Brésil: Bolsonaro contre-attaque après son inculpation

Inculpé pour un projet présumé de “coup d’Etat” pour se maintenir au pouvoir en 2022, l’ex-président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, a fustigé mercredi de “vagues accusations” d’un “régime autoritaire”, dans l’attente d’une décision de la Cour suprême sur l’ouverture ou non d’un procès.”Le monde est attentif à ce qui se passe au Brésil (…) Tout régime autoritaire, dans sa soif de pouvoir, doit fabriquer des ennemis internes pour justifier les persécutions, les censures et les emprisonnements arbitraires”, a réagi Jair Bolsonaro, 69 ans, sur le réseau social X.”Ils fabriquent de vagues accusations, se disent préoccupés au sujet de la démocratie ou de la souveraineté, mais ils persécutent des opposants, font taire les voix dissidentes et concentrent le pouvoir”, a-t-il ajouté. Le Parquet a annoncé mardi soir l’inculpation de M. Bolsonaro et 33 autres suspects, pour la plupart des militaires haut gradés, “accusés d’avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l’Etat de droit démocratique”.Selon l’acte d’accusation, basé sur un rapport de plus de 800 pages de la Police fédérale présentant des preuves réunies durant deux ans d’enquête, l’ex-président (2019-2022) était le “leader” d’une organisation criminelle qui a conspiré pour conjurer sa défaite électorale d’octobre 2022 face à son successeur de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Le juge de la Cour suprême en charge, Alexandre de Moraes, a indiqué mercredi avoir donné 15 jours pour que la défense puisse soulever d’éventuelles contestations, avant d’analyser les arguments des parties.Ensuite, la Cour déterminera d’un éventuel renvoi.- “Dictature de la toge” -“Si les juges arrivent à la conclusion qu’ils sont coupables, (les inculpés) devront payer pour l’erreur qu’ils ont commise”, a affirmé le président Lula, tout en soulignant que les accusés avaient droit à “la présomption d’innocence”, lors d’une conférence de presse à Brasilia aux côtés du Premier ministre portugais Luis Montenegro.Le député Carlos Jordy, du Parti libéral de M. Bolsonaro, a affirmé que le Brésil vivait sous une “dictature de la toge”, une allusion au vêtement utilisé par les magistrats de la Cour suprême.Le parquet argumente que l’accusation est “basée sur des documents manuscrits, des fichiers numériques et des échanges de messages qui révèlent un plan de rupture démocratique et décrivent une conspiration contre les institutions”.Ces preuves montrent, selon les enquêteurs, que l’ex-président avait “conscience” d’un plan visant à assassiner Lula, son vice-président Geraldo Alckmin et un juge de la Cour suprême, et avait donné son “consentement” pour son exécution.Une “dernière tentative” de coup d’Etat a eu lieu le 8 janvier 2023, lors des émeutes de Brasilia, quand des milliers de bolsonaristes ont saccagé les lieux de pouvoir dans la capitale, une semaine après l’investiture de Lula, a souligné le parquet.Parmi les chefs d’accusation retenus contre Jair Bolsonaro : “coup d’Etat”, “tentative d’abolition violente de l’Etat de droit démocratique” et “organisation criminelle armée”.En cas de condamnation, le cumul des peines pourrait totaliser une quarantaine d’années de réclusion.Mais les experts estiment qu’il ne devrait pas être incarcéré à court terme.”Je n’imagine pas cette possibilité, car il ne semble pas que les conditions soient réunies pour une prison préventive (prévue notamment quand un accusé tente d’entraver l’enquête). Il devrait répondre à la justice en liberté”, explique à l’AFP l’avocat de droit pénal Leonardo Pantaleao.Mais la situation de l’ex-président est “vraiment grave”, et que “même s’il se pose en victime”, sa capacité de leadership de l’opposition pourrait être compromise, estime le consultant politique Sergio Praça.- Facteur Trump -Jair Bolsonaro est inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation sur le système d’urnes électroniques utilisées lors du dernier scrutin.Il espère toutefois faire annuler cette condamnation pour se présenter à la présidentielle en 2026 en vue d’un come-back comme celui de Donald Trump aux Etats-Unis. L’ancien capitaine de l’armée a d’ailleurs affirmé à plusieurs reprises qu’il espérait compter sur l’aide du président américain pour revenir aux affaires.Trump Media, la société de médias de Donald Trump, a intenté mercredi une action en justice aux États-Unis contre le juge Alexandre de Moraes, lui reprochant d’entraver la liberté d’expression avec des restrictions sur les réseaux sociaux.Chargé du dossier Bolsonaro, ce magistrat aussi clivant que puissant au Brésil a ordonné par le passé la suppression de comptes de partisans de l’ex-président d’extrême droite soupçonnés de désinformation.

