La tech chinoise s’enflamme, dans le sillage de DeepSeek et encouragée par Pékin

Une simple poignée de main entre Xi Jinping et l’entrepreneur Jack Ma, longtemps en disgrâce, a fait bondir en Bourse les entreprises technologiques de Chine, dans le sillage du succès inattendu du champion local de l’IA DeepSeek –essor qui devrait cependant rester étroitement encadré par Pékin.L’ambiance semble avoir radicalement changé: en 2020, Pékin lançait une campagne réglementaire pour renforcer son contrôle sur la tech, faisant s’effondrer les actions des groupes concernés et s’évaporer des centaines de milliards de dollars de valorisation. Jack Ma, emblématique fondateur du géant de l’e-commerce Alibaba, avait disparu de la vie publique après avoir émis des réserves sur ce durcissement réglementaire.Or, alors que la deuxième économie mondiale reste plombée par une crise immobilière et une consommation atone, sous la menace d’une guerre commerciale avec les États-Unis, Pékin s’attache à nouveau à cajoler ses entrepreneurs.Une poignée de patrons de la tech, dont Jack Ma, ont été conviés en grande pompe mi-février par le président chinois Xi Jinping, qui les a assurés du soutien gouvernemental.Un symbole, dans la foulée du coup d’éclat fin janvier de la start-up privée chinoise DeepSeek, qui a dévoilé un robot conversationnel égalant à moindre coût les performances des géants américains de l’intelligence artificielle (IA). Ce succès inattendu a provoqué une folle envolée des valeurs tech à la Bourse de Hong Kong.”Pékin ne peut pas concrétiser ses ambitions d’indépendance technologique vis-à-vis des États-Unis et de domination des technologies de pointe sans le secteur privé”, indique à l’AFP Shehzad Qazi, directeur de l’institut China Beige Book. Cette réunion où Xi Jinping a chaleureusement salué Jack Ma mais également le discret patron de DeepSeek “est le dernier signe en date que la Chine souhaite voir ses entreprises privées s’aligner plus fermement sur les ambitions économiques et de sécurité nationale fixées par le Parti (communiste)”, insiste M. Qazi.-Pari sur l’IA-Cependant, “Pékin n’entend pas les aider à engranger des bénéfices record ou des capitalisations boursières colossales”, avertit-il, estimant que “les perspectives du secteur privé ne sont pas aussi brillantes que ne le suggère l’engouement récent du marché”.De fait, les observateurs scruteront dans les prochains jours la grande session législative annuelle chinoise en quête de mesures concrètes en faveur des entrepreneurs.Un assouplissement réglementaire est déjà à l’œuvre depuis 2023 pour le secteur technologique, en vue de raviver la confiance émoussée des entreprises sur fond de conjoncture assombrie –et Pékin voit dans l’IA une nouvelle martingale.”En théorie, l’IA peut aider la Chine à sortir de la stagnation et de la déflation”, tout en contribuant à résoudre la future pénurie de main-d’Å“uvre causée par le vieillissement de sa population, jugent les analystes d’ANZ.Pour eux, la réunion d’entrepreneurs mi-février augure d’un soutien politique renforcé pour accélérer le déploiement de l’IA. Des dirigeants locaux chinois appellent déjà à utiliser tous azimuts des applications comme DeepSeek.”Le succès de DeepSeek a ravivé les espoirs des investisseurs pour une adoption plus large de l’IA et une demande accrue des entreprises chinoises”, abondent les experts d’UBS. Le “phénomène” DeepSeek aiguise aussi les rivalités: des start-ups cherchent à en profiter pour attirer de nouveaux financements, et le géant tech Tencent a lancé jeudi son robot conversationnel avancé  Hunyuan Turbo-S.-“Protection juridique”?-Dans un autre effort pour rassurer le monde des affaires, le journal officiel Global Times faisait état en janvier d’un projet de loi censé “renforcer la protection juridique” des entreprises.Mais de l’avis des analystes, le secteur privé ne pourra s’épanouir que tant qu’il s’alignera sur les objectifs stratégiques du gouvernement. Durant les années 2010, les géants technologiques avaient été autorisés à croître rapidement, avant d’être rattrapés par la défiance du Parti communiste face à expansion incontrôlée du secteur privé. En 2018, Xi Jinping assurait à des patrons qu’il était là pour “renforcer (leur) confiance”, mais deux ans plus tard, Pékin déclenchait une vague d’enquêtes antimonopole et anticoncurrence contre les entreprises. “Les investisseurs semblent avoir interprété (la récente rencontre entre Xi et Ma) comme un signal que le virage vers une plus grande liberté accordée au secteur privé, en cours depuis 2023, allait se poursuivre”, observe James Reilly, de Capital Economics.Mais, avertit-il, “l’absence de freins et de contrepoids en Chine signifie que ce changement d’attitude pourra s’inverser à tout moment”. 

