Turquie: le maire d’opposition d’Istanbul poursuivi pour 142 infractions

Le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan et emprisonné depuis mars, est poursuivi officiellement pour 142 infractions, selon l’acte d’accusation publié mardi par le parquet de la ville et consulté par l’AFP.Selon l’agence officielle turque Anadolu, M. Imamoglu, 54 ans, arrêté en mars pour “corruption” et considéré par la …

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Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad

Douze personnes ont été tuées mardi et 27 blessées devant un tribunal d’Islamabad dans un attentat-suicide revendiqué par les talibans pakistanais, dans une période de fortes tensions régionales avec l’Afghanistan.”A 12H39 (07H39 GMT) un attentat-suicide s’est produit à Kachehri”, où se trouve le tribunal, a indiqué sur place le ministre de l’Intérieur, Mohsin Naqvi, faisant …

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Le Premier ministre indien qualifie l’explosion meurtrière à Delhi de “complot”

Le Premier ministre indien Narendra Modi a qualifié mardi de “complot” l’explosion la veille d’une voiture au cœur de la capitale, qui a fait au moins huit morts.Jusqu’à présent, la police n’a évoqué aucune cause pour expliquer la déflagration qui s’est produite lundi près du Fort Rouge, un monument emblématique depuis lequel les Premiers ministres s’adressent au pays lors de la fête de l’indépendance.Il s’agit de la plus importante atteinte à la sécurité depuis une attaque le 22 avril dernier au Cachemire administré par l’Inde. Ce jour-là, trois hommes armés avaient abattu 26 civils de confession hindoue, déclenchant des affrontements avec le Pakistan.”Je peux garantir à chacun que les agences feront toute la lumière sur ce complot” a déclaré Narendra Modi dans un discours prononcé lors d’une visite d’État au Bhoutan voisin, sans donner plus de détails. “Tous ceux impliqués seront traduits en justice”, a-t-il assuré. Au moins 19 personnes ont également été blessées lorsqu’une voiture a explosé lundi en début de soirée, en plein milieu de la circulation. Les flammes se sont aussitôt propagées à plusieurs véhicules.   Mardi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que l’enquête était désormais dirigée par la Force nationale de lutte contre le terrorisme. Le drame s’est produit quelques heures après que la police indienne a annoncé avoir arrêté des membres d’une organisation criminelle, saisi des engins explosifs et des fusils d’assaut. La police a indiqué que les hommes interpellés étaient liés à Jaish-e-Mohammed, un groupe islamiste pakistanais, et à Ansar Ghazwat-ul-Hind, une branche jihadiste d’Al-Qaïda au Cachemire.Tous deux sont classés organisations terroristes en Inde.Après avoir présidé une réunion sur la sécurité, le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, a affirmé avoir pour instruction “de traquer chaque coupable impliqué dans cette tragédie”. “Tous ceux impliqués dans cet acte feront face à toute la rigueur de nos services”, a-t-il ajouté dans un communiqué.- Torches humaines -Un haut responsable de la police de la capitale, Raja Banthia, a indiqué que l’enquête sur cette explosion, dans le quartier très animé de la vieille ville de Delhi, est menée dans le cadre des lois antiterroristes. Le chef adjoint des pompiers de New Delhi, AK Malik, avait déclaré lundi soir à l’AFP que huit personnes avaient été tuées. L’agence de presse Press Trust of India a fait état mardi de 12 morts, un chiffre qui n’a pas été confirmé par les autorités. Des témoins ont raconté à l’AFP la manière dont la voiture a explosé en plein milieu de la circulation et dont les victimes, prises dans l’embrasement, se sont transformées en torches humaines. “J’ai vu la voiture exploser alors qu’elle était en mouvement”, se souvient Dharmindra Dhaga, 27 ans. “Les gens étaient en feu et nous avons essayé de les sauver… Des voitures et des gens brûlaient – les gens à l’intérieur des voitures” aussi, a relaté ce témoin. “Je disais aux gens de les sauver, de les secourir et de les sortir. Ils étaient occupés à faire des vidéos et à prendre des photos”, se désole M. Dhaga.- Sécurité renforcée -La sécurité a été renforcée à travers la mégapole de 30 millions d’habitants.Même si l’attentat d’avril dernier commis dans la partie indienne du Cachemire n’a pas été revendiqué, New Delhi en a imputé la responsabilité au Pakistan, qui a catégoriquement démenti, et a riposté le 7 mai en bombardant le territoire de son voisin.Les combats qui ont opposé les deux puissances nucléaires pendant les quatre jours suivants, les plus importants depuis 1999, ont fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu’à un cessez-le-feu.Les autorités indiennes se sont abstenues de qualifier l’explosion d’attentat, affirmant attendre les résultats de l’analyse médico-légale. Mardi, à Islamabad, 12 personnes ont été tuées et 27 blessées dans un attentat-suicide revendiqué en début de soirée par les talibans pakistanais (TTP), groupe armé qui se réclame de la même idéologie que ceux de Kaboul et cible régulièrement les forces de sécurité pakistanaises.Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a accusé des “groupes terroristes soutenus par l’Inde” d’être à l’origine de cet attentat mais sans fournir aucune preuve. Mardi soir, l’Inde a déclaré pour sa part qu’elle rejetait les accusations “infondées” formulées par un “pouvoir pakistanais manifestement en plein délire”.L’Inde a amorcé un rapprochement avec l’Afghanistan à l’heure où les liens de Kaboul se dégradaient avec le Pakistan.Lpjm/pbt/juf/apz/lrb/ib

