Meta licencie des employés pour des fuites d’informations

Meta (Facebook, Instagram) a licencié une vingtaine d’employés pour avoir fait fuiter des informations confidentielles, d’après un porte-parole du groupe californien jeudi, selon lequel d’autres pourraient suivre.Les salariés en question avaient communiqué des informations internes, sur des produits ou des réunions, à des contacts à l’extérieur du groupe californien – c’est-à-dire à la presse, principalement.”Nous le disons aux employés lorsqu’ils rejoignent l’entreprise, et nous leur rappelons périodiquement, qu’il est contraire à notre règlement de divulguer des informations internes, quelle que soit l’intention”, a déclaré jeudi le porte-parole Dave Arnold.L’information a d’abord été rapportée par The Verge, un site d’informations technologiques.Dave Arnold a expliqué que l’entreprise a pris sa décision après une enquête et précisé: “nous nous attendons à ce qu’il y en ait d’autres”. “Nous prenons cela au sérieux et nous continuerons à prendre des mesures lorsque nous identifierons des fuites”, a-t-il ajouté.The Verge fait partie des médias qui ont relayé les propos de Mark Zuckerberg, le patron du géant des réseaux sociaux, lors d’une réunion pour tout le personnel fin janvier.Le dirigeant a notamment dit à ses équipes “d’attacher leur ceinture” et de se préparer à une année “intense”. Il s’est emporté contre les fuites d’informations et a défendu un “partenariat productif” avec le gouvernement américain pour “défendre” les intérêts du pays.Depuis la deuxième élection de Donald Trump, Mark Zuckerberg a multiplié les avances à l’égard de celui qui le menaçait l’été dernier de “prison à vie”, à cause de son exclusion de Facebook en janvier 2021, quand il avait encouragé l’assaut du Capitole.M. Zuckerberg a dîné avec le républicain à plusieurs reprises, il a fait un don d’un million de dollars pour sa cérémonie d’investiture le 20 janvier et nommé plusieurs de ses alliés à des postes clefs.Il a aussi mis fin aux programmes conçus pour favoriser la diversité du personnel et à la vérification des faits sur les plateformes de Meta aux Etats-Unis.Les règles de modération des contenus sur Facebook et Instagram ont été assouplies: davantage d’insultes et d’appels à l’exclusion des femmes et des personnes LGBT+ des institutions sont désormais autorisés.Autant de mesures alignées avec les vues conservatrices du président et de ses alliés, des élus aux animateurs masculinistes et personnalités comme Elon Musk.”Je pense qu’une grande partie de notre société est devenue (…) castrée  en quelque sorte, ou émasculée”, a déclaré Mark Zuckerberg au micro du très populaire Joe Rogan début janvier.

