Munich Re prévoit 1,2 millard de charges pour les incendies record de Los Angeles

Le premier réassureur mondial Munich Re a indiqué mercredi que les incendies record qui ont frappé Los Angeles et sa région en janvier pourraient lui coûter 1,2 milliard d’euros.Cette estimation “reste incertaine à ce stade en raison de la complexité du sinistre”, a indiqué le groupe munichois, dont le métier est de garantir les risques financiers pris par les assureurs, selon un communiqué. “Il est déjà clair qu’il s’agit du plus grand sinistre lié aux feux de forêt jamais enregistré par l’industrie de l’assurance”, a-t-il ajouté.La société météorologique privée AccuWeather a estimé les pertes économiques globales à entre 250 et 275 milliards de dollars, dont une partie seulement concernent des pertes assurées. Munich Re va ressentir l’impact de cette catastrophe sur le premier trimestre de 2025. Pour l’année 2024, il a fait état d’un bénéfice net de 5,7 milliards d’euros en 2024, meilleur que les 5 milliards prévus mais conforme aux attentes des analystes interrogés par FactSet.Au quatrième trimestre, le résultat net est en léger retrait de 3% sur un an, à 979 millions d’euros, en deçà des attentes des analystes.Le groupe munichois a néanmoins décidé d’augmenter le dividende à 20 euros par action (contre 15 euros au titre de l’exercice 2023) et va lancer un programme de rachat d’actions de 2 milliards d’euros, portant le retour aux actionnaires à 4,6 milliards d’euros, selon un communiqué distinct publié mardi soir.Les sinistres majeurs ont coûté l’an dernier 3,89 milliards d’euros sur l’année écoulée, dont 2,64 milliards d’euros liés aux catastrophes naturelles, le plus coûteux étant l’ouragan Helene qui a frappé le sud-est des Etats-Unis (0,5 milliard d’euros).Au quatrième trimestre, l’ouragan Milton a généré des pertes de 400 millions d’euros.Malgré l’impact attendu des incendies de Los Angeles, Munich Re continue de prévoir un bénéfice net en hausse en 2025, à 6 milliards d’euros, comme communiqué en décembre. Le chiffre d’affaires doit atteindre 64 milliards d’euros, en comptant sur des prévisions favorables pour les renouvellements à venir.Au 1er janvier, le réassureur a enregistré lors d’une première vague de renouvellements de contrats une légère baisse de 2,4%, à 15,6 milliards d’euros, en renonçant à certains contrats pas assez rentables, tandis qu’il a quasiment maintenu un niveau tarifaire stable. 

Munich Re prévoit 1,2 millard de charges pour les incendies record de Los Angeles

Le premier réassureur mondial Munich Re a indiqué mercredi que les incendies record qui ont frappé Los Angeles et sa région en janvier pourraient lui coûter 1,2 milliard d’euros.Cette estimation “reste incertaine à ce stade en raison de la complexité du sinistre”, a indiqué le groupe munichois, dont le métier est de garantir les risques financiers pris par les assureurs, selon un communiqué. “Il est déjà clair qu’il s’agit du plus grand sinistre lié aux feux de forêt jamais enregistré par l’industrie de l’assurance”, a-t-il ajouté.La société météorologique privée AccuWeather a estimé les pertes économiques globales à entre 250 et 275 milliards de dollars, dont une partie seulement concernent des pertes assurées. Munich Re va ressentir l’impact de cette catastrophe sur le premier trimestre de 2025. Pour l’année 2024, il a fait état d’un bénéfice net de 5,7 milliards d’euros en 2024, meilleur que les 5 milliards prévus mais conforme aux attentes des analystes interrogés par FactSet.Au quatrième trimestre, le résultat net est en léger retrait de 3% sur un an, à 979 millions d’euros, en deçà des attentes des analystes.Le groupe munichois a néanmoins décidé d’augmenter le dividende à 20 euros par action (contre 15 euros au titre de l’exercice 2023) et va lancer un programme de rachat d’actions de 2 milliards d’euros, portant le retour aux actionnaires à 4,6 milliards d’euros, selon un communiqué distinct publié mardi soir.Les sinistres majeurs ont coûté l’an dernier 3,89 milliards d’euros sur l’année écoulée, dont 2,64 milliards d’euros liés aux catastrophes naturelles, le plus coûteux étant l’ouragan Helene qui a frappé le sud-est des Etats-Unis (0,5 milliard d’euros).Au quatrième trimestre, l’ouragan Milton a généré des pertes de 400 millions d’euros.Malgré l’impact attendu des incendies de Los Angeles, Munich Re continue de prévoir un bénéfice net en hausse en 2025, à 6 milliards d’euros, comme communiqué en décembre. Le chiffre d’affaires doit atteindre 64 milliards d’euros, en comptant sur des prévisions favorables pour les renouvellements à venir.Au 1er janvier, le réassureur a enregistré lors d’une première vague de renouvellements de contrats une légère baisse de 2,4%, à 15,6 milliards d’euros, en renonçant à certains contrats pas assez rentables, tandis qu’il a quasiment maintenu un niveau tarifaire stable. 

