Wall Street reste de marbre face à l’accord UE-USA

La Bourse de New York a terminé sans direction claire lundi, montrant finalement peu d’enthousiasme après l’annonce d’un compromis commercial entre Washington et Bruxelles, à l’entame d’une semaine chargée en données économiques et résultats d’entreprises.Le Dow Jones a reculé de 0,14% tandis que les indices Nasdaq (+0,33%) et S&P 500 (+0,02%) ont grappillé quelques points pour atteindre de nouveaux records.Interrogé par l’AFP, Angelo Kourkafas, d’Edward Jones, évoque “une réaction plus modérée que mitigée” à l’annonce de l’accord entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis.En cause, selon l’analyste, la réception d’une “bonne nouvelle attendue” dont “une grande partie avait déjà été anticipée par les marchés vendredi”.Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Ecosse d’un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15% – contre 30% un temps envisagés par Washington.En plus des droits de douane imposés aux produits européens, l’UE s’est engagée à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis.Les autres modalités ne sont pas encore connues et devraient être partagées par l’UE et les Etats-Unis dans une déclaration commune au cours des prochains jours.Ce nouveau compromis vient s’ajouter à ceux déjà annoncés par Washington, notamment avec le Royaume-Uni et le Japon.Selon Angelo Kourkafas, “c’est formidable que l’annonce de ces accords réduise l’incertitude” sur le plan commercial, à quelques jours de la date butoir du 1er août, à partir de laquelle d’importants droits de douane doivent être appliqués sur les produits entrant aux Etats-Unis.”Mais en même temps, (…) il existe de nombreux catalyseurs potentiels de volatilité, ce qui explique pourquoi les investisseurs sont un peu prudents à l’approche de la semaine la plus chargée de l’été pour les marchés”, explique l’analyste.Côté indicateurs, les acteurs du marché accueilleront, entre autres, le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis mardi, une première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre mercredi et l’indice PCE jeudi, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). Wall Street suivra la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) à l’issue de laquelle l’institution devrait laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. La décision est attendue mercredi à 18H00 GMT.Par ailleurs, le relatif attentisme observé lundi s’explique par “un besoin d’une période de consolidation” après un enchaînement de séances dans le vert, juge Angelo Kourkafas. “N’oublions pas que les marchés n’évoluent pas en ligne droite”, ajoute-t-il.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait légèrement, à 4,41% contre 4,39% vendredi en clôture. Côté entreprises, le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Jeep) a été lesté (-4,24% à 9,70 dollars) par l’absence d’exemption pour le secteur automobile dans l’accord entre l’UE et les Etat-Unis.Les valeurs du secteur de l’énergie ont été portées par les perspectives d’achats européens, à l’image de Venture Global (+4,19%), New Fortress Energy (+5,56%), Chevron (+0,93%) ou ExxonMobil (+0,94%).Les brasseurs Anheuser-Busch (-5,48% à 66,35 dollars), Molson Coors (-2,48% à 49,92 dollars) et le distributeur d’alcools Constellation Brands (-1,66% à 172,60 dollars), propriétaire des bières Corona et Modelo, ont eux aussi reculé à l’annonce de cet accord, craignant une baisse de la demande.

