Zelensky maintient son refus de toute trêve sans garanties

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky maintient son refus de tout cessez-le-feu avec la Russie sans de “sérieuses” garanties de sécurité, après un sommet dimanche avec les alliés de l’Ukraine à Londres et son altercation avec Donald Trump à Washington. Comme en écho aux propos du président américain qui avait affirmé que son homologue ukrainien n’était “pas prêt pour la paix”, le Kremlin, qui avait ordonné en février 2022 l’invasion de l’Ukraine, a assuré lundi qu’il fallait “forcer Zelensky” car “il ne veut pas la paix”.L’altercation vendredi entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et son vice-président JD Vance dans le Bureau ovale de la Maison Blanche avait tourné autour des garanties de sécurité réclamées par l’Ukraine avant de signer un accord voulu par Washington sur l’accès des Etats-Unis aux minerais ukrainiens.Quant aux alliés européens de Kiev, le président français Emmanuel Macron a évoqué l’idée dimanche d’une première trêve d’un mois “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, une initiative sur laquelle Londres a aussitôt souligné qu’il n’y avait “pas d’accord” à ce stade. Un sommet à Bruxelles jeudi sera consacré à l’Ukraine et aux questions de sécurité européenne.Mais “ce sera un échec pour tout le monde si l’Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité”, a souligné Volodymyr Zelensky dans la nuit de dimanche à lundi devant la presse à Londres.”Imaginons qu’une semaine après, les Russes recommencent à nous tuer et que nous ripostions, ce qui serait totalement compréhensible. Qu’est-ce qui se passera ?”, a-t-il poursuivi. Il a pris pour exemple les cessez-le-feu successifs déclarés dans le cadre des accords dits de Minsk dans l’est de l’Ukraine, entre 2015 et l’invasion russe massive de février 2022. “Les Russes diront la même chose qu’il y a 10 ans, que ce sont les Ukrainiens qui ont violé le cessez-le-feu. Nous fournirons la preuve que c’était eux. Et qui bénéficiera de cela ? Les Russes et absolument pas nous, pas les États-Unis, pas le président américain, ni nos collègues européens”, a ajouté M. Zelensky.Par ailleurs, il a estimé qu’il ne sera “pas si facile” de le remplacer à la tête de l’État ukrainien, à moins de l'”empêcher de candidater” à de nouvelles élections.Le président américain Donald Trump a accusé M. Zelensky d’être un “dictateur sans élection”, au motif que la présidentielle de 2024 avait été ajournée en raison de la guerre. Et son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, est revenu à la charge dimanche en suggérant que la personne de M. Zelensky pourrait être le “vrai problème” s’il ne se soumettait pas à la vision qu’a Washington de la situation.- Ambiance “d’interrogatoire” communiste -Volodymyr Zelensky a rappelé avoir déjà offert sa démission en échange d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et de la paix, qui signifieraient qu’il a “accompli (sa) mission”.Les Ukrainiens peuvent “oublier” l’idée d’une adhésion à l’Otan, avait lancé Donald Trump la semaine dernière, avant même d’accueillir Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche pour cette altercation qui a sidéré le monde.L’ancien président polonais Lech Walesa, icône de la lutte contre le régime communiste et Prix Nobel de la Paix 1983, a fait part de son “effroi et dégoût” quant à cet épisode, dont l’ambiance rappelle selon lui celle “des interrogatoires menés par les services de sécurité et celle des salles des tribunaux communistes”.”Nous sommes choqués que vous ayez traité le président Volodymyr Zelensky de la même manière”, a déclaré M. Walesa dans une lettre ouverte à Donald Trump, cosignée par une quarantaine d’anciens prisonniers politiques de l’époque communiste en Pologne. Quant à la gratitude, plus qu’aux Etats-Unis elle est due “aux héroïques soldats ukrainiens qui ont versé leur sang pour défendre les valeurs du monde libre”, a souligné l’ex-syndicaliste des chantiers navals de Gdansk.- L’avancée des Russes ralentit -A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté souligné que, plus de 35 ans après la chute des régimes communistes soutenus par Moscou en Europe, “jamais le risque d’une guerre sur le continent européen, dans l’Union européenne, n’a été aussi élevé”.”Pour mettre fin à la guerre d’agression russe en Ukraine, nous voulons que les Etats-Unis, par la pression, puissent faire venir Vladimir Poutine à la table des négociations et accepter de mettre fin une bonne fois pour toutes à ses ambitions impérialistes”, a-t-il ajouté, à l’antenne de la radio France Inter.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché dimanche leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Sur le terrain, la guerre lancée par la Russie contre son voisin il y a maintenant plus de trois ans continue de semer la mort et la dévastation.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a indiqué lundi qu'”un missile balistique Iskander-M avec munitions à fragmentation” avait frappé samedi un centre d’entraînement de l’armée de terre dans la région de Dnipropetrovsk, à plus de 100 km de la ligne de front, faisant “des morts et des blessés”.Selon un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués et jusqu’à 90 ont été blessés.Mais, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine a de nouveau ralenti, avec un gain de seulement 389 km2 en février, après 431 km2 en janvier, 476 km2 en décembre et un pic à 725 km2 en novembre.De mars 2024 à février 2025, la progression de l’armée russe est de 4.500 km2, soit 0,75% du territoire ukrainien d’avant les offensives russes, incluant la Crimée et le Donbass, au prix de pertes se chiffrant en dizaines de milliers de morts.