Brésil: Bolsonaro contre-attaque après son inculpation

Inculpé pour un projet présumé de “coup d’Etat” pour se maintenir au pouvoir en 2022, l’ex-président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, a fustigé mercredi de “vagues accusations” d’un “régime autoritaire”, dans l’attente d’une décision de la Cour suprême sur l’ouverture ou non d’un procès.”Le monde est attentif à ce qui se passe au Brésil (…) Tout régime autoritaire, dans sa soif de pouvoir, doit fabriquer des ennemis internes pour justifier les persécutions, les censures et les emprisonnements arbitraires”, a réagi Jair Bolsonaro, 69 ans, sur le réseau social X.”Ils fabriquent de vagues accusations, se disent préoccupés au sujet de la démocratie ou de la souveraineté, mais ils persécutent des opposants, font taire les voix dissidentes et concentrent le pouvoir”, a-t-il ajouté. Le Parquet a annoncé mardi soir l’inculpation de M. Bolsonaro et 33 autres suspects, pour la plupart des militaires haut gradés, “accusés d’avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l’Etat de droit démocratique”.Selon l’acte d’accusation, basé sur un rapport de plus de 800 pages de la Police fédérale présentant des preuves réunies durant deux ans d’enquête, l’ex-président (2019-2022) était le “leader” d’une organisation criminelle qui a conspiré pour conjurer sa défaite électorale d’octobre 2022 face à son successeur de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Le juge de la Cour suprême en charge, Alexandre de Moraes, a indiqué mercredi avoir donné 15 jours pour que la défense puisse soulever d’éventuelles contestations, avant d’analyser les arguments des parties.Ensuite, la Cour déterminera d’un éventuel renvoi.- “Dictature de la toge” -“Si les juges arrivent à la conclusion qu’ils sont coupables, (les inculpés) devront payer pour l’erreur qu’ils ont commise”, a affirmé le président Lula, tout en soulignant que les accusés avaient droit à “la présomption d’innocence”, lors d’une conférence de presse à Brasilia aux côtés du Premier ministre portugais Luis Montenegro.Le député Carlos Jordy, du Parti libéral de M. Bolsonaro, a affirmé que le Brésil vivait sous une “dictature de la toge”, une allusion au vêtement utilisé par les magistrats de la Cour suprême.Le parquet argumente que l’accusation est “basée sur des documents manuscrits, des fichiers numériques et des échanges de messages qui révèlent un plan de rupture démocratique et décrivent une conspiration contre les institutions”.Ces preuves montrent, selon les enquêteurs, que l’ex-président avait “conscience” d’un plan visant à assassiner Lula, son vice-président Geraldo Alckmin et un juge de la Cour suprême, et avait donné son “consentement” pour son exécution.Une “dernière tentative” de coup d’Etat a eu lieu le 8 janvier 2023, lors des émeutes de Brasilia, quand des milliers de bolsonaristes ont saccagé les lieux de pouvoir dans la capitale, une semaine après l’investiture de Lula, a souligné le parquet.Parmi les chefs d’accusation retenus contre Jair Bolsonaro : “coup d’Etat”, “tentative d’abolition violente de l’Etat de droit démocratique” et “organisation criminelle armée”.En cas de condamnation, le cumul des peines pourrait totaliser une quarantaine d’années de réclusion.Mais les experts estiment qu’il ne devrait pas être incarcéré à court terme.”Je n’imagine pas cette possibilité, car il ne semble pas que les conditions soient réunies pour une prison préventive (prévue notamment quand un accusé tente d’entraver l’enquête). Il devrait répondre à la justice en liberté”, explique à l’AFP l’avocat de droit pénal Leonardo Pantaleao.Mais la situation de l’ex-président est “vraiment grave”, et que “même s’il se pose en victime”, sa capacité de leadership de l’opposition pourrait être compromise, estime le consultant politique Sergio Praça.- Facteur Trump -Jair Bolsonaro est inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation sur le système d’urnes électroniques utilisées lors du dernier scrutin.Il espère toutefois faire annuler cette condamnation pour se présenter à la présidentielle en 2026 en vue d’un come-back comme celui de Donald Trump aux Etats-Unis. L’ancien capitaine de l’armée a d’ailleurs affirmé à plusieurs reprises qu’il espérait compter sur l’aide du président américain pour revenir aux affaires.Trump Media, la société de médias de Donald Trump, a intenté mercredi une action en justice aux États-Unis contre le juge Alexandre de Moraes, lui reprochant d’entraver la liberté d’expression avec des restrictions sur les réseaux sociaux.Chargé du dossier Bolsonaro, ce magistrat aussi clivant que puissant au Brésil a ordonné par le passé la suppression de comptes de partisans de l’ex-président d’extrême droite soupçonnés de désinformation.

