Stocks meander as fears ease over next Trump tariffs

Global equities meandered Tuesday as Wall Street struggled to hold early gains while European stocks made modest gains as concerns eased over the next round of tariffs from US President Donald Trump.The Dow was barely off, while the broad-based S&P 500 and the tech-heavy Nasdaq sported meagre gains some two hours into trading following a rally fuelled by technology stocks the previous day.Europe enjoyed greater momentum with Paris, Frankfurt and Milan adding just north of one percent at the close while London sputtered to end with a 0.3 percent advance.”Sentiment continues to wane among investors, consumers and businesses as economic concerns and economic policy uncertainty takes its toll. Until there’s more certainty on the tariff and macro front, sentiment and confidence remain vulnerable,” said eToro US investment analyst Bret Kenwell.Sentiment was initially buoyed by indications from the White House that a glut of levies due next week would be less severe than feared.Trump has dubbed April 2 “Liberation Day” as he pledges to impose reciprocal tariffs on trading partners in an effort to remedy practices that Washington deems unfair.”Tariff fears subsided a touch after President Trump suggested that the reciprocal tariffs promised next week may be smaller in scope than many had feared,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.”But without specific guidance over what will, and what won’t, be included, investors remain on edge,” Morrison added.Positivity on European markets came on the back of data revealing that German business confidence rose in March, as a massive government spending plan promised to get Europe’s largest economy rolling once again.Asian markets closed mixed as traders focused on more domestic matters, while the dollar dropped awaiting US inflation data this week that could firm expectations of fresh cuts to interest rates later this year in the world’s biggest economy.Hong Kong sank 2.4 percent, weighed by a drop of around six percent in Chinese tech giant Xiaomi, which raised $5.5 billion in a mega share sale as it looked to expand its electric vehicle business.The deal, which comes after a similar move this month by EV firm BYD, stoked worries about market liquidity.Tony Sycamore, market analyst at IG trading group, said markets expect that the next phase of tariffs “will be more organised and structured than previous actions”. “Whatever numbers are announced… are likely to be negotiated down from there,” Sycamore said.Trump did provide a jolt by warning countries that bought crude and gas from Venezuela would face steep tariffs, a move that could hit China and India among others.Beijing on Tuesday accused Washington of “interfering in Venezuela’s internal affairs”, initially giving oil prices a fillip before a small dip. Among individual stocks, shares in British energy giant Shell added just over one percent after announcing plans to slash costs by billions of dollars and increase shareholder returns.Tesla shares dipped more than two percent but pulled back into the green as industry data showed its sales in Europe sank almost by half in the first two months of the year amid anger over Elon Musk’s political positions.- Key figures around 1645 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 42,562.65 points New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 5,770.58New York – Nasdaq: UP 0.2 percent at 18,228.04London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,663.80 (close)Paris – CAC 40: UP 1.0 percent at 8,100.26 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.1 at 23,099.24 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 37,780.54 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.4 percent at 23,344.25 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,369.98 (close)Euro/dollar: UP at $1.0813 from $1.0805 on MondayPound/dollar: UP at $1.2956 from $1.2924Dollar/yen: DOWN at 149.73 yen from 150.58 yenEuro/pound: DOWN at 83.46 pence from 83.58 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $72.69 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $68.73 per barrel

