le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations. Par la suite, samedi, la météo pourrait être moins favorable: “Le département de l’Aude sera placé en vigilance orange à la canicule du fait de températures élevées”, note la préfecture dans un communiqué.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mises à disposition par les communes.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi matin.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un peu plus de 1.250 pompiers restaient engagés jeudi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.”Treize portions de routes départementales restent fermées, contre 27 au plus fort de la crise. Les réouvertures devraient se poursuivre dans la matinée” de vendredi, écrit encore la préfecture dans son communiqué.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu avait enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Aude: météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Les pompiers, qui ont réussi à fixer jeudi soir l’incendie géant qui a causé la mort d’une personne dans l’Aude, peuvent compter vendredi sur une météo favorable pour poursuivre leur combat contre les flammes afin de les éteindre totalement dans quelques jours.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré vendredi matin à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant “un affaiblissement du vent” et une humidité qui remonte, favorisant le travail des pompiers.”Le crachin qui tombe faiblement ce matin est aussi le bienvenu pour (…) progresser du feu fixé vers le feu maîtrisé”, en s’attaquant aux reprises et aux “points chauds”, a-t-il encore précisé devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, à une trentaine de kilomètres de Narbonne.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré de son côté le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations. Par la suite, samedi, la météo pourrait être moins favorable: “Le département de l’Aude sera placé en vigilance orange à la canicule du fait de températures élevées”, note la préfecture dans un communiqué.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mises à disposition par les communes.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi matin.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un peu plus de 1.250 pompiers restaient engagés jeudi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.”Treize portions de routes départementales restent fermées, contre 27 au plus fort de la crise. Les réouvertures devraient se poursuivre dans la matinée” de vendredi, écrit encore la préfecture dans son communiqué.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu avait enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Aude: météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Les pompiers, qui ont réussi à fixer jeudi soir l’incendie géant qui a causé la mort d’une personne dans l’Aude, peuvent compter vendredi sur une météo favorable pour poursuivre leur combat contre les flammes afin de les éteindre totalement dans quelques jours.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré vendredi matin à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant “un affaiblissement du vent” et une humidité qui remonte, favorisant le travail des pompiers.”Le crachin qui tombe faiblement ce matin est aussi le bienvenu pour (…) progresser du feu fixé vers le feu maîtrisé”, en s’attaquant aux reprises et aux “points chauds”, a-t-il encore précisé devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, à une trentaine de kilomètres de Narbonne.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré de son côté le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations. Par la suite, samedi, la météo pourrait être moins favorable: “Le département de l’Aude sera placé en vigilance orange à la canicule du fait de températures élevées”, note la préfecture dans un communiqué.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mises à disposition par les communes.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi matin.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un peu plus de 1.250 pompiers restaient engagés jeudi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.”Treize portions de routes départementales restent fermées, contre 27 au plus fort de la crise. Les réouvertures devraient se poursuivre dans la matinée” de vendredi, écrit encore la préfecture dans son communiqué.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu avait enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Kipyegon says a woman will run a sub-four minute mileFri, 08 Aug 2025 07:45:17 GMT

Faith Kipyegon said she believes a woman will break the four-minute barrier for the mile “in this generation or the next”, and the challenge is what keeps her training.The Kenyan came up short in her specially arranged attempt in June to become the first woman to smash through the four-minute barrier, clocking 4min 06.42sec in Paris.”My goal …

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Israel to ‘take control’ of Gaza City after approving new war plan