La BBC s’excuse pour de “graves erreurs” dans un documentaire sur Gaza

La BBC s’est excusée jeudi pour les “graves erreurs” commise lors de la réalisation d’un reportage à Gaza après qu’il est apparu que l’enfant narrateur au centre de l’histoire était le fils de l’ancien vice-ministre de l’Agriculture du Hamas.Le groupe audiovisuel public britannique a retiré son documentaire, intitulé “Gaza: comment survivre dans une zone de guerre” et annoncé dans un communiqué le lancement d’un examen des “erreurs”, qu’elle a qualifié de “significatives et préjudiciables”. La BBC a indiqué qu’elle avait découvert “de graves défauts dans la réalisation de ce programme”, qui a été produit par la société britannique Hoyo Films. La BBC a admis partager la responsabilité de ces défauts “inacceptables” avec la société de production indépendante.”BBC News assume l’entière responsabilité que ces faits ont eu sur la réputation de la Corporation. Nous présentons nos excuses”, poursuit le texte, qui ajoute que la société de production a été interrogée par écrit “à plusieurs reprises” au cours de la réalisation du documentaire sur les liens éventuels du narrateur avec le Hamas.”Depuis la diffusion, ils ont reconnu qu’ils savaient que le père du garçon était un vice-ministre de l’Agriculture du gouvernement du Hamas. Ils ont également reconnu qu’ils n’avaient jamais informé la BBC de ce fait”, précise le communiqué. Hoyo Films a également admis avoir versé à la mère du garçon “une modeste somme d’argent”. La BBC cherche à obtenir des garanties supplémentaires qu’aucune somme d’argent n’a été versée directement ou indirectement au Hamas, précise le texte.Plus tôt dans la journée, la ministre britannique de la Culture avait dit avoir exigé des “garanties solides” que la BBC n’avait pas payé le Hamas pour ce reportage. Sous pression du parti conservateur (opposition), elle a également dit devant le Parlement avoir échangé avec le directeur général de la BBC en début de semaine, pour “obtenir des réponses urgentes” sur les vérifications menées par le groupe avant la diffusion du documentaire le 17 février.Le fait que le film ait été réalisé par une société de production externe “ne dispense en aucun cas la BBC de sa responsabilité de faire preuve d’une diligence raisonnable sur un programme qu’elle diffuse”, selon Lisa Nandy.Après la révélation des liens de la famille d’Abdullah Al-Yazouri avec le Hamas, classé comme organisation terroriste au Royaume-Uni, des dizaines de personnes ont manifesté mardi devant le siège de la BBC à Londres, à l’initiative de la Campagne contre l’antisémitisme (CAA).De leur côté, 500 personnalités du monde de la télévision ou du cinéma ont dénoncé la déprogrammation du documentaire, comme l’ancien footballeur anglais Gary Lineker ou l’acteur Riz Ahmed.Dans leur lettre, ils dénoncent un “acte de censure politiquement motivé”.”Ce film est un travail journalistique essentiel, qui offre une perspective bien trop rare sur les expériences vécues par des enfants palestiniens vivant dans des circonstances inimaginables, et permet d’amplifier des voix si souvent réduites au silence”, ont-ils déploré. En réponse, la Campagne contre l’antisémitisme a jugé que la BBC était devenue “le porte-parole des terroristes et de leurs partisans”.

L’armée israélienne reconnaît son échec face à l’attaque du Hamas

L’armée israélienne a reconnu son “échec complet” face à l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, dans les conclusions d’une enquête publiée jeudi alors que s’achève la première phase d’un fragile cessez-le-feu.Des “discussions intensives”, selon l’Egypte, avaient lieu jeudi au Caire entre des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, sur la suite de la trêve.Cette deuxième phase, qui doit commencer dimanche, prévoit la fin définitive de la guerre et la libération des derniers otages israéliens retenus à Gaza, mais s’annonce très incertaine.Lors du dernier échange prévu durant la première étape, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier, le Hamas avait rendu la nuit précédente les corps de quatre otages, contre la libération par Israël de plus de 600 détenus palestiniens.Jeudi, un responsable militaire a déclaré que l’armée n’avait “pas rempli sa mission de protection des civils israéliens”, lors de l’attaque du 7 octobre 2023, la plus meurtrière de l’histoire d’Israël, et reconnu un “échec complet”, à l’occasion de la publication des principales conclusions d’une enquête interne.L’armée a reconnu avoir péché par “excès de confiance” et avoir eu des idées fausses sur les capacités militaires du Hamas, a-t-il dit. “Nous n’avions même pas imaginé un tel scénario”, a-t-il reconnu.L’enquête a révélé que l’attaque s’était déroulée en trois vagues successives et que plus de 5.000 personnes, dont plusieurs milliers de civils, s’étaient infiltrées en Israël depuis Gaza.L’attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Le plus ancien détenu -Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Hamas avait restitué, en privé, les corps de quatre otages morts, ensuite formellement identifiés. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité” et le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  L’administration pénitentiaire israélienne a confirmé avoir libéré en échange 643 détenus palestiniens.Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, acclamé par une foule en liesse. Des centaines d’autres prisonniers libérés sont arrivés à Khan Younès, dans le sud de Gaza.Parmi les détenus libérés figure Nael Barghouti, le plus ancien prisonnier palestinien détenu par Israël, qui a passé 45 ans derrière les barreaux.A Khan Younès, Khaled al-Hanna, un Palestinien tout juste libéré, a dénoncé des conditions de détention “indescriptibles”, parlant de “torture”. – “Oeuvrer dans relâche” -La première phase de la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés, et la libération de quelque 1.700 Palestiniens, sur un total prévu de 1.900. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu, bloquées jusqu’à présent par des accusations mutuelles de violation de la trêve.Le 22 février, Israël avait suspendu la sortie de prison de quelque 600 détenus alors prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase. Après le retour des quatre otages morts, Israël Berman, un homme d’affaires de 68 ans et ancien membre du kibboutz Nahal Oz où Tsachi Idan a été enlevé, a décrit “une journée spécialement dure”. “Il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages”, a-t-il déclaré. Benjamin Netanyahu s’est engagé jeudi à “oeuvrer sans relâche” pour faire libérer les otages, a affirmé son bureau. Mais après les six premières semaines de trêve marquées par plusieurs accrocs, la prochaine phase s’annonce délicate: Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester après la guerre. M. Netanyahu est en outre sous pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. 