Les endeuillés s’expriment au procès de l’attentat de la basilique de Nice

Le Tunisien Brahim Aouissaoui, accusé d’avoir assassiné trois personnes dans la basilique de Nice le 29 octobre 2020, s’est de nouveau muré dans le silence mercredi, affirmant n’avoir “rien à dire” alors que s’exprimaient à la barre les proches des trois victimes.Tour à tour, les deux filles de Vincent Loquès, le sacristain égorgé par Brahim Aouissaoui, les sÅ“urs et les fils de Simone Barreto Silva, une mère de famille tuée de 25 coups de couteau et le mari de Nadine Devillers, une paroissienne décapitée avec un couteau de cuisine, ont dit devant la cour d’assises spéciale “la difficulté à vivre” des endeuillés.Émilie, 28 ans, et Marjorie, 30 ans, les deux filles de Vincent Loquès, intervenant en visio depuis Nice, ont raconté avec pudeur “le deuil impossible” d’un père qu’elles chérissaient. “Je n’arrive pas à faire mon deuil”, dit, les yeux rougis, la cadette devenue institutrice.Marjorie, l’aînée, enceinte peu de temps après l’assassinat de son père, évoque son sentiment de culpabilité. “Je me sentais coupable de fabriquer la vie alors que j’avais perdu mon père, de mettre au monde un enfant dans un moment où on peut mourir dans un parc, dans un concert, dans une église”, dit-elle. Simone Barreto Silva, une mère de famille franco-brésilienne de 44 ans, c’était “la joie de vivre… et cela nous a été retiré”, disent à leur tour deux de ses sÅ“urs, en pleurs.- “C’est très courageux” -L’émotion est à son comble quand le fils de 15 ans de Simone Barreto Silva s’approche de la barre. “Ma mère est décédée quand j’avais 10 ans”, commence l’adolescent à l’allure très juvénile.Il se tient bien droit face à la cour, décrit sa vie bouleversée, en larmes, tout en s’efforçant de rester digne. Des juges assesseurs se frottent les yeux.Le président de la cour d’assises, Christophe Petiteau, tutoie le jeune témoin. “C’est très courageux de venir ici, il n’y a pas beaucoup d’adultes qui peuvent le faire. Je sais que toute ta famille pourra compter sur toi”, dit le président, visiblement ému lui aussi.Un autre fils de Simone Barreto Silva, âgé de 20 ans et mineur au moment des faits, fustige les crimes “impardonnables” de l’accusé. “Pour lui, c’étaient des +mécréants+, des +chiens+. Pour nous, c’étaient un père, une mère, une sÅ“ur, une épouse…”. Le premier jour du procès, “je t’ai insulté”, poursuit le jeune homme qui avait lancé un véhément “Va te faire foutre !” à l’accusé avant d’être expulsé de la salle d’audience. “Je suis désolé pour ça”, s’excuse-t-il auprès de la cour. Puis se tournant vers l’accusé, il précise: “Aujourd’hui, je te regarde et ça me fait sourire”.Joffrey Devillers, marié pendant 26 ans à Nadine Devillers, raconte ses “insomnies” et ses “cauchemars” depuis sa mort.Arrive le tour de la jeune sapeur-pompier volontaire qui a tenté de porter secours à Simone Barreto Silva. Sentant sa fin approcher, la paroissienne prie la jeune femme de dire à ses enfants qu’elle “les aime très fort”. “J’ai promis”, dit la sapeur-pompier, en sanglots.Avant la suspension d’audience, un expert-psychiatre qui a examiné l’accusé à Fleury-Mérogis le 14 février estime “hautement improbable” l’hypothèse d’une “amnésie dissociative” mise en avant par Brahim Aouissaoui. Il s’agit davantage d’un “mécanisme de défense”, dit l’expert.Après avoir soutenu qu’il ne se souvenait de rien, l’accusé a reconnu au procès qu’il était présent dans la basilique le jour de l’attentat, mais s’est dit incapable d’expliquer son geste.L’accusé, à l’isolement total en détention, est dans un état “dépressif”, indique encore l’expert qui convient qu’il n’a “pas de comportement violent ou agressif” en prison.Cependant, pointe le médecin, Brahim Aouissaoui “présente une faible capacité de réadaptation à ce stade en raison de son absence totale de remise en question et de son maintien dans une posture idéologique rigide”.Les proches des victimes ont quitté la salle d’audience depuis longtemps quand l’expert termine sa déposition.Dans son box, l’accusé semble hors de son procès, joue avec ses mains, se tait.Le procès doit s’achever le 26 février.

