Ligue 1: Paulo Fonseca, une fin de saison et un avenir incertains

Convoqué mercredi par la commission de discipline de la LFP pour avoir provoqué dimanche, tête contre tête, l’arbitre du match Lyon-Brest (2-1) Benoît Millot, l’entraîneur portugais de l’OL Paulo Fonseca risque une longue suspension qui peut compromettre son avenir personnel comme la fin de saison du club.Le technicien de 51 ans, qui sera également sanctionné en interne selon le directeur général de Lyon Laurent Prud’homme, pourrait payer très cher son coup de sang. Les barèmes indicatifs de la Fédération française de football prévoient une suspension qui peut aller jusqu’à sept mois. Ce qui le mettrait en grande difficulté dans la gestion de l’équipe sur une très longue période. Depuis ce geste fou, Fonseca n’en finit pas de faire amende honorable. “Je voulais m’excuser pour ce geste. Je ne devais pas faire comme ça. C’est la vérité”, a-t-il réagi dès dimanche au micro du diffuseur DAZN mais aussi en conférence de presse où il a refusé d’en dire plus.Celui qui vient tout juste de remplacer Pierre Sage, le 31 janvier, a également envoyé une lettre à Antony Gautier et Amaury Delerue, responsables des arbitres, dont l’AFP a pris connaissance, dans laquelle il s'”excuse de nouveau auprès de M. Millot et son équipe” et “regrette profondément l’image négative donnée”.”Malgré l’agressivité avec laquelle j’ai parlé à l’arbitre, il n’y a jamais eu d’autre intention que d’exprimer à tort et de manière passionnée mon mécontentement”, a-t-il ajouté. Dans ce courrier, Fonseca propose “de rencontrer les arbitres rhodaniens pour échanger avec eux, leur montrer qu(il) apprécie leur travail et répondre à leurs questions”.Il a aussi demandé au club d’intervenir auprès de jeunes footballeurs et un contact a été pris avec la Ville de Lyon, dès lundi, en ce sens.- Quel avenir à l’OL ? -Ces engagements suffiront-ils à amadouer la commission de discipline de la LFP ?L’Olympique lyonnais étudiait lundi la composition de la délégation qui devra défendre, difficilement, le cas de son technicien. Il devrait être représenté au moins par l’avocat du club et le directeur technique, Matthieu Louis-Jean, qui pilote le dossier de cette affaire et qui échange depuis dimanche avec Fonseca.L’ex-entraîneur de Lille (2022-2024) et de l’AC Milan (juin-décembre 2024) ne pourra être, quant à lui, physiquement présent: après l’entraînement de mercredi matin, l’équipe doit prendre l’avion pour se rendre à Bucarest en Roumanie pour affronter jeudi (18H45) le FCSB en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa.En cas de longue suspension, se posera forcément la question de son avenir à l’OL.    “Sur un match ou deux, on trouve toujours des solutions mais je suis plus réservé sur une longue durée. Si la sanction est supérieure à deux mois, il faudra voir comment le club va se positionner”, a confié l’AFP Jacques Santini (72 ans), ex-entraîneur de l’OL (2000-2002), champion de France 2002 et ancien sélectionneur des Bleus (2002-2004). “C’est plus l’image de la faute qui peut avoir des conséquences sur le management des joueurs”, a-t-il ajouté. Une chose est sûre, Fonseca sera automatiquement suspendu et devra s’installer en tribunes dimanche pour le déplacement à Nice (3e), une rencontre de Ligue 1 cruciale dans la lutte pour la qualification en Ligue des champions.

