Kony defence urges ICC judges to halt caseWed, 10 Sep 2025 13:56:27 GMT

The main defence lawyer for Ugandan rebel chief Joseph Kony Wednesday urged International Criminal Court judges to freeze the case against his client, as he cannot challenge evidence in his absence.Peter Haynes said he had the “paradoxical mandate” of representing Kony’s interests without having any way of receiving his client’s instructions.The fugitive warlord faces 39 …

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Nepal army bids to restore order after deadly protests oust PM

Nepal’s army took back control of Kathmandu on Wednesday after the worst violence in two decades ousted the prime minister and left the parliament ablaze, enforcing a curfew and starting talks with protest leaders.Soldiers patrolled the streets of the capital seeking to end the deadly protests this week, chaos during which police said more than 13,500 prisoners escaped jail countrywide.Armoured personnel carriers rumbled past the carcasses of burnt vehicles and buildings on the largely quiet streets, with officers issuing orders via loudspeakers calling for calm during the political vacuum.Nepali Army chief General Ashok Raj Sigdel held “consultations with related stakeholders and held a meeting with representatives of Gen Z,” Rajaram Basnet said, referring to the loose umbrella title of the young protesters, but without giving further details.Shushila Karki, 73, a former Supreme Court chief justice who many see as a potential interim leader, said the dialogue between parties was critical.”Experts need to come together to figure out the way forward”, Karki told AFP. “The parliament still stands.”- ‘Wrong fight’ -Demonstrations began Monday in the capital against the government’s ban on social media and over corruption, driven by angry young protesters who dubbed themselves the “Gen Z” movement.But they escalated into an outpouring of rage nationwide with government buildings set on fire after at least 19 people were killed in a deadly crackdown.The rapid descent into chaos shocked many, and Nepal’s military warned against “activities that could lead the country into unrest and instability”.Two policemen were killed on Tuesday, as well as the mass jailbreak, police spokesman Binod Ghimire said.On the fire-blackened wall of Nepal’s parliament building, protesters had daubed an obscene farewell message to the toppled government, telling them that they had picked “the wrong fight” — and signed it “Gen Z”.Kathmandu’s airport resumed operations on Wednesday, the civil aviation authority said.- ‘Bad deeds’ -Gangs on Tuesday had attacked and set fire to the house of KP Sharma Oli, the 73-year-old, four-time prime minister and leader of the Communist Party.He later quit to allow “steps towards a political solution”. His whereabouts are not known.Retired police officer Dev Kumar Khatiwada, 60, chatting with friends at a tea stall said the ousted government had only itself to blame.”This is the result of our leaders’ bad deeds,” he said, but adding he condemned the wanton destruction that saw major buildings set on fire.”Vandalism was never a proper way out of this problem.”The International Crisis Group called it a “major inflection point in the country’s uneasy experience with democratic rule”.United Nations Secretary-General Antonio Guterres has urged “restraint to avoid a further escalation of violence”, his spokesman Stephane Dujarric said in a statement.What happens next is unclear.”The protesters, leaders who are trusted by them and the army, should come together to pave the way for a caretaker government,” constitutional lawyer Dipendra Jha told AFP. Crisis Group analyst Ashish Pradhan echoed that, saying a “transitional arrangement will now need to be charted out swiftly and include figures who still retain credibility with Nepalis, especially the country’s youth”.More than a fifth of people aged 15-24 are unemployed in Nepal, according to the World Bank, with GDP per capita just $1,447.Several social media sites — including Facebook, YouTube and X — were blocked on Friday, after the government cut access to 26 unregistered platforms, before they were restored.Videos contrasting the struggles of ordinary Nepalis with the children of politicians flaunting luxury goods and expensive vacations have gone viral on TikTok, which was not blocked.

“Bloquons tout”: pas de pays à l’arrêt mais une profusion d’actions et des manifestants par milliers

