Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Difficile renégociation pour la réforme des retraites

Les partenaires sociaux entament jeudi trois mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, rendues encore plus difficiles par l’exigence du gouvernement d’un retour à l’équilibre financier du système pour 2030, alors que les syndicats demandent l’abrogation du relèvement à 64 ans de l’âge de départ.Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas “dégrader” cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur réclamant de “rétablir l’équilibre financier” du système de retraites “à un horizon proche” avec un “objectif à l’année 2030”.La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025 et se “stabiliser” jusqu’en 2030, avant de se creuser davantage. “Je suis pessimiste sur l’issue des discussions”, a déclaré dans un entretien au Monde jeudi le président du Medef, Patrick Martin.”Nous voyons mal comment la cible d’un retour à l’équilibre en 2030 pourrait être atteinte si l’on remet en cause la règle des 64 ans”, selon lui.Le syndicat FO a également affiché son scepticisme.”Sur les retraites, franchement, s’il n’y a pas d’abrogation, je ne vois pas comment on peut commencer à discuter”, a déclaré à l’AFP son négociateur Michel Beaugas.La première séance de discussions hebdomadaire s’ouvre à 14 heures dans des locaux des services du Premier ministre, en l’absence des numéros uns des organisations syndicales comme patronales.Elle démarrera par un “retour” sur le rapport de la Cour des comptes, à laquelle la CGT a notamment demandé de chiffrer le coût d’un retour de l’âge de départ à 62 ans.Selon un courrier adressé aux participants par l’animateur des débats Jean-Jacques Marette, les négociateurs devront ensuite établir leur “programme de travail” pour les trois mois à venir.Lors de la rencontre, siègeront les cinq syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) représentatifs au niveau interprofessionnel, mais aussi la FNSEA (agriculture) et le syndicat Unsa.Une configuration critiquée notamment par FO qui ne voit pas pourquoi l’Unsa, syndicat non représentatif au niveau national, et la FNSEA ont été conviés, mais pas Solidaires, la FSU (fonction publique) ou l’Udes (employeurs de l’économie sociale et solidaire).- Contrat de génération -Premier syndicat, la CFDT est “motivée pour agir dans le cadre d’un rendez-vous qui est une vraie opportunité”, a expliqué à l’AFP le numéro deux de la centrale réformiste Yvan Ricordeau.La CFDT espère pouvoir “répondre aux principales attentes” des salariés, notamment “la prise en compte de la pénibilité et le renforcement du droit des femmes”, a-t-il précisé.Yvan Ricordeau souligne aussi la nécessité de “trouver une voie de passage avec un équilibre financier”, car il faut garantir une retraite aux “générations futures”, c’est-à-dire les actifs qui cotisent aujourd’hui.La Confédération des PME insiste aussi sur “l’équité intergénérationnelle” et veut “mettre dans l’équation la question de l’espérance de vie et de son évolution”, a expliqué à l’AFP son vice-président en charge des affaires sociales, Eric Chevée.Pour trouver de nouvelles recettes, la CPME propose d’aligner le taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités sur celui des actifs, un peu plus élevé, (hors petites pensions). Elle souhaite aussi l’introduction d’une dose de “capitalisation” (un système d’épargne dans lequel chaque retraité cotise pour sa retraite future) en plus du système par répartition qui prévaut aujourd’hui (les cotisations des actifs payent des pensions des retraités actuels), une idée également défendue par le Medef.”Le patronat mène une campagne de pub extrêmement puissante sur la retraite par capitalisation”, constate pour sa part Denis Gravouil, négociateur de la CGT qui farouchement opposé à cette idée.Ce syndicat propose d’équilibrer le système de retraites en augmentant les salaires des femmes afin qu’elles gagnent réellement autant que les hommes, en supprimant les exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires et en soumettant aux cotisations l’intéressement et la participation. François Bayrou a indiqué dans son courrier que les parlementaires seraient informés de l’avancée des travaux “à échéances régulières”. Il avait assuré mi-janvier que si les partenaires sociaux parviennent à un accord, le texte sera soumis au Parlement pour amender la très impopulaire réforme de 2023.