Bourse de Paris: le CAC 40 termine en forte hausse après avoir frôlé son record

La Bourse de Paris a terminé en nette hausse lundi, poussée par l’envol des valeurs de défense, les investisseurs anticipant une hausse des dépenses liées au secteur avec l’effervescence diplomatique autour de l’Ukraine.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a terminé en nette hausse de 1,09%, soit un gain de 88,08 points, à 8.199,71 points. Depuis le 1er janvier, le CAC 40 affiche un gain de 11,10%.Le CAC 40 a d’ailleurs frôlé son record en séance (8.259,19 points, le 10 mai 2024), poussant jusqu’à 8.257,88 points.L’indice a été galvanisé par “une nouvelle frénésie pour les valeurs de la défense”, commente Eymane Cherfa, analyste de Myria AM interrogé par l’AFP.Elle fait suite à un sommet à Londres dimanche, où les dirigeants européens ont serré les rangs pour soutenir Kiev. Ils se sont engagés à dépenser davantage pour la sécurité et à constituer une coalition pour défendre toute trêve en Ukraine. Plusieurs dirigeants ont plaidé pour que l’Europe se réarme, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avertissant que le continent devait de toute urgence “se préparer au pire”. “Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense”, a assuré à l’issue de la réunion le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, saluant une “très bonne nouvelle”.Ce sommet précède un sommet européen extraordinaire sur l’Ukraine prévu le 6 mars à Bruxelles.Les valeurs de la défense ont ainsi caracolé en tête, Dassault Aviation terminant en forte hausse de 14,77% à 282,80 euros et Thales de 16,04% à 222,40 euros.Tout roule pour l’automobileLa présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un mécanisme de flexibilité pour éviter aux constructeurs automobiles en retard sur les objectifs de réductions des émissions de CO2 de payer des amendes en 2025.Ce mécanisme consistera à prendre en compte les émissions sur trois ans, de 2025 à 2027, au lieu d’une seule année, ce qui donnera un délai aux retardataires pour se rattraper, sans pénaliser les bons élèves qui disposeront de leur côté d’un crédit d’émissions. “On vient desserrer les contraintes et c’est assez bien pris par le marché”, note Eymane Cherfa.”Renault est la valeur la plus exposée donc elle en bénéficie le plus”, poursuit-il. Le titre de Renault a gagné 1,40% à 50,54 euros.Eutelsat en orbiteL’opérateur européen de satellites Eutelsat a flambé à la Bourse de Paris, le titre du groupe terminant en hausse faramineuse de 68,14% à 2,02 euros.Les discussions autour de l’Europe de la défense alimentent les attentes des investisseurs pour une forte demande de satellites OneWeb pour contourner son concurrent en Europe, le mastodonte Starlink dirigé par Elon Musk.

À La Réunion, des hectares couchés par les vents du cyclone Garance

À perte de vue, la Réunion offrait lundi les mêmes paysages de chaos, d’hectares de champs de bananes ou d’ananas dévastés après le cyclone Garance qui a fait quatre morts et provoqué des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.”Les vergers sont détruits, il va falloir attendre des années pour relancer” la production, commente Olivier Fontaine, président de la chambre d’agriculture de ce département ultra-marin.”Et donc pas de production, pas de revenus, c’est une très grosse catastrophe” pour cette île de l’océan Indien de près de 900.000 habitants, balayée vendredi par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.Quatre personnes ont trouvé la mort, selon le dernier bilan officiel, établi samedi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rendra sur l’île jeudi et vendredi “pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés”, ont annoncé ses services lundi.Au niveau matériel, les dommages sont conséquents, et un millier de policiers et gendarmes sont engagés pour sécuriser les lieux, dont 100 gendarmes mobiles arrivés lundi matin pour “participer à cet effort”, indique la préfecture de La Réunion.Dans un état des lieux actualisé lundi, la préfecture précise que 90.000 clients (21% des abonnés) restaient privés d’électricité, même si quatre lignes haute tension ont été rétablies dans l’Est et le Nord, et la réalimentation de la ville de Saint-Benoît, sur la côte est, est en cours.Outre la téléphonie mobile et internet, l’accès à l’eau courante restait aussi perturbé lundi, avec 65.000 personnes qui en étaient encore privées, et plus d’un tiers de la population confrontée à des coupures des perturbations.Ont aussi été dévastés des pans entiers de l’agriculture, un secteur qui, selon l’Insee, employait fin 2023 plus de 10.000 personnes sur l’île. – “Il n’y a plus rien” -Tout juste revenus du Salon de l’agriculture à Paris, Sébastien Winsdor, président des chambres d’agriculture de France, et Olivier Fontaine, se sont se rendus lundi matin à Saint-Benoît, l’une des communes les plus touchées par le passage du cyclone.Éric Boyer, producteur de fruits, les reçoit à l’entrée de son exploitation, l’air hagard. Samedi matin, quelques heures après le passage du cyclone, il n’a pu que constater l’étendue des pertes: “15 hectares de bananes, 14 hectares de letchis et de 100% des ananas”.”Il va falloir attendre au moins trois ans pour avoir une nouvelle production de letchis”, déplore-t-il. “En 47 ans, je n’ai jamais vu une chose pareille”.”Les letchis, il n’y a plus rien”, tout comme la canne à sucre, “couchée”, se désole en écho une autre productrice, qui exploite avec sa famille des terres à Saint-Benoît et Sainte-Marie. Elle dit avoir “tout perdu” et se retrouve “sans revenus pour la prochaine campagne sucrière”.”Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là c’est le chaos. Les cannes, les letchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien”, énumère Olivier Fontaine. En janvier 2024, Belal avait déjà lourdement frappé le secteur agricole, occasionnant 33 millions d’euros de dégâts selon les chiffres de la chambre d’agriculture.”Il va falloir des aides pour ces agriculteurs dans la durée, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale”, estime Sébastien Windsor.À Paris, en marge du Salon de l’agriculture après le passage de Garance, Olivier Fontaine a été reçu par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. “Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole”, a indiqué le président de la chambre d’agriculture.Pour le groupe GDR à l’Assemblée nationale, qui regroupe les députés communistes et certains ultra-marins, “ce cyclone de haute intensité vient nous rappeler que le changement climatique est à l’Å“uvre et impose de renforcer les politiques permettant de protéger nos populations” des phénomènes météorologiques violents, “qui vont se multiplier”.

