Moteurs PureTech : Stellantis rappelle 68.000 voitures pour un défaut pouvant provoquer des incendies

Stellantis a rappelé en France 68.000 voitures produites entre 2022 et 2024, en raison d’un défaut sur des buses de refroidissement de jet d’huile de ses moteurs PureTech, a indiqué le groupe mardi, confirmant des informations de presse.Ce rappel concerne des modèles compacts: 57.000 Citroën C3, 2.500 Peugeot 208 et 8.700 Opel Corsa équipés d’un moteur 1.2 PureTech de 82 chevaux.”Il ne s’agit pas d’un problème de conception du moteur mais de fournisseur, qui a dérivé sur la qualité de fabrication de ces buses”, a précisé Stellantis, déjà en pleine campagne de rappel de centaines de milliers de voitures pour des airbags défectueux. Le défaut sur les buses provoque “du bruit, et dans les cas les pires, le capteur du moteur peut être endommagé avec un risque de projection d’huile sur le pot d’échappement, qui peut conduire à de la fumée ou un départ de feu”, précise le groupe automobile. Stellantis n’a pas précisé si de tels incidents s’étaient déjà produits.Les clients concernés vont recevoir un courrier recommandé qui les invite à rapporter leur véhicule chez le garage du concessionnaire pour un changement d’huile et de filtre d’huile. Cette opération permet de résoudre le problème et dure 30 minutes, selon le groupe, qui explique “appliquer le principe de précaution pour des rappels très rapides”.Stellantis a connu plusieurs déboires avec ses moteurs PureTech, développés par PSA (Peugeot-Citroën) avant la création du groupe Stellantis, en raison de la consommation excessive d’huile et/ou de la dégradation prématurée de la courroie de distribution.Début janvier, le groupe a lancé une plateforme d’indemnisation rétroactive pour les clients qui ont eu des problèmes avec ce moteur entre 2022 et 2024.

Le pape François, dans un état critique, “s’est bien reposé”, selon le Vatican

Le pape François, 88 ans, hospitalisé dans un état critique avec une double pneumonie, “s’est bien reposé” durant la nuit, a indiqué mardi matin le Vatican, après avoir fait état la veille d’une “légère amélioration”.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en pneumonie, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle, et les fidèles prient depuis pour sa guérison.”Le pape s’est bien reposé, toute la nuit”, a déclaré le Saint-Siège dans un bref communiqué au 12ème jour de son hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Lundi soir, le Vatican avait assuré que “l’état clinique du Saint-Père, tout en restant critique, s’est légèrement amélioré. Aucun épisode de crise respiratoire asthmatique n’est survenu aujourd’hui; certains résultats d’analyses sont meilleurs”, même si son pronostic reste encore “réservé”.La “légère insuffisance rénale” qu’il présente depuis dimanche “n’inspire pas d’inquiétude” et s’il continue de recevoir de l’oxygène, c’est à “débit et pourcentage réduits”, précise-t-il.Une source vaticane a assuré que François était en mesure de se lever et de se nourrir normalement, qu’il ne souffrait pas et gardait le moral. Le Vatican a indiqué qu’il avait même appelé lundi la paroisse de Gaza, comme à son habitude depuis le début de la guerre.Sous des averses sporadiques à Rome lundi soir, des centaines de fidèles se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre, rejoints par une trentaine de cardinaux qui ont récité le rosaire, priant pour la santé de François.Si la scène rappelait les rassemblements avant la mort de Jean-Paul II, en 2005, “il n’est pas encore temps pour lui (le pape, ndlr) d’aller au ciel”, a déclaré le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga.”C’est quelqu’un qui ne recule pas devant la difficulté, qui ne se décourage pas (…) et qui n’arrête pas d’aller de l’avant”, a-t-il ajouté au quotidien La Repubblica.- “Bouffée d’oxygène” -A Buenos Aires, ville natale de Jorge Bergoglio dont il a été archevêque avant d’être élu pape, des centaines d’Argentins ont prié pour leur chef spirituel. S’exprimant sur la même place où Bergoglio avait l’habitude de s’insurger contre l’injustice et l’inégalité, l’archevêque Jorge Garcia Cuerva a qualifié le pontificat de François de “bouffée d’oxygène pour un monde asphyxié par la violence, l’égoïsme et l’exclusion”. “Que notre prière soit cette bouffée d’air frais qui atteigne ses poumons afin qu’il puisse recouvrer la santé”, a-t-il lancé. Des messages de soutien ont également été envoyés par des dirigeants du monde entier. “La situation est très grave mais nous lui souhaitons de se rétablir”, a déclaré le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français, Emmanuel Macron, en visite à Washington, lui a souhaité un “prompt rétablissement”.Au Venezuela, le président Nicolas Maduro a déclaré lundi lors de son émission télévisée hebdomadaire qu’il avait envoyé au pape une lettre “exprimant toute notre admiration”, et qualifiant François de “leader éthique de l’humanité (…) aimé par toutes les religions”.- Durée incertaine -L’état de santé du chef de l’Eglise catholique s’était dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis “une transfusion sanguine”.”La thérapie antibiotique fonctionne, le peu d’informations que nous avons indiquent qu’il y a une reprise et que les choses vont dans la bonne direction”, a déclaré Massimo Andreoni, directeur scientifique de la Société italienne des maladies infectieuses et tropicales dans une interview au quotidien La Stampa.”Une personne jeune a besoin de deux semaines ou même davantage pour guérir complètement d’une pneumonie des deux poumons. Pour une personne âgée comme le pape François, avec toutes les complications qui se sont rajoutées (…), il faut s’attendre à des temps plus longs pour une reprise complète”, estime-t-il.Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes, le pape ayant déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel du 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assumer ses fonctions. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.Elle relance également les conjectures sur la possible démission de François, qui a cependant dit plusieurs fois que ce moment n’était pas arrivé.