Au Brésil, l’avenir judiciaire de Bolsonaro entre les mains de la Cour suprême

La Cour suprême brésilienne est réunie mardi pour décider de l’ouverture ou non d’un procès contre l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, pour un projet présumé de coup d’Etat qui pourrait lui valoir une lourde peine de prison.Au début des délibérations, retransmises en direct sur plusieurs chaînes d’informations, le procureur-général de la République, Paulo Gonet, a accusé M. Bolsonaro, 70 ans, d’avoir été le “leader” d’une “organisation criminelle qui avait pour objectif de garantir qu’il se maintienne au pouvoir”.Et ce “quel que soit le résultat des élections de 2022″, qu’il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.A la surprise générale, l’ancien chef de l’Etat (2019-2022) a décidé d’assister en personne aux débats de la Cour suprême, s’asseyant au premier rang face aux magistrats.”Ils m’accusent d’un crime que je n’ai pas commis”, a déclaré dans un communiqué l’ex-président. Il encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison, mais se dit victime de la “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil”.”L’arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence”, a renchéri sur la plateforme X celui qui espère encore se présenter à la présidentielle de 2026, malgré son inéligibilité actuelle.Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.Cinq des onze juges de la Cour suprême doivent évaluer s’ils disposent d’éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d’avoir fait partie du “noyau crucial” du complot présumé.La décision des magistrats pourrait être annoncée dès mardi, ou mercredi, selon la durée des débats à la Cour suprême à Brasilia, où la sécurité a été renforcée.- “À tout prix” -Le premier à se prononcer après l’exposition des arguments de l’accusation et de la défense sera Alexandre de Moraes. Honni du camp Bolsonaro, ce puissant juge est en charge de plusieurs dossiers concernant l’ex-président. À ses côtés siègent aussi un ex-ministre de Lula et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat.Selon le parquet, les velléités putschistes de Jair Bolsonaro et de ses proches collaborateurs ont commencé à se manifester bien avant le scrutin d’octobre 2022, avec une tentative de jeter le discrédit sur le système d’urnes électroniques en vigueur au Brésil.Après l’échec de l’ex-président à se faire réélire, le plan présumé aurait prévu l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi l’assassinat de Lula, de son vice-président Geraldo Alckmin et du juge Moraes.Ces plans supposés avaient pour but “le maintien, à tout prix”, de M. Bolsonaro au pouvoir, a affirmé le procureur Gonet.Le coup d’Etat n’a finalement pas eu lieu, faute de soutien de membres du haut commandement militaire, selon le ministère public.- “Procès politique” -L’accusation s’appuie sur un rapport d’enquête de près de 900 pages de la police fédérale. Ce rapport mentionne également les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes ont envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel.Ces images ont rappelé l’assaut du Capitole à Washington deux ans plus tôt par des partisans de Donald Trump.M. Bolsonaro, qui se trouvait aux Etats-Unis ce jour-là, balaie toutes les accusations qui pèsent contre lui et fustige un “procès politique”.”Ce n’est pas possible de lui imputer la responsabilité en tant que leader d’une organisation criminelle, alors qu’il n’a pas participé” aux émeutes de Brasilia “et les a au contraire répudiées”, a plaidé mardi son avocat, Celso Vilardi.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être candidat en 2026.L’ex-président compare souvent sa situation à celle de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses démêlés avec la justice. Il espère que le président américain, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.La prochaine présidentielle est également marquée par l’incertitude à gauche. Lula, dont la popularité est plombée par l’inflation, n’a pas levé le voile sur ses intentions.