Les endeuillés s’expriment au procès de l’attentat de la basilique de Nice

Le Tunisien Brahim Aouissaoui, accusé d’avoir assassiné trois personnes dans la basilique de Nice le 29 octobre 2020, s’est de nouveau muré dans le silence mercredi, affirmant n’avoir “rien à dire” alors que s’exprimaient à la barre les proches des trois victimes.Tour à tour, les deux filles de Vincent Loquès, le sacristain égorgé par Brahim Aouissaoui, les sÅ“urs et les fils de Simone Barreto Silva, une mère de famille tuée de 25 coups de couteau et le mari de Nadine Devillers, une paroissienne décapitée avec un couteau de cuisine, ont dit devant la cour d’assises spéciale “la difficulté à vivre” des endeuillés.Émilie, 28 ans, et Marjorie, 30 ans, les deux filles de Vincent Loquès, intervenant en visio depuis Nice, ont raconté avec pudeur “le deuil impossible” d’un père qu’elles chérissaient. “Je n’arrive pas à faire mon deuil”, dit, les yeux rougis, la cadette devenue institutrice.Marjorie, l’aînée, enceinte peu de temps après l’assassinat de son père, évoque son sentiment de culpabilité. “Je me sentais coupable de fabriquer la vie alors que j’avais perdu mon père, de mettre au monde un enfant dans un moment où on peut mourir dans un parc, dans un concert, dans une église”, dit-elle. Simone Barreto Silva, une mère de famille franco-brésilienne de 44 ans, c’était “la joie de vivre… et cela nous a été retiré”, disent à leur tour deux de ses sÅ“urs, en pleurs.- “C’est très courageux” -L’émotion est à son comble quand le fils de 15 ans de Simone Barreto Silva s’approche de la barre. “Ma mère est décédée quand j’avais 10 ans”, commence l’adolescent à l’allure très juvénile.Il se tient bien droit face à la cour, décrit sa vie bouleversée, en larmes, tout en s’efforçant de rester digne. Des juges assesseurs se frottent les yeux.Le président de la cour d’assises, Christophe Petiteau, tutoie le jeune témoin. “C’est très courageux de venir ici, il n’y a pas beaucoup d’adultes qui peuvent le faire. Je sais que toute ta famille pourra compter sur toi”, dit le président, visiblement ému lui aussi.Un autre fils de Simone Barreto Silva, âgé de 20 ans et mineur au moment des faits, fustige les crimes “impardonnables” de l’accusé. “Pour lui, c’étaient des +mécréants+, des +chiens+. Pour nous, c’étaient un père, une mère, une sÅ“ur, une épouse…”. Le premier jour du procès, “je t’ai insulté”, poursuit le jeune homme qui avait lancé un véhément “Va te faire foutre !” à l’accusé avant d’être expulsé de la salle d’audience. “Je suis désolé pour ça”, s’excuse-t-il auprès de la cour. Puis se tournant vers l’accusé, il précise: “Aujourd’hui, je te regarde et ça me fait sourire”.Joffrey Devillers, marié pendant 26 ans à Nadine Devillers, raconte ses “insomnies” et ses “cauchemars” depuis sa mort.Arrive le tour de la jeune sapeur-pompier volontaire qui a tenté de porter secours à Simone Barreto Silva. Sentant sa fin approcher, la paroissienne prie la jeune femme de dire à ses enfants qu’elle “les aime très fort”. “J’ai promis”, dit la sapeur-pompier, en sanglots.Avant la suspension d’audience, un expert-psychiatre qui a examiné l’accusé à Fleury-Mérogis le 14 février estime “hautement improbable” l’hypothèse d’une “amnésie dissociative” mise en avant par Brahim Aouissaoui. Il s’agit davantage d’un “mécanisme de défense”, dit l’expert.Après avoir soutenu qu’il ne se souvenait de rien, l’accusé a reconnu au procès qu’il était présent dans la basilique le jour de l’attentat, mais s’est dit incapable d’expliquer son geste.L’accusé, à l’isolement total en détention, est dans un état “dépressif”, indique encore l’expert qui convient qu’il n’a “pas de comportement violent ou agressif” en prison.Cependant, pointe le médecin, Brahim Aouissaoui “présente une faible capacité de réadaptation à ce stade en raison de son absence totale de remise en question et de son maintien dans une posture idéologique rigide”.Les proches des victimes ont quitté la salle d’audience depuis longtemps quand l’expert termine sa déposition.Dans son box, l’accusé semble hors de son procès, joue avec ses mains, se tait.Le procès doit s’achever le 26 février.