L’armée israélienne reconnaît son échec face à l’attaque du Hamas

L’armée israélienne a reconnu son “échec complet” face à l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, dans les conclusions d’une enquête publiée jeudi alors que s’achève la première phase d’un fragile cessez-le-feu.Des “discussions intensives”, selon l’Egypte, avaient lieu jeudi au Caire entre des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, sur la suite de la trêve.Cette deuxième phase, qui doit commencer dimanche, prévoit la fin définitive de la guerre et la libération des derniers otages israéliens retenus à Gaza, mais s’annonce très incertaine.Lors du dernier échange prévu durant la première étape, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier, le Hamas avait rendu la nuit précédente les corps de quatre otages, contre la libération par Israël de plus de 600 détenus palestiniens.Jeudi, un responsable militaire a déclaré que l’armée n’avait “pas rempli sa mission de protection des civils israéliens”, lors de l’attaque du 7 octobre 2023, la plus meurtrière de l’histoire d’Israël, et reconnu un “échec complet”, à l’occasion de la publication des principales conclusions d’une enquête interne.L’armée a reconnu avoir péché par “excès de confiance” et avoir eu des idées fausses sur les capacités militaires du Hamas, a-t-il dit. “Nous n’avions même pas imaginé un tel scénario”, a-t-il reconnu.L’enquête a révélé que l’attaque s’était déroulée en trois vagues successives et que plus de 5.000 personnes, dont plusieurs milliers de civils, s’étaient infiltrées en Israël depuis Gaza.L’attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Le plus ancien détenu -Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Hamas avait restitué, en privé, les corps de quatre otages morts, ensuite formellement identifiés. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité” et le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste, selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Tous avaient été enlevés dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  L’administration pénitentiaire israélienne a confirmé avoir libéré en échange 643 détenus palestiniens.Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, acclamé par une foule en liesse. Des centaines d’autres prisonniers libérés sont arrivés à Khan Younès, dans le sud de Gaza.Parmi les détenus libérés figure Nael Barghouti, le plus ancien prisonnier palestinien détenu par Israël, qui a passé 45 ans derrière les barreaux.A Khan Younès, Khaled al-Hanna, un Palestinien tout juste libéré, a dénoncé des conditions de détention “indescriptibles”, parlant de “torture”. – “Oeuvrer dans relâche” -La première phase de la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés, et la libération de quelque 1.700 Palestiniens, sur un total prévu de 1.900. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu, bloquées jusqu’à présent par des accusations mutuelles de violation de la trêve.Le 22 février, Israël avait suspendu la sortie de prison de quelque 600 détenus alors prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase. Après le retour des quatre otages morts, Israël Berman, un homme d’affaires de 68 ans et ancien membre du kibboutz Nahal Oz où Tsachi Idan a été enlevé, a décrit “une journée spécialement dure”. “Il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages”, a-t-il déclaré. Benjamin Netanyahu s’est engagé jeudi à “oeuvrer sans relâche” pour faire libérer les otages, a affirmé son bureau. Mais après les six premières semaines de trêve marquées par plusieurs accrocs, la prochaine phase s’annonce délicate: Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester après la guerre. M. Netanyahu est en outre sous pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. 

