Russes et Ukrainiens s’accordent sur un échange de prisonniers et constatent l'”éloignement” de leurs positions

Russes et Ukrainiens ont conclu mercredi soir une troisième session de négociations directes à Istanbul en constatant l'”éloignement” de leurs positions pour mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 et ne s’accordant au final que sur un nouvel échange de prisonniers.Après à peine une heure de discussions au palais de Çiragan, les négociateurs ont constaté que leurs “positions” respectives étaient “assez éloignées les unes des autres,” a dit Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, lors d’une déclaration à la presse.Dans la journée, le Kremlin avait déjà douché les espoirs d’avancées pour mettre fin au conflit lancé en février 2022 par Moscou chez son voisin et qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. “Personne ne s’attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée”, avait ainsi indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions des belligérants pour arrêter le conflit étaient “diamétralement opposées”.Seule mesure concrète: les négociateurs se sont mis d’accord pour un nouvel échange de 1.200 prisonniers de chaque côté, selon Vladimir Medinski, comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises.Moscou a également proposé à Kiev de lui remettre 3.000 corps de soldats ukrainiens, ainsi que des trêves de “24 à 48 heures” sur le front pour que les deux armées puissent récupérer leurs tués et leurs blessés, a poursuivi M. Medinski.L’Ukraine a de son côté suggéré une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky d’ici la fin du mois d’août, potentiellement en présence des présidents américain et turc, selon le négociateur de Kiev Roustem Oumerov.- “Mémorandums” et échanges de prisonniers -En préambule à ces négociations, une source au sein de la délégation envoyée par Kiev avait dit à l’AFP espérer une “position constructive” de la Russie et qu’elle renonce à “ses ultimatums”.Ces pourparlers directs intervenaient une nouvelle fois à la suite de pressions exercées par le président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l’Ukraine, sous peine de sanctions sévères.Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain.Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d’un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est) où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d’électricité chez plus de 220.000 clients, selon M. Zelensky.  Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Comme mercredi soir, les discussions à Istanbul de mai et juin n’avaient débouché que sur des accords d’échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers devaient porter principalement sur les “mémorandums” échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix.Kiev voulait de son côté se focaliser sur un nouvel échange de prisonniers, le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et la préparation d’une rencontre Poutine-Zelensky.Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l’est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose la Russie.- Pression de Trump -L’Ukraine réclame aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l’avantage sur le terrain.Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivent.Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l’Ukraine, selon l’armée de l’air. Trois personnes ont été tuées dans la région de Kherson (sud), d’après les autorités locales qui ont également fait état de neuf blessés.Pour sa part, l’armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens et plusieurs dizaines au cours de la journée, lancés contre la Russie. Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a quant à lui repris le contact avec Moscou pour tenter, sans grands résultats, d’arrêter la guerre.Ces dernières semaines, le président américain a exprimé sa frustration à l’égard de la Russie et a affirmé que des équipements militaires américains, payés par des Etats européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.Washington a justement annoncé mercredi soir (en Europe) avoir approuvé une vente d’armements à l’Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne, pour un montant de 322 millions de dollars.au de