Trump brands Zelensky ‘a dictator’

US President Donald Trump called Ukrainian leader Volodymyr Zelensky a “dictator” Wednesday, widening a personal rift with major implications for efforts to end the conflict triggered by Russia’s invasion three years ago.The United States had provided funding and arms to Ukraine, but in an abrupt policy shift since coming to power, Trump has opened talks with Moscow.”A Dictator without Elections, Zelenskyy better move fast or he is not going to have a Country left,” Trump wrote on his Truth Social platform of the Ukrainian leader, whose five-year term expired last year.Ukrainian law does not require elections during wartime.On Tuesday Trump held a press conference in which he criticized Zelensky, repeated several Kremlin narratives about the conflict and called for an end to the war.Zelensky in turn accused Trump of succumbing to Russian “disinformation,” including Trump blaming of Kyiv for having “started” the war and echoing Kremlin questions over Zelensky’s legitimacy.”He refuses to have Elections, is very low in Ukrainian Polls, and the only thing he was good at was playing (Joe) Biden ‘like a fiddle,'” said Trump in the Truth Social post of Zelensky.”In the meantime, we are successfully negotiating an end to the War with Russia, something all admit only ‘TRUMP,’ and the Trump Administration, can do,” the president added.Zelensky was elected in 2019 for a five-year term, but has remained leader under martial law imposed following the Russian invasion.His popularity has eroded, but the percentage of Ukrainians who trust him has never dipped below 50 percent since the conflict started, according to the Kyiv International Institute of Sociology (KIIS).- ‘Doublethink’ -Trump has long held his party in lockstep, but moderate Republicans swiftly pushed back against his attack on Zelensky Wednesday. “Putin started this war. Putin committed war crimes. Putin is the dictator who murdered his opponents. The EU nations have contributed more to Ukraine. Zelensky polls over 50%. Ukraine wants to be part of the West, Putin hates the West,” congressman Don Bacon, from Nebraska, wrote on X. “I don’t accept George Orwell’s doublethink,” he added, referring to the author of the dystopian novel “1984.”New York Republican Mike Lawler said that Putin demanding elections in Ukraine was “both comical and self-serving.””Vladimir Putin is a vile dictator and thug, who has worked in a concerted effort with China and Iran to undermine and destabilize the United States, Europe, Israel, and the free world. He is not our friend, nor our ally,” he wrote, also on X. Trump’s staunch ally Senator Lindsey Graham, meanwhile, threaded the needle carefully, writing that he blames Putin “above all others” for the war — but adding on X that he still saw the US president as Ukraine’s “best hope.”Former vice president Mike Pence, who broke with Trump after his supporters stormed the US Capitol in 2021 in a bid to overturn his 2020 election loss to Biden, also issued a rare public rebuke.”Mr. President, Ukraine did not ‘start’ this war. Russia launched an unprovoked and brutal invasion claiming hundreds of thousands of lives,” he wrote on X.