Israel military acknowledges ‘complete failure’ to prevent October 7 attack

Israel’s military on Thursday acknowledged its “complete failure” to prevent Hamas’s October 7, 2023 attack, the deadliest in the nation’s history, in a scathing internal probe published weeks into a fragile truce.The ceasefire, whose first phase is set to expire on Saturday, has largely halted the fighting that began when Hamas militants broke through Gaza’s security barrier in an attack that resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.Israel’s retaliation has killed more than 48,000 people in Gaza, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN has deemed reliable.The truce agreement should be entering into its second phase, which would bring a lasting end to the war.Its terms have yet to be agreed, but mediator Egypt on Thursday said Israeli, Qatari and US delegations were in Cairo for “intensive” talks on the next phases of the ceasefire.Prime Minister Benjamin Netanyahu sent negotiators to Cairo on Thursday, after Hamas handed over the remains of four hostages in exchange for hundreds of Palestinian prisoners under the truce.- ‘Too many civilians died’ -An internal Israeli army probe into the October 7 attack, released on Thursday, acknowledged the military’s “complete failure” to prevent it, said a military official briefing reporters about the report’s contents, on condition of anonymity.”Too many civilians died that day asking themselves in their hearts or out loud, where was the IDF?” the official said, referring to the military.A senior military official said at the same briefing that the military acknowledges it was “overconfident” and had misconceptions about Hamas’s military capabilities before the attack.Following the probe’s release, Israel’s military chief General Herzi Halevi said: “The responsiblity is mine.”Halevi had already resigned last month citing the October 7 “failure”.During their attack, militants seized dozens of hostages, whose return was a key objective of the war.Netanyahu vowed to destroy Hamas and to bring home all the hostages, but has faced criticism and protests at home over his handling of the war and the hostage crisis.- ‘Murdered’ -The hostage-prisoner swap early Thursday was the final one under the initial stage of the truce that took effect on January 19.Over the past several weeks, Hamas freed in stages 25 living Israeli and dual-national hostages and returned the bodies of eight others. It also released five Thai hostages outside the deal’s terms.Israel, in return, was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners. Israel’s Prison Service said that “643 terrorists were transferred from several prisons across the country” and released on Thursday under the terms of the truce after Hamas returned four hostages’ bodies.Hours after the handover on Thursday, an Israeli campaign group confirmed “with profound sorrow” the identities of the four bodies.Ohad Yahalomi, Tsachi Idan, Itzik Elgarat and Shlomo Mansour “have been laid to eternal rest in Israel”, said the Hostages and Missing Families Forum.Netanyahu’s office said based on “all of the information at our disposal”, Yahalomi, Idan and Elgarat “were murdered while held hostage in Gaza”.Mansour, it added, was “murdered” on October 7, 2023.Israel Berman, a businessman and former member of the Nahal Oz kibbutz community where Idan was abducted, said that “until the very last moment, we were hoping that Tsachi would return to us alive”. “This morning brought us the harsh news,” he added. “It’s a very tough day.”- ‘We were in hell’ -Among those freed in exchange was the longest-serving Palestinian prisoner in an Israeli jail, Nael Barghouti, who spent more than four decades behind bars. He was first arrested in 1978 and sentenced to life imprisonment for the murder of an Israeli officer and attacks on Israeli sites.”We were in hell and we came out of hell. Today is my real day of birth,” said one prisoner, Yahya Shraideh.AFP images showed some freed prisoners awaiting treatment or being assessed at the European Hospital in Khan Yunis, southern Gaza, after their release.Several freed Palestinian prisoners were hospitalised following earlier swaps, and the emaciated state of some released Israeli hostages sparked outrage in Israel and beyond.After the swap, Hamas called on Israel to return to delayed talks on the truce’s next phase.”We have cut off the path before the enemy’s false justifications, and it has no choice but to start negotiations for the second phase,” Hamas said.Later on Thursday, Netanyahu’s office said he instructed Israeli negotiators to head to Cairo for the Gaza talks.Egypt’s State Information Service said Thursday talks on the next phase had begun.”The relevant parties have begun intensive talks to discuss the next phases of the truce agreement, amid ongoing efforts to ensure the implementation of the previously agreed understandings,” it said in a statement.Negotiators are also discussing ways to “enhance the delivery of humanitarian aid” to Gaza, it added.The truce agreement was only reached after months of gruelling negotiations, and some members of Netanyahu’s coalition are eager to resume the war.Of the 251 hostages seized during Hamas’s attack, 58 are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