Retraites: la CGT appelle à la mobilisation le 8 mars pour “l’abrogation” de la réforme

La CGT, deuxième centrale syndicale, appelle à la mobilisation “pour gagner l’abrogation de la réforme” des retraites de 2023 le 8 mars, dans un communiqué transmis vendredi au lendemain de la première réunion de concertation entre partenaires sociaux.”Pour la CGT, l’heure est à la construction du rapport de force”, assume la centrale syndicale, dénonçant “le double discours du gouvernement qui fait tout pour empêcher que ces concertations ne puissent déboucher sur l’abrogation de la réforme 2023 des retraites”.Après avoir “inventé un déficit caché”, l’exécutif a “tenté de diviser les syndicats en choisissant ses interlocuteurs” (dont ont été exclus les syndicats Solidaires et la FSU, ainsi que les employeurs de l’économie sociale et solidaire, l’Udes), écrit la centrale.La CGT appelle “à la mobilisation pour gagner l’abrogation de la réforme” en rejoignant les cortèges prévus le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour réclamer notamment “l’égalité salariale”, présentée par la centrale comme étant une des solutions de financement du système.Elle appelle également à rejoindre des cortèges le 20 mars “avec les organisations de retraités”.Au-delà de ces deux premières dates, la CGT appelle à “une mobilisation d’ampleur” à terme et invite “toutes les organisations syndicales à se rassembler pour construire le rapport de force”.En janvier, le Premier ministre a demandé aux partenaires sociaux de rediscuter, sans “tabou”, de la dernière réforme toujours décriée, et promis de soumettre au Parlement tout accord, même partiel.La première concertation jeudi entre les partenaires a été marquée par une première crise après que Force ouvrière (FO) a décidé de quitter la table, refusant de participer à une “mascarade où on veut nous faire dire qu’effectivement la seule solution, c’est d’allonger la durée de travail pour les salariés”.Cette première journée de discussions a une nouvelle fois montré les oppositions entre syndicats et patronat sur cette réforme toujours très impopulaire qui porte progressivement l’âge de départ à 64 ans.Jeudi soir, dans un entretien au Figaro, le Premier ministre a surpris tous les partenaires en assurant qu’en “cas de blocage ( …) le référendum est une issue”, sans toutefois préciser la nature de ce blocage (négociations entre partenaires, au Parlement ou dans le pays…).

Retraites: la CGT appelle à la mobilisation le 8 mars pour “l’abrogation” de la réforme