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncé dimanche entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir sur ses modalités d’application. Le président français Emmanuel Macron n’avait pas réagi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a évoqué un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se résout à la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimé lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisé et nous veillerons à ce qu’il soit amélioré”, a-t-il dit dans une interview à Libération.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains génériques seront exemptés -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, précise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimé sur France Inter dès lundi matin le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une négociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette séquence pour nous renforcer”, a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis soient taxés à 15%.Avec l’espoir d’éviter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagée à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilité” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “déséquilibré”, selon les termes utilisés par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilité aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins déséquilibré possible”, a déclaré sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours déterminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidé pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numérique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est déficitaire pour les biens, celle des services est excédentaire. Concernant les échanges de biens, la France affichait en 2024 un excédent commercial de 16,4 milliards de dollars à l’égard des Etats-Unis selon les Américains, mais les Douanes françaises évoquent pour la même période un déficit de 4,2 milliards d’euros.Les négociateurs européens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont à leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises américaines aux marchés publics européens”, a insisté M. Ferracci.Du côté des entreprises, Patrick Martin, le président du Medef, première organisation patronale française, a estimé que “si les choses sont bien ce qui nous a été annoncé, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer à négocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des répercussions désastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a évoqué “des conséquences particulièrement préoccupantes pour les entreprises de taille intermédiaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilité”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va être à 15%.””La catastrophe est évitée”, en référence aux 30% de droits de douane évoqué par M. Trump, “mais les prochains jours seront déterminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, déclare dans un communiqué la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), à laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dénoncé un “accord clairement inéquitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bénéficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aéronautique, se sont montrés complètement soulagés.Le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a salué dans une déclaration transmise à l’AFP une exonération “bonne pour une industrie équilibrée entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiés en France à tous les niveaux de la chaîne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fédérations des filières économiques affectées par cet accord seront reçues mercredi à Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncé dimanche entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir sur ses modalités d’application. Le président français Emmanuel Macron n’avait pas réagi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a évoqué un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se résout à la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimé lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisé et nous veillerons à ce qu’il soit amélioré”, a-t-il dit dans une interview à Libération.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains génériques seront exemptés -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, précise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimé sur France Inter dès lundi matin le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une négociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette séquence pour nous renforcer”, a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis soient taxés à 15%.Avec l’espoir d’éviter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagée à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilité” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “déséquilibré”, selon les termes utilisés par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilité aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins déséquilibré possible”, a déclaré sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours déterminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidé pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numérique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est déficitaire pour les biens, celle des services est excédentaire. Concernant les échanges de biens, la France affichait en 2024 un excédent commercial de 16,4 milliards de dollars à l’égard des Etats-Unis selon les Américains, mais les Douanes françaises évoquent pour la même période un déficit de 4,2 milliards d’euros.Les négociateurs européens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont à leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises américaines aux marchés publics européens”, a insisté M. Ferracci.Du côté des entreprises, Patrick Martin, le président du Medef, première organisation patronale française, a estimé que “si les choses sont bien ce qui nous a été annoncé, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer à négocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des répercussions désastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a évoqué “des conséquences particulièrement préoccupantes pour les entreprises de taille intermédiaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilité”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va être à 15%.””La catastrophe est évitée”, en référence aux 30% de droits de douane évoqué par M. Trump, “mais les prochains jours seront déterminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, déclare dans un communiqué la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), à laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dénoncé un “accord clairement inéquitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bénéficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aéronautique, se sont montrés complètement soulagés.Le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a salué dans une déclaration transmise à l’AFP une exonération “bonne pour une industrie équilibrée entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiés en France à tous les niveaux de la chaîne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fédérations des filières économiques affectées par cet accord seront reçues mercredi à Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncé dimanche entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir sur ses modalités d’application. Le président français Emmanuel Macron n’avait pas réagi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a évoqué un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se résout à la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimé lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisé et nous veillerons à ce qu’il soit amélioré”, a-t-il dit dans une interview à Libération.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains génériques seront exemptés -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, précise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimé sur France Inter dès lundi matin le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une négociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette séquence pour nous renforcer”, a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis soient taxés à 15%.Avec l’espoir d’éviter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagée à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilité” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “déséquilibré”, selon les termes utilisés par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilité aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins déséquilibré possible”, a déclaré sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours déterminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidé pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numérique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est déficitaire pour les biens, celle des services est excédentaire. Concernant les échanges de biens, la France affichait en 2024 un excédent commercial de 16,4 milliards de dollars à l’égard des Etats-Unis selon les Américains, mais les Douanes françaises évoquent pour la même période un déficit de 4,2 milliards d’euros.Les négociateurs européens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont à leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises américaines aux marchés publics européens”, a insisté M. Ferracci.Du côté des entreprises, Patrick Martin, le président du Medef, première organisation patronale française, a estimé que “si les choses sont bien ce qui nous a été annoncé, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer à négocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des répercussions désastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a évoqué “des conséquences particulièrement préoccupantes pour les entreprises de taille intermédiaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilité”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va être à 15%.””La catastrophe est évitée”, en référence aux 30% de droits de douane évoqué par M. Trump, “mais les prochains jours seront déterminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, déclare dans un communiqué la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), à laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dénoncé un “accord clairement inéquitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bénéficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aéronautique, se sont montrés complètement soulagés.Le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) a salué dans une déclaration transmise à l’AFP une exonération “bonne pour une industrie équilibrée entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiés en France à tous les niveaux de la chaîne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fédérations des filières économiques affectées par cet accord seront reçues mercredi à Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Trump warns of ‘real starvation’ in Gaza as aid deliveries pick up