Le pape François, dans un état critique, “s’est bien reposé”, selon le Vatican

Le pape François, 88 ans, hospitalisé dans un état critique avec une double pneumonie, “s’est bien reposé” durant la nuit, a indiqué mardi matin le Vatican, après avoir fait état la veille d’une “légère amélioration”.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en pneumonie, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle, et les fidèles prient depuis pour sa guérison.”Le pape s’est bien reposé, toute la nuit”, a déclaré le Saint-Siège dans un bref communiqué au 12ème jour de son hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Lundi soir, le Vatican avait assuré que “l’état clinique du Saint-Père, tout en restant critique, s’est légèrement amélioré. Aucun épisode de crise respiratoire asthmatique n’est survenu aujourd’hui; certains résultats d’analyses sont meilleurs”, même si son pronostic reste encore “réservé”.La “légère insuffisance rénale” qu’il présente depuis dimanche “n’inspire pas d’inquiétude” et s’il continue de recevoir de l’oxygène, c’est à “débit et pourcentage réduits”, précise-t-il.Une source vaticane a assuré que François était en mesure de se lever et de se nourrir normalement, qu’il ne souffrait pas et gardait le moral. Le Vatican a indiqué qu’il avait même appelé lundi la paroisse de Gaza, comme à son habitude depuis le début de la guerre.Sous des averses sporadiques à Rome lundi soir, des centaines de fidèles se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre, rejoints par une trentaine de cardinaux qui ont récité le rosaire, priant pour la santé de François.Si la scène rappelait les rassemblements avant la mort de Jean-Paul II, en 2005, “il n’est pas encore temps pour lui (le pape, ndlr) d’aller au ciel”, a déclaré le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga.”C’est quelqu’un qui ne recule pas devant la difficulté, qui ne se décourage pas (…) et qui n’arrête pas d’aller de l’avant”, a-t-il ajouté au quotidien La Repubblica.- “Bouffée d’oxygène” -A Buenos Aires, ville natale de Jorge Bergoglio dont il a été archevêque avant d’être élu pape, des centaines d’Argentins ont prié pour leur chef spirituel. S’exprimant sur la même place où Bergoglio avait l’habitude de s’insurger contre l’injustice et l’inégalité, l’archevêque Jorge Garcia Cuerva a qualifié le pontificat de François de “bouffée d’oxygène pour un monde asphyxié par la violence, l’égoïsme et l’exclusion”. “Que notre prière soit cette bouffée d’air frais qui atteigne ses poumons afin qu’il puisse recouvrer la santé”, a-t-il lancé. Des messages de soutien ont également été envoyés par des dirigeants du monde entier. “La situation est très grave mais nous lui souhaitons de se rétablir”, a déclaré le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français, Emmanuel Macron, en visite à Washington, lui a souhaité un “prompt rétablissement”.Au Venezuela, le président Nicolas Maduro a déclaré lundi lors de son émission télévisée hebdomadaire qu’il avait envoyé au pape une lettre “exprimant toute notre admiration”, et qualifiant François de “leader éthique de l’humanité (…) aimé par toutes les religions”.- Durée incertaine -L’état de santé du chef de l’Eglise catholique s’était dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis “une transfusion sanguine”.”La thérapie antibiotique fonctionne, le peu d’informations que nous avons indiquent qu’il y a une reprise et que les choses vont dans la bonne direction”, a déclaré Massimo Andreoni, directeur scientifique de la Société italienne des maladies infectieuses et tropicales dans une interview au quotidien La Stampa.”Une personne jeune a besoin de deux semaines ou même davantage pour guérir complètement d’une pneumonie des deux poumons. Pour une personne âgée comme le pape François, avec toutes les complications qui se sont rajoutées (…), il faut s’attendre à des temps plus longs pour une reprise complète”, estime-t-il.Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes, le pape ayant déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel du 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assumer ses fonctions. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.Elle relance également les conjectures sur la possible démission de François, qui a cependant dit plusieurs fois que ce moment n’était pas arrivé.