Au Brésil, l’avenir judiciaire de Bolsonaro entre les mains de la Cour suprême

La Cour suprême brésilienne est réunie mardi pour décider de l’ouverture ou non d’un procès contre l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, pour un projet présumé de coup d’Etat qui pourrait lui valoir une lourde peine de prison.Au début des délibérations, retransmises en direct sur plusieurs chaînes d’informations, le procureur-général de la République, Paulo Gonet, a accusé M. Bolsonaro, 70 ans, d’avoir été le “leader” d’une “organisation criminelle qui avait pour objectif de garantir qu’il se maintienne au pouvoir”.Et ce “quel que soit le résultat des élections de 2022″, qu’il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.A la surprise générale, l’ancien chef de l’Etat (2019-2022) a décidé d’assister en personne aux débats de la Cour suprême, s’asseyant au premier rang face aux magistrats.”Ils m’accusent d’un crime que je n’ai pas commis”, a déclaré dans un communiqué l’ex-président. Il encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison, mais se dit victime de la “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil”.”L’arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence”, a renchéri sur la plateforme X celui qui espère encore se présenter à la présidentielle de 2026, malgré son inéligibilité actuelle.Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.Cinq des onze juges de la Cour suprême doivent évaluer s’ils disposent d’éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d’avoir fait partie du “noyau crucial” du complot présumé.La décision des magistrats pourrait être annoncée dès mardi, ou mercredi, selon la durée des débats à la Cour suprême à Brasilia, où la sécurité a été renforcée.- “À tout prix” -Le premier à se prononcer après l’exposition des arguments de l’accusation et de la défense sera Alexandre de Moraes. Honni du camp Bolsonaro, ce puissant juge est en charge de plusieurs dossiers concernant l’ex-président. À ses côtés siègent aussi un ex-ministre de Lula et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat.Selon le parquet, les velléités putschistes de Jair Bolsonaro et de ses proches collaborateurs ont commencé à se manifester bien avant le scrutin d’octobre 2022, avec une tentative de jeter le discrédit sur le système d’urnes électroniques en vigueur au Brésil.Après l’échec de l’ex-président à se faire réélire, le plan présumé aurait prévu l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi l’assassinat de Lula, de son vice-président Geraldo Alckmin et du juge Moraes.Ces plans supposés avaient pour but “le maintien, à tout prix”, de M. Bolsonaro au pouvoir, a affirmé le procureur Gonet.Le coup d’Etat n’a finalement pas eu lieu, faute de soutien de membres du haut commandement militaire, selon le ministère public.- “Procès politique” -L’accusation s’appuie sur un rapport d’enquête de près de 900 pages de la police fédérale. Ce rapport mentionne également les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes ont envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel.Ces images ont rappelé l’assaut du Capitole à Washington deux ans plus tôt par des partisans de Donald Trump.M. Bolsonaro, qui se trouvait aux Etats-Unis ce jour-là, balaie toutes les accusations qui pèsent contre lui et fustige un “procès politique”.”Ce n’est pas possible de lui imputer la responsabilité en tant que leader d’une organisation criminelle, alors qu’il n’a pas participé” aux émeutes de Brasilia “et les a au contraire répudiées”, a plaidé mardi son avocat, Celso Vilardi.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être candidat en 2026.L’ex-président compare souvent sa situation à celle de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses démêlés avec la justice. Il espère que le président américain, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.La prochaine présidentielle est également marquée par l’incertitude à gauche. Lula, dont la popularité est plombée par l’inflation, n’a pas levé le voile sur ses intentions.

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes ont terminé en hausse mardi, continuant à prendre de l’avance sur les marchés américains, les investisseurs restant toutefois à l’affût des évolutions de politique commerciale décidées par le président américain Donald Trump.La Bourse de Paris s’est octroyée 1,08%, Francfort a gagné 1,13%, Milan 1,06% et Londres 0,30%.

Back in the pink: Senegal salt lake gets its colour backTue, 25 Mar 2025 16:47:28 GMT

The waters of Senegal’s Lake Retba are back to their famous pink hues three years after floods washed away their rosy tinge — and businessfolk and tourists are thrilled.No sooner had the news hit social media when Julie Barrilliot, 20, bought a plane ticket to fly over from France.Widely known as the “Pink Lake,” Retba …

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La Corée du Sud lutte contre des feux de forêt meurtriers