À La Réunion, des hectares couchés par les vents du cyclone Garance

À perte de vue, la Réunion offrait lundi les mêmes paysages de chaos, d’hectares de champs de bananes ou d’ananas dévastés après le cyclone Garance qui a fait quatre morts et provoqué des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.”Les vergers sont détruits, il va falloir attendre des années pour relancer” la production, commente Olivier Fontaine, président de la chambre d’agriculture de ce département ultra-marin.”Et donc pas de production, pas de revenus, c’est une très grosse catastrophe” pour cette île de l’océan Indien de près de 900.000 habitants, balayée vendredi par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.Quatre personnes ont trouvé la mort, selon le dernier bilan officiel, établi samedi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rendra sur l’île jeudi et vendredi “pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés”, ont annoncé ses services lundi.Au niveau matériel, les dommages sont conséquents, et un millier de policiers et gendarmes sont engagés pour sécuriser les lieux, dont 100 gendarmes mobiles arrivés lundi matin pour “participer à cet effort”, indique la préfecture de La Réunion.Dans un état des lieux actualisé lundi, la préfecture précise que 90.000 clients (21% des abonnés) restaient privés d’électricité, même si quatre lignes haute tension ont été rétablies dans l’Est et le Nord, et la réalimentation de la ville de Saint-Benoît, sur la côte est, est en cours.Outre la téléphonie mobile et internet, l’accès à l’eau courante restait aussi perturbé lundi, avec 65.000 personnes qui en étaient encore privées, et plus d’un tiers de la population confrontée à des coupures des perturbations.Ont aussi été dévastés des pans entiers de l’agriculture, un secteur qui, selon l’Insee, employait fin 2023 plus de 10.000 personnes sur l’île. – “Il n’y a plus rien” -Tout juste revenus du Salon de l’agriculture à Paris, Sébastien Winsdor, président des chambres d’agriculture de France, et Olivier Fontaine, se sont se rendus lundi matin à Saint-Benoît, l’une des communes les plus touchées par le passage du cyclone.Éric Boyer, producteur de fruits, les reçoit à l’entrée de son exploitation, l’air hagard. Samedi matin, quelques heures après le passage du cyclone, il n’a pu que constater l’étendue des pertes: “15 hectares de bananes, 14 hectares de letchis et de 100% des ananas”.”Il va falloir attendre au moins trois ans pour avoir une nouvelle production de letchis”, déplore-t-il. “En 47 ans, je n’ai jamais vu une chose pareille”.”Les letchis, il n’y a plus rien”, tout comme la canne à sucre, “couchée”, se désole en écho une autre productrice, qui exploite avec sa famille des terres à Saint-Benoît et Sainte-Marie. Elle dit avoir “tout perdu” et se retrouve “sans revenus pour la prochaine campagne sucrière”.”Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là c’est le chaos. Les cannes, les letchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien”, énumère Olivier Fontaine. En janvier 2024, Belal avait déjà lourdement frappé le secteur agricole, occasionnant 33 millions d’euros de dégâts selon les chiffres de la chambre d’agriculture.”Il va falloir des aides pour ces agriculteurs dans la durée, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale”, estime Sébastien Windsor.À Paris, en marge du Salon de l’agriculture après le passage de Garance, Olivier Fontaine a été reçu par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. “Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole”, a indiqué le président de la chambre d’agriculture.Pour le groupe GDR à l’Assemblée nationale, qui regroupe les députés communistes et certains ultra-marins, “ce cyclone de haute intensité vient nous rappeler que le changement climatique est à l’Å“uvre et impose de renforcer les politiques permettant de protéger nos populations” des phénomènes météorologiques violents, “qui vont se multiplier”.