Zelensky maintient son refus de toute trêve sans garanties

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky maintient son refus de tout cessez-le-feu avec la Russie sans de “sérieuses” garanties de sécurité, après un sommet dimanche avec les alliés de l’Ukraine à Londres et son altercation avec Donald Trump à Washington. Comme en écho aux propos du président américain qui avait affirmé que son homologue ukrainien n’était “pas prêt pour la paix”, le Kremlin, qui avait ordonné en février 2022 l’invasion de l’Ukraine, a assuré lundi qu’il fallait “forcer Zelensky” car “il ne veut pas la paix”.L’altercation vendredi entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et son vice-président JD Vance dans le Bureau ovale de la Maison Blanche avait tourné autour des garanties de sécurité réclamées par l’Ukraine avant de signer un accord voulu par Washington sur l’accès des Etats-Unis aux minerais ukrainiens.Quant aux alliés européens de Kiev, le président français Emmanuel Macron a évoqué l’idée dimanche d’une première trêve d’un mois “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, une initiative sur laquelle Londres a aussitôt souligné qu’il n’y avait “pas d’accord” à ce stade. Un sommet à Bruxelles jeudi sera consacré à l’Ukraine et aux questions de sécurité européenne.Mais “ce sera un échec pour tout le monde si l’Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité”, a souligné Volodymyr Zelensky dans la nuit de dimanche à lundi devant la presse à Londres.”Imaginons qu’une semaine après, les Russes recommencent à nous tuer et que nous ripostions, ce qui serait totalement compréhensible. Qu’est-ce qui se passera ?”, a-t-il poursuivi. Il a pris pour exemple les cessez-le-feu successifs déclarés dans le cadre des accords dits de Minsk dans l’est de l’Ukraine, entre 2015 et l’invasion russe massive de février 2022. “Les Russes diront la même chose qu’il y a 10 ans, que ce sont les Ukrainiens qui ont violé le cessez-le-feu. Nous fournirons la preuve que c’était eux. Et qui bénéficiera de cela ? Les Russes et absolument pas nous, pas les États-Unis, pas le président américain, ni nos collègues européens”, a ajouté M. Zelensky.Par ailleurs, il a estimé qu’il ne sera “pas si facile” de le remplacer à la tête de l’État ukrainien, à moins de l'”empêcher de candidater” à de nouvelles élections.Le président américain Donald Trump a accusé M. Zelensky d’être un “dictateur sans élection”, au motif que la présidentielle de 2024 avait été ajournée en raison de la guerre. Et son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, est revenu à la charge dimanche en suggérant que la personne de M. Zelensky pourrait être le “vrai problème” s’il ne se soumettait pas à la vision qu’a Washington de la situation.- Ambiance “d’interrogatoire” communiste -Volodymyr Zelensky a rappelé avoir déjà offert sa démission en échange d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et de la paix, qui signifieraient qu’il a “accompli (sa) mission”.Les Ukrainiens peuvent “oublier” l’idée d’une adhésion à l’Otan, avait lancé Donald Trump la semaine dernière, avant même d’accueillir Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche pour cette altercation qui a sidéré le monde.L’ancien président polonais Lech Walesa, icône de la lutte contre le régime communiste et Prix Nobel de la Paix 1983, a fait part de son “effroi et dégoût” quant à cet épisode, dont l’ambiance rappelle selon lui celle “des interrogatoires menés par les services de sécurité et celle des salles des tribunaux communistes”.”Nous sommes choqués que vous ayez traité le président Volodymyr Zelensky de la même manière”, a déclaré M. Walesa dans une lettre ouverte à Donald Trump, cosignée par une quarantaine d’anciens prisonniers politiques de l’époque communiste en Pologne. Quant à la gratitude, plus qu’aux Etats-Unis elle est due “aux héroïques soldats ukrainiens qui ont versé leur sang pour défendre les valeurs du monde libre”, a souligné l’ex-syndicaliste des chantiers navals de Gdansk.- L’avancée des Russes ralentit -A Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a de son côté souligné que, plus de 35 ans après la chute des régimes communistes soutenus par Moscou en Europe, “jamais le risque d’une guerre sur le continent européen, dans l’Union européenne, n’a été aussi élevé”.”Pour mettre fin à la guerre d’agression russe en Ukraine, nous voulons que les Etats-Unis, par la pression, puissent faire venir Vladimir Poutine à la table des négociations et accepter de mettre fin une bonne fois pour toutes à ses ambitions impérialistes”, a-t-il ajouté, à l’antenne de la radio France Inter.Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché dimanche leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.Sur le terrain, la guerre lancée par la Russie contre son voisin il y a maintenant plus de trois ans continue de semer la mort et la dévastation.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a indiqué lundi qu'”un missile balistique Iskander-M avec munitions à fragmentation” avait frappé samedi un centre d’entraînement de l’armée de terre dans la région de Dnipropetrovsk, à plus de 100 km de la ligne de front, faisant “des morts et des blessés”.Selon un blogueur militaire ukrainien, entre 30 et 40 soldats ont été tués et jusqu’à 90 ont été blessés.Mais, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), l’avancée russe dans l’est de l’Ukraine a de nouveau ralenti, avec un gain de seulement 389 km2 en février, après 431 km2 en janvier, 476 km2 en décembre et un pic à 725 km2 en novembre.De mars 2024 à février 2025, la progression de l’armée russe est de 4.500 km2, soit 0,75% du territoire ukrainien d’avant les offensives russes, incluant la Crimée et le Donbass, au prix de pertes se chiffrant en dizaines de milliers de morts.