“Légère amélioration” de la santé du pape, qui a reçu la visite de Meloni

Le Vatican a fait état mercredi soir d’une “légère amélioration” de la santé du pape François, qui selon la Première ministre italienne Giorgia Meloni était “alerte et a plaisanté” lorsqu’elle lui a rendu visite à l’hôpital.Avant la visite de Mme Meloni dans l’après-midi, qui a duré 20 minutes, le pape a reçu “ses plus proches collaborateurs”, avec lesquels il a travaillé, a précisé le Vatican.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite vendredi dernier, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, selon le Vatican.Cette hospitalisation a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant de l’opération du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues. Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. Mercredi matin, le Vatican s’était aussi voulu rassurant sur l’état de santé de François. Le pape a “passé une nuit paisible, s’est réveillé et a pris son petit déjeuner”, a affirmé aux journalistes le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni.Selon une source vaticane, le pape peut se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un coeur qui “résiste très bien”.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, estime Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, observe cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.- Appels à la prière -Toutes les activités publiques du pape ont été annulées jusqu’à ce week-end, y compris celles liées au Jubilé de l’Eglise catholique, “Année sainte” célébrée une fois tous les 25 ans.Si aucune information officielle n’a été donnée sur sa durée, cette nouvelle hospitalisation, la quatrième en moins de quatre ans, pourrait durer de deux à trois semaines, selon le théologien jésuite Antonio Spadaro, proche du pape.”Il est clair que la situation est délicate, mais je n’ai perçu aucune forme d’alarmisme”, a-t-il déclaré au quotidien italien Il Corriere della Sera.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles ont allumé des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour le rétablissement du pape.”C’est une personne extraordinaire qui a su tenir le cap à un moment où l’Église catholique était et est peut-être encore en difficulté”, a confié à l’AFPTV Rosa Maria, qui souhaite que le pape “revienne parmi nous”. “Nous avons besoin de lui”, insiste-t-elle.”Je lui souhaite de se rétablir le plus vite possible parce que c’est l’année du Jubilé et il a tellement à faire pour les jeunes, pour tout le monde, c’est très triste”, a renchéri Annamaria Santoro, une Italienne dont le fils est aussi hospitalisé.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.

“Légère amélioration” de la santé du pape, qui a reçu la visite de Meloni

Le Vatican a fait état mercredi soir d’une “légère amélioration” de la santé du pape François, qui selon la Première ministre italienne Giorgia Meloni était “alerte et a plaisanté” lorsqu’elle lui a rendu visite à l’hôpital.Avant la visite de Mme Meloni dans l’après-midi, qui a duré 20 minutes, le pape a reçu “ses plus proches collaborateurs”, avec lesquels il a travaillé, a précisé le Vatican.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite vendredi dernier, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, selon le Vatican.Cette hospitalisation a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant de l’opération du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues. Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. Mercredi matin, le Vatican s’était aussi voulu rassurant sur l’état de santé de François. Le pape a “passé une nuit paisible, s’est réveillé et a pris son petit déjeuner”, a affirmé aux journalistes le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni.Selon une source vaticane, le pape peut se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un coeur qui “résiste très bien”.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, estime Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, observe cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.- Appels à la prière -Toutes les activités publiques du pape ont été annulées jusqu’à ce week-end, y compris celles liées au Jubilé de l’Eglise catholique, “Année sainte” célébrée une fois tous les 25 ans.Si aucune information officielle n’a été donnée sur sa durée, cette nouvelle hospitalisation, la quatrième en moins de quatre ans, pourrait durer de deux à trois semaines, selon le théologien jésuite Antonio Spadaro, proche du pape.”Il est clair que la situation est délicate, mais je n’ai perçu aucune forme d’alarmisme”, a-t-il déclaré au quotidien italien Il Corriere della Sera.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles ont allumé des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour le rétablissement du pape.”C’est une personne extraordinaire qui a su tenir le cap à un moment où l’Église catholique était et est peut-être encore en difficulté”, a confié à l’AFPTV Rosa Maria, qui souhaite que le pape “revienne parmi nous”. “Nous avons besoin de lui”, insiste-t-elle.”Je lui souhaite de se rétablir le plus vite possible parce que c’est l’année du Jubilé et il a tellement à faire pour les jeunes, pour tout le monde, c’est très triste”, a renchéri Annamaria Santoro, une Italienne dont le fils est aussi hospitalisé.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.