Pas de pays à l’arrêt, mais la France connaît un 10 septembre sous tension mercredi avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par les forces de l’ordre, et des dizaines de milliers de manifestants défilant contre l’austérité budgétaire et les inégalités.A 11H00, le ministère de l’Intérieur a recensé 29.000 participants sur 430 actions, dont 273 rassemblements et 157 blocages lors d’une journée de mobilisation atypique, née d’appels hétéroclites sur les messageries et les réseaux sociaux et centrée sur les efforts budgétaires envisagés par le gouvernement.”C’est vraiment un ras-le-bol global sur ce qui se passe en France, sur le fait que les politiques n’écoutent pas les urnes”, a déclaré à l’AFP Bastien, un étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture.”Il y a un budget de l’Etat qui a été mal géré et on nous accuse d’être à l’origine de cette dette, et c’est à nous de travailler plus pour rembourser”, a déclaré à l’AFP Juliette, travailleuse sociale à Clermont-Ferrand âgée de 30 ans, qui n’a “pas l’habitude” de manifester et n’est pas syndiquée.A Brest, les manifestants étaient 5.000, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans et autant à Bordeaux, selon les préfectures.A Paris, où plusieurs centaines d’étudiants s’étaient rassemblés le matin devant la Sorbonne, plusieurs milliers de manifestants, dont beaucoup de jeunes, étaient réunis en début d’après-midi place du Châtelet dans une ambiance d’abord festive puis un peu plus tendue.- “même bord politique” -A Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève estimait que “les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Le changement de Premier ministre n’y changera rien, je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession”.Le nouveau chef du gouvernement Sébastien Lecornu, qui a pris ses fonctions à l’hôtel de Matignon peu avant 13H00, a lui promis “des ruptures sur le fond” et “pas que sur la forme”.   Pour la plupart, les actions matinales se sont déroulées dans un calme relatif mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.Les tentatives de blocage se sont souvent heurtées à l’action préventive de forces de l’ordre en nombre, comme à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a dénoncé cette action et a de nouveau accusé “la mouvance de l’extrême gauche” d’avoir “confisqué” cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS.A 14H30, 183 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13h00. Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante et l’Unef.- Louvre et Orsay touchés -Cette journée d’actions disparates est soutenu par certains syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à s’y joindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18.Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, “conformes aux prévisions” selon les opérateurs de transport. A la gare du Nord, à Paris, où le trafic a été très brièvement interrompu, la situation s’était également tendue en fin de matinée avec les forces de l’ordre qui filtraient les entrées.Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes. Le musée d’Orsay restait lui complètement fermé. Sur décision préfectorale, une étape du Tour de l’Ardèche féminin a par ailleurs été annulée par mesure de sécurité.Dans les raffineries TotalEnergies, où la CGT avait appelé à faire grève, la mobilisation était “très faible”, selon un responsable syndical à l’AFP.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. Ce mouvement horizontal, sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une récente enquête de la fondation Jean Jaurès.

“Bloquons tout”: pas de pays à l’arrêt mais une profusion d’actions et des manifestants par milliers

Pas de pays à l’arrêt, mais la France connaît un 10 septembre sous tension mercredi avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par les forces de l’ordre, et des dizaines de milliers de manifestants défilant contre l’austérité budgétaire et les inégalités.A 11H00, le ministère de l’Intérieur a recensé 29.000 participants sur 430 actions, dont 273 rassemblements et 157 blocages lors d’une journée de mobilisation atypique, née d’appels hétéroclites sur les messageries et les réseaux sociaux et centrée sur les efforts budgétaires envisagés par le gouvernement.”C’est vraiment un ras-le-bol global sur ce qui se passe en France, sur le fait que les politiques n’écoutent pas les urnes”, a déclaré à l’AFP Bastien, un étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture.”Il y a un budget de l’Etat qui a été mal géré et on nous accuse d’être à l’origine de cette dette, et c’est à nous de travailler plus pour rembourser”, a déclaré à l’AFP Juliette, travailleuse sociale à Clermont-Ferrand âgée de 30 ans, qui n’a “pas l’habitude” de manifester et n’est pas syndiquée.A Brest, les manifestants étaient 5.000, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans et autant à Bordeaux, selon les préfectures.A Paris, où plusieurs centaines d’étudiants s’étaient rassemblés le matin devant la Sorbonne, plusieurs milliers de manifestants, dont beaucoup de jeunes, étaient réunis en début d’après-midi place du Châtelet dans une ambiance d’abord festive puis un peu plus tendue.- “même bord politique” -A Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève estimait que “les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Le changement de Premier ministre n’y changera rien, je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession”.Le nouveau chef du gouvernement Sébastien Lecornu, qui a pris ses fonctions à l’hôtel de Matignon peu avant 13H00, a lui promis “des ruptures sur le fond” et “pas que sur la forme”.   Pour la plupart, les actions matinales se sont déroulées dans un calme relatif mais il y a eu quelques débordements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.Les tentatives de blocage se sont souvent heurtées à l’action préventive de forces de l’ordre en nombre, comme à Marseille, où, prépositionnées à l’avance, elles ont empêché 200 personnes d’accéder à l’autoroute venant de Toulon.Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a dénoncé cette action et a de nouveau accusé “la mouvance de l’extrême gauche” d’avoir “confisqué” cette mobilisation née sur les réseaux sociaux et soutenue par la gauche, de LFI au PS.A 14H30, 183 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13h00. Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l’Union étudiante et l’Unef.- Louvre et Orsay touchés -Cette journée d’actions disparates est soutenu par certains syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à s’y joindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18.Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations, “conformes aux prévisions” selon les opérateurs de transport. A la gare du Nord, à Paris, où le trafic a été très brièvement interrompu, la situation s’était également tendue en fin de matinée avec les forces de l’ordre qui filtraient les entrées.Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes. Le musée d’Orsay restait lui complètement fermé. Sur décision préfectorale, une étape du Tour de l’Ardèche féminin a par ailleurs été annulée par mesure de sécurité.Dans les raffineries TotalEnergies, où la CGT avait appelé à faire grève, la mobilisation était “très faible”, selon un responsable syndical à l’AFP.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. Ce mouvement horizontal, sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une récente enquête de la fondation Jean Jaurès.