Israel’s military will “take control” of Gaza City under a plan proposed by Prime Minister Benjamin Netanyahu and approved by his security cabinet, his office said in a statement Friday.Nearly two years into the war in Gaza, Netanyahu faces mounting pressure at home and abroad for a truce to pull the territory’s more than two million people back from the brink of famine and free the hostages held by Palestinian militants.Under the plan to “defeat” Hamas in the Gaza Strip, the Israeli army “will prepare to take control of Gaza City while distributing humanitarian assistance to the civilian population outside combat zones”, the premier’s office said.Before the decision, Netanyahu said Israel planned to take full control of Gaza but did not intend to govern it.He told US network Fox News on Thursday that the military would seize complete control of the Gaza Strip, noting that Israel did not want “to keep” the territory, which it occupied in 1967 but withdrew troops and settlers from in 2005.Netanyahu said Israel wanted a “security perimeter” and to hand the Palestinian territory to “Arab forces that will govern it properly without threatening us”.”That’s not possible with Hamas,” he added.His office on Friday said a majority of the security cabinet had adopted “five principles”, including demilitarisation of the territory and “the establishment of an alternative civil administration that is neither Hamas nor the Palestinian Authority”.The plan drew criticism from British Prime Minister Keir Starmer, who said it was “wrong” and “will only bring more bloodshed”.”This action will do nothing to bring an end to this conflict or to help secure the release of the hostages,” said Starmer, who has threatened to recognise a Palestinian state.- ‘March of recklessness’ -United Nations rights chief Volker Turk similarly said that “the Israeli Government’s plan for a complete military takeover of the occupied Gaza Strip must be immediately halted”.The main campaign group for hostages’ families also denounced the plan, saying it amounted to “abandoning the hostages”.”The cabinet chose last night to embark on another march of recklessness, on the backs of the hostages, the soldiers, and Israeli society as a whole,” the Hostage and Missing Families Forum said.The Israeli army said last month that it controlled 75 percent of the Gaza Strip, mainly from its positions in the territory along the border.An expanded Israeli offensive in Gaza could see ground troops operate in densely populated areas where hostages are believed to be held, Israeli media have reported.Out of 251 hostages captured during Hamas’s 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the military says are dead.Israeli opposition leader Yair Lapid denounced the cabinet’s move on Friday, calling it “a disaster that will lead to many other disasters”.He said on X that the plan would result in “the death of the hostages, the killing of many soldiers, cost Israeli taxpayers tens of billions, and lead to diplomatic bankruptcy”.- ‘Extremist agenda’ -Gaza residents said they feared for the worst, as they braced for the next onslaught.”They tell us to go south, then back north, and now they want to send us south again. We are human beings, but no one hears us or sees us,” Maysa al-Shanti, a 52-year-old mother of six, told AFP. Following Netanyahu’s remarks on Fox, Hamas lambasted the prime minister. “Netanyahu’s plans to escalate the aggression confirm beyond any doubt his desire to get rid of the captives and sacrifice them in pursuit of his personal interests and extremist ideological agenda,” the group said in a statement.International concern has been growing over the suffering of Palestinians in Gaza, where a UN-backed assessment has warned that famine is unfolding.The World Health Organization said at least 99 people have died from malnutrition in the territory this year, with the figure likely an underestimate.In late July, Israel partially eased restrictions on aid entering Gaza, but the United Nations says the amount allowed into the territory remains insufficient.Amjad Al-Shawa, head of the Palestinian NGO Network in the Gaza Strip, told AFP that lengthy inspection procedures at entry points meant few trucks could come in — “between 70 to 80 per day — carrying only specific types of goods”.The UN estimates that Gaza needs at least 600 trucks of aid per day to meet residents’ basic needs.Israel’s offensive has killed at least 61,258 Palestinians, according to Hamas-run Gaza’s health ministry.The 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.

En prison, tenter d’échapper à la chaleur face à la canicule

Au centre pénitentiaire surpeuplé de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne, les détenus tentent de rendre la chaleur supportable, alors que Météo France a émis pour vendredi une alerte orange à la canicule.Ventilateurs dans tous les coins, draps, serviettes aux fenêtres pour bloquer le soleil, détenus torses nus… Tout est bon pour tenter de se rafraîchir, a pu constater un journaliste de l’AFP, jeudi, quand la température atteignait 36 degrés à l’ombre, lors d’une visite de la prison en compagnie du député LFI Hadrien Clouet.”Les 38 degrés, on les ressent bien. Les murs absorbent bien la chaleur. Il y a la condensation, l’humidité…”, confie un détenu aux noirs cheveux bouclés dans la cellule de 9 m2 qu’il partage avec deux autres personnes.- “Bagarre” -La prison de Seysses, comme beaucoup d’autres établissements pénitentiaires en France, est surpeuplée. En juin, son taux d’occupation a atteint une moyenne de 217%.”Etre à deux par cellule, c’est devenu l’exception”, raconte un surveillant. La plupart des cellules hébergent donc trois détenus, dont un se trouve contraint de dormir sur un matelas.Avec les épisodes de chaleur, raconte ce surveillant, les incidents se font “plus réguliers”. “La moindre contrariété part parfois à la bagarre”, élabore-t-il.”On ne va pas forcément se plaindre. On n’est pas là pour ça. Mais voilà, la chaleur, c’est insupportable, 38 degrés en été. On ne va pas demander de la clim, ça ne va pas se faire, mais plus de ventilation ou une cellule plus grande”, reprend le premier détenu.Dans ces conditions de détention, la promenade quotidienne est une “bouffée d’air”, estime un surveillant. La moitié des détenus de la maison d’arrêt pour hommes sort le matin, pour deux heures, l’autre l’après-midi, et vice-versa le lendemain.Vers 14h15, au plus chaud de l’après-midi, ceux qui le peuvent descendent donc dans la cour et, pour la plupart, restent à l’abri des minces zones d’ombre. Certains courageux enchaînent pompes ou tractions en dépit des 36°C affichés au thermomètre.Aucun arbre ne rompt la monotonie du bitume, seules quelques blocs de béton censés servir de chaises et tables occupent la cour. Des brumisateurs doivent être installés d’ici l’été prochain, indique la direction.- “Compliqué” de dormir -Conséquence du passage en alerte orange canicule pour vendredi, où le mercure se maintiendra au-delà de 35°C avec un ressenti à 40°C, le personnel de la prison a justement procédé jeudi matin à une distribution gratuite de bouteilles d’eau, ainsi que de ventilateurs et de couvre-chefs pour les plus vulnérables (âgés de plus de 75 ans ou souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires) ou ceux qui n’ont pas les moyens de se les payer.Dans la bibliothèque ou la salle de gym, mal aérées, l’atmosphère est étouffante même lorsque aucun détenu n’est présent. “Là, il fait lourd, mais quand ils sont beaucoup, ça monte très, très vite”, raconte un surveillant. Jusqu’à douze détenus peuvent se dépenser en même temps dans cette salle de sport aux nombreuses machines de musculation, aux fenêtres minuscules et où un seul ventilateur est fixé au mur.”Dehors, puisqu’il n’y a pas d’arbres, même sur le perron il fait chaud, donc on essaye de rester” en cellule, confie une jeune occupante de la maison d’arrêt pour femmes, qui héberge 80 détenues pour 40 places.Dans la cellule qu’elle partage avec deux autres femmes, le regard ne peut se poser quelque part sans tomber sur l’un des quatre ventilateurs.Deux des détenues sont là depuis au moins deux ans. La dernière arrivée doit dormir sur un matelas au sol. Trouver le sommeil “est assez compliqué, parce que c’est du béton et pendant l’été, c’est vrai qu’il fait assez chaud mais… ben on est obligée”, explique-t-elle, résignée.