Des feux de forêt parmi les pires de l’histoire sud-coréenne ravagent mardi le sud-est du pays, où un temple bouddhique ancien a été réduit en cendres et un village classé au patrimoine mondial de l’Unesco a reçu l’ordre d’évacuer.Plus d’une dizaine de départs de feu se sont déclarés au cours du week-end dans le pays, tuant quatre personnes et ravageant des milliers d’hectares, selon le ministère de la Sécurité. Des incendies difficiles à circonscrire du fait d’un temps sec et venteux, et qui ont conduit les autorités à faire transférer des milliers de détenus.”Les feux de forêt ont jusqu’à présent touché quelque 14.694 hectares, et les dégâts continuent de s’accroître”, a déclaré mardi matin le ministre intérimaire de l’Intérieur et de la Sécurité, Ko Ki-dong.En prenant en compte la superficie totale touchée par ces multiples incendies, cela équivaut au troisième plus grave feu de forêt de l’histoire sud-coréenne.Le plus important remonte à avril 2000 sur la côte est où 23.913 hectares avaient été ravagés.”Des vents forts, le temps sec et la brume entravent le travail des pompiers”, a ajouté le ministre lors d’une réunion, précisant que le gouvernement mobilisait “toutes les ressources disponibles”.Des milliers de personnes ont reçu l’ordre d’évacuer et Séoul a déclaré l’état d’urgence dans quatre régions, invoquant “les dégâts importants causés par des feux de forêt simultanés à travers le pays”.Environ 3.500 détenus ont été transférés hors de danger des établissements pénitentiaires de la province de Gyeongsang du Nord, a déclaré un responsable du ministère de la justice à l’AFP.Mardi soir, les habitants du village traditionnel Hahoe (est) ont reçu un message d’alerte des autorités locales leur demander d'”évacuer immédiatement”, un feu se déplaçant en direction du site touristique classé  par l’Unesco. Fondé au 14-15e siècle, le village clanique historique de Hahoe est considéré comme représentatif de la culture confucéenne aristocratique et configuré selon l’Unesco pour tirer une nourriture à la fois physique et spirituelle de ses paysages de montagnes, d’arbres et d’eau.A Uiseong, dans l’est du pays, brume et fumée emplissent le ciel, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’agence nationale en charge des forêts a indiqué que l’incendie d’Uiseong était contenu à 55% mardi matin.En matinée, l’AFP a vu des ouvriers du temple Gounsa, un site historique millénaire d’Uiseong, tenter de déplacer des objets historiques et recouvrir des statues bouddhiques pour les protéger d’éventuels dégâts.Mais plusieurs heures plus tard, un responsable de l’autorité oeuvrant pour le patrimoine national a indiqué à l’AFP que le temple avait entièrement brûlé. “C’est vraiment déchirant et douloureux de voir de précieux temples vieux de plus de mille ans être perdus”, a regretté auprès de l’AFP un moine, Deung-woon.- Air sec -Plus de 6.700 pompiers sont déployés pour lutter contre les différents feux, selon le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, les deux cinquièmes des effectifs se trouvant dans la zone d’Uiseong.Plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, comme les canicules et les précipitations intenses, ont un lien établi avec le changement climatique.D’autres, comme les feux de forêt, les sécheresses, les tempêtes de neige et les tempêtes tropicales peuvent être causés par une multiplicité de facteurs.Dans la région de Gyeongsang du Nord, où se situe Uiseong, “l’air est extrêmement sec et des vents forts y soufflent”, a décrit un responsable de l’agence météorologique locale. “Même une petite étincelle pourrait provoquer rapidement un important feu de forêt”, a-t-il ajouté.”On pense que le feu de forêt a été causé par un individu venu sur une tombe familiale qui y a accidentellement” provoqué le départ de feu, a déclaré le Premier ministre sud-coréen et président par intérim Han Duck-soo lors d’une réunion gouvernementale mardi.”La plupart des feux de forêt sont le fruit de la négligence”, a-t-il ajouté, invitant la population à “suivre strictement les consignes de prévention” anti-incendie.Outre la Corée du Sud, le Japon voisin connaît plusieurs incendies. Au début du mois, le Japon a enregistré le pire feu de forêt en plus de 50 ans, celui-ci y ayant ravagé environ 2.900 hectares et tué au moins une personne.