US judges order Abrego Garcia release, block immediate deportation

A Salvadoran man who was wrongly deported and then returned to the United States to face human smuggling charges should be released pending trial and not be immediately taken into immigration custody, federal judges said Wednesday.Kilmar Armando Abrego Garcia was summarily deported in March along with more than 200 other people to a prison in El Salvador as part of US President Donald Trump’s crackdown on migrants.His case has become a key test of Trump’s hardline immigration policies.Most of those sent to El Salvador were alleged members of the Venezuelan gang Tren de Aragua, which the Trump administration has designated a foreign terrorist organization.Justice Department lawyers later admitted that Abrego Garcia — a resident of Maryland who is married to a US citizen — was wrongly deported due to an “administrative error.”Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in his home country.He was returned to the United States in June and immediately arrested on human smuggling charges in the southern state of Tennessee.Abrego Garcia’s release pending trial has been repeatedly delayed at the request of his lawyers amid fears he would be picked up by US Immigration and Customs Enforcement (ICE) and deported again.District Judge Waverly Crenshaw in Tennessee ordered Abrego Garcia’s release on bail on Wednesday ahead of his January 27 trial date, and a district judge in Maryland simultaneously blocked ICE from immediately taking him into custody.District Judge Paula Xinis said Abrego Garcia should be brought back to Maryland and ordered the administration to provide at least three days notice before attempting to deport him again.Tricia McLaughlin, a spokeswoman for the Department of Homeland Security, criticized the ruling.”The fact this unhinged judge is trying to tell ICE they can’t arrest (Abrego Garcia)… under federal law is LAWLESS AND INSANE,” McLaughlin said on X.It was not immediately clear when Abrego Garcia would be released.Federal prosecutors have opposed his release and warned that he may be deported once again if he is released from custody.Abrego Garcia is charged in Nashville, Tennessee, with smuggling undocumented migrants around the United States between 2016 and 2025. He has pleaded not guilty.

Stock markets advance after Japan-US trade deal

Stock markets rose on Wednesday after Japan and the United States hammered out a trade deal that included lowering President Donald Trump’s tariffs on Japan’s crucial car sector.Investors were also cheered by news that Washington had reached agreements with Indonesia and the Philippines, stoking optimism that more countries will follow suit before Trump’s August 1 deadline.”News of a trade agreement between the US and Japan is fostering optimism among investors that further deals might be reached before punishing tariffs come into force,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Wall Street pushed higher, with the Dow rising more than one percent and the S&P 500 and Nasdaq both powering to fresh all-time closing records.In Europe, London’s FTSE 100 ended the day up 0.4 percent, after hitting another record high at the open.Paris piled on 1.4 percent and Frankfurt also advanced, tracking gains in Asia.Tokyo surged over three percent after the US president announced a deal lowering tariffs on some Japanese goods to 15 percent, down from the threatened 25 percent.The deal will also reduce tolls on autos — a sector accounting for eight percent of Japanese jobs — to 15 percent, compared with 25 percent for other countries.In return, Japan pledged to invest $550 billion in the United States, Trump said on social media.Shares in carmaker Toyota rocketed higher by more than 14 percent, Mitsubishi 13 percent and Nissan eight percent. European carmakers also rallied, Stellantis jumping around nine percent in Paris.Shares in German automakers BMW, Mercedes Benz, Porsche and Volkswagen all rose more than four percent.The deal is providing optimism that other countries can “seal good deals if they pledge investment into the US”, said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Trump also hailed an agreement with Manila to lower levies on Philippine goods by one percentage point to 19 percent, while tariffs on Indonesia were slashed from 32 percent to 19 percent.Shares in Manila and Jakarta rallied.The announcements boosted hopes of other deals before next Friday’s deadline, though talks with the European Union and South Korea remain unresolved.US Treasury Secretary Scott Bessent said Wednesday that Washington was making progress on tariff negotiations with the European Union, with talks planned later in the day between the bloc’s top trade negotiator and his American counterpart.Japan’s 10-year government bond yield soared to the highest since 2008 after media speculation that Prime Minister Shigeru Ishiba would resign after a weekend election debacle. He denied the reports.Elsewhere in Asia, Hong Kong hit its highest level since late 2021, while Shanghai was flat.- Key figures at around 2055 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 45,010.29 (close)New York – S&P 500: UP 0.8 percent at 6,358.91 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 21,020.02 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,061.49 (close)Paris – CAC 40: UP 1.4 percent at 7,850.43 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 24,240.82 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 3.5 percent at 41,171.32 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 25,538.07 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,582.30 (close)Dollar/yen: DOWN at 146.47 yen from 146.63 yen on TuesdayEuro/dollar: UP at $1.1777 from $1.1754Pound/dollar: UP at $1.3579 from $1.3533Euro/pound: DOWN at 86.68 pence from 86.85 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $65.25 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $68.61 per barrelburs-jmb/des