En prison, tenter d’échapper à la chaleur face à la canicule

Au centre pénitentiaire surpeuplé de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne, les détenus tentent de rendre la chaleur supportable, alors que Météo France a émis pour vendredi une alerte orange à la canicule.Ventilateurs dans tous les coins, draps, serviettes aux fenêtres pour bloquer le soleil, détenus torses nus… Tout est bon pour tenter de se rafraîchir, a pu constater un journaliste de l’AFP, jeudi, quand la température atteignait 36 degrés à l’ombre, lors d’une visite de la prison en compagnie du député LFI Hadrien Clouet.”Les 38 degrés, on les ressent bien. Les murs absorbent bien la chaleur. Il y a la condensation, l’humidité…”, confie un détenu aux noirs cheveux bouclés dans la cellule de 9 m2 qu’il partage avec deux autres personnes.- “Bagarre” -La prison de Seysses, comme beaucoup d’autres établissements pénitentiaires en France, est surpeuplée. En juin, son taux d’occupation a atteint une moyenne de 217%.”Etre à deux par cellule, c’est devenu l’exception”, raconte un surveillant. La plupart des cellules hébergent donc trois détenus, dont un se trouve contraint de dormir sur un matelas.Avec les épisodes de chaleur, raconte ce surveillant, les incidents se font “plus réguliers”. “La moindre contrariété part parfois à la bagarre”, élabore-t-il.”On ne va pas forcément se plaindre. On n’est pas là pour ça. Mais voilà, la chaleur, c’est insupportable, 38 degrés en été. On ne va pas demander de la clim, ça ne va pas se faire, mais plus de ventilation ou une cellule plus grande”, reprend le premier détenu.Dans ces conditions de détention, la promenade quotidienne est une “bouffée d’air”, estime un surveillant. La moitié des détenus de la maison d’arrêt pour hommes sort le matin, pour deux heures, l’autre l’après-midi, et vice-versa le lendemain.Vers 14h15, au plus chaud de l’après-midi, ceux qui le peuvent descendent donc dans la cour et, pour la plupart, restent à l’abri des minces zones d’ombre. Certains courageux enchaînent pompes ou tractions en dépit des 36°C affichés au thermomètre.Aucun arbre ne rompt la monotonie du bitume, seules quelques blocs de béton censés servir de chaises et tables occupent la cour. Des brumisateurs doivent être installés d’ici l’été prochain, indique la direction.- “Compliqué” de dormir -Conséquence du passage en alerte orange canicule pour vendredi, où le mercure se maintiendra au-delà de 35°C avec un ressenti à 40°C, le personnel de la prison a justement procédé jeudi matin à une distribution gratuite de bouteilles d’eau, ainsi que de ventilateurs et de couvre-chefs pour les plus vulnérables (âgés de plus de 75 ans ou souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires) ou ceux qui n’ont pas les moyens de se les payer.Dans la bibliothèque ou la salle de gym, mal aérées, l’atmosphère est étouffante même lorsque aucun détenu n’est présent. “Là, il fait lourd, mais quand ils sont beaucoup, ça monte très, très vite”, raconte un surveillant. Jusqu’à douze détenus peuvent se dépenser en même temps dans cette salle de sport aux nombreuses machines de musculation, aux fenêtres minuscules et où un seul ventilateur est fixé au mur.”Dehors, puisqu’il n’y a pas d’arbres, même sur le perron il fait chaud, donc on essaye de rester” en cellule, confie une jeune occupante de la maison d’arrêt pour femmes, qui héberge 80 détenues pour 40 places.Dans la cellule qu’elle partage avec deux autres femmes, le regard ne peut se poser quelque part sans tomber sur l’un des quatre ventilateurs.Deux des détenues sont là depuis au moins deux ans. La dernière arrivée doit dormir sur un matelas au sol. Trouver le sommeil “est assez compliqué, parce que c’est du béton et pendant l’été, c’est vrai qu’il fait assez chaud mais… ben on est obligée”, explique-t-elle, résignée.