US President Donald Trump warned Monday that the people of Gaza are facing “real starvation”, as aid agencies sought to take advantage of an Israeli “tactical pause” of some military operations to rush in food aid.Speaking in Scotland, Trump contradicted Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has dismissed famine fears as Hamas propaganda.Trump said the United States and its partners would help set up food centres to feed the more than two million Palestinians in Gaza facing what UN aid agencies have warned is a deadly wave of starvation and malnutrition. “We’re going to be getting some good strong food, we can save a lot of people. I mean, some of those kids — that’s real starvation stuff,” he said at a news conference with UK Prime Minister Keir Starmer. “We have to get the kids fed.”Trump’s remarks came after Netanyahu declared on Sunday that “there is no starvation in Gaza, no policy of starvation in Gaza.”- US food centres -The United States already backs food centres under the Gaza Humanitarian Foundation, but the GHF’s operations have come under repeated criticism, with the UN saying hundreds of Palestinians have been killed by Israeli troops while trying to access its sites.The Foundation has also been accused by aid groups of facilitating Israel’s military goals.Trump said the UK and European Union would back new food centres that would be easier to access — “where the people can walk in, and no boundaries”.The war in Gaza has dragged on for almost 22 months, creating a dire humanitarian crisis exacerbated by an Israeli blockade on supplies imposed from March to late May.The easing of the blockade coincided with the beginning of the GHF’s operations, which effectively sidelined Gaza’s traditionally UN-led aid distribution system, and which have been criticised as grossly inadequate.United Nations Secretary-General Antonio Guterres on Monday welcomed steps to reduce restrictions to lifesaving aid, but said it “is far from the solution to end this nightmare.”In recent days, the UN and humanitarian agencies have begun delivering more truckloads of food after the Israeli military declared a daily “tactical pause” in the fighting and opened secure aid routes amid mounting international outrage.Jamil Safadi said he had been getting up before dawn for two weeks to search for food, and Monday was his first success. “I received about five kilos of flour, which I shared with my neighbour,” said the 37-year-old, who shelters with his wife, six children and a sick father in a tent in Tel al-Hawa.Other Gazans were less fortunate. Some complained aid trucks had been stolen or guards had fired at them near US-backed distribution centres.”I saw injured and dead people. People have no choice but to try daily to get flour”, said 33-year-old Amir al-Rash.Israel’s new tactical pauses apply only to certain areas, and Gaza’s civil defence agency reported 54 people killed in Israeli attacks on Monday.The Israeli defence ministry’s civil affairs agency COGAT said the UN and aid organisations had been able to pick up 120 truckloads of aid on Sunday and distribute it inside Gaza, with more on the way on Monday.- Basic supplies -Jordan and the United Arab Emirates have begun airdropping aid packages, while Egypt has sent trucks through its Rafah border crossing to an Israeli post just inside Gaza.Germany on Monday said it would work with Jordan to airlift aid for Gaza and coordinate with France and Britain.The UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, cautiously welcomed Israel’s recent moves but warned Gaza needed at least 500 to 600 trucks of basic food, medicine and hygiene supplies daily.”Opening all the crossings and flooding Gaza with assistance is the only way to avert further deepening of starvation,” UNRWA said.Netanyahu has denied Israel was deliberately starving civilians, but on Monday two local rights groups, B’Tselem and Physicians for Human Rights, accused the country of “genocide” — a first for Israeli NGOs. The amount of aid entering the territory still falls far short of what is needed, say experts, who have called for a permanent ceasefire, the reopening of more border crossings and a long-term, large-scale humanitarian operation.”We’re one-and-a-half days into these new measures. Saying whether or not it is making a difference on the ground will take time,” Olga Cherevko, a spokeswoman for the UN’s humanitarian agency, told AFP from Gaza.   The war in Gaza was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed 59,921 Palestinians, also mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.

Charente: quatre morts et un disparu dans l’incendie d’un gîte accueillant des adultes handicapés