Equipe de France: Upamecano au sommet de son art

Devenu le patron de la défense française, Dayot Upamecano se présente au meilleur de sa forme pour un match crucial contre l’Ukraine qui peut envoyer les Bleus à la Coupe du monde, jeudi (20h45) au Parc des Princes.”Ca démarre fort!”, sourit le crack du Bayern Munich quand la première question qu’on lui pose en conférence de presse, mardi à Clairefontaine, est de savoir s’il est “le meilleur défenseur du monde”, mardi à Clairefontaine.”Je pense que je fais partie des meilleurs, mais il y a aussi William Saliba, Ibrahima Konaté”, répond-il pour ne pas oublier ses coéquipiers en Bleu.”Je suis surtout entouré des meilleurs, que ce soit en équipe de France et au Bayern Munich”, ajoute-t-il.Didier Deschamps admet n’être “pas forcément objectif”, mais le Bavarois “fait partie des meilleurs défenseurs du monde”, selon le sélectionneur qui énumère les qualités d’Upamecano: “vitesse, puissance dans le duel, intelligence”.Personne n’a oublié la très forte impression laissée par “Upa” au public français, il y a une semaine, quand il a éteint l’attaque du Paris Saint-Germain en Ligue des champions (2-1 pour le Bayern).Il revient au Parc jeudi contre l’Ukraine pour “un match comme une finale”. “On est à la maison, on va tout donner”, promet-il. En cas de victoire, les Bleus seraient qualifiés pour la Coupe du monde 2026. Sinon il leur restera un dernier match en Azerbaïdjan dimanche pour s’assurer de disputer un huitième Mondial d’affilée, le deuxième pour Upamecano, un des plus expérimentés de ce jeune groupe avec 34 sélections (2 buts).- “Maturité” -Il faudra bien défendre face aux Ukrainiens, deuxièmes du groupe à trois longueurs des Français, comme l’ancien de Leipzig l’avait fait à l’aller lors de la victoire 2-0 à Wroclaw.Upamecano, qui n’a pas perdu une rencontre cette saison sous les maillots français et bavarois, se montre en ce moment sûr comme jamais. Il ne connaît plus ces petites sautes de concentration qui lui pourrissaient quelques parties.Comment a-t-il gommé ce petit défaut ? “Je sens que j’ai pris beaucoup, beaucoup de maturité, surtout. Je suis bien entouré par ma famille, et j’ai des coachs qui me mettent en confiance, en équipe de France ou au Bayern”.”Dayot est très concentré, notait le gardien Mike Maignan en octobre, très dévoué, il donne beaucoup. Il fait partie des meilleurs défenseurs du monde, quand il est sur le terrain, il apporte beaucoup de stabilité à l’équipe”.- “Assurance” -Il est devenu “un gage de sérénité et d’assurance, une valeur sûre”, salue Deschamps.”Ca a mis un peu de temps avec nous pour arriver là où il est maintenant”, poursuit le sélectionneur, qui estime qu’Upa était un peu freiné pour son intégration en Bleu “sur un plan plutôt émotionnel et psychologique. Et puis il a pu basculer du bon côté”.Mais ses gros matches en défense, “il les faisait déjà avant d’être au Bayern, poursuit DD. L’attente, les exigences y sont plus élevées, mais le potentiel il l’avait. Le matérialiser, ça demande d’être tranquille, serein dans sa tête”.Cela nécessite “aussi d’avoir ce sentiment de confiance qu’il n’avait peut-être pas forcément à tous les matchs et avec nous au début, continue le coach. Mais aujourd’hui, c’est le cas. Ce qui permet de dégager une force en tant que défenseur qui est assez impressionnante”.Autre signe de maturité, le défenseur a aussi évité les questions pièges sur le mercato et l’éventuel intérêt du PSG.”Ca ne me dérange pas d’être en fin de contrat, le PSG est un très grand club, avec un super coach et des magnifiques joueurs, mais pour l’instant je n’ai pas la tête à ça, je me concentre sur le Bayern et l’équipe de France, la saison est encore longue”. Mais elle peut prendre un virage décisif dès jeudi.