Le gouvernement acte la réouverture des clubs de jeux parisiens

Les clubs de jeux parisiens vont pouvoir rouvrir, après deux mois de fermeture forcée faute de cadre législatif, profitant d’une prolongation de leur expérimentation, selon un décret paru jeudi au Journal officiel.Le décret du ministère de l’Intérieur, qui entre en application ce jeudi, autorise les clubs de jeux à exercer jusqu’en 2027, comme le prévoit la loi de finances 2025 adoptée début février.”La commission consultative des établissements de jeux va se réunir à 14H30 pour signer les autorisations, nous visons donc une réouverture demain (vendredi) à la mi-journée”, a indiqué à l’AFP la communication du groupe Barrière, à la tête d’un club de jeux sur les Champs-Elysées.Les clubs de jeux sont expérimentés depuis 2018 dans la capitale, où les casinos sont interdits depuis plus d’un siècle dans un rayon de 100 km, avec une seule exception pour l’établissement d’Enghien-les-Bains.L’expérimentation initiale, censée se terminer en 2020, avait été prolongée une première fois jusqu’à fin 2022, puis une deuxième fois jusqu’au 31 décembre 2024. Les clubs de jeux avaient depuis dû fermer leurs portes en raison de la censure du gouvernement Barnier qui n’avait pas permis au budget 2025 d’être adopté à temps.La fermeture avait eu comme conséquence la mise au chômage partiel de 1.500 personnes.”Une catastrophe sociale et économique a pu être évitée de justesse grâce à l’appui efficace des pouvoirs publics. Cependant, le soulagement n’est que partiel, car cette nouvelle prolongation ne saurait être une solution de long terme”, selon Grégory Rabuel, président de l’organisation patronale du secteur, Casinos de France, dans un communiqué mercredi soir.”C’est pourquoi nous sollicitons la pérennisation des clubs de jeux au plus vite, mais également l’autorisation de la roulette dans nos établissements”, poursuit celui qui est aussi directeur général du groupe Barrière.Les clubs de jeux proposent des jeux dits de table (poker, blackjack, bingo…). Roulettes et machines à sous y sont interdits, alors que ces jeux sont très populaires et surtout extrêmement lucratifs pour les casinotiers, principalement les machines à sous qui peuvent représenter quelque 90% des recettes.Casinos de France fait valoir que l’autorisation des jeux de roulette permettrait d'”assurer la viabilité économique des clubs de jeux” et de “lutter contre une activité clandestine qui a ressurgi durant ces deux derniers mois dans la capitale”.

Le gouvernement acte la réouverture des clubs de jeux parisiens

Les clubs de jeux parisiens vont pouvoir rouvrir, après deux mois de fermeture forcée faute de cadre législatif, profitant d’une prolongation de leur expérimentation, selon un décret paru jeudi au Journal officiel.Le décret du ministère de l’Intérieur, qui entre en application ce jeudi, autorise les clubs de jeux à exercer jusqu’en 2027, comme le prévoit la loi de finances 2025 adoptée début février.”La commission consultative des établissements de jeux va se réunir à 14H30 pour signer les autorisations, nous visons donc une réouverture demain (vendredi) à la mi-journée”, a indiqué à l’AFP la communication du groupe Barrière, à la tête d’un club de jeux sur les Champs-Elysées.Les clubs de jeux sont expérimentés depuis 2018 dans la capitale, où les casinos sont interdits depuis plus d’un siècle dans un rayon de 100 km, avec une seule exception pour l’établissement d’Enghien-les-Bains.L’expérimentation initiale, censée se terminer en 2020, avait été prolongée une première fois jusqu’à fin 2022, puis une deuxième fois jusqu’au 31 décembre 2024. Les clubs de jeux avaient depuis dû fermer leurs portes en raison de la censure du gouvernement Barnier qui n’avait pas permis au budget 2025 d’être adopté à temps.La fermeture avait eu comme conséquence la mise au chômage partiel de 1.500 personnes.”Une catastrophe sociale et économique a pu être évitée de justesse grâce à l’appui efficace des pouvoirs publics. Cependant, le soulagement n’est que partiel, car cette nouvelle prolongation ne saurait être une solution de long terme”, selon Grégory Rabuel, président de l’organisation patronale du secteur, Casinos de France, dans un communiqué mercredi soir.”C’est pourquoi nous sollicitons la pérennisation des clubs de jeux au plus vite, mais également l’autorisation de la roulette dans nos établissements”, poursuit celui qui est aussi directeur général du groupe Barrière.Les clubs de jeux proposent des jeux dits de table (poker, blackjack, bingo…). Roulettes et machines à sous y sont interdits, alors que ces jeux sont très populaires et surtout extrêmement lucratifs pour les casinotiers, principalement les machines à sous qui peuvent représenter quelque 90% des recettes.Casinos de France fait valoir que l’autorisation des jeux de roulette permettrait d'”assurer la viabilité économique des clubs de jeux” et de “lutter contre une activité clandestine qui a ressurgi durant ces deux derniers mois dans la capitale”.