Australia ready for India’s spin challenge, says Smith

Australia captain Steve Smith says his team are confident they can counter India’s quality spin attack in their Champions Trophy semi-final in Dubai on Tuesday.The two teams will face off at the Dubai International Stadium in a rematch of the 2023 World Cup final won by Australia in Ahmedabad.Australia beat rivals England by five wickets in their opening match but their next two games were abandoned because of rain in the Pakistani cities of Rawalpindi and Lahore.India made it three wins from three in Group A with a victory over New Zealand on Sunday delivered by their four spinners on a tricky pitch.Varun Chakravarthy took 5-42 in Dubai in only his second one-day international to boost his hopes of selection.”Yeah, I mean, not just Chakravarthy, I think the rest of their spin is quality as well,” Smith told reporters on Monday.”So I think for us, the game is probably won and lost how we play their spin, particularly in the middle overs, the way we get through there. It’s going to be a challenge…”I think there’s going to be some spin, by the looks of it. Yeah, we’ve got to counter that… We’ve got a few options of ways we can go about it.”The world champions are missing several key players including fast bowlers Pat Cummins, Josh Hazlewood and Mitchell Starc to injuries.But Smith said they could call upon part-time spinners, including Travis Head and Marnus Labuschagne, to support Adam Zampa and Glenn Maxwell on a track he believes “looks a dry surface”.”We’ve got a lot of part-time options that could certainly play a role on here and a couple of front-liners as well,” he said.- Aggressive Head -Cooper Connolly, a batting all-rounder who bowls left-arm spin, has joined the squad as a replacement for Matthew Short, who was ruled out of the rest of the tournament due to a thigh injury.Both Australia and Group B winners South Africa flew to Dubai from Pakistan without knowing who they would play in the semi-finals, the line-up for which was decided after the India-New Zealand match.India have been slammed for playing all their games at one venue, in Dubai, while other teams shuttle between three Pakistani cities and the UAE.India refused to play in host nation Pakistan due to political reasons.But Smith played down any perceived disadvantage.”We guessed right in the end,” Smith said on his team travelling to Dubai.”We had a little reset and a chance to have a couple of days here outside of a pretty strict sort of bubble, I suppose, in Pakistan with the security and stuff. It’s been nice to just have a couple of days chill here, a bit of training.”Australia beat India by six wickets in the 2023 World Cup final, with Head hitting an unbeaten 137.”I mean, there’s pressure every time you play in a big game,” said Smith of Head.”But, as we know, Travis has stood up in many of those in the past. And, you know, he looked in great touch the other night against Afghanistan.”I’m sure he’s going to be looking to come out here and play the same way he’s played for a long time, with good intent, good aggression.”South Africa face New Zealand in the second semi-final in Lahore on Wednesday.

Trump to pitch Congress on radical government overhaul