US aircraft carrier in Latin America fuels Venezuelan fears of attack

A US aircraft carrier strike group arrived in Latin America on Tuesday, escalating a military buildup that Venezuela has warned could trigger a full-blown conflict as it announced its own deployment.The USS Gerald R. Ford, the world’s largest aircraft carrier, entered the US Naval Forces Southern Command’s area of responsibility, which encompasses Latin America and the Caribbean, the command said in a statement.The vessel’s deployment was ordered nearly three weeks ago to help counter drug trafficking in the region.Its presence “will bolster US capacity to detect, monitor, and disrupt illicit actors and activities that compromise the safety and prosperity of the United States homeland and our security in the Western Hemisphere,” Pentagon spokesman Sean Parnell said.President Donald Trump’s administration is conducting a military campaign in the Caribbean and eastern Pacific, deploying naval and air forces for an anti-drugs offensive.Caracas fears the deployment, which also includes F-35 stealth warplanes deployed to Puerto Rico and six US Navy ships in the Caribbean, is a regime change plot in disguise.President Nicolas Maduro, whose last two reelections were dismissed as fraudulent by Washington and dozens of other countries, has accused the Trump administration of “fabricating a war.”On November 2, Trump played down the prospect of going to war with Venezuela but said Maduro’s days were numbered. US forces have carried out strikes on at least 20 vessels in international waters in the region since early September, killing at least 76 people, according to US figures.The Trump administration has said in a notice to Congress that the United States is engaged in “armed conflict” with Latin American drug cartels, describing them as terrorist groups.Washington has not provided any evidence the vessels were used to smuggle drugs, and human rights experts say the strikes amount to extrajudicial killings even if they target traffickers.- ‘Unacceptable’ -Venezuela announced Tuesday what it called a major, nationwide military deployment to counter the US naval presence off its coast.The defense ministry in Caracas spoke in a statement of a “massive deployment” of land, sea, air, river and missile forces as well as civilian militia to counter “imperial threats.” VTV, the state TV channel, broadcast footage of military leaders giving speeches in several states.Such announcements are common in Venezuela these days, but have not always led to visible military deployments.Experts have told AFP that Venezuela would be at a serious disadvantage in a military standoff with the United States, with an ill-disciplined fighting force and outdated arsenal.On Tuesday, Russia denounced US strikes on boats from Venezuela — an ally of Moscow — as illegal and “unacceptable”.”This is how, in general, lawless countries act, as well as those who consider themselves above the law,” Foreign Minister Sergei Lavrov said in televised remarks, questioning what he described as a “pretext of fighting drugs”. Maduro relies heavily on the Kremlin for political and economic support. US-Russia relations have soured in recent weeks as Trump has voiced frustration with Moscow over the lack of a resolution to the Ukraine war.The United Kingdom, meanwhile, would not comment Tuesday on a CNN report that it had stopped sharing intelligence with the United States about suspected drug-smuggling vessels in the Caribbean as it did not want to be complicit in any strikes.A spokesman for Prime Minister Keir Starmer told reporters in London: “We don’t comment on security or intelligence matters.”He underlined that “the US is our closest partner on defense, security, intelligence,” and would not be drawn on UK concerns about the US strikes.”Decisions on this are a matter for the US,” the spokesman said.burs-mlr/iv

For many Syrians, Sharaa’s US visit marks new beginning

On the streets of Damascus on Tuesday, Syrians viewed their leader’s visit to Washington as a shift towards the West that could pave the way to reviving the country’s war-battered economy.On Monday, Donald Trump received Ahmed al-Sharaa, a first for a Syrian head of state since independence in 1946 and a crowning achievement for the former jihadist, whom Washington once sought to arrest in return for a $10 million bounty.”God willing, this visit will be a new beginning for Syria and an opening to the world after years of isolation,” law student Boushra Abdel Bari said.”We hope that this visit… will facilitate the reconstruction of Syria with the United States and the rest of the world.”As Sharaa made his historic visit to Washington, the State Department announced a pause of US sanctions under the Caesar Act, pending their possible permanent lifting by Congress.The law imposed wide-ranging sanctions on investment in Syria in an effort to ensure accountability over abuses under Assad, banning the country from the global banking system.Historically, Syria has been in the orbit of first the Soviet Union then Russia, which was autocratic leader Bashar al-Assad’s main ally during more than 13 years of civil war.But since overthrowing Assad in December 2024, the interim Syrian president has made numerous overtures to the West and to wealthy Gulf monarchies, while being careful not to burn his bridges with Moscow.For Abdel Bari, Assad’s ally Russia “has brought us nothing but ruin and destruction.”Omar Nassar, a 36-year-old printer, also welcomed Syria’s move towards the Western camp.”Syria paid the price for aligning itself with the socialist camp in the past… and was isolated from its Arab and international environment,” he said. “We are very optimistic after this visit. We expect positive repercussions in the economic and diplomatic spheres.”- ‘New Middle East’ -Saddam Hajjar, who runs a coffee kiosk in the Syrian capital, also believed that “things are getting better”. “We hope to be part of the new Middle East in the future,” he said. “The Syrian people deserve a better life after making so many sacrifices.”Assad’s fall ended a civil war that lasted more than 13 years, which broke out after the government cracked down on a peaceful uprising in 2011.The war killed more than half a million people, displaced or forced millions of Syrians into exile, and brought the economy to its knees.Layal Kaddour, a 25-year-old NGO worker, thought the visit to Washington was “a bold political move” that broke years of isolation.”The possible repercussions are an easing of sanctions and the opening up of economic prospects,” she said.But she wondered if her country will now be “subject to international pressure that would influence independent political decision-making,” alluding to concerns about US pressure on Syria to make peace with Israel, which has long been an enemy.