À La Réunion, des hectares couchés par les vents du cyclone Garance

À perte de vue, la Réunion offrait lundi les mêmes paysages de chaos, d’hectares de champs de bananes ou d’ananas dévastés après le cyclone Garance qui a fait quatre morts et provoqué des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.”Les vergers sont détruits, il va falloir attendre des années pour relancer” la production, commente Olivier Fontaine, président de la chambre d’agriculture de ce département ultra-marin.”Et donc pas de production, pas de revenus, c’est une très grosse catastrophe” pour cette île de l’océan Indien de près de 900.000 habitants, balayée vendredi par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.Quatre personnes ont trouvé la mort, selon le dernier bilan officiel, établi samedi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rendra sur l’île jeudi et vendredi “pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés”, ont annoncé ses services lundi.Au niveau matériel, les dommages sont conséquents, et un millier de policiers et gendarmes sont engagés pour sécuriser les lieux, dont 100 gendarmes mobiles arrivés lundi matin pour “participer à cet effort”, indique la préfecture de La Réunion.Dans un état des lieux actualisé lundi, la préfecture précise que 90.000 clients (21% des abonnés) restaient privés d’électricité, même si quatre lignes haute tension ont été rétablies dans l’Est et le Nord, et la réalimentation de la ville de Saint-Benoît, sur la côte est, est en cours.Outre la téléphonie mobile et internet, l’accès à l’eau courante restait aussi perturbé lundi, avec 65.000 personnes qui en étaient encore privées, et plus d’un tiers de la population confrontée à des coupures des perturbations.Ont aussi été dévastés des pans entiers de l’agriculture, un secteur qui, selon l’Insee, employait fin 2023 plus de 10.000 personnes sur l’île. – “Il n’y a plus rien” -Tout juste revenus du Salon de l’agriculture à Paris, Sébastien Winsdor, président des chambres d’agriculture de France, et Olivier Fontaine, se sont se rendus lundi matin à Saint-Benoît, l’une des communes les plus touchées par le passage du cyclone.Éric Boyer, producteur de fruits, les reçoit à l’entrée de son exploitation, l’air hagard. Samedi matin, quelques heures après le passage du cyclone, il n’a pu que constater l’étendue des pertes: “15 hectares de bananes, 14 hectares de letchis et de 100% des ananas”.”Il va falloir attendre au moins trois ans pour avoir une nouvelle production de letchis”, déplore-t-il. “En 47 ans, je n’ai jamais vu une chose pareille”.”Les letchis, il n’y a plus rien”, tout comme la canne à sucre, “couchée”, se désole en écho une autre productrice, qui exploite avec sa famille des terres à Saint-Benoît et Sainte-Marie. Elle dit avoir “tout perdu” et se retrouve “sans revenus pour la prochaine campagne sucrière”.”Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là c’est le chaos. Les cannes, les letchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien”, énumère Olivier Fontaine. En janvier 2024, Belal avait déjà lourdement frappé le secteur agricole, occasionnant 33 millions d’euros de dégâts selon les chiffres de la chambre d’agriculture.”Il va falloir des aides pour ces agriculteurs dans la durée, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale”, estime Sébastien Windsor.À Paris, en marge du Salon de l’agriculture après le passage de Garance, Olivier Fontaine a été reçu par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. “Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole”, a indiqué le président de la chambre d’agriculture.Pour le groupe GDR à l’Assemblée nationale, qui regroupe les députés communistes et certains ultra-marins, “ce cyclone de haute intensité vient nous rappeler que le changement climatique est à l’Å“uvre et impose de renforcer les politiques permettant de protéger nos populations” des phénomènes météorologiques violents, “qui vont se multiplier”.