What we know about Israel’s attack on Hamas in Qatar

In a stunning development, Israel launched a surprise air raid targeting Hamas leaders in Qatar’s capital Doha Tuesday, killing six people including the son of the group’s lead negotiator in ceasefire talks.While Israel has not disclosed the results of the operation, Hamas said its senior officials survived the barrage, while several others were killed.  Here is a breakdown of the details of the strike on the tiny Gulf state that has served as a key mediator in the Gaza war. – What happened? -The attack occurred at 3:46 pm (1246 GMT) in a residential neighbourhood in north Doha, which is also home to diplomats, foreign dignitaries, embassies, schools and a daycare centre. Witnesses reported hearing several explosions and seeing thick smoke rising from the area. The strikes targeted a villa complex housing Hamas members, which was quickly sealed off by police. Access to the area remained restricted on Wednesday.Qatar has hosted Hamas’s political bureau since 2012 — with the blessing of the United States that has sought to maintain a communication channel with the group. Former Hamas leader Ismail Haniyeh was buried in the emirate after his assassination in Tehran in July 2024 in an attack attributed to Israel. His predecessor Khaled Meshaal, along with Khalil al-Hayya — the movement’s lead negotiator in the Gaza ceasefire talks — are based in the emirate. – Who were the targets? -According to sources close to the movement, six Hamas leaders — including Hayya, former leader Meshaal and Zaher Jabarin, who heads the movement in the Israeli-occupied West Bank — were in the building targeted by Israel at the time of the strikes. AFP has been unable to reach any of them since. A Hamas official, Souheil al-Hindi, stated Tuesday evening that the group was meeting to discuss President Donald Trump’s latest ceasefire proposal aiming to end the war in Gaza. The movement’s leaders survived the attack, he added. However, five other members were killed, along with a member of Qatar’s security forces, he added. – Who was killed? -The Qatari interior ministry has confirmed the deaths of three people so far — Qatari officer Badr Saad Mohammed al-Humaidi al-Dosari, who was on the premises, Hamam Khalil al-Hayya, son of Hamas’s chief negotiator, and Mumen Hassoun, described by the movement as a bodyguard. Hamas announced that three other people were also killed — Jihad Labad, who was director of Khalil al-Hayya’s office, as well as bodyguards Ahmad Mamlouk and Abdallah Abdelwahd. – How has Qatar reacted? -In short, Qatar is furious.Qatar, a key Western ally that hosts a large US military base, said it was caught off guard by the strike and slammed the attack, calling it a “blatant violation” of its sovereignty. The strike marked the second time the Gulf state had been targeted with a barrage in recent months. In June, Iran fired a barrage of missiles at the US base following a US attack on Iran’s nuclear facilities. “Qatar’s air defences responded with precision to the waves of Iranian missiles, but the Israeli enemy used weapons that were undetectable by radar,” said Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani. He went on to emphasise that his country was informed by its US allies only after the attack had begun. President Trump said he was only informed of the air raid at the last minute.  “I immediately directed special envoy Steve Witkoff to inform the Qataris of the impending attack, which he did, however, unfortunately, too late to stop the attack,” he said.  

Foot: Turbulences en vue pour Vincent Labrune?