La Corée du Sud lutte contre des feux de forêt meurtriers

Des feux de forêt parmi les pires de l’histoire sud-coréenne ravagent mardi le sud-est du pays, où un temple bouddhique ancien a été réduit en cendres et un village classé au patrimoine mondial de l’Unesco a reçu l’ordre d’évacuer.Plus d’une dizaine de départs de feu se sont déclarés au cours du week-end dans le pays, tuant quatre personnes et ravageant des milliers d’hectares, selon le ministère de la Sécurité. Des incendies difficiles à circonscrire du fait d’un temps sec et venteux, et qui ont conduit les autorités à faire transférer des milliers de détenus.”Les feux de forêt ont jusqu’à présent touché quelque 14.694 hectares, et les dégâts continuent de s’accroître”, a déclaré mardi matin le ministre intérimaire de l’Intérieur et de la Sécurité, Ko Ki-dong.En prenant en compte la superficie totale touchée par ces multiples incendies, cela équivaut au troisième plus grave feu de forêt de l’histoire sud-coréenne.Le plus important remonte à avril 2000 sur la côte est où 23.913 hectares avaient été ravagés.”Des vents forts, le temps sec et la brume entravent le travail des pompiers”, a ajouté le ministre lors d’une réunion, précisant que le gouvernement mobilisait “toutes les ressources disponibles”.Des milliers de personnes ont reçu l’ordre d’évacuer et Séoul a déclaré l’état d’urgence dans quatre régions, invoquant “les dégâts importants causés par des feux de forêt simultanés à travers le pays”.Environ 3.500 détenus ont été transférés hors de danger des établissements pénitentiaires de la province de Gyeongsang du Nord, a déclaré un responsable du ministère de la justice à l’AFP.Mardi soir, les habitants du village traditionnel Hahoe (est) ont reçu un message d’alerte des autorités locales leur demander d'”évacuer immédiatement”, un feu se déplaçant en direction du site touristique classé  par l’Unesco. Fondé au 14-15e siècle, le village clanique historique de Hahoe est considéré comme représentatif de la culture confucéenne aristocratique et configuré selon l’Unesco pour tirer une nourriture à la fois physique et spirituelle de ses paysages de montagnes, d’arbres et d’eau.A Uiseong, dans l’est du pays, brume et fumée emplissent le ciel, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’agence nationale en charge des forêts a indiqué que l’incendie d’Uiseong était contenu à 55% mardi matin.En matinée, l’AFP a vu des ouvriers du temple Gounsa, un site historique millénaire d’Uiseong, tenter de déplacer des objets historiques et recouvrir des statues bouddhiques pour les protéger d’éventuels dégâts.Mais plusieurs heures plus tard, un responsable de l’autorité oeuvrant pour le patrimoine national a indiqué à l’AFP que le temple avait entièrement brûlé. “C’est vraiment déchirant et douloureux de voir de précieux temples vieux de plus de mille ans être perdus”, a regretté auprès de l’AFP un moine, Deung-woon.- Air sec -Plus de 6.700 pompiers sont déployés pour lutter contre les différents feux, selon le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, les deux cinquièmes des effectifs se trouvant dans la zone d’Uiseong.Plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes, comme les canicules et les précipitations intenses, ont un lien établi avec le changement climatique.D’autres, comme les feux de forêt, les sécheresses, les tempêtes de neige et les tempêtes tropicales peuvent être causés par une multiplicité de facteurs.Dans la région de Gyeongsang du Nord, où se situe Uiseong, “l’air est extrêmement sec et des vents forts y soufflent”, a décrit un responsable de l’agence météorologique locale. “Même une petite étincelle pourrait provoquer rapidement un important feu de forêt”, a-t-il ajouté.”On pense que le feu de forêt a été causé par un individu venu sur une tombe familiale qui y a accidentellement” provoqué le départ de feu, a déclaré le Premier ministre sud-coréen et président par intérim Han Duck-soo lors d’une réunion gouvernementale mardi.”La plupart des feux de forêt sont le fruit de la négligence”, a-t-il ajouté, invitant la population à “suivre strictement les consignes de prévention” anti-incendie.Outre la Corée du Sud, le Japon voisin connaît plusieurs incendies. Au début du mois, le Japon a enregistré le pire feu de forêt en plus de 50 ans, celui-ci y ayant ravagé environ 2.900 hectares et tué au moins une personne.