European defence stocks soar as govts ramp up military spend

Share prices of European defence companies soared Monday as London and the European Union look to ramp up military spending in the face of uncertainty over the United States’ commitment to Ukraine and NATO.BAE Systems surged 14 percent, helping London’s benchmark FTSE 100 index to a record high, the latest in a series over recent months.French defence group Thales won more than 16 percent and German peer Rheinmetall rallied 15 percent.”Europe is rallying round Ukraine and it’s hard to see defence stocks not enjoying years of orders,” noted Neil Wilson, analyst at TipRanks.European Commission chief Ursula von der Leyen warned on Sunday that “we urgently have to rearm Europe” as leaders from the continent met in London for crisis talks over Ukraine.”It’s now of utmost importance we increase spending … it’s important we prepare for the worst,” she added.It came after British Prime Minister Keir Starmer last week pledged to boost UK defence spending to 2.5 percent of the economy by 2027.In Germany, the two parties hoping to form the next government are planning to plough hundreds of billions of euros into defence and infrastructure when in power, the Bild newspaper reported Sunday.The DAX jumped 2.6 percent, setting a record high with shares in carmakers jumping after the EU signalled it will give them greater leeway in meeting lower CO2 emissions targets.- Tariffs watch -Wall Street’s main indices fell, with investors watching for any last-ditch deals to ward off the levies hitting Mexico, Canada and China due to come into force on Tuesday.Trump has confirmed 25 percent tariffs on products from Mexico and Canada, and further imposed another 10 percent on Chinese goods from this week.”Tariffs have been weighing on investors’ mind in some shape or form since the election,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.He added that the uncertainty of their imposition has loomed over markets: “That clearly is what weighed on markets the most in February, and it weighed on consumer sentiment.”Asian stock markets largely gained Monday, with investors eyeing a potential Chinese stimulus package as well as bracing for US tariffs.Hong Kong and Shanghai stock markets shed early gains ahead of the key Chinese parliamentary meeting that opens on Wednesday, while Tokyo closed up 1.7 percent.Chinese stocks had been boosted in part by data released on Saturday that showed manufacturing activity grew in February after a dip the previous month.Hong Kong was helped by the blockbuster IPO of bubble-tea and drinks giant Mixue Group, which saw its shares jump 40 percent.Elsewhere, the cryptocurrency sector was steadier after huge volatility in recent days.Trump on Sunday named five cryptocurrencies under consideration for a new US “strategic reserve”, sending their values skyrocketing and partly reversing a recent slump.His announcement helped spur a broad rally among cryptocurrencies, which had plummeted days earlier as Trump’s tariff threats and new scandals affecting the sector shook investor confidence in the highly volatile assets.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 43,717.32 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 5,937.20New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 18,London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 8,871.31 (close) Paris – CAC 40: UP 1.1 percent at 8,199.71 (close)Frankfurt – DAX: UP 2.6 percent at 23,147.02 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 37,785.47 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 23,006.27 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,316.93 (close)Euro/dollar: UP at $1.0500 from $1.0384 on FridayPound/dollar: UP at $1.2708 from $1.2584 Dollar/yen: UP at 150.18 from 149.52 yenEuro/pound: UP at 82.61 pence from 82.51 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $69.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $72.46 per barrelburs-rl/cw