Tesla reports 16% profit drop to $1.2 bn on lower auto sales

Tesla reported another drop in quarterly profits Wednesday on lower auto sales amid intensifying electric vehicle competition and lingering backlash over CEO Elon Musk’s involvement in US politics.Tesla reported second-quarter profits of $1.2 billion, down 16 percent from the year-ago level. The company in a press release emphasized ongoing efforts to lead in artificial intelligence and robotics.Revenues fell 12 percent to $22.5 billion.Lower profits had been expected after Tesla earlier this month disclosed a decline in auto deliveries. Results were also impacted by a fall in average vehicle selling prices and higher operating expenses driven by AI and other research and development projects.Tesla did not offer an outlook on full-year vehicle production, citing shifting global trade and fiscal policies.”While we are making prudent investments that will set up both our vehicle and energy businesses for growth, the actual results will depend on a variety of factors, including the broader macroeconomic environment, the rate of acceleration of our autonomy efforts and production ramp at our factories,” Tesla said.The results come on the heels of Tesla’s launch last month of a robotaxi service in the Texas capital Austin, Musk’s first fully autonomous offering after pushing back the timeframe many times.Musk has heavily touted Tesla’s autonomous driving program, as well as the company’s “Optimus” humanoid robot, which employs artificial intelligence technology.But analysts have criticized Tesla’s sluggishness in unveiling new autos, while questioning Musk’s commitment to an earlier goal of launching a state-of-the-art electric vehicle priced at around $25,000 to bolster the odds of mass deployment.In Wednesday’s press release, Tesla said “we continue to expand our vehicle offering, including first builds of a more affordable model in June, with volume production planned for the second half of 2025.”Tesla has revamped its Model Y auto. That vehicle currently starts at $37,490, although the price will rise after a $7,500 federal tax credit goes away following passage of President Donald Trump’s massive tax and fiscal package earlier this month.The worsening near-term outlook for EV sales is one reason analysts at JPMorgan Chase call Tesla’s stock price “completely divorced from increasingly deteriorating fundamentals.”But analysts at Morgan Stanley rate the company a “top pick” in light of its leadership in robotics and artificial intelligence, although a recent note warned Musk’s political activity “may add further near-term pressure” to shares.- Political controversies -Disagreements over Trump’s fiscal package has been a factor in Musk’s recurring feud with the president.The billionaire donated huge sums to Trump’s successful 2024 presidential campaign and then joined the administration to lead the “Department of Government Efficiency,” which cut thousands of government jobs, sparking boycotts and vandalism that tarnished the Tesla brand.After their bitter falling out, Musk warned Trump’s legislation would bankrupt the country. On July 5 the tech mogul announced he was launching a new political party in the United States, the “America Party.”Trump dismissed the launch as “ridiculous,” and has also threatened to look at deporting Musk and to revoking his government contracts.Shares of Tesla dipped 0.4 percent in after-hours trading.

Google réalise 28,2 milliards de dollars de bénéfice trimestriel grâce à l’IA

Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, alors que le géant américain d’internet bataille contre ses concurrents dans l’intelligence artificielle (IA) et contre ses condamnations pour monopole.Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, au lieu des 94 milliards attendus par les analystes, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher.Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a prévenu que le groupe allait encore augmenter ses investissements pour porter ses dépenses en capitaux à “environ 85 milliards de dollars” cette année. “Nous sommes enthousiastes à l’idée des opportunités à venir”, a-t-il assuré, cité dans le communiqué.Cette information n’a pas été bien reçue à Wall Street: l’action d’Alphabet perdait 1,20% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.Google est particulièrement surveillé dans les services d’IA générative, des assistants IA pour les consommateurs aux outils pour les organisations, commercialisés via son cloud (informatique à distance).”Jusqu’à présent, le groupe est parvenu à préserver ses revenus issus de la recherche en ligne, malgré la concurrence de ChatGPT”, l’assistant IA d’OpenAI, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.YouTube enregistre aussi une croissance solide, avec 9,8 milliards de dollars de recettes publicitaires pour la période d’avril à juin (+13%), soutenue par le lancement de nouveaux formats publicitaires vidéo – “Puissance de traitement” -Google Cloud – l’activité qui rassemble les serveurs de stockage des données et les services de traitement de ces données grâce à l’IA – a de son côté plus que doublé son bénéfice opérationnel sur un an, à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.”La demande en services liés à l’IA et par la capacité de calcul” de Google portent la croissance de cette branche selon Yory Wurmser.L’expert souligne que le groupe a signé un contrat “particulièrement marquant” au deuxième trimestre avec OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, qui a néanmoins “choisi Google Cloud pour sa puissance de traitement”.Mais les revenus de la firme américaine restent menacés par la popularité grandissante des assistants IA et moteurs de recherche basés sur l’IA générative, et, plus long terme, par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Google réalise 28,2 milliards de dollars de bénéfice trimestriel grâce à l’IA

Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, alors que le géant américain d’internet bataille contre ses concurrents dans l’intelligence artificielle (IA) et contre ses condamnations pour monopole.Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, au lieu des 94 milliards attendus par les analystes, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher.Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a prévenu que le groupe allait encore augmenter ses investissements pour porter ses dépenses en capitaux à “environ 85 milliards de dollars” cette année. “Nous sommes enthousiastes à l’idée des opportunités à venir”, a-t-il assuré, cité dans le communiqué.Cette information n’a pas été bien reçue à Wall Street: l’action d’Alphabet perdait 1,20% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.Google est particulièrement surveillé dans les services d’IA générative, des assistants IA pour les consommateurs aux outils pour les organisations, commercialisés via son cloud (informatique à distance).”Jusqu’à présent, le groupe est parvenu à préserver ses revenus issus de la recherche en ligne, malgré la concurrence de ChatGPT”, l’assistant IA d’OpenAI, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.YouTube enregistre aussi une croissance solide, avec 9,8 milliards de dollars de recettes publicitaires pour la période d’avril à juin (+13%), soutenue par le lancement de nouveaux formats publicitaires vidéo – “Puissance de traitement” -Google Cloud – l’activité qui rassemble les serveurs de stockage des données et les services de traitement de ces données grâce à l’IA – a de son côté plus que doublé son bénéfice opérationnel sur un an, à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.”La demande en services liés à l’IA et par la capacité de calcul” de Google portent la croissance de cette branche selon Yory Wurmser.L’expert souligne que le groupe a signé un contrat “particulièrement marquant” au deuxième trimestre avec OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, qui a néanmoins “choisi Google Cloud pour sa puissance de traitement”.Mais les revenus de la firme américaine restent menacés par la popularité grandissante des assistants IA et moteurs de recherche basés sur l’IA générative, et, plus long terme, par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Obama à nouveau ciblé par la Maison Blanche, confrontée à une polémique Epstein sans répit