Engins explosifs contre le consulat de Russie à Marseille: deux chercheurs du CNRS ont reconnu les faits

Deux chercheurs du CNRS, interpellés lundi soir dans le cadre de l’enquête sur les jets d’engins explosifs contre le consulat général de Russie à Marseille, ont reconnu les faits, a indiqué mardi soir à l’AFP le parquet, confirmant une information du quotidien La Provence.Les deux hommes, un ingénieur et un chimiste, sont toujours en garde à vue, a précisé en fin de soirée le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.Interpellés, selon La Provence, lors d’une manifestation de soutien à l’Ukraine, ils ont indiqué que le mélange contenu dans les bouteilles plastique lancées dans le jardin du consulat étaient un cocktail d’azote et de substances chimiques, a également confirmé le magistrat.Lundi matin, avant 08H00, le consulat, situé dans le très cossu 8e arrondissement de Marseille, avait été visé par des jets de bouteilles suivis de “détonations”, qui n’ont fait ni dégât ni blessé. Cet acte, au troisième anniversaire du début du conflit en Ukraine, avait été aussitôt qualifié d'”attaque terroriste” par Moscou.”Trois bouteilles de soda en plastique 50 cl” ont été envoyées dans les jardins du consulat, avait indiqué la préfecture de police, précisant que deux d’entre elles avaient éclaté, générant des “détonations”.Selon le quotidien régional La Provence, les deux chercheurs, âgés d’une quarantaine et d’une cinquantaine d’années, avaient été “repérés par les policiers alors qu’ils participaient à une manifestation de soutien à l’Ukraine” devant l’hôtel de ville lundi soir.”Les explosions survenues sur le territoire du consulat général de Russie à Marseille présentent tous les signes d’une attaque terroriste”, avait affirmé lundi le ministère russe des Affaires étrangères.”Nous exigeons que le pays hôte prenne rapidement des mesures d’enquête complètes, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité des établissements du ministère des Affaires étrangères”, avait poursuivi la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, citée par l’agence RIA Novosti.L’ambassade de Russie en France avait pour sa part affirmé, sur son site Telegram, qu’elle “avait bien lancé un appel anticipé aux autorités françaises en exigeant d’augmenter le niveau de sécurité de toutes les institutions russes en France, compte tenu des éventuelles provocations ces jours-ci”. Le Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles en Russie, avait annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour “attaque contre des personnes ou des institutions bénéficiant d’une protection internationale”, des faits passible en Russie d’une peine allant jusqu’à 12 ans de prison.”La France condamne toute atteinte à la sécurité des emprises diplomatiques”, avait réagi dans un communiqué le ministère français des Affaires étrangères, rappelant que “l’inviolabilité, la protection et l’intégrité des emprises diplomatiques et consulaires, ainsi que de leur personnel, sont des principes fondamentaux du droit international”.Créé en 1939, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)  est le plus grand organisme public de recherche en France. Il compte plus de 1.100 laboratoires répartis sur l’ensemble du territoire, employant quelque 33.000 personnes, et 80 laboratoires de recherche internationaux, peut-on lire sur son site.