Trump juge qu’un accord commercial avec la Chine “est possible”

Donald Trump a estimé mercredi qu’un accord commercial avec la Chine était “possible”, alors que le président américain poursuit son projet protectionniste à coups de droits de douane, en particulier à l’égard de Pékin.Un nouveau traité “est possible”, a dit M. Trump, parlant à la presse dans l’avion présidentiel, en rappelant qu’en 2020, les Etats-Unis avaient déjà “conclu un excellent accord commercial avec la Chine”.Entre Washington et Pékin, “il y a un peu de concurrence mais la relation que j’ai avec le président Xi (Jinping) est, je dirais, excellente”, a ajouté le locataire de la Maison-Blanche.Depuis le début de son second mandat fin janvier, le président américain a fait des droits de douane le principal outil de sa politique de réduction de l’important déficit commercial américain. Il a imposé début février 10% de droits de douane supplémentaires sur tous les produits importés de Chine, le pays ayant le plus important excédent commercial avec les Etats-Unis en matière de biens (295,4 milliards de dollars en 2024 selon le Bureau d’analyse économique, qui dépend du département américain du Commerce).Interrogé sur les propos de Donald Trump, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, l’a appelé jeudi à faire baisser les tensions.”Les guerres commerciales et douanières ne font pas de gagnants et ne font que nuire aux intérêts des peuples du monde entier”, a-t-il souligné devant la presse. “Les deux parties devraient résoudre leurs préoccupations respectives par le dialogue et la consultation, fondés sur l’égalité et le respect mutuel.”- “Brandir le bâton” -En réponse à la mesure américaine, Pékin a mis en place des droits de douane de 15% sur le charbon et le gaz naturel liquéfié (GNL) et de 10% sur le pétrole et d’autres biens américains (machines agricoles, véhicules…), des mesures cependant beaucoup moins importantes en proportion.”La Chine appelle les Etats-Unis à ne pas brandir le bâton des droits de douane à tout bout de champ, en les utilisant partout comme un outil de coercition”, a déclaré jeudi devant la presse He Yadong, un porte-parole du ministère chinois du Commerce.Washington va aussi imposer à compter du 12 mars de nouveaux droits de douane de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium, pour tous ses partenaires commerciaux. Donald Trump a également menacé d’imposer de nouveaux droits de douane de 25% ou plus sur plusieurs secteurs dès début avril: bois de construction, produits forestiers, automobile, semi-conducteurs ou encore industrie pharmaceutique.Selon la Commission du commerce international (ITC), le Canada voisin est le premier fournisseur de produits issus des forêts, représentant près de la moitié des importations américaines.Le Canada, comme le Mexique, est par ailleurs visé par des droits de douane de 25% sur tous ses produits, même si Donald Trump a accordé un sursis jusqu’au 1er mars aux deux pays.- L’UE furieuse -Le secteur automobile pourrait pour sa part éviter de se faire taxer en cas d’investissement dans des usines aux Etats-Unis, a affirmé Donald Trump. “Nous voulons leur donner le temps d’arriver (…) nous voulons leur donner une chance”, a-t-il dit.Les constructeurs automobiles allemands ont alerté mercredi du risque d’un “conflit commercial mondial”, qui conduirait in fine les consommateurs américains à payer plus cher leurs véhicules. La fédération automobile allemande (VDA) a pour sa part dénoncé une “provocation”, alors que les voitures européennes importées aux Etats-Unis sont actuellement taxées à seulement 2,5%.L’Union européenne a dit mercredi ne voir “aucune justification” à l’application de droits de douane américains supplémentaires sur ses produits.”Certains affirment que les droits de douane appliqués par l’UE sont plus élevés que ceux existants sur les importations aux Etats-Unis, mais les données prouvent que c’est faux. L’UE est l’une des économies les plus ouvertes au monde, avec plus de 70% des importations entrant sans être taxées”, a assuré le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, lors d’un événement à Washington.En cas de droits de douane américains, l’UE réagira “fermement et rapidement”, a-t-il promis.