Le Forum des familles d’otages confirme la mort à Gaza des enfants Bibas et de leur mère

Le Forum des familles d’otages en Israël a annoncé mercredi avoir été informé de la mort des enfants Bibas et de leur mère, ainsi que de celle d’un quatrième captif à Gaza, dont les dépouilles doivent être remises jeudi par le Hamas dans le cadre de l’accord de trêve.Le sort de la famille Bibas – la mère Shiri et ses deux petits garçons, Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de neuf mois, enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël –  suscitait depuis des mois l’angoisse dans le pays. Les images diffusées par les commandos du Hamas de leur enlèvement, devant leur maison du kibboutz Nir Oz, près de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde. Ils sont devenus le symbole de l’effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.”Nous avons reçu la nouvelle bouleversante indiquant que Shiri Bibas, ses enfants Ariel et Kfir, et Oded Lifshitz ne sont plus parmi nous”, a écrit dans un communiqué le Forum, collectif regroupant des familles d’otages à Gaza. Le père des deux enfants, Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février du territoire palestinien. Israël vivra jeudi “un jour bouleversant, un jour de deuil”, a déclaré mercredi soir le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.Le Hamas avait annoncé plus tôt qu’il rendrait jeudi à Israël les corps de quatre otages, dont ceux des enfants Bibas et de leur mère, dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve, s’achevant le 1er mars.En novembre, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé qu’ils avaient été tués dans un bombardement israélien dans la bande de Gaza, ce qu’Israël n’a jamais confirmé.- Six otages vivants libérés samedi -L’accord de cessez-le-feu, composé de trois phases, est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.   Le Hamas s’est dit prêt mercredi à libérer “en une seule fois”, et non pas en plusieurs étapes successives,  tous les otages encore captifs dans la bande de Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve avec Israël, devant commencer le 2 mars. Les négociations, via les médiateurs qatari, égyptien et américain, sur cette deuxième étape censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord de cessez-le-feu.Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a assuré qu’elles commenceraient “cette semaine”.Le Hamas doit ensuite libérer samedi six otages vivants en échange de la sortie de prison de Palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve.Ils sont les derniers captifs “en vie” dont la première phase de la trêve prévoit la libération, a précisé le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Il s’agit, selon le Forum des familles d’otages, d’Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, enlevés le 7-Octobre, ainsi que de Hicham al-Sayed et Avera Mengistu, captifs à Gaza depuis une dizaine d’années.Depuis le 19 janvier, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 détenus palestiniens au cours d’échanges successifs. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être remis à Israël, et 1.900 Palestiniens retrouver la liberté d’ici le 1er mars. – “Trêve durable” -La proposition du Hamas de libérer en une fois les otages restants lors de phase suivante témoigne, selon un responsable du mouvement, Taher al-Nounou, de sa “pleine volonté d’aller de l’avant” en vue de “consolider le cessez-le-feu et parvenir à une trêve durable”.La dernière étape de l’accord de cessez-le-feu doit porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.Selon l’armée israélienne, sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 70 sont toujours retenues à Gaza, dont 35 mortes.La “coordination complète” entre Israël et Washington affichée durant la visite dimanche du secrétaire d’Etat Marco Rubio à Jérusalem, “donne plus de marge de manoeuvre” aux dirigeants israéliens ” pour faire pression sur le Hamas”, relève Michaël Horowitz, expert pour le cabinet de conseil en gestion du risque Le Beck International.Plusieurs observateurs mettent aussi en avant que les capacités militaires du Hamas sont entamées et les Gazaouis exsangues. Le mouvement “veut empêcher la reprise de la guerre à tout prix, avec quelques principes non négociables”, comme le fait “qu’ils devraient continuer à exister”, relève Muhammad Shehada du Conseil européen des relations étrangères (ECFR). M. Rubio avait souligné dimanche que le Hamas devait “être éliminé”, reprenant à son compte l’objectif  “d’anéantir” le mouvement que s’est fixé Israël dans sa guerre à Gaza. Sur le sort à terme du territoire palestinien, L’Arabie saoudite doit accueillir vendredi un mini-sommet arabe pour répondre au projet de Donald Trump de placer Gaza sous contrôle américain et d’en expulser les 2,4 millions d’habitants.M. Netanyahu a endossé ce plan du président américain, rejeté par les Palestiniens et les pays arabes et décrié à travers le monde.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Forum des familles d’otages confirme la mort à Gaza des enfants Bibas et de leur mère