La Maison Blanche a redoublé d’efforts mercredi pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de “complot” contre Donald Trump après sa victoire à la présidentielle de 2016, au moment où le républicain tente vigoureusement d’éloigner l’attention du public américain de l’affaire Epstein.”L’intention exprimée et ce qui a suivi ne peuvent être décrits que comme un coup d’Etat sur plusieurs années et un complot traître contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de saper l’administration du président Trump”, a lancé la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, lors d’un point presse à la Maison Blanche.L’ex-élue démocrate, ralliée au président républicain, avait publié vendredi un rapport où Barack Obama était mis en cause, en lien avec les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé l’attitude des républicains.”Quand vous n’avez rien à présenter de concret aux Américains, les républicains font porter le chapeau à Barack Obama. C’est ridicule”, a-t-il déclaré mercredi devant la presse.- Agacé -Car ces accusations répétées contre l’ancien président démocrate (2009-2017) interviennent au moment où Donald Trump essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base “MAGA” du président républicain, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide, et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence.Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de “stupides”.Interrogé sur l’affaire, il a aussi assuré mardi qu’il “ne suivait pas cela de très près”. Devant des journalistes dans le Bureau ovale, il s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre Barack Obama, selon lui un “chef de gang” coupable de “trahison”. Rival de longue date, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis est une cible de choix pour le milliardaire républicain dans sa volonté de voir sa base délaisser la question Epstein.Cette stratégie de “détourner l’attention” s’appuie sur le fait que “les partisans MAGA aiment défendre leur président quand ils estiment qu’il est une victime”, a analysé auprès de l’AFP Todd Belt, professeur de science politique à l’université George Washington.La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, figures tous deux de la jet-set new-yorkaise dans les années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière avec la publication dans le Wall Street Journal d’un article attribuant au magnat de l’immobilier une lettre salace adressée au second en 2003. – Congrès paralysé – Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi.Selon le “WSJ”, le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan.Le quotidien précise que “le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible”.”Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama”, a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.Non loin de la Maison Blanche, la polémique Epstein continue de paralyser également la Chambre américaine des représentants.L’élu républicain Thomas Massie, qui s’est déjà opposé à l’administration Trump sur plusieurs sujets ces derniers mois, veut forcer un vote sur une résolution qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein.Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur cette résolution, affirmant qu’une publication sans filtre mettrait en danger les victimes des crimes imputés à Jeffrey Epstein.Avec ce blocage imposé par le “speaker”, les travaux des députés, qui partiront en vacances un jour plus tôt, dès mercredi soir, sont au point mort depuis plusieurs jours.

Obama à nouveau ciblé par la Maison Blanche, confrontée à une polémique Epstein sans répit

La Maison Blanche a redoublé d’efforts mercredi pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de “complot” contre Donald Trump après sa victoire à la présidentielle de 2016, au moment où le républicain tente vigoureusement d’éloigner l’attention du public américain de l’affaire Epstein.”L’intention exprimée et ce qui a suivi ne peuvent être décrits que comme un coup d’Etat sur plusieurs années et un complot traître contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de saper l’administration du président Trump”, a lancé la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, lors d’un point presse à la Maison Blanche.L’ex-élue démocrate, ralliée au président républicain, avait publié vendredi un rapport où Barack Obama était mis en cause, en lien avec les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé l’attitude des républicains.”Quand vous n’avez rien à présenter de concret aux Américains, les républicains font porter le chapeau à Barack Obama. C’est ridicule”, a-t-il déclaré mercredi devant la presse.- Agacé -Car ces accusations répétées contre l’ancien président démocrate (2009-2017) interviennent au moment où Donald Trump essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base “MAGA” du président républicain, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide, et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence.Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de “stupides”.Interrogé sur l’affaire, il a aussi assuré mardi qu’il “ne suivait pas cela de très près”. Devant des journalistes dans le Bureau ovale, il s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre Barack Obama, selon lui un “chef de gang” coupable de “trahison”. Rival de longue date, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis est une cible de choix pour le milliardaire républicain dans sa volonté de voir sa base délaisser la question Epstein.Cette stratégie de “détourner l’attention” s’appuie sur le fait que “les partisans MAGA aiment défendre leur président quand ils estiment qu’il est une victime”, a analysé auprès de l’AFP Todd Belt, professeur de science politique à l’université George Washington.La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, figures tous deux de la jet-set new-yorkaise dans les années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière avec la publication dans le Wall Street Journal d’un article attribuant au magnat de l’immobilier une lettre salace adressée au second en 2003. – Congrès paralysé – Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi.Selon le “WSJ”, le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan.Le quotidien précise que “le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible”.”Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama”, a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.Non loin de la Maison Blanche, la polémique Epstein continue de paralyser également la Chambre américaine des représentants.L’élu républicain Thomas Massie, qui s’est déjà opposé à l’administration Trump sur plusieurs sujets ces derniers mois, veut forcer un vote sur une résolution qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein.Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur cette résolution, affirmant qu’une publication sans filtre mettrait en danger les victimes des crimes imputés à Jeffrey Epstein.Avec ce blocage imposé par le “speaker”, les travaux des députés, qui partiront en vacances un jour plus tôt, dès mercredi soir, sont au point mort depuis plusieurs jours.