Trois nouveaux présidents de club de L1 doivent être élus mercredi au conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP), des arrivées qui pourraient modifier le rapport de forces au sein de l’instance et déstabiliser l’assise de son président Vincent Labrune, de plus en plus contesté.Vincent Labrune pourrait perdre quelques plumes mercredi. La question est de savoir s’il pourrait en perdre jusqu’à être renversé dans les semaines à venir. “Je ne le crois pas, il a quand même quelques soutiens au sein du conseil d’administration”, pronostique pour l’AFP une source proche de l’instance. Il n’empêche, ce changement à venir est loin d’être anodin et pourrait au minimum rebattre quelques cartes.Le conseil d’administration de la LFP doit renouveler le collège des représentants des clubs de L1 à la suite de la descente en L2 de Reims, dont le président Jean-Pierre Caillot était membre, et aux départs de Damien Commoli de la présidence de Toulouse pour celle de la Juventus Turin et de Jean-Pierre Rivère de Nice. – “Diminuer l’influence de Labrune” -Quatre candidats sont en lice pour ces trois postes vacants: Fabrice Bocquet (Nice), Loïc Féry (Lorient), Waldemar Kita (Nantes) et Jean-Michel Roussier (Le Havre). Le cas du président du Havre est quelque peu à part, puisque il a déjà exprimé à plusieurs reprises son opposition à la gouvernance actuelle de la LFP avec laquelle il est en contentieux juridique. Le positionnement des autres n’est pas aussi net concernant Vincent Labrune, qui avait été largement réélu à la présidence de la LFP en septembre 2024, avec 14 voix pour sur 17 votants au CA. Mais il semble que tous ne soient pas des pro-Labrune.”En tout cas vous pouvez être sûrs que ces changements vont faire diminuer l’influence de Labrune, et aussi celle de Nasser Al-Khelaifi, le président du Paris SG, les deux sont évidemment très liés”, estime cette même source. Vincent Labrune a souvent été critiqué pour sa proximité avec le président du Paris SG, également président de beIN Media Group dont la branche française diffuse un match de L1 par journée pour 100 millions d’euros annuels.Depuis sa réélection, le sol est devenu un peu plus mouvant pour Vincent Labrune, considéré par certains comme responsable de la crise financière qui frappe le football professionnel français en raison de la baisse drastique des droits TV. La nomination de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Media a vidé de sa substance son rôle effectif. Le lancement réussi de Ligue 1+, avec au moins 600.000 abonnés annoncés pour la première semaine de championnat, a probablement aussi convaincu les dirigeants de clubs que cette solution aurait pu être mise en place bien plus tôt et éviter l’épisode DAZN, même si les perspectives de recettes pour la LFP sont très incertaines.Les opposants déclarés à Labrune ont en tout cas saisi le rendez-vous de mercredi pour engager le fer, y voyant l’occasion d’enclencher une dynamique pour se débarrasser de l’ancien président de Marseille. Dans un entretien au vitriol accordé vendredi au Figaro, Franck McCourt, le propriétaire de l’OM, et son homologue de Lens Joseph Oughourlian, ont lâché leurs coups. Ils décrivent une LFP gérée “de manière irrationnelle”, une gouvernance “opaque et inefficace”, une ligue “qui ne représente plus les clubs”, “un fiasco” autour des droits TV, et des frais de fonctionnement qui “ont explosé”… – “Une honte ” -“C’est une honte que nous en soyons arrivés là”, s’est insurgé Joseph Oughourlian qui, trois jours plus tard sur RMC, a estimé que “beaucoup de présidents de clubs (…) n’ont pas envie de s’exprimer. Mais ils n’en pensent pas moins”. “Il ne s’agit pas d’une vendetta personnelle vis-à-vis de Vincent Labrune (…) Son départ n’est pas le but de toute notre stratégie”, a-t-il malgré tout assuré.L’entourage du président de la LFP a répondu, dénonçant “une fausse polémique” initiée par ceux “qui n’ont jamais digéré l’élection de 2024”. “Il est ainsi assez étonnant de voir Joseph Oughourlian, après avoir martelé pendant deux ans que la Ligue 1+ était la solution, nous expliquer aujourd’hui que ça ne rapporte finalement pas assez ! Dans toute organisation, il y a une majorité qui travaille et une minorité qui s’agite”, a également estimé son entourage auprès de l’AFP.Pour que Vincent Labrune soit destitué, il faudrait qu’une majorité de clubs demandent la tenue d’une assemblée générale extraordinaire pour pouvoir voter son départ. Un scénario encore toutefois loin d’être écrit.

L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.