Trump juge qu’un accord commercial avec la Chine “est possible”

Donald Trump a estimé mercredi qu’un accord commercial avec la Chine était “possible”, alors que le président américain poursuit son projet protectionniste à coups de droits de douane, en particulier à l’égard de Pékin.Un nouveau traité “est possible”, a dit M. Trump, parlant à la presse dans l’avion présidentiel, en rappelant qu’en 2020, les Etats-Unis avaient déjà “conclu un excellent accord commercial avec la Chine”.Entre Washington et Pékin, “il y a un peu de concurrence mais la relation que j’ai avec le président Xi (Jinping) est, je dirais, excellente”, a ajouté le locataire de la Maison-Blanche.Depuis le début de son second mandat fin janvier, le président américain a fait des droits de douane le principal outil de sa politique de réduction de l’important déficit commercial américain. Il a imposé début février 10% de droits de douane supplémentaires sur tous les produits importés de Chine, le pays ayant le plus important excédent commercial avec les Etats-Unis en matière de biens (295,4 milliards de dollars en 2024 selon le Bureau d’analyse économique, qui dépend du département américain du Commerce).Interrogé sur les propos de Donald Trump, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, l’a appelé jeudi à faire baisser les tensions.”Les guerres commerciales et douanières ne font pas de gagnants et ne font que nuire aux intérêts des peuples du monde entier”, a-t-il souligné devant la presse. “Les deux parties devraient résoudre leurs préoccupations respectives par le dialogue et la consultation, fondés sur l’égalité et le respect mutuel.”- “Brandir le bâton” -En réponse à la mesure américaine, Pékin a mis en place des droits de douane de 15% sur le charbon et le gaz naturel liquéfié (GNL) et de 10% sur le pétrole et d’autres biens américains (machines agricoles, véhicules…), des mesures cependant beaucoup moins importantes en proportion.”La Chine appelle les Etats-Unis à ne pas brandir le bâton des droits de douane à tout bout de champ, en les utilisant partout comme un outil de coercition”, a déclaré jeudi devant la presse He Yadong, un porte-parole du ministère chinois du Commerce.Washington va aussi imposer à compter du 12 mars de nouveaux droits de douane de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium, pour tous ses partenaires commerciaux. Donald Trump a également menacé d’imposer de nouveaux droits de douane de 25% ou plus sur plusieurs secteurs dès début avril: bois de construction, produits forestiers, automobile, semi-conducteurs ou encore industrie pharmaceutique.Selon la Commission du commerce international (ITC), le Canada voisin est le premier fournisseur de produits issus des forêts, représentant près de la moitié des importations américaines.Le Canada, comme le Mexique, est par ailleurs visé par des droits de douane de 25% sur tous ses produits, même si Donald Trump a accordé un sursis jusqu’au 1er mars aux deux pays.- L’UE furieuse -Le secteur automobile pourrait pour sa part éviter de se faire taxer en cas d’investissement dans des usines aux Etats-Unis, a affirmé Donald Trump. “Nous voulons leur donner le temps d’arriver (…) nous voulons leur donner une chance”, a-t-il dit.Les constructeurs automobiles allemands ont alerté mercredi du risque d’un “conflit commercial mondial”, qui conduirait in fine les consommateurs américains à payer plus cher leurs véhicules. La fédération automobile allemande (VDA) a pour sa part dénoncé une “provocation”, alors que les voitures européennes importées aux Etats-Unis sont actuellement taxées à seulement 2,5%.L’Union européenne a dit mercredi ne voir “aucune justification” à l’application de droits de douane américains supplémentaires sur ses produits.”Certains affirment que les droits de douane appliqués par l’UE sont plus élevés que ceux existants sur les importations aux Etats-Unis, mais les données prouvent que c’est faux. L’UE est l’une des économies les plus ouvertes au monde, avec plus de 70% des importations entrant sans être taxées”, a assuré le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, lors d’un événement à Washington.En cas de droits de douane américains, l’UE réagira “fermement et rapidement”, a-t-il promis.

Trump juge qu’un accord commercial avec la Chine “est possible”