US President Donald Trump will set out his governing vision Tuesday to a country roiled by his moves to dramatically reshape the federal government and redefine foreign policy as he delivers his first address to Congress since returning to office.His speech at the US Capitol — scheduled for 9:00 pm (0200 GMT Wednesday) — comes just six weeks after his inauguration and four years since his supporters stormed the building following his 2020 election defeat.”TOMORROW NIGHT WILL BE BIG. I WILL TELL IT LIKE IT IS!” he promised on Truth Social on Monday.The Republican president is expected to tout the bevy of executive orders issued during his first 43 days in office, and outline the remaining 1,419 days.Trump, together with his billionaire advisor Elon Musk, have already shown their intent to push hard and fast to implement the president’s “Make America Great Again” agenda — even if it means testing the constitutional limits of his authority, or straining ties with allies.Since his inauguration, Trump has moved to unilaterally dismantle federal agencies, fired thousands of government workers and begun holding undocumented migrants at the US military base at Guantanamo Bay in Cuba.- Oval Office blow-up -He has also publicly mused about annexing Canada, using economic force if necessary, and claimed the European Union was created to “screw” the United States. Trump’s extraordinary public clash with President Volodymyr Zelensky in the Oval Office on Friday, in which he berated his Ukrainian counterpart, was just the latest example of a US paradigm shift.Only a few members of his Republican Party, which narrowly controls both chambers of Congress, have publicly pushed back against the president.Legal attempts to thwart Trump and Musk’s government overhaul efforts continue to work their way through the courts, with the conservative-dominated Supreme Court expected to weigh in on several major questions.Members of the nine-member high court, three of whom were appointed by Trump during his first term, may attend his speech Tuesday, per custom. – ‘Triumphant return’ -House Speaker Mike Johnson — a staunch Trump ally — touted what he said would be the president’s “triumphant return” to Congress, arguing that he had accomplished so much already that listing his achievements “could fill three hours.” “Normally, at this point in a new president’s term, they would not deliver a State of the Union. It would be just simply a joint address, as it’s entitled,” Johnson told Fox News.”But in this case, it actually will be more like a State of the Union address, because President Trump has such a long series of victories.”Trump’s tight grip on the Republican Party has only grown stronger since his 2024 comeback, and few are willing to risk losing their seat by antagonizing him and his base.But with narrow majorities in Congress and several competing factions, the party could struggle to push through his legislative agenda, including major tax cuts.Democrats, meanwhile, are struggling to organize a united front capable of combating Trump’s media and political onslaught. Michigan’s new senator, Elissa Slotkin, will provide the traditional opposition rebuttal to the president’s address.The 48-year-old former CIA analyst, described by Democratic Senate Minority Leader Chuck Schumer as a “rising star” in the party, said in a statement that she looked forward to “speaking directly to the American people.”Lawmakers traditionally bring guests to presidential addresses and Democrats announced a list aimed at highlighting the Trump-Musk cuts, from fired federal workers to a child who was saved by a now-scuttled health program. 