La soeur de Le Scouarnec n’avait pas mesuré qu’il était “dangereux”, les méthodes d’enquête critiquées

“Comment tu en es arrivé là” ? La soeur de Joël Le Scouarnec, dont deux filles ont été victimes du chirurgien pédocriminel, a assuré jeudi ne pas avoir eu conscience de la dangerosité de son frère, lors du quatrième jour du procès, également marqué par une controverse sur les méthodes des enquêteurs pour informer les victimes.”J’ai besoin de savoir comment tu en es arrivé là”, lance à son frère Annie, 72 ans, entendue par visioconférence en raison d’un accident récent. “Est-ce que notre père a eu des gestes sur toi? (…) Dis-moi la vérité!”, l’exhorte-t-elle.”Comment je suis devenu un pédophile puis un pédocriminel ? Je ne sais toujours pas”, lui répond-il. “Ce dont je suis certain, c’est que je n’ai jamais subi aucune agression de la part de qui que ce soit”, affirme-t-il depuis son box, d’une voix claire.La septuagénaire a déclaré que la plus jeune de ses deux filles lui avait confié dès octobre 2000 avoir subi des violences sexuelles de la part de Joël Le Scouarnec, et qu’elle avait confronté ce dernier aussitôt.Son frère aurait alors tout de suite reconnu les faits. “Oui, c’est vrai et Marie-France est au courant”, lui aurait-il déclaré, selon elle.”Je lui ai dit +faut que tu fasses quelque chose, que tu te fasses soigner+”, se souvient Annie.Elle explique ne pas avoir porté plainte à l’époque car elle ne s’est pas rendu compte “que c’était quelqu’un de dangereux.”Le surlendemain, Joël Le Scouarnec consigne dans un carnet intime découvert par les enquêteurs s’être masturbé devant une photo de la petite fille âgée de dix ans. A l’évocation de ces souvenirs, la soeur du médecin s’est effondrée en pleurs en évoquant les propos tenus la veille par sa belle-soeur Marie-France, entendue par la cour criminelle du Morbihan pendant cinq heures.Cachée sous une perruque, Marie-France avait outré les avocats représentant les 299 patients victimes de violences sexuelles de la part de l’ex-chirurgien, en niant farouchement avoir connu les penchants pédophiles et actes pédocriminels de son mari.”C’était insupportable, plein de cruauté envers les victimes (…) plein de mensonges”, a dénoncé Annie.Arrêté en 2017 pour le viol de sa voisine de six ans, Joël Le Scouarnec avait été condamné en 2020 à 15 ans de réclusion pour les violences sexuelles commises sur quatre enfants. Parmi eux, les deux filles d’Annie.Le médecin avait aussi reconnu des violences sexuelles, prescrites, sur une autre nièce.- Méthodes d’enquête critiquées -Est venu ensuite à la barre Cyrille Martin, le colonel de gendarmerie qui a commandé la section de recherches de Poitiers, chargée de l’enquête sur les carnets de l’ex-chirurgien, saisis en 2017 après son interpellation. Lors d’une perquisition à Jonzac (Charente-Maritime), des milliers de pages de “journaux intimes” et quelque 300.000 images pédopornographiques –dont certaines de ses propres fils et d’enfants de leur entourage– ont été saisies.Dans ses carnets et fichiers, l’ex-chirurgien notait le nom, l’âge, voire l’adresse de nombreuses victimes: des patients dont l’âge moyen était de onze ans et qui étaient souvent endormis ou en phase de réveil.Il y a aussi décrit scrupuleusement les sévices pédocriminels qu’il leur infligeait et c’est ce fil que les enquêteurs ont remonté pour identifier ses victimes entre 1989 à 2014.Le colonel Martin a souligné le caractère “hors norme” et “atypique” de ce dossier qui a contraint les gendarmes à procéder à rebours de ce dont ils ont l’habitude : “aller vers des victimes qui, pour la grande majorité, n’étaient pas conscientes des crimes dont elles avaient été victimes”.Plusieurs avocats des parties civiles ont critiqué jeudi les méthodes employées par les gendarmes.Certains ont affirmé que plusieurs dizaines de victimes potentielles ont été oubliées dans les investigations. D’autres ont fustigé les conditions brutales dans lesquelles les gendarmes ont parfois révélé aux victimes les sévices commis par Joël Le Scouarnec des décennies plus tôt, sans prise en charge psychologique ou processus spécifique pour éviter des traumatismes. Puis, le gendarme ayant dirigé l’enquête est venu retracer le parcours professionnel mouvant de l’accusé qui a pratiqué dans plus de vingt établissements durant sa carrière, souvent des petits hôpitaux qui peinaient à recruter et où le chirurgien digestif était accueilli à bras ouverts.Y compris après une condamnation, en 2005, à quatre mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques, sans interdiction d’exercer ou d’obligation de soins.”Exemple flagrant”, il sera titularisé en 2006 à l’hôpital de Quimperlé (Finistère), dont le directeur était pourtant informé de cette condamnation. “S’il perdait Joël Le Scouarnec, son service de chirurgie fermait”, a précisé le directeur d’enquête.Le procès, prévu pour durer jusqu’en juin, se poursuit vendredi avec notamment l’audition du fils aîné de l’accusé, le dernier à ne pas avoir déposé devant la cour.