Les industriels européens de la chimie, “en grande difficulté”, demandent à Bruxelles des mesures “immédiates et concrètes”

Les industriels européens de la chimie, “en grande difficulté”, demandent à Bruxelles des mesures “immédiates et concrètes” pour rétablir leur compétitivité, au lendemain de la présentation par la Commission de ses propositions pour aider à la transition verte de l’industrie.A l’approche du Conseil européen de mars, “400 dirigeants d’entreprises” de la chimie “demandent aux chefs d’Etat et de gouvernement des mesures immédiates et concrètes” face à une “crise sans précédent”, indique un communiqué de France Chimie qui relaye cet appel européen.Les industriels ont salué la présentation mercredi par la Commission européenne du “Pacte pour une industrie propre”, soulignant que neuf des dix actions formulées un an auparavant par 15 fédérations industrielles européennes, y sont reprises.”L’ambition de l’UE doit maintenant se traduire en actions”, a déclaré Ilham Kadri, présidente du Conseil international de la chimie (ICCA) et PDG du groupe Syensqo, citée dans le communiqué.Elle a également souligné que “chaque jour, l’Europe perd du terrain et des emplois qualifiés”.Cet appel des chimistes fait écho à celui des industriels européens de l’acier, au chevet desquels plusieurs ministres européens de l’Industrie sont réunis jeudi à Paris pour une réunion de crise et pour demander à Bruxelles d'”accélérer” son soutien à la sidérurgie.L’Union européenne a proposé mercredi de mettre un coup de frein à certains de ses projets sur le climat pour donner un peu d’air aux entreprises, soumises à une concurrence féroce venant des Etats-Unis et de la Chine.”Ce pacte est une première étape qui doit se traduire en actions concrètes sans plus tarder”, a déclaré Frédéric Gauchet, Président de France Chimie.Les industriels ont mis en avant cinq priorités, afin de “restaurer” la compétitivité du secteur: l’accès à une “énergie décarbonée compétitive”, restaurer “la compétitivité des investissements et accélérer l’innovation”, mener un “choc de simplification réglementaire”, rétablir un cadre de “concurrence commerciale équitable avec le reste du monde”, et enfin assurer l’apport d’une “main d’Å“uvre hautement qualifiée”.L’industrie européenne a vu, entre 2023 et 2024, la production manufacturière reculer de 2,6%, ont souligné les industriels.”Nous avons besoin d’actions concrètes, pas de stratégies ni d’engagements vagues. Il faut agir maintenant”, a renchéri Marco Mensink, directeur général du Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).En France, “près de 10% des emplois et une quarantaine de sites sont menacés”, estime France Chimie.

Taïwan dit avoir détecté 45 aéronefs chinois en 24 heures, un record cette année

Le ministère taïwanais de la Défense a affirmé jeudi avoir détecté 45 aéronefs chinois en 24 heures, un chiffre record depuis le début de l’année et au lendemain du déploiement par Taïwan de forces au large de ses côtes en raison de manÅ“uvres militaires chinoises.Ces aéronefs ont été repérés près de l’île au cours des 24 heures courant jusqu’à 06H00 locales jeudi (22H00 GMT mercredi), selon le décompte du ministère publié dans un communiqué le même jour. C’est le plus grand nombre d’avions chinois détectés depuis le 11 décembre 2024, selon les chiffres quotidiens du ministère.Le palais présidentiel de Taïwan a condamné “sévèrement” les actions de la Chine, qu’il a qualifiées de “provocation flagrante”. La veille, le ministère taïwanais de la Défense a affirmé que Pékin avait effectué sans préavis des “exercices à tirs réels” dans une zone située à quelque 74 kilomètres au sud de l’île.Taïwan avait alors dénoncé une violation “flagrante” des normes internationales par la Chine et mobilisé en réponse ses forces aériennes, terrestres et navales, tout en appelant la communauté internationale à “continuer d’observer la sécurité du détroit de Taïwan et la région et de condamner conjointement les actions” de la Chine.La Chine a elle dénoncé jeudi l'”hyper-médiatisation” autour de ce qu’elle appelle un “entraînement de routine”, lors d’un point de presse régulier, en ajoutant: “nous demandons (à Taïwan) de cesser ce type de jeu pour attirer l’attention”.Le pays a réitéré lors de cette même conférence de presse qu’il ne “renoncerait pas à l’usage de la force” pour obtenir un rattachement de Taïwan à la Chine. – Une potentielle poudrière – La Chine a multiplié ces dernières années les déploiements d’avions et de navires de guerre autour de cette île, qu’elle considère comme une partie de son territoire. Taïwan est également considéré comme le possible point de départ d’une guerre entre la Chine et les Etats-Unis, qui sont le principal soutien et le plus grand fournisseur d’armes de l’île.Washington a maintenu pendant longtemps une “ambiguïté stratégique”, maintenant le doute quant à un intervention militaire si Taïwan venait à être attaquée par la Chine. L’île a longtemps joui d’un soutien au Congrès américain de la part des républicains comme des démocrates, mais depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, certains expert craignent que le président américain ne considère pas l’île comme valant la peine d’être défendue si la Chine l’attaquait.Le président de Taïwan, Lai Ching-te, s’est déjà engagé à accroître les investissements aux États-Unis, à réduire le déséquilibre commercial et à consacrer davantage de ressources à l’armée de l’île, tandis que son gouvernement envisage également d’augmenter les importations de gaz naturel américain. Le différend entre Pékin et Taipei remonte à la guerre civile entre les combattants communistes de Mao Zedong et les forces nationalistes de Tchang Kaï-chek, qui se sont réfugiées à Taïwan en 1949 après leur défaite.