First deadly attack in Israel since Gaza truce began

A stabbing in Israel’s coastal city of Haifa killed one person on Monday and ended with the Israeli Arab assailant dead, in the country’s first fatal attack since the Gaza ceasefire began in late January.The stabbing came one day after Israel blocked aid to the Gaza Strip during an impasse over extending the truce in the Palestinian territory.The six-week first phase of the ceasefire ended over the weekend, as the Muslim holy month of Ramadan began. The ceasefire deal had enabled the entry of vital food, shelter and medical supplies into Gaza. Israel’s decision prompted the United Nations to call for an immediate restoration of the aid.Monday’s attack happened at a bus and train station in Haifa, a coastal city in northern Israel home to a mixed Jewish and Arab population.”A terrorist exited a bus, stabbed multiple civilians, and was subsequently neutralised by a security guard and a civilian at the scene,” police said.Israel’s Magen David Adom emergency service said they pronounced dead a man aged around 70, and treated four other wounded people.Police identified the assailant as a member of Israel’s Druze Arab minority, but did not specify a motive for the attack.After the Gaza war began on October 7, 2023, repeated attacks — often involving knives — have killed or wounded people in Israel. Authorities often blame “terrorists”, a term they use for incidents linked to the Israeli-Palestinian conflict.Attacks by members of the Arabic-speaking Druze community are rare, however.- Violence largely subsided -Until Monday, the Gaza truce had coincided with a halt to attacks within Israel, as violence largely subsided in Gaza after more than 15 months of war between Israel and Hamas Palestinian militants.The Hamas attack on Israel that sparked the Gaza war resulted in the deaths of more than 1,200 people, most of them civilians, while Israel’s military retaliation in Gaza has killed nearly 48,400 people, also mostly civilians, data from both sides show.Of the 251 captives taken during Hamas’s attack, 58 remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.Truce mediators Egypt and Qatar accused Israel of blatantly violating the ceasefire deal by halting aid, a move that left trucks loaded with goods lined up on the Egyptian side of the Rafah crossing to Gaza, according to AFP images.Early on Sunday Israel had announced a truce extension until mid-April that it said US Middle East envoy Steve Witkoff had proposed.But Hamas has repeatedly rejected an extension, instead favouring a transition to the truce deal’s second phase, which could bring a permanent end to the war.On Monday, senior Hamas official Osama Hamdan said “violations” during the first phase proved Israel’s government “was interested in the collapse of the agreement and worked hard to achieve that”.Israel’s push for an extension was an attempt to “evade entering into negotiations for the second phase”, Hamdan added.Israel has also accused Hamas of violations during the ceasefire.- ‘Consequences’ -Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office announced on Sunday that “all entry of goods and supplies into the Gaza Strip will be suspended”, and that Hamas would face “consequences” if it did not accept the temporary truce extension.On Monday, Germany’s foreign ministry said: “Granting or denial of humanitarian access is not a legitimate means of pressure in negotiations.” Echoing Berlin’s position, the British government also said the aid “must not be blocked”.The war in Gaza has destroyed or damaged most buildings, displaced almost the entire population and triggered widespread hunger, according to the UN.Arab foreign ministers gathered in Cairo on Monday, a day before a leaders’ summit that is expected to discuss a Gaza reconstruction plan.Under the first phase of the truce, Gaza militants handed over 25 living hostages and eight bodies in exchange for the release of about 1,800 Palestinian prisoners held in Israel.In Jerusalem late Sunday, AFP images showed protesters outside Netanyahu’s residence calling on their government to make a deal that would bring home the remaining Israeli hostages.Netanyahu’s critics in Israel have regularly blamed him for delays throughout the months of truce negotiations.Finance Minister Bezalel Smotrich, leader of the far-right faction in Netanyahu’s governing coalition, has threatened to quit if the war is not resumed.The prime minister is also on trial for corruption charges, which he denies, and on Monday appeared in court to testify in the case, video from the Tel Aviv court showed.On Sunday Israel’s military said it had conducted an air strike targeting suspects in northern Gaza, as the health ministry in Hamas-run Gaza reported at least four people killed and six wounded in Israeli attacks.The military on Monday said it had struck a “suspicious motorised vessel” off the coast of Khan Yunis in southern Gaza, and in a separate incident, opened fire on two suspects who it said had approached troops and posed a threat.