New Syria leader vows state ‘monopoly’ on weapons

Syria’s new interim president pledged on Tuesday to ensure the state has a monopoly on weapons at a national dialogue conference on the country’s future after Bashar al-Assad’s overthrow.Ahmed al-Sharaa, whose Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) led the rebel alliance that toppled Assad in December, also said he plans to establish a transitional justice committee.The conference, held at Damascus’s presidential palace, marks the beginning of a crucial phase for Syria’s future governance after years of devastating civil war.”The unity of arms and their monopoly by the state is not a luxury but a duty and an obligation,” Sharaa told the gathering.”Syria is indivisible; it is a complete whole, and its strength lies in its unity.”But parties in the autonomous Kurdish administration of northeast Syria slammed what they called the symbolic representation of minorities at the conference.In a joint statement, the 35 parties said: “Conferences with token representation… are meaningless, worthless, and will not contribute to finding real solutions to the country’s ongoing crisis.”Sharaa has previously said Kurdish-led forces should be integrated into Syria’s national army.Swathes of northern and northeastern Syria are controlled by a Kurdish-led administration whose de facto army, the Syrian Democratic Forces (SDF), spearheaded the fight that helped defeat Islamic State group jihadists in Syria in 2019, with US backing.Hundreds of people attended the conference, including civil society, religious communities, opposition figures and artists.The autonomous Kurdish administration and the SDF were not invited due to the exclusion of armed groups, according to organisers.”Over the past two months, we have worked on pursuing those who committed crimes against Syrians,” said Sharaa.”We will work on forming a transitional justice body to restore people’s rights, ensure justice and, God willing, bring criminals to justice,” the interim president added.A coalition led by Hayat Tahrir al-Sham seized power in Syria on December 8 after a lightning offensive. Sharaa, the Islamist group’s leader, was named interim president in January.An interim government has been charged with managing affairs until March 1, when a new government is set to be formed, reflecting “the diversity” of the population, according to the new authorities.- Reforms -Ahead of the national dialogue conference, the organising committee said it would focus on transitional justice, the constitution and institutional and economic reforms.In his speech, Sharaa emphasised the importance of the rule of law.”We must build our state on the rule of law, and the law must be respected by those who establish it,” he said.Syria’s foreign policy would be based on “balance and openness”, he said.”We are keen to develop strong relations with countries that have respected our sovereignty while keeping the door open for dialogue with any party willing to rebuild its relations with us based on mutual respect.”HTS has its roots in Syria’s former Al-Qaeda affiliate but cut ties in 2016.It is proscribed as a terrorist organisation by many governments including the United States, though it has recently sought to moderate its rhetoric and vowed to protect Syria’s religious and ethnic minorities.Sharaa has said that HTS’s dissolution would be announced during the national dialogue conference.The offensive that toppled Assad ended five decades of his family’s iron-fisted rule.Sharaa said earlier this month that it could take four to five years to organise elections in Syria and two to three years to rewrite the constitution.The new Syrian leader has been tasked with forming an interim parliament after the Assad era legislature was dissolved following his ouster.