Donald Trump a estimé mercredi qu’un accord commercial avec la Chine était “possible”, alors que le président américain poursuit son projet protectionniste à coups de droits de douane, en particulier à l’égard de Pékin.Un nouveau traité “est possible”, a dit M. Trump, parlant à la presse dans l’avion présidentiel, en rappelant qu’en 2020, les Etats-Unis avaient déjà “conclu un excellent accord commercial avec la Chine”.Entre Washington et Pékin, “il y a un peu de concurrence mais la relation que j’ai avec le président Xi (Jinping) est, je dirais, excellente”, a ajouté le locataire de la Maison-Blanche.Depuis le début de son second mandat fin janvier, le président américain a fait des droits de douane le principal outil de sa politique de réduction de l’important déficit commercial américain. Il a imposé début février 10% de droits de douane supplémentaires sur tous les produits importés de Chine, le pays ayant le plus important excédent commercial avec les Etats-Unis en matière de biens (295,4 milliards de dollars en 2024 selon le Bureau d’analyse économique, qui dépend du département américain du Commerce).Interrogé sur les propos de Donald Trump, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, l’a appelé jeudi à faire baisser les tensions.”Les guerres commerciales et douanières ne font pas de gagnants et ne font que nuire aux intérêts des peuples du monde entier”, a-t-il souligné devant la presse. “Les deux parties devraient résoudre leurs préoccupations respectives par le dialogue et la consultation, fondés sur l’égalité et le respect mutuel.”- “Brandir le bâton” -En réponse à la mesure américaine, Pékin a mis en place des droits de douane de 15% sur le charbon et le gaz naturel liquéfié (GNL) et de 10% sur le pétrole et d’autres biens américains (machines agricoles, véhicules…), des mesures cependant beaucoup moins importantes en proportion.”La Chine appelle les Etats-Unis à ne pas brandir le bâton des droits de douane à tout bout de champ, en les utilisant partout comme un outil de coercition”, a déclaré jeudi devant la presse He Yadong, un porte-parole du ministère chinois du Commerce.Washington va aussi imposer à compter du 12 mars de nouveaux droits de douane de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium, pour tous ses partenaires commerciaux. Donald Trump a également menacé d’imposer de nouveaux droits de douane de 25% ou plus sur plusieurs secteurs dès début avril: bois de construction, produits forestiers, automobile, semi-conducteurs ou encore industrie pharmaceutique.Selon la Commission du commerce international (ITC), le Canada voisin est le premier fournisseur de produits issus des forêts, représentant près de la moitié des importations américaines.Le Canada, comme le Mexique, est par ailleurs visé par des droits de douane de 25% sur tous ses produits, même si Donald Trump a accordé un sursis jusqu’au 1er mars aux deux pays.- L’UE furieuse -Le secteur automobile pourrait pour sa part éviter de se faire taxer en cas d’investissement dans des usines aux Etats-Unis, a affirmé Donald Trump. “Nous voulons leur donner le temps d’arriver (…) nous voulons leur donner une chance”, a-t-il dit.Les constructeurs automobiles allemands ont alerté mercredi du risque d’un “conflit commercial mondial”, qui conduirait in fine les consommateurs américains à payer plus cher leurs véhicules. La fédération automobile allemande (VDA) a pour sa part dénoncé une “provocation”, alors que les voitures européennes importées aux Etats-Unis sont actuellement taxées à seulement 2,5%.L’Union européenne a dit mercredi ne voir “aucune justification” à l’application de droits de douane américains supplémentaires sur ses produits.”Certains affirment que les droits de douane appliqués par l’UE sont plus élevés que ceux existants sur les importations aux Etats-Unis, mais les données prouvent que c’est faux. L’UE est l’une des économies les plus ouvertes au monde, avec plus de 70% des importations entrant sans être taxées”, a assuré le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, lors d’un événement à Washington.En cas de droits de douane américains, l’UE réagira “fermement et rapidement”, a-t-il promis.

Le pape François “a passé une nuit sereine et s’est levé”, rapporte le Vatican

Le pape François, 88 ans, hospitalisé depuis vendredi pour une pneumonie des deux poumons, a passé une nuit sereine et s’est levé, a indiqué jeudi matin le service de presse du Vatican, confirmant ainsi une légère amélioration de sa santé.”La nuit a été sereine, le pape s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil”, précise le bref communiqué, tandis que la veille le Vatican indiquait simplement qu’il s’était réveillé et avait mangé.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite vendredi dernier, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, a assuré le Vatican.Cette hospitalisation a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant de l’opération du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.En dépit de cette hospitalisation, le pape a reçu mercredi ses plus proches collaborateurs avec lesquels il a travaillé puis la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui est restée avec lui une vingtaine de minutes.Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. – Appels à la prière -Une source vaticane a indiqué mercredi que le pape pouvait se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un coeur qui “résiste très bien”.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, a estimé Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, a observé cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles allument régulièrement des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour le rétablissement du pape.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.