Au Congrès, un Trump triomphant après avoir déjà bouleversé l’Amérique

Donald Trump prêchera mardi devant le Congrès sa vision pour les Etats-Unis et le monde, déjà bouleversés par un début de second mandat placé sous le signe de “l’Amérique d’abord” et d’une volonté d’étendre son assise sur l’appareil d’Etat.”Demain soir sera grand. Je vais dire les choses comme elles sont!”, a promis, tout en majuscules, le président américain sur sa plateforme Truth Social lundi.Son discours, le premier au Congrès depuis son retour à la Maison Blanche, se déroulera à 21H00 (02H00 GMT mercredi) au Capitole de Washington, un peu plus d’un mois après son investiture sous le dôme du bâtiment, et quatre ans après l’assaut du 6 janvier 2021 lancé par ses partisans.Face aux élus de la Chambre des représentants et du Sénat, le président républicain devrait évoquer les mesures prises lors de ses 43 premiers jours de mandat, mais surtout celles prévues pour les 1.419 restants.”Le président Trump vient au Congrès pour un retour triomphant”, a déclaré le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, à la chaîne Fox News dimanche.”Durant son premier mois de mandat, il a déjà accompli tellement de choses, que cela pourrait remplir trois heures” de discours, a ajouté ce fidèle allié du milliardaire républicain.- Changement de paradigme -Démantèlement amorcé d’agences fédérales, limogeage sommaire de milliers de fonctionnaires, rétention de migrants clandestins sur la base de Guantanamo, hausse des droits de douane… Donald Trump a déjà démontré aux côtés de son allié Elon Musk qu’il voulait aller vite et fort, pour “rendre sa grandeur à l’Amérique”.Quitte à tester les limites constitutionnelles de son autorité présidentielle, et à fragiliser l’équilibre des pouvoirs en empiétant sur les prérogatives du même Congrès devant lequel il prononcera son discours.Quitte, aussi, à rudoyer les alliés des Etats-Unis, comme lorsqu’il promet d’annexer le Canada par la force économique si nécessaire, ou qu’il assure que l’Union européenne a été créée pour “entuber” son pays.L’altercation de vendredi avec Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale — lors de laquelle le président américain a vertement tancé son homologue ukrainien et l’a menacé de “laisser tomber” Kiev dans son combat contre l’invasion russe — n’est que la dernière illustration en date du changement de paradigme à la tête de la première puissance mondiale.Dans les prochains mois, Donald Trump devrait s’attacher avec son administration à intensifier son programme massif d’expulsion de migrants, à révoquer un grand nombre de réglementations environnementales, ou encore à prolonger d’importants crédits d’impôt datant de son premier mandat.- Vents contraires -Son discours mardi se fera devant une audience en majorité acquise à sa cause.Depuis les élections de novembre, les républicains contrôlent en effet le tiercé Maison Blanche, Chambre des représentants, Sénat. Sans compter l’ancrage conservateur de la Cour suprême, dont trois juges ont été nommés par Donald Trump lors de son premier mandat.Malgré l’atmosphère de triomphe qui règne ces dernières semaines à droite, des vents contraires commencent déjà à se faire sentir. Selon une compilation de sondages réalisée par le média FiveThirtyEight, une courte majorité d’Américains disent ainsi avoir une opinion défavorable du président Trump, sur fond de craintes d’une accélération de l’inflation.De nombreux décrets exécutifs sont en outre attaqués en justice et pour certains suspendus dans l’attente d’une décision sur le fond.Face au raz-de-marée médiatique et politique du milliardaire républicain, les démocrates peinent de leur côté à se faire entendre. La nouvelle sénatrice du Michigan, Elissa Slotkin, tentera d’y remédier en partie, en apportant la traditionnelle réponse de l’opposition au discours du président.Cette ancienne analyste de la CIA de 48 ans, décrite par le chef démocrate Chuck Schumer comme une “étoile montante” du parti, a dit dans un communiqué avoir hâte de “parler directement au peuple américain”, sans mentionner Donald Trump.