Engins explosifs contre le consulat de Russie à Marseille: deux personnes en garde à vue

Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour “dégradations par substance incendiaire ou explosive” après le jet d’engins explosifs lundi contre le consulat général de Russie à Marseille, deuxième ville de France, a-t-on appris mardi auprès du parquet. Lundi matin, avant 08H00, le consulat a été visé par des jets de bouteilles suivis de “détonations”, qui n’ont fait ni dégât ni blessé. Cet acte a été aussitôt qualifié d'”attaque terroriste” par Moscou, au troisième anniversaire du début du conflit en Ukraine.”Trois bouteilles de soda en plastique 50 cl” ont été envoyées dans les jardins du consulat, avait indiqué la préfecture de police, précisant que deux d’entre elles avaient éclaté, générant des “détonations”.Le parquet a précisé à l’AFP que les personnes en garde à vue sont “deux individus majeurs”, sans donner plus de détail sur le contexte des interpellations.Selon le quotidien régional La Provence, ils ont été “repérés par les policiers alors qu’ils participaient à une manifestation de soutien à l’Ukraine” lundi soir.”Les explosions survenues sur le territoire du consulat général de Russie à Marseille présentent tous les signes d’une attaque terroriste”, avait affirmé lundi le ministère russe des Affaires étrangères.”Nous exigeons que le pays hôte prenne rapidement des mesures d’enquête complètes, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité des établissements du ministère des Affaires étrangères”, avait déclaré la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, citée par l’agence RIA Novosti.L’ambassade de Russie en France avait pour sa part affirmé, sur son site Telegram, qu’elle “avait bien lancé un appel anticipé aux autorités françaises en exigeant d’augmenter le niveau de sécurité de toutes les institutions russes en France, compte tenu des éventuelles provocations ces jours-ci”. Le Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles en Russie, avait annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour “attaque contre des personnes ou des institutions bénéficiant d’une protection internationale”, des faits passible en Russie d’une peine allant jusqu’à 12 ans de prison.”La France condamne toute atteinte à la sécurité des emprises diplomatiques”, avait réagi dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, rappelant que “l’inviolabilité, la protection et l’intégrité des emprises diplomatiques et consulaires, ainsi que de leur personnel, sont des principes fondamentaux du droit international”.Dans le quartier, aucun des riverains interrogés par l’AFP n’avait entendu d’explosion. Le consulat général de Russie est situé dans un quartier résidentiel, où sont installées plusieurs autres représentations étrangères.

Tesla déploie des fonctions de conduite autonome avancées en Chine

Le géant des véhicules électriques Tesla a commencé à proposer des fonctions avancées de conduite autonome pour ses voitures en Chine, dont le pilotage automatique dans les rues des villes, a indiqué mardi l’entreprise.Cette annonce intervient après plusieurs années de tentatives du constructeur américain pour surmonter les obstacles réglementaires empêchant cette mise à jour sur le marché automobile chinois, le plus grand du monde.Tesla a expliqué qu’il déploierait progressivement une mise à jour logicielle qui inclut “la conduite automatique assistée par Autopilot dans les rues des villes” et une fonction dans le rétroviseur qui détecte si les conducteurs sont attentifs ou non.Ces fonctionnalités sont similaires à celles du système FSD (pour “full self-driving” ou “conduite entièrement autonome”) que le constructeur propose aux Etats-Unis.Les voitures dotées de ces fonctionnalités, dans les faits, ne sont pas totalement autonomes et sont destinées à être utilisées sous le contrôle d’un conducteur.La mise à jour “a été publiée pour certains modèles de voitures et sera progressivement étendue à d’autres modèles de voitures adaptés”, a déclaré l’entreprise dans ce communiqué publié sur le réseau social chinois WeChat.La Chine est un marché important pour Tesla, qui y possède deux usines et tente de concurrencer les constructeurs locaux de véhicules électriques, dont la croissance est forte.- Musk populaire -Le principal rival de Tesla en Chine, le constructeur chinois BYD, avait annoncé il y a quelques jours le déploiement prochain d’une technologie de conduite autonome avancée sur presque tous ses véhicules.Tesla tente d’obtenir l’approbation des régulateurs en Chine pour son système FSD, qui doit être conforme aux lois locales sur les données et la vie privée.Le patron de Tesla, Elon Musk, a effectué plusieurs voyages en Chine ces dernières années pour obtenir les approbations nécessaires en matière de sécurité des données pour les modèles produits sur le sol chinois.Le chef d’entreprise joue un rôle majeur dans l’administration du président américain Donald Trump, qui a imposé des droits de douane supplémentaires sur les produits chinois et promis de limiter aux Etats-Unis les investissements chinois dans les secteurs des technologies et des infrastructures stratégiques.Elon Musk reste toutefois une personnalité relativement populaire en Chine, où il est perçu par beaucoup comme un entrepreneur à succès et influent.Il compte près de 2,3 millions d’abonnés sur le réseau social chinois Weibo et sa mère, Maye Musk, est apparue dans des publicités pour plusieurs marques chinoises.- Taxis sans conducteur -Sur la version Chine du site internet officiel de Tesla, les consommateurs pouvaient mardi lors de l’achat d’un véhicule sélectionner l’option “fonction de conduite assistée intelligente FSD”.Des conducteurs de Tesla ont partagé sur les réseaux sociaux leur expérience des nouvelles fonctionnalités. Certains ont publié des vidéos où l’on voit des personnes conduire leur véhicule sans poser les mains sur le volant.Les entreprises technologiques et les constructeurs automobiles chinois ont investi des milliards d’euros dans la conduite autonome afin de rattraper les leaders américains du secteur.Si les consommateurs chinois ne peuvent pas acheter de véhicules entièrement autonomes, la Chine a déjà approuvé plusieurs services de taxis autonomes dans quelques grandes villes.A Wuhan (centre), plus de 500 taxis sans conducteur transportent des passagers dans de vastes zones de la ville. Ils font partie du projet Apollo Go du géant chinois de la tech Baidu.Le système de conduite autonome “God’s Eye” de BYD permet notamment le stationnement à distance et la navigation autonome sur autoroute, des fonctionnalités auparavant réservées aux véhicules haut de gamme.Ce mois-ci, le constructeur chinois a annoncé qu’il rendait aussitôt ce système disponible même sur des voitures d’entrée de gamme, dont la Seagull, un modèle vendu à partir de 69.800 yuans (9.180 euros).