Le pape François “a passé une nuit sereine et s’est levé”, rapporte le Vatican

Le pape François, 88 ans, hospitalisé depuis vendredi pour une pneumonie des deux poumons, a passé une nuit sereine et s’est levé, a indiqué jeudi matin le service de presse du Vatican, confirmant ainsi une légère amélioration de sa santé.”La nuit a été sereine, le pape s’est levé et a pris son petit déjeuner dans un fauteuil”, précise le bref communiqué, tandis que la veille le Vatican indiquait simplement qu’il s’était réveillé et avait mangé.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome pour une bronchite vendredi dernier, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans ses deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Mercredi, “les examens sanguins, examinés par le personnel médical, montrent une légère amélioration, en particulier des indices d’inflammation”, a assuré le Vatican.Cette hospitalisation a suscité de vives inquiétudes alors que le pape, dont l’agenda est surchargé, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant de l’opération du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.En dépit de cette hospitalisation, le pape a reçu mercredi ses plus proches collaborateurs avec lesquels il a travaillé puis la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui est restée avec lui une vingtaine de minutes.Dans ce contexte, le commentaire rassurant de Mme Meloni, la première personnalité extérieure au Vatican à rendre visite au pontife en dehors de ses équipes médicales, est arrivé à point nommé: “Je suis très heureuse de l’avoir trouvé alerte et réactif. Nous avons plaisanté comme toujours. Il n’a pas perdu son célèbre sens de l’humour”. – Appels à la prière -Une source vaticane a indiqué mercredi que le pape pouvait se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène et il a un coeur qui “résiste très bien”.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, a estimé Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, a observé cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles allument régulièrement des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien tandis que les catholiques du monde entier ont été invités à prier pour le rétablissement du pape.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.

Agressions sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue

La garde à vue se poursuit jeudi matin à Pau pour les trois premiers hommes interpellés dans le cadre de l’enquête sur plus d’une centaine de plaintes pour violences physiques et sexuelles au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram.Suspectés de “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées” pour des faits présumés s’étalant “entre 1957 et 2004”, ils sont nés en 1931, en 1955 et en 1965, selon le parquet qui avait ouvert l’enquête il y a un an.Il s’agit de deux laïcs et d’un prêtre, selon une source proche du dossier. L’un des deux laïcs avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l’ouverture de l’enquête, alors qu’il était visé par au moins huit plaintes, pour des violences, mais aussi des agressions sexuelles et des viols.L’autre est un ancien surveillant général.Le collectif de victimes de cet établissement privé sous contrat, longtemps réservé aux garçons, a recensé à ce jour 132 plaintes, soit une quinzaine de signalements supplémentaires arrivés en quelques jours. Le parquet en confirmera le nombre total à l’issue des gardes à vue qui ont débuté mercredi après-midi et peuvent durer jusqu’à 48 heures, a indiqué le procureur.Parmi ces plaintes, “rares” sont celles qui ne sont pas frappées par la prescription, estime Alain Esquerre, porte-parole du collectif.L’avocat Me Jean-François Blanco, qui représentait en 1996 un élève ayant déposé une première plainte pour violences physiques contre l’établissement, souligne néanmoins que la période évoquée par le procureur, de 1957 à 2004, “permet de situer les crimes dans leur sérialité”.”Il s’agit d’un critère fondamental pour l’appréciation sur la prescription”, a-t-il expliqué à l’AFP. Selon la loi de 2021 visant à renforcer la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels, le délai de prescription d’un premier viol peut en effet être prolongé si la même personne récidive sur un autre mineur.Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion, à Pau, entre des victimes et le Premier ministre François Bayrou, mis en cause dans ce dossier depuis la parution début février de témoignages affirmant qu’il était au courant de premières accusations entourant l’établissement dans les années 1990, ce qu’il dément.En parallèle de l’enquête judiciaire, la commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale a voté mercredi, à l’unanimité, la création d’une commission d’enquête “sur les modalités du contrôle de l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires”.