La CGT, deuxième centrale syndicale, appelle à la mobilisation “pour gagner l’abrogation de la réforme” des retraites de 2023 le 8 mars, dans un communiqué transmis vendredi au lendemain de la première réunion de concertation entre partenaires sociaux.”Pour la CGT, l’heure est à la construction du rapport de force”, assume la centrale syndicale, dénonçant “le double discours du gouvernement qui fait tout pour empêcher que ces concertations ne puissent déboucher sur l’abrogation de la réforme 2023 des retraites”.Après avoir “inventé un déficit caché”, l’exécutif a “tenté de diviser les syndicats en choisissant ses interlocuteurs” (dont ont été exclus les syndicats Solidaires et la FSU, ainsi que les employeurs de l’économie sociale et solidaire, l’Udes), écrit la centrale.La CGT appelle “à la mobilisation pour gagner l’abrogation de la réforme” en rejoignant les cortèges prévus le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour réclamer notamment “l’égalité salariale”, présentée par la centrale comme étant une des solutions de financement du système.Elle appelle également à rejoindre des cortèges le 20 mars “avec les organisations de retraités”.Au-delà de ces deux premières dates, la CGT appelle à “une mobilisation d’ampleur” à terme et invite “toutes les organisations syndicales à se rassembler pour construire le rapport de force”.En janvier, le Premier ministre a demandé aux partenaires sociaux de rediscuter, sans “tabou”, de la dernière réforme toujours décriée, et promis de soumettre au Parlement tout accord, même partiel.La première concertation jeudi entre les partenaires a été marquée par une première crise après que Force ouvrière (FO) a décidé de quitter la table, refusant de participer à une “mascarade où on veut nous faire dire qu’effectivement la seule solution, c’est d’allonger la durée de travail pour les salariés”.Cette première journée de discussions a une nouvelle fois montré les oppositions entre syndicats et patronat sur cette réforme toujours très impopulaire qui porte progressivement l’âge de départ à 64 ans.Jeudi soir, dans un entretien au Figaro, le Premier ministre a surpris tous les partenaires en assurant qu’en “cas de blocage ( …) le référendum est une issue”, sans toutefois préciser la nature de ce blocage (négociations entre partenaires, au Parlement ou dans le pays…).

Retraites: la CGT appelle à la mobilisation le 8 mars pour “l’abrogation” de la réforme

La CGT, deuxième centrale syndicale, appelle à la mobilisation “pour gagner l’abrogation de la réforme” des retraites de 2023 le 8 mars, dans un communiqué transmis vendredi au lendemain de la première réunion de concertation entre partenaires sociaux.”Pour la CGT, l’heure est à la construction du rapport de force”, assume la centrale syndicale, dénonçant “le double discours du gouvernement qui fait tout pour empêcher que ces concertations ne puissent déboucher sur l’abrogation de la réforme 2023 des retraites”.Après avoir “inventé un déficit caché”, l’exécutif a “tenté de diviser les syndicats en choisissant ses interlocuteurs” (dont ont été exclus les syndicats Solidaires et la FSU, ainsi que les employeurs de l’économie sociale et solidaire, l’Udes), écrit la centrale.La CGT appelle “à la mobilisation pour gagner l’abrogation de la réforme” en rejoignant les cortèges prévus le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour réclamer notamment “l’égalité salariale”, présentée par la centrale comme étant une des solutions de financement du système.Elle appelle également à rejoindre des cortèges le 20 mars “avec les organisations de retraités”.Au-delà de ces deux premières dates, la CGT appelle à “une mobilisation d’ampleur” à terme et invite “toutes les organisations syndicales à se rassembler pour construire le rapport de force”.En janvier, le Premier ministre a demandé aux partenaires sociaux de rediscuter, sans “tabou”, de la dernière réforme toujours décriée, et promis de soumettre au Parlement tout accord, même partiel.La première concertation jeudi entre les partenaires a été marquée par une première crise après que Force ouvrière (FO) a décidé de quitter la table, refusant de participer à une “mascarade où on veut nous faire dire qu’effectivement la seule solution, c’est d’allonger la durée de travail pour les salariés”.Cette première journée de discussions a une nouvelle fois montré les oppositions entre syndicats et patronat sur cette réforme toujours très impopulaire qui porte progressivement l’âge de départ à 64 ans.Jeudi soir, dans un entretien au Figaro, le Premier ministre a surpris tous les partenaires en assurant qu’en “cas de blocage ( …) le référendum est une issue”, sans toutefois préciser la nature de ce blocage (négociations entre partenaires, au Parlement ou dans le pays…).