Tesla déploie des fonctions de conduite autonome avancées en Chine

Le géant des véhicules électriques Tesla a commencé à proposer des fonctions avancées de conduite autonome pour ses voitures en Chine, dont le pilotage automatique dans les rues des villes, a indiqué mardi l’entreprise.Cette annonce intervient après plusieurs années de tentatives du constructeur américain pour surmonter les obstacles réglementaires empêchant cette mise à jour sur le marché automobile chinois, le plus grand du monde.Tesla a expliqué qu’il déploierait progressivement une mise à jour logicielle qui inclut “la conduite automatique assistée par Autopilot dans les rues des villes” et une fonction dans le rétroviseur qui détecte si les conducteurs sont attentifs ou non.Ces fonctionnalités sont similaires à celles du système FSD (pour “full self-driving” ou “conduite entièrement autonome”) que le constructeur propose aux Etats-Unis.Les voitures dotées de ces fonctionnalités, dans les faits, ne sont pas totalement autonomes et sont destinées à être utilisées sous le contrôle d’un conducteur.La mise à jour “a été publiée pour certains modèles de voitures et sera progressivement étendue à d’autres modèles de voitures adaptés”, a déclaré l’entreprise dans ce communiqué publié sur le réseau social chinois WeChat.La Chine est un marché important pour Tesla, qui y possède deux usines et tente de concurrencer les constructeurs locaux de véhicules électriques, dont la croissance est forte.- Musk populaire -Le principal rival de Tesla en Chine, le constructeur chinois BYD, avait annoncé il y a quelques jours le déploiement prochain d’une technologie de conduite autonome avancée sur presque tous ses véhicules.Tesla tente d’obtenir l’approbation des régulateurs en Chine pour son système FSD, qui doit être conforme aux lois locales sur les données et la vie privée.Le patron de Tesla, Elon Musk, a effectué plusieurs voyages en Chine ces dernières années pour obtenir les approbations nécessaires en matière de sécurité des données pour les modèles produits sur le sol chinois.Le chef d’entreprise joue un rôle majeur dans l’administration du président américain Donald Trump, qui a imposé des droits de douane supplémentaires sur les produits chinois et promis de limiter aux Etats-Unis les investissements chinois dans les secteurs des technologies et des infrastructures stratégiques.Elon Musk reste toutefois une personnalité relativement populaire en Chine, où il est perçu par beaucoup comme un entrepreneur à succès et influent.Il compte près de 2,3 millions d’abonnés sur le réseau social chinois Weibo et sa mère, Maye Musk, est apparue dans des publicités pour plusieurs marques chinoises.- Taxis sans conducteur -Sur la version Chine du site internet officiel de Tesla, les consommateurs pouvaient mardi lors de l’achat d’un véhicule sélectionner l’option “fonction de conduite assistée intelligente FSD”.Des conducteurs de Tesla ont partagé sur les réseaux sociaux leur expérience des nouvelles fonctionnalités. Certains ont publié des vidéos où l’on voit des personnes conduire leur véhicule sans poser les mains sur le volant.Les entreprises technologiques et les constructeurs automobiles chinois ont investi des milliards d’euros dans la conduite autonome afin de rattraper les leaders américains du secteur.Si les consommateurs chinois ne peuvent pas acheter de véhicules entièrement autonomes, la Chine a déjà approuvé plusieurs services de taxis autonomes dans quelques grandes villes.A Wuhan (centre), plus de 500 taxis sans conducteur transportent des passagers dans de vastes zones de la ville. Ils font partie du projet Apollo Go du géant chinois de la tech Baidu.Le système de conduite autonome “God’s Eye” de BYD permet notamment le stationnement à distance et la navigation autonome sur autoroute, des fonctionnalités auparavant réservées aux véhicules haut de gamme.Ce mois-ci, le constructeur chinois a annoncé qu’il rendait aussitôt ce système disponible même sur des voitures d’entrée de gamme, dont la Seagull, un modèle vendu à partir de 69.800 yuans (9.180 euros).