Agressions sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue

La garde à vue se poursuit jeudi matin à Pau pour les trois premiers hommes interpellés dans le cadre de l’enquête sur plus d’une centaine de plaintes pour violences physiques et sexuelles au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram.Suspectés de “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées” pour des faits présumés s’étalant “entre 1957 et 2004”, ils sont nés en 1931, en 1955 et en 1965, selon le parquet qui avait ouvert l’enquête il y a un an.Il s’agit de deux laïcs et d’un prêtre, selon une source proche du dossier. L’un des deux laïcs avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l’ouverture de l’enquête, alors qu’il était visé par au moins huit plaintes, pour des violences, mais aussi des agressions sexuelles et des viols.L’autre est un ancien surveillant général.Le collectif de victimes de cet établissement privé sous contrat, longtemps réservé aux garçons, a recensé à ce jour 132 plaintes, soit une quinzaine de signalements supplémentaires arrivés en quelques jours. Le parquet en confirmera le nombre total à l’issue des gardes à vue qui ont débuté mercredi après-midi et peuvent durer jusqu’à 48 heures, a indiqué le procureur.Parmi ces plaintes, “rares” sont celles qui ne sont pas frappées par la prescription, estime Alain Esquerre, porte-parole du collectif.L’avocat Me Jean-François Blanco, qui représentait en 1996 un élève ayant déposé une première plainte pour violences physiques contre l’établissement, souligne néanmoins que la période évoquée par le procureur, de 1957 à 2004, “permet de situer les crimes dans leur sérialité”.”Il s’agit d’un critère fondamental pour l’appréciation sur la prescription”, a-t-il expliqué à l’AFP. Selon la loi de 2021 visant à renforcer la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels, le délai de prescription d’un premier viol peut en effet être prolongé si la même personne récidive sur un autre mineur.Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion, à Pau, entre des victimes et le Premier ministre François Bayrou, mis en cause dans ce dossier depuis la parution début février de témoignages affirmant qu’il était au courant de premières accusations entourant l’établissement dans les années 1990, ce qu’il dément.En parallèle de l’enquête judiciaire, la commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale a voté mercredi, à l’unanimité, la création d’une commission d’enquête “sur les modalités du contrôle de l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires”.

Corée du Sud: jugé pour “insurrection”, le président Yoon dit avoir voulu empêcher une “dictature”

La première audience du procès pénal du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, accusé d'”insurrection” pour avoir tenté d’imposer la loi martiale en décembre, s’est tenue jeudi devant le tribunal central de Séoul où l’avocat du dirigeant suspendu a soutenu que son client avait agi pour empêcher une “dictature législative”.Ce premier procès d’un président en exercice dans l’histoire de la Corée du Sud s’est ouvert à 10H00 (01H00 GMT) dans une salle bondée et avec d’importantes mesures de sécurité. La première audience, consacrée à des questions de procédure, s’est achevée environ 90 minutes plus tard.Ce procès pénal est distinct d’une autre procédure en cours devant la Cour constitutionnelle, appelée à confirmer ou infirmer la destitution de M. Yoon votée le 14 décembre par l’Assemblée nationale.Yoon Suk Yeol, 64 ans, est accusé d'”insurrection”, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie et qui n’est pas couvert par son immunité présidentielle.Arrêté le 15 janvier après s’être retranché pendant des semaines dans sa résidence de Séoul, M. Yoon a été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois, passé lesquels il devra être libéré s’il n’a pas été condamné d’ici-là.Le parquet, qui accuse le président d’être le “meneur d’une insurrection”, a requis jeudi son maintien en détention, invoquant “la possibilité que l’accusé influence ou persuade les personnes impliquées dans l’affaire”.M. Yoon, présent à l’audience, n’a pas pris la parole. Son avocat, Kim Hong-il, a pour sa part demandé au tribunal d’annuler l’acte d’inculpation, fruit selon lui d’une “enquête illégale”.- Chaos politique -Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.Le président avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l’opposition, bloquait l’adoption du budget de l’Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.”La déclaration de la loi martiale n’avait pas pour but de paralyser l’Etat, mais plutôt d’alerter l’opinion publique sur la crise nationale provoquée par la dictature législative du parti dominant de l’opposition, qui avait paralysé l’administration”, a plaidé jeudi son avocat.”Symboliquement, pour souligner le problème de la dictature parlementaire, seule une petite force de 280 soldats a été déployée, strictement pour maintenir l’ordre, avec des instructions claires selon lesquelles ils ne devaient pas être équipés de balles réelles. En outre, le déploiement effectif des forces n’a eu lieu qu’après la déclaration, et aucune personne n’a été blessée”, a-t-il ajouté.M. Yoon reste officiellement le président en attendant le verdict de la Cour constitutionnelle.- Un autre procès le même jour -Une audience distincte, devant la Cour constitutionelle, a débuté jeudi vers 15H00 locales (06H00 GMT). M. Yoon, présent, a quitté la salle au bout de cinq minutes, selon un compte-rendu fourni aux journalistes.Etaient appelés à témoigner jeudi pour cette audience, Han Duck-soo, également inculpé en tant que président par intérim, et un ancien haut responsable des services de renseignement Hong Jang-won.Le chef de l’agence nationale de la police sud-coréenne, Cho Ji-ho, également jugé pour insurrection, devait aussi témoigner.Il s’agit de la dixième audience dans cette affaire, probablement l’une des dernières avant que les huit juges ne se retirent pour délibérer. Ils ont jusqu’au 10 juin pour rendre leur verdict.Si la Cour confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions.La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon a tourné autour de la question de savoir s’il avait violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu’une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l’ordre public “en cas de conflit armé ou d’une urgence nationale similaire”.Yoon Suk Yeol continue d’être soutenu par une partie de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), par la frange la plus radicale de la droite sud-coréenne et par d’influents pasteurs évangéliques.