EU top diplomat rejects Trump closing NATO door to Ukraine

The EU’s top diplomat said Thursday that NATO offered the best security guarantee for Ukraine, accusing President Donald Trump of falling for a Russian narrative by closing the door.In an interview with AFP on a visit to Washington, Kaja Kallas also warned that the Europeans would not be able to assist in an eventual ceasefire deal in Ukraine’s three-year conflict with Russia unless they are included by Trump, who has reached out directly to Russian President Vladimir Putin.Kallas, a former prime minister of frontline state Estonia, said NATO countries have never attacked Russia which instead was “afraid of democracy.” “Why are we in NATO? It is because we are afraid of Russia. And the only thing that really works — the only security guarantee that works — is NATO’s umbrella,” she said. Russia cited potential Ukrainian membership in NATO as a reason for its invasion three years ago. Putin has since questioned the historical legitimacy of Ukraine as a separate country from Russia. Trump, who broke Putin’s isolation with a telephone call earlier this month, said Wednesday that Ukraine can “forget about” joining NATO in any settlement, explaining: “I think that’s probably the reason the whole thing started.””These accusations are totally untrue,” Kallas said when asked about Trump’s remarks. “That is the Russian narrative that we should not buy.” “My question is, why we should give Russia what they want on top of what they have already done — attacking Ukraine, annexing territory, occupying territory, and now offering something on top of it,” she said. “Consider here in America that after 9/11 you would have sat down with Osama bin Laden and said, ‘OK, what else do you want?’ I mean, it’s unimaginable.”Russia has insisted that the United States promised at the end of the Cold War not to expand NATO, the US-backed alliance.Some US diplomats from the era deny the account, although some have also cautioned that Ukrainian membership in NATO would be a red line for Moscow.- ‘Europeans need to be on board’ -Trump has been dismissive of NATO, saying it is unfair for the United States to offer security to wealthy allies that mostly pay less on defense in relation to the size of their economies. Trump, who is expected to sign a deal Friday with Ukrainian President Volodymyr Zelensky to secure much of Ukraine’s mineral wealth, has refused to offer US security guarantees to Ukraine and said it was up to Europeans.Kallas said that in any deal on Ukraine, “Europeans need to be on board.” “We need to be part of those discussions. I think without it we can’t provide anything.”Trump, in his remarks at the White House on Wednesday, also said that the European Union was set up to “screw the United States” as he plans tariffs to close a trade deficit. The now 27-nation bloc was created three decades ago as part of efforts to avoid further conflict after two world wars ravaged the continent. Kallas called Trump’s remarks “surprising” and said the two sides long had common values. The Trump administration has also slashed the vast majority of US foreign assistance.While the United States was the largest donor in the world in dollar terms, the European Union as a whole provides more and a number of northern European countries provide more as a share of their economies. Kallas said Europe will “not be able to fill the gap that America is leaving” but that the world is “looking to us” on what more it can provide. “I feel that we need to also increase our geopolitical power,” she said. “If America is turning inwards, Europe is turning outwards.”