L’interdiction des “puffs”, en vogue chez les ados, entre en vigueur

L’interdiction des “puffs”, ces cigarettes électroniques jetables bon marché à la mode chez les jeunes, est entrée en vigueur avec la parution mardi au Journal officiel de la loi adoptée unanimement au Parlement le 13 février.La France devient ainsi le deuxième pays européen, après la Belgique, à interdire la commercialisation des cigarettes jetables électroniques sur son territoire, une dynamique également suivie par le Royaume-Uni qui a annoncé leur interdiction à la vente d’ici juin.”Sont interdites la détention en vue de la vente, de la distribution ou de l’offre à titre gratuit, la mise en vente, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des dispositifs électroniques de vapotage (…) qui sont préremplis avec un liquide et ne peuvent être remplis à nouveau, qu’ils disposent ou non d’une batterie rechargeable. Cette interdiction ne s’applique pas aux cartouches”, indique le texte de la loi, datée du 24 février.Il s’agit d’une “mesure forte” qui va permettre de “protéger notre jeunesse et empêcher la diffusion de nouveaux vecteurs d’entrée dans le tabagisme et l’addiction”, s’est félicité le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder, dans un message publié sur X. Le gouvernement a également dans son collimateur, pour les mêmes raisons, les pouches, ces sachets de nicotine à usage oral, a indiqué M. Neuder dans son message.”J’ai notifié à la Commission européenne le projet de décret interdisant les produits nicotiniques à usage oral”, qui s’appliquera à la “production, à l’importation et la distribution sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin”, a-t-il ajouté.  Malgré leur risque avéré de dépendance à la nicotine, les cigarettes électroniques jetables attiraient les jeunes avec leurs parfums éclectiques – menthe, glace à la fraise, pastèque ou chocolat -, leur présentation attrayante et leur coût abordable.Après une Assemblée nationale unanime début février, le Sénat avait approuvé l’interdiction le 13 février par un vote à main levée, point d’orgue d’un parcours de plus de deux ans au Parlement avec un passage par la Commission européenne, pour ce texte initié par l’ancienne députée écologiste Francesca Pasquini (Génération.s).Tout en saluant une “décision importante sur le plan de la santé publique et de l’environnement”, le Comité national contre le tabagisme s’est inquiété de “contournements déjà anticipés par les fabricants qui continuent à mettre sur le marché des cigarettes électroniques ciblant les jeunes par la multiplicité de leurs arômes et qui demeurent jetables à l’issue d’un nombre très limité de recharge”.Quinze pour cent des adolescents âgés de 13 à 16 ans ont déjà utilisé des “puffs” et, parmi eux, 47% déclarent avoir commencé leur initiation à la nicotine par ce biais, selon une enquête BVA pour Alliance contre le tabac de 2023.