Corée du Sud: jugé pour “insurrection”, le président Yoon dit avoir voulu empêcher une “dictature”

La première audience du procès pénal du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, accusé d'”insurrection” pour avoir tenté d’imposer la loi martiale en décembre, s’est tenue jeudi devant le tribunal central de Séoul où l’avocat du dirigeant suspendu a soutenu que son client avait agi pour empêcher une “dictature législative”.Ce premier procès d’un président en exercice dans l’histoire de la Corée du Sud s’est ouvert à 10H00 (01H00 GMT) dans une salle bondée et avec d’importantes mesures de sécurité. La première audience, consacrée à des questions de procédure, s’est achevée environ 90 minutes plus tard.Ce procès pénal est distinct d’une autre procédure en cours devant la Cour constitutionnelle, appelée à confirmer ou infirmer la destitution de M. Yoon votée le 14 décembre par l’Assemblée nationale.Yoon Suk Yeol, 64 ans, est accusé d'”insurrection”, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie et qui n’est pas couvert par son immunité présidentielle.Arrêté le 15 janvier après s’être retranché pendant des semaines dans sa résidence de Séoul, M. Yoon a été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois, passé lesquels il devra être libéré s’il n’a pas été condamné d’ici-là.Le parquet, qui accuse le président d’être le “meneur d’une insurrection”, a requis jeudi son maintien en détention, invoquant “la possibilité que l’accusé influence ou persuade les personnes impliquées dans l’affaire”.M. Yoon, présent à l’audience, n’a pas pris la parole. Son avocat, Kim Hong-il, a pour sa part demandé au tribunal d’annuler l’acte d’inculpation, fruit selon lui d’une “enquête illégale”.- Chaos politique -Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.Le président avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l’opposition, bloquait l’adoption du budget de l’Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.”La déclaration de la loi martiale n’avait pas pour but de paralyser l’Etat, mais plutôt d’alerter l’opinion publique sur la crise nationale provoquée par la dictature législative du parti dominant de l’opposition, qui avait paralysé l’administration”, a plaidé jeudi son avocat.”Symboliquement, pour souligner le problème de la dictature parlementaire, seule une petite force de 280 soldats a été déployée, strictement pour maintenir l’ordre, avec des instructions claires selon lesquelles ils ne devaient pas être équipés de balles réelles. En outre, le déploiement effectif des forces n’a eu lieu qu’après la déclaration, et aucune personne n’a été blessée”, a-t-il ajouté.M. Yoon reste officiellement le président en attendant le verdict de la Cour constitutionnelle.- Un autre procès le même jour -Une audience distincte, devant la Cour constitutionelle, a débuté jeudi vers 15H00 locales (06H00 GMT). M. Yoon, présent, a quitté la salle au bout de cinq minutes, selon un compte-rendu fourni aux journalistes.Etaient appelés à témoigner jeudi pour cette audience, Han Duck-soo, également inculpé en tant que président par intérim, et un ancien haut responsable des services de renseignement Hong Jang-won.Le chef de l’agence nationale de la police sud-coréenne, Cho Ji-ho, également jugé pour insurrection, devait aussi témoigner.Il s’agit de la dixième audience dans cette affaire, probablement l’une des dernières avant que les huit juges ne se retirent pour délibérer. Ils ont jusqu’au 10 juin pour rendre leur verdict.Si la Cour confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions.La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon a tourné autour de la question de savoir s’il avait violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu’une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l’ordre public “en cas de conflit armé ou d’une urgence nationale similaire”.Yoon Suk Yeol continue d’être soutenu par une partie de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), par la frange la plus radicale de la droite sud-coréenne et par d’influents pasteurs évangéliques.