La Grèce dans la rue en mémoire des victimes de la collision ferroviaire de 2023

Des dizaines de milliers de personnes ont commencé de se rassembler vendredi dans toute la Grèce paralysée par une grève générale à la mémoire des 57 morts de la catastrophe ferroviaire de 2023 et pour exprimer leur colère à l’endroit du gouvernement Mitsotakis.”Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame”, a lancé à l’AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie, qui participe au rassemblement dans le centre d’Athènes.”On veut que la justice soit rendue”, a également martelé Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de cette collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.”La Grèce tue ses enfants”, lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le Parlement, dans le centre de la capitale. Dans une grande émotion, les noms et l’âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus au début du rassemblement devant le Parlement.Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd’hui le combat de ces familles endeuillées qui réclament des comptes aux autorités.Une foule compacte était également rassemblée à Thessalonique, la deuxième ville du pays, mais aussi à Larissa, près des lieux de l’accident et dans d’autres villes du pays, selon les images en direct de la télévision publique ERT.- “Dissimulation” -De nombreux protestataires dénoncent une “dissimulation” présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.Transports à l’arrêt, écoles, universités, administrations et magasins fermés, le pays est quasiment à l’arrêt ce vendredi, répondant à l’appel à une grève générale de 24 heures.Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.Dans le centre d’Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un “traumatisme collectif”, selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant 19 minutes sans qu’aucun système d’alarme ne soit déclenché.Etrillé par l’opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l’accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.Fin janvier, plus de 40.000 personnes avaient déjà défilé à Athènes et Thessalonique.Outre l’erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l’enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l’absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.”Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l’État, bouleversant violemment nos certitudes”, a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n’a encore été jugée.Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d’opposition qui évoquent un “plan organisé” de dissimulation pour protéger de hauts responsables. Kyriakos Mitsotakis, confortablement réélu quatre mois seulement après la catastrophe, a dénoncé ce qu’il voit comme une tentative de “déstabiliser” le pays.Il a fustigé “l’instrumentalisation politique de la douleur humaine”.- Cargaison illégale -Un rapport d’experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.Jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident.Ces experts ont également indiqué qu’il y avait une “présence possible” d’un “carburant inconnu” sur le lieu de l’accident.”C’est à la justice” de faire son travail, a laconiquement commenté le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis.Les partis d’opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine et exigent une enquête parlementaire pour établir si les autorités ont nettoyé les lieux rapidement après l’accident, détruisant ainsi d’importantes preuves.

La Grèce dans la rue en mémoire des victimes de la collision ferroviaire de 2023

Des dizaines de milliers de personnes ont commencé de se rassembler vendredi dans toute la Grèce paralysée par une grève générale à la mémoire des 57 morts de la catastrophe ferroviaire de 2023 et pour exprimer leur colère à l’endroit du gouvernement Mitsotakis.”Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame”, a lancé à l’AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie, qui participe au rassemblement dans le centre d’Athènes.”On veut que la justice soit rendue”, a également martelé Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de cette collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.”La Grèce tue ses enfants”, lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le Parlement, dans le centre de la capitale. Dans une grande émotion, les noms et l’âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus au début du rassemblement devant le Parlement.Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd’hui le combat de ces familles endeuillées qui réclament des comptes aux autorités.Une foule compacte était également rassemblée à Thessalonique, la deuxième ville du pays, mais aussi à Larissa, près des lieux de l’accident et dans d’autres villes du pays, selon les images en direct de la télévision publique ERT.- “Dissimulation” -De nombreux protestataires dénoncent une “dissimulation” présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.Transports à l’arrêt, écoles, universités, administrations et magasins fermés, le pays est quasiment à l’arrêt ce vendredi, répondant à l’appel à une grève générale de 24 heures.Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.Dans le centre d’Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un “traumatisme collectif”, selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant 19 minutes sans qu’aucun système d’alarme ne soit déclenché.Etrillé par l’opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l’accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.Fin janvier, plus de 40.000 personnes avaient déjà défilé à Athènes et Thessalonique.Outre l’erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l’enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l’absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.”Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l’État, bouleversant violemment nos certitudes”, a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n’a encore été jugée.Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d’opposition qui évoquent un “plan organisé” de dissimulation pour protéger de hauts responsables. Kyriakos Mitsotakis, confortablement réélu quatre mois seulement après la catastrophe, a dénoncé ce qu’il voit comme une tentative de “déstabiliser” le pays.Il a fustigé “l’instrumentalisation politique de la douleur humaine”.- Cargaison illégale -Un rapport d’experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.Jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident.Ces experts ont également indiqué qu’il y avait une “présence possible” d’un “carburant inconnu” sur le lieu de l’accident.”C’est à la justice” de faire son travail, a laconiquement commenté le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis.Les partis d’opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine et exigent une enquête parlementaire pour établir si les autorités ont nettoyé les lieux rapidement après l’accident, détruisant ainsi d’importantes preuves.