Aurore Bergé veut remplacer le congé parental par un “congé de naissance”

Plus court mais mieux rémunéré: la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé veut “avancer” sur le “congé de naissance” afin de remplacer dès l’année prochaine l’actuel congé parental, a-t-elle indiqué lundi à l’AFP.Annoncée l’an dernier par le président Emmanuel Macron, la mise en place du congé de naissance avait été suspendue à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale. “Je souhaite évidemment qu’on avance”, “nous allons continuer à travailler de manière, j’espère, à ce qu’il soit effectif l’année prochaine”, a indiqué la ministre, à l’approche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.Ce congé de “quatre mois par parent”, à prendre après le congé maternité ou paternité si souhaité, bénéficierait d’une “bien meilleure indemnisation” que le congé parental actuel, qui permet de toucher environ 400 euros mensuels.Ce nouveau congé permettrait “d’éviter que la parentalité ne pèse que sur les femmes”, qui sont bien plus nombreuses que les hommes à prendre un congé parental, a souligné Aurore Bergé. Le projet doit faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, avant de pouvoir éventuellement être intégré au prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).Pour favoriser l’égalité économique au sein des couples, à partir de septembre, le gouvernement va “appliquer par défaut un taux individualisé pour le calcul de l’impôt sur le revenu”, a également indiqué Aurore Bergé. A l’heure actuelle, un taux moyen est appliqué automatiquement, ce qui est désavantageux pour celui — ou le plus souvent celle — qui gagne moins.Autres chantiers prioritaires du gouvernement: la santé des femmes et la lutte contre les violences.”La première cause de mortalité féminine, ce sont les maladies cardiovasculaires”, rappelle Aurore Bergé, qui souhaite lancer cette année “une campagne de sensibilisation, notamment vers les professionnels de santé”. Le gouvernement travaille aussi sur un projet de “bus itinérants”, dédiés à la prévention de maladies gynécologiques et cardiovasculaires, pour les zones où manquent les professionnels de santé.En matière de lutte contre les violences, le gouvernement poursuit notamment le déploiement des téléphones grave danger, qui permettent en cas de besoin d’alerter les forces de l’ordre via une touche spéciale: “près de 6.500” sont actuellement déployés. 

Aurore Bergé veut remplacer le congé parental par un “congé de naissance”

Plus court mais mieux rémunéré: la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé veut “avancer” sur le “congé de naissance” afin de remplacer dès l’année prochaine l’actuel congé parental, a-t-elle indiqué lundi à l’AFP.Annoncée l’an dernier par le président Emmanuel Macron, la mise en place du congé de naissance avait été suspendue à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale. “Je souhaite évidemment qu’on avance”, “nous allons continuer à travailler de manière, j’espère, à ce qu’il soit effectif l’année prochaine”, a indiqué la ministre, à l’approche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.Ce congé de “quatre mois par parent”, à prendre après le congé maternité ou paternité si souhaité, bénéficierait d’une “bien meilleure indemnisation” que le congé parental actuel, qui permet de toucher environ 400 euros mensuels.Ce nouveau congé permettrait “d’éviter que la parentalité ne pèse que sur les femmes”, qui sont bien plus nombreuses que les hommes à prendre un congé parental, a souligné Aurore Bergé. Le projet doit faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, avant de pouvoir éventuellement être intégré au prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).Pour favoriser l’égalité économique au sein des couples, à partir de septembre, le gouvernement va “appliquer par défaut un taux individualisé pour le calcul de l’impôt sur le revenu”, a également indiqué Aurore Bergé. A l’heure actuelle, un taux moyen est appliqué automatiquement, ce qui est désavantageux pour celui — ou le plus souvent celle — qui gagne moins.Autres chantiers prioritaires du gouvernement: la santé des femmes et la lutte contre les violences.”La première cause de mortalité féminine, ce sont les maladies cardiovasculaires”, rappelle Aurore Bergé, qui souhaite lancer cette année “une campagne de sensibilisation, notamment vers les professionnels de santé”. Le gouvernement travaille aussi sur un projet de “bus itinérants”, dédiés à la prévention de maladies gynécologiques et cardiovasculaires, pour les zones où manquent les professionnels de santé.En matière de lutte contre les violences, le gouvernement poursuit notamment le déploiement des téléphones grave danger, qui permettent en cas de besoin d’alerter les forces de l’ordre via une touche spéciale: “près de 6.500” sont actuellement déployés. 