Le Forum des familles d’otages en Israël a annoncé mercredi avoir été informé de la mort des enfants Bibas et de leur mère, ainsi que de celle d’un quatrième captif à Gaza, dont les dépouilles doivent être remises jeudi par le Hamas dans le cadre de l’accord de trêve.Le sort de la famille Bibas – la mère Shiri et ses deux petits garçons, Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de neuf mois, enlevés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël –  suscitait depuis des mois l’angoisse dans le pays. Les images diffusées par les commandos du Hamas de leur enlèvement, devant leur maison du kibboutz Nir Oz, près de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde. Ils sont devenus le symbole de l’effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.”Nous avons reçu la nouvelle bouleversante indiquant que Shiri Bibas, ses enfants Ariel et Kfir, et Oded Lifshitz ne sont plus parmi nous”, a écrit dans un communiqué le Forum, collectif regroupant des familles d’otages à Gaza. Le père des deux enfants, Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février du territoire palestinien. Israël vivra jeudi “un jour bouleversant, un jour de deuil”, a déclaré mercredi soir le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.Le Hamas avait annoncé plus tôt qu’il rendrait jeudi à Israël les corps de quatre otages, dont ceux des enfants Bibas et de leur mère, dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve, s’achevant le 1er mars.En novembre, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé qu’ils avaient été tués dans un bombardement israélien dans la bande de Gaza, ce qu’Israël n’a jamais confirmé.- Six otages vivants libérés samedi -L’accord de cessez-le-feu, composé de trois phases, est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre.   Le Hamas s’est dit prêt mercredi à libérer “en une seule fois”, et non pas en plusieurs étapes successives,  tous les otages encore captifs dans la bande de Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve avec Israël, devant commencer le 2 mars. Les négociations, via les médiateurs qatari, égyptien et américain, sur cette deuxième étape censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de violations de l’accord de cessez-le-feu.Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a assuré qu’elles commenceraient “cette semaine”.Le Hamas doit ensuite libérer samedi six otages vivants en échange de la sortie de prison de Palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve.Ils sont les derniers captifs “en vie” dont la première phase de la trêve prévoit la libération, a précisé le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Il s’agit, selon le Forum des familles d’otages, d’Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, enlevés le 7-Octobre, ainsi que de Hicham al-Sayed et Avera Mengistu, captifs à Gaza depuis une dizaine d’années.Depuis le 19 janvier, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 détenus palestiniens au cours d’échanges successifs. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être remis à Israël, et 1.900 Palestiniens retrouver la liberté d’ici le 1er mars. – “Trêve durable” -La proposition du Hamas de libérer en une fois les otages restants lors de phase suivante témoigne, selon un responsable du mouvement, Taher al-Nounou, de sa “pleine volonté d’aller de l’avant” en vue de “consolider le cessez-le-feu et parvenir à une trêve durable”.La dernière étape de l’accord de cessez-le-feu doit porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.Selon l’armée israélienne, sur 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 70 sont toujours retenues à Gaza, dont 35 mortes.La “coordination complète” entre Israël et Washington affichée durant la visite dimanche du secrétaire d’Etat Marco Rubio à Jérusalem, “donne plus de marge de manoeuvre” aux dirigeants israéliens ” pour faire pression sur le Hamas”, relève Michaël Horowitz, expert pour le cabinet de conseil en gestion du risque Le Beck International.Plusieurs observateurs mettent aussi en avant que les capacités militaires du Hamas sont entamées et les Gazaouis exsangues. Le mouvement “veut empêcher la reprise de la guerre à tout prix, avec quelques principes non négociables”, comme le fait “qu’ils devraient continuer à exister”, relève Muhammad Shehada du Conseil européen des relations étrangères (ECFR). M. Rubio avait souligné dimanche que le Hamas devait “être éliminé”, reprenant à son compte l’objectif  “d’anéantir” le mouvement que s’est fixé Israël dans sa guerre à Gaza. Sur le sort à terme du territoire palestinien, L’Arabie saoudite doit accueillir vendredi un mini-sommet arabe pour répondre au projet de Donald Trump de placer Gaza sous contrôle américain et d’en expulser les 2,4 millions d’habitants.M. Netanyahu a endossé ce plan du président américain, rejeté par les Palestiniens et les pays arabes et décrié à travers le monde.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.