Algeria blames French far right as relations with former colonial ruler frayThu, 27 Feb 2025 20:31:26 GMT

Relations between France and Algeria have hit a new low with Algiers blaming the rise of the French far right for a more combative approach from Paris towards its former colony.Algeria has “clearly become the battleground for internal French political disputes, where no blow is too low,” the foreign ministry said in a sharply worded …

Algeria blames French far right as relations with former colonial ruler frayThu, 27 Feb 2025 20:31:26 GMT Read More »

Algeria blames French far right as relations with former colonial ruler fray

Relations between France and Algeria have hit a new low with Algiers blaming the rise of the French far right for a more combative approach from Paris towards its former colony.Algeria has “clearly become the battleground for internal French political disputes, where no blow is too low,” the foreign ministry said in a sharply worded statement.It pointed to the French far right as the “instigator” of the deepening rift and accused it of “taking French-Algerian relations hostage”.Relations between the two governments had already been strained last July when France recognised Moroccan sovereignty over disputed Western Sahara in a major tilt towards Algeria’s north African rival.Algeria, which has long backed the claims to the territory of the pro-independence Polisario Front, recalled its ambassador from Paris in protest.Relations soured further in November when Algeria arrested French-Algerian writer Boualem Sansal on national security charges after he told a French far-right media outlet that Morocco’s territory was truncated in favour of Algeria during French colonial rule.A series of expulsion orders issued against Algerians in France have deepened the diplomatic chill, with Algiers refusing to grant entry to those expelled. Last week, Algeria refused to allow in an Algerian France had ordered deported after a deadly knife attack in the eastern city of Mulhouse.France then threatened to cancel a longstanding agreement with Algeria on free movement — days after it announced travel restrictions on Algerian officials.In response, Algeria said Thursday it “categorically rejects ultimatums and threats”, leaving “the French side alone to bear full responsibility”.It said “it will apply strict and immediate reciprocity to all restrictions on mobility between Algeria and France”.French Interior Minister Bruno Retailleau has accused Algeria of trying to “humiliate” its former colonial ruler.France began its occupation of Algeria in 1830 and the North African country only gained independence in 1962.- On ‘the wrong track’ -Despite demands from Algeria, France refuses to “apologise or repent” for the 132 years of often brutal rule that ended in 1962 after a devastating eight-year war.Today, Paris is on “the wrong track,” said political analyst Hasni Abidi, deeming French pressure counterproductive.”The sanctions brandished by France are neither likely to restore calm nor exert real pressure on Algerian authorities,” he said.”President Macron’s laissez-faire attitude has given wings to the conservative right and the far right,” he added, whereas Algeria had so far shown “restraint”.If tensions keep on rising, Algeria could apply the “principle of reciprocity,” Abidi warned, adding that “economic exchanges and security cooperation could suffer”.While it maintains strong economic ties with other European countries, including Italy, Spain and Germany, Algeria remains a key gas supplier to France and hosts around 450 French companies.Last month, the head of France’s foreign intelligence agency DGSE landed in Algiers in what French media said was an effort to revive counterterrorism cooperation against jihadist groups in the Sahel.”A standoff doesn’t work with a state like Algeria, which has a strong national identity,” French former foreign minister Dominique de Villepin said recently.The two countries have “never known such a serious crisis”, said French historian and Algeria expert Benjamin Stora, who urged Macron to “talk” and “find the right words”.