European defence stocks soar as govts up military spend

Share prices of European defence companies soared Monday as London and the European Union look to ramp up military spending in the face of uncertainty over the United States’ commitment to Ukraine and NATO.BAE Systems surged 14 percent, helping London’s benchmark FTSE 100 index to a record high, the latest in a series over recent months.French defence group Thales won 15 percent and German peer Rheinmetall rallied 14 percent in afternoon trade.”Europe is rallying round Ukraine and it’s hard to see defence stocks not enjoying years of orders,” noted Neil Wilson, analyst at TipRanks.European Commission chief Ursula von der Leyen warned on Sunday that “we urgently have to rearm Europe” as leaders from the continent met in London for crisis talks over Ukraine.”It’s now of utmost importance we increase spending … it’s important we prepare for the worst,” she added.It came after British Prime Minister Keir Starmer last week pledged to boost UK defence spending to 2.5 percent of the economy by 2027.In Germany, the two parties hoping to form the next government are planning to plough hundreds of billions of euros into defence and infrastructure when in power, the Bild newspaper reported Sunday.That DAX jumped over three percent in afternoon trading to set a record high with shares in carmakers jumping after the EU signalled it will give them greater leeway in meeting lower CO2 emissions targets.- Tariffs watch -Wall Street opened higher, with investors watching for any last-ditch deals to ward off the levies hitting Mexico, Canada and China due to come into force on Tuesday.Trump has confirmed 25 percent tariffs on products from Mexico and Canada, and further imposed another 10 percent on Chinese goods from this week.”The broader market is keying off suggestions that Canada and Mexico could potentially see some tariff relief,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.O’Hare said remarks from Treasury Secretary Scott Bessent and Commerce Secretary Howard Lutnick raised hopes that the two countries may avoid a full 25-percent tariff.Asian stock markets largely gained Monday, with investors eyeing a potential Chinese stimulus package as well as bracing for US tariffs.Hong Kong and Shanghai stock markets shed early gains ahead of the key Chinese parliamentary meeting that opens on Wednesday, while Tokyo closed up 1.7 percent.Chinese stocks had been boosted in part by data released on Saturday that showed manufacturing activity grew in February after a dip the previous month.Hong Kong was helped by the blockbuster IPO of bubble-tea and drinks giant Mixue Group, which saw its shares jump 40 percent.Elsewhere, the cryptocurrency sector was steadier after huge volatility in recent days.Trump on Sunday named five cryptocurrencies under consideration for a new US “strategic reserve”, sending their values skyrocketing and partly reversing a recent slump.His announcement helped spur a broad rally among cryptocurrencies, which had plummeted days earlier as Trump’s tariff threats and new scandals affecting the sector shook investor confidence in the highly volatile assets.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 43,924.08 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 5,938.35New York – Nasdaq Composite: UP 0.4 percent at 18,914.59London – FTSE 100: UP 0.9 percent at 8,890.13 Paris – CAC 40: UP 1.6 percent at 8,244.41Frankfurt – DAX: UP 3.0 percent at 23,228.10 Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 37,785.47 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 23,006.27 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,316.93 (close)Euro/dollar: UP at $1.0486 from $1.0384 on FridayPound/dollar: UP at $1.2694 from $1.2584 Dollar/yen: UP at 150.82 from 149.52 yenEuro/pound: UP at 82.61 pence from 82.51 pence West Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $70.10 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $73.18 per barrelburs-rl/lth