‘Don’t care’: Hosts’ exit deflates Champions Trophy buzz in Pakistan

Champions Trophy fever in Pakistan has plummeted after the hosts crashed out of the first major cricket event in the country in three decades without winning a game.”It feels like attending a wedding where you don’t know the bride or groom,” said Kashan Khan, a medical student who watched Pakistan get beaten by New Zealand by 60 runs in the opening match in Karachi last week.The defending champions then lost to great rivals India by six wickets to seal their fate, before their dead-rubber last group game against Bangladesh on Thursday was washed out.”Pakistan’s poor performance has drained my enthusiasm. I don’t care about watching other teams now,” added Khan.Pakistan’s failure to advance beyond the group phase or even win a game was a huge letdown in a country that has been gradually returning to hosting international teams after years of militancy saw it marked as a no-go zone. Security in cities has vastly improved in recent years, including in Karachi, Lahore and Rawalpindi, where the matches are being held.But disheartened fans have begun abandoning the tournament.Outside Rawalpindi Stadium ticket-holders were seen trying to sell their unwanted seats ahead of Pakistan’s match against Bangladesh, but there were no takers.”I had three tickets but no one wanted to buy them,” said Farooq Ali.”I even tried giving them away for free, but my friends weren’t interested.”For many, the final on March 9 holds little appeal, particularly given its location is still undecided. Arch-rivals India, with which Pakistan has fought several wars, refused to visit its neighbour and are playing all their matches in Dubai. In painful contrast to Pakistan’s woes, India are into the semi-finals and if they reach the title decider, the final will be moved from Lahore to Dubai. “If Pakistan isn’t playing in it, why should we care?” asked Amna Mashadi, who watched the tournament on television. – Revenue losses -Pakistan’s latest flop dealt a severe blow not just to supporters, but also to the financial ecosystem surrounding the eight-nation event. With Pakistan out, TV viewership has nose-dived, advertising revenues have shrunk and sponsors are demanding reductions in their campaign costs. Pakistan’s stated-owned PTV and Ten Sports bought the joint broadcast shares of the 15 matches, each paying 1.2 billion rupees ($4.25 million).Sources with knowledge of the broadcast deal told AFP that the two broadcasters have already lost close to 180 million rupees in two rained off matches in Rawalpindi.Broadcasters are bracing for losses as they search for takers for the usually prime advertising spots in the semi-finals and final.”Sports advertising is always a gamble,” said a senior employee at a Pakistani company, one of the tournament’s top advertisers.”Sponsorship deals cover the whole tournament, so pulling out isn’t an option.”But when the national team exits early, consumers go away and the sale of the product suffers.”Shopkeeper Mohammad Rizwan — he coincidentally has the same name as the Pakistan captain — had anticipated selling 60,000 cricket shirts of the home team. Instead he only sold about a third of that.”The demand for Pakistan shirts was overwhelming and in the week leading up to the event, I doubled my order,” Rizwan told AFP.”But as soon as the team started losing, the demand plummeted. Now, I have huge unsold stock in my warehouse.”It’s a massive loss.”- Fears for future? -Renowned television and film actor Adnan Siddiqui fears that Pakistan’s underwhelming performance might push young fans away from the sport altogether. “I grew up watching cricket late at night or early in the morning,” Siddiqui told AFP.”But after these defeats, my son has lost interest completely. The real loss here is of the next generation of players and fans.” Siddiqui flew to watch the India-Pakistan match in Dubai on Sunday and returned heartbroken.”We used to beat India frequently but now they are well ahead of us in terms of skill and bravery. Our team looked scared.”Despite the gloom some remain hopeful. “This is a low point but the sun will rise again,” said Khalil Khan, a club-level cricket coach in Karachi. “Cricket is the only sport that puts Pakistan on the global map and I’m sure our team will bring joy again in the future.”Â