Hamas calls on Israel to start talks for next phase of truce

Hamas called on Israel Thursday to enter negotiations for the next phase of the Gaza ceasefire after the group handed over the bodies of four hostages in exchange for hundreds of Palestinian prisoners.The swap, undertaken under cover of night, was the last in an initial series agreed under the terms of the fragile truce, which took effect on January 19 and largely halted the war in Gaza.Under the first phase of the deal, Hamas freed 25 living hostages and returned to Israel the bodies of eight others, some of them dual nationals.Israel, in return, was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners, among them women and minors, in staggered releases.The Palestinian Prisoners Club advocacy group said Israel had freed 596 prisoners in exchange for the bodies on Thursday.It said 46 prisoners were yet to be released to complete the swap — “all women and minors from Gaza” who were arrested after the war began.In Gaza and the West Bank, AFP journalists saw hundreds of prisoners being released early Thursday, and Egypt’s state-linked Al-Qahera News said 97 of them who were marked for deportation by Israeli authorities had arrived on the Egyptian side of Gaza’s Rafah border crossing.Negotiations for a second phase of the deal, which is meant to lead to a permanent end to the war, have yet to begin.”We have cut off the path before the enemy’s false justifications, and it has no choice but to start negotiations for the second phase,” Hamas said on Telegram.The Palestinian prisoners released Thursday were supposed to have been freed at the weekend, but Israel stopped the process following outrage over elaborate ceremonies Hamas had been holding to hand over hostages seized in its unprecedented October 7, 2023 attack.Several of the Palestinians released to Ramallah were hoisted in the air on arrival, some of them conducting interviews from the shoulders of friends or relatives.A group of women broke into tears as they gathered around one released prisoner, and a child held aloft made victory signs with both hands.Earlier, Hamas said the return of the four Israeli bodies would take place in private “to prevent the occupation from finding any pretext for delay or obstruction”.Hours after the coffins were handed over, an Israeli group advocating for the release of all hostages from Gaza confirmed “with profound sorrow” the identities of the four bodies Hamas returned on Thursday.Ohad Yahalomi, Tsachi Idan, Itzik Elgarat and Shlomo Mansour “have been laid to eternal rest in Israel”, the Hostages and Missing Families Forum said in a statement.- ‘Negotiations will begin’ -In Washington, US President Donald Trump’s top envoy to the Middle East said Israeli representatives were en route to talks on the next phase of the ceasefire.”We’re making a lot of progress. Israel is sending a team right now as we speak,” Steve Witkoff told an event for the American Jewish Committee.”It’s either going to be in Doha or in Cairo, where negotiations will begin again with the Egyptians and the Qataris.”Israel has yet to comment on Witkoff’s remarks regarding talks for a second phase, which should also see the release of dozens of hostages still being held by militants.Despite the ceasefire, there have been sporadic incidents of violence in Gaza.The Israeli military said it carried out air strikes on several launch sites after a projectile was fired from there on Wednesday, though the munition fell short inside the Palestinian territory.- ‘Our hearts ache’ -Israel vowed to destroy Hamas after its October 7, 2023 attack, the deadliest in the country’s history, and it has made bringing back all the hostages taken that day a central war aim.President Isaac Herzog said Thursday that Israel had a “moral obligation” to bring back all hostages from Gaza captivity.”Our hearts ache upon receiving the bitter news of the identification of” the four bodies, he said.French President Emmanuel Macron Thursday called on Hamas to stop its “barbarism” after confirmation that French-Israeli hostage Yahalomi was among four bodies returned.Macron said on X that he shared the “immense pain” of Yahalomi’s family, adding that “France lost 50 of its children in the October 7 abomination”.The October 7 attack resulted in the deaths of 1,215 people, most of them civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliation in Gaza has killed at least 48,348 people, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures that the United Nations considers credible.