L’Otan a aidé à intercepter des drones “russes” envoyés contre la Pologne pour “tester” les Occidentaux

L’Otan a aidé à intercepter des drones que les Occidentaux jugent délibérément envoyés dans la nuit par la Russie contre la Pologne pour les “tester”, les Etats-Unis assurant se tenir aux côtés de leurs alliés.”Il n’y avait aucune intention d’attaquer des cibles sur le territoire polonais”, a répondu  mercredi à ces accusations le ministère russe de la Défense, dans un message portant sur de nouvelles frappes nocturnes contre l’Ukraine, sans pour autant confirmer que ces aéronefs sans pilote étaient bien entrés dans l’espace aérien polonais. “Nous sommes prêts à mener des consultations à ce sujet avec le ministère polonais de la Défense”, a-t-il ajouté.Et ce alors que le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a martelé que ces drones avaient “manifestement été dirigés” dans ce but, y voyant une nouvelle “provocation des forces armées russes”. “Il n’y a absolument aucune raison de supposer qu’il s’agit d’erreurs de trajectoire ou d’incidents similaires”, a-t-il insisté.”Il s’agit d’un incident très, très sérieux. (…) Cela montre encore une fois à quelle menace nous sommes confrontés et à quel point nous sommes testés par la Russie”, a renchéri un porte-parole du gouvernement allemand, Sebastian Hille.”Nous soutenons nos alliés de l’Otan face à ces violations de l’espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire” de l’Alliance, a quant à lui déclaré l’ambassadeur américain auprès de cette organisation Matthew Whitaker.- Une première pour l’Otan -“De nombreux drones ont pénétré dans l’espace aérien polonais pendant la nuit et ont été confrontés aux défenses antiaériennes polonaises et de l’Otan”, selon sa porte-parole Allison Hart.L’Alliance a été “très efficace” pour contrer cette “dangereuse” intrusion, “intentionnelle ou non”, s’est à cet égard félicité son secrétaire général Mark Rutte avant d’avertir Moscou que “nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’Otan”.C’est d’ailleurs “la première fois que des avions de l’Otan ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié”, a souligné un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de cette organisation en Europe.”Dix-neuf violations ont été identifiées” et “nous avons actuellement confirmé que trois drones ont été abattus”, a dit le Premier ministre Donald Tusk devant le Parlement polonais, donnant un premier bilan de l’opération qui a duré “toute la nuit”.Ni les drones ni leur destruction n’ont apparemment fait de victimes, a-t-il souligné au sujet de l”‘action russe” qu’il a qualifiée de “provocation à grande échelle”.Sept drones et les débris d’un projectile encore indéterminé ont été retrouvés, selon le ministère polonais de l’Intérieur, qui a précisé qu’une maison et une voiture avaient été endommagées dans l’est de la Pologne.Varsovie a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Atlantique Nord qui stipule que “les parties se consulteront chaque fois que, de l’avis de l’une d’elles, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l’une des parties sera menacée”.- “Sans précédent” -Ces intrusions “sans précédent”, d’après la Pologne, à la fois membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique, surviennent à la veille de grandes manoeuvres militaires communes russo-bélarusses, baptisées Zapad-2025 (Ouest-2025), programmées du 12 au 16 septembre.Le Bélarus, une ancienne république soviétique et un allié clé de la Russie, qui s’est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l’Ukraine en février 2022, a à ce sujet affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit, sans en préciser la provenance. D’après son ministère de la Défense, de tels aéronefs sans pilote ayant “perdu leur trajectoire” ont été détruits, sans dire s’ils étaient russes ou ukrainiens. La Pologne a décrété la fermeture de sa frontière avec le Bélarus à partir de jeudi et annoncé en réponse aux manoeuvres Zapad un exercice militaire avec des alliés sur son sol qui doit au total rassembler 30.000 soldats. Evoquant un “ciblage délibéré”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’au moins huit drones russes avaient été “dirigés vers la Pologne”. Simultanément, la Russie a envoyé 458 drones et missiles contre l’Ukraine, selon l’armée ukrainienne.”L’Ukraine propose depuis longtemps à ses partenaires la création d’un système commun de défense antiaérienne afin de garantir la destruction” de ces engins, a expliqué M. Zelensky sur X.Plusieurs alliés de Varsovie ont vivement réagi. Le président français Emmanuel Macron a ainsi appelé Moscou à “mettre fin à cette fuite en avant”.La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a pour sa part dénoncé “la violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre”. “Je pense que ce que (Vladimir) Poutine veut montrer, ce qu’il veut vraiment faire, c’est tester jusqu’où il peut aller”, a-t-elle encore dit.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est de la Pologne. En 2023, un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.