Quatre personnes sont mortes lundi et une reste portée disparue, probablement sous les décombres, après l’incendie dans la nuit d’un gîte accueillant des adultes handicapés en Charente, à l’origine encore indéterminée.Les pompiers, arrivés sur place moins de 20 minutes après l’alerte déclenchée vers 04H30, ont d’abord pu évacuer une personne morte “asphyxiée”, selon le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Angoulême, Jean-Charles Jobart, qui a ensuite annoncé la découverte de deux autres corps dans les décombres à la mi-journée.A l’occasion d’un point-presse en milieu d’après-midi à Montmoreau, au sud d’Angoulême, la ministre chargée du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a fait état d’un quatrième corps retrouvé et évoqué “une personne supplémentaire dont on a la très forte présomption évidemment qu’elle est dans les décombres”.Les recherches pour retrouver cette cinquième victime “sont suspendues pour le reste de la nuit” et reprendront “dès demain (mardi) matin”, a fait savoir lundi soir la préfecture.Les victimes sont la propriétaire de cet ancien corps de ferme isolé, entouré d’arbres et d’un champ de tournesols, et trois personnes en situation de handicap, dont une dame de 60 ans, a-t-elle ajouté, sans pouvoir donner les âges des autres personnes décédées.- Quatre blessés -“La dame propriétaire des lieux est entrée volontairement pour aller au secours des personnes qui étaient au sein de l’établissement et a perdu la vie dans ce geste de secours”, a encore salué la ministre.   Au total, 14 adultes âgés de 20 à 75 ans se trouvaient à l’intérieur du gîte: huit personnes souffrant d’un handicap mental, originaires majoritairement de Haute-Vienne, et quatre encadrants, présents pour un séjour d’une semaine, ainsi que le couple de propriétaires.L’incendie, qui n’a été éteint qu’en fin de matinée après l’intervention des secours, qui a mobilisé jusqu’à 24 véhicules et 85 pompiers, a également fait quatre blessés, dont une personne initialement en urgence absolue qui est désormais en urgence relative, selon Mme Parmentier-Lecocq. Le parquet a ouvert “une enquête de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journée, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiqué à la mi-journée Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’Angoulême.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajouté.Ce gîte n’était “pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais il “avait été visité par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a précisé M. Jobart.”Il y avait les détecteurs de fumée, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrôle, il y a deux ans, tout était aux normes”, a-t-il ajouté.- Encadrement formé -La ministre a toutefois indiqué ultérieurement que le feu était parti “d’un autre bâtiment qui est vraiment contigüe”, “qui a fait l’objet d’une déclaration pour ce séjour (mais) n’avait pas été visité en 2023″.”On ne sait pas ce qui a provoqué cet incendie, si les détecteurs de fumée ont bien fonctionné, on ne sait pas non plus comment les personnes ont eu connaissance de ce feu”, a-t-elle ajouté.  Le gîte était “en très bon état, tout était aux normes”, a assuré à la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’années qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaît le couple de propriétaires depuis plus de dix ans. Il les a décrits comme des gens “très professionnels”.  La ministre a ajouté que l’organisme organisateur du séjour était “connu”, “agréé” et réputé pour son “sérieux”. “”Les personnes encadrantes ont toutes au moins une expérience d’encadrement de ce type de vacances et ont toutes été aussi formées”, notamment en matière de sécurité incendie, a-t-elle précisé.L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformée en gîte accueillant des personnes en situation de handicap à Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapés et un accompagnateur avaient péri dans le sinistre. 

Charente: quatre morts et un disparu dans l’incendie d’un gîte accueillant des adultes handicapés

Quatre personnes sont mortes lundi et une reste portée disparue, probablement sous les décombres, après l’incendie dans la nuit d’un gîte accueillant des adultes handicapés en Charente, à l’origine encore indéterminée.Les pompiers, arrivés sur place moins de 20 minutes après l’alerte déclenchée vers 04H30, ont d’abord pu évacuer une personne morte “asphyxiée”, selon le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Angoulême, Jean-Charles Jobart, qui a ensuite annoncé la découverte de deux autres corps dans les décombres à la mi-journée.A l’occasion d’un point-presse en milieu d’après-midi à Montmoreau, au sud d’Angoulême, la ministre chargée du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a fait état d’un quatrième corps retrouvé et évoqué “une personne supplémentaire dont on a la très forte présomption évidemment qu’elle est dans les décombres”.Les recherches pour retrouver cette cinquième victime “sont suspendues pour le reste de la nuit” et reprendront “dès demain (mardi) matin”, a fait savoir lundi soir la préfecture.Les victimes sont la propriétaire de cet ancien corps de ferme isolé, entouré d’arbres et d’un champ de tournesols, et trois personnes en situation de handicap, dont une dame de 60 ans, a-t-elle ajouté, sans pouvoir donner les âges des autres personnes décédées.- Quatre blessés -“La dame propriétaire des lieux est entrée volontairement pour aller au secours des personnes qui étaient au sein de l’établissement et a perdu la vie dans ce geste de secours”, a encore salué la ministre.   Au total, 14 adultes âgés de 20 à 75 ans se trouvaient à l’intérieur du gîte: huit personnes souffrant d’un handicap mental, originaires majoritairement de Haute-Vienne, et quatre encadrants, présents pour un séjour d’une semaine, ainsi que le couple de propriétaires.L’incendie, qui n’a été éteint qu’en fin de matinée après l’intervention des secours, qui a mobilisé jusqu’à 24 véhicules et 85 pompiers, a également fait quatre blessés, dont une personne initialement en urgence absolue qui est désormais en urgence relative, selon Mme Parmentier-Lecocq. Le parquet a ouvert “une enquête de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journée, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiqué à la mi-journée Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’Angoulême.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajouté.Ce gîte n’était “pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais il “avait été visité par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a précisé M. Jobart.”Il y avait les détecteurs de fumée, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrôle, il y a deux ans, tout était aux normes”, a-t-il ajouté.- Encadrement formé -La ministre a toutefois indiqué ultérieurement que le feu était parti “d’un autre bâtiment qui est vraiment contigüe”, “qui a fait l’objet d’une déclaration pour ce séjour (mais) n’avait pas été visité en 2023″.”On ne sait pas ce qui a provoqué cet incendie, si les détecteurs de fumée ont bien fonctionné, on ne sait pas non plus comment les personnes ont eu connaissance de ce feu”, a-t-elle ajouté.  Le gîte était “en très bon état, tout était aux normes”, a assuré à la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’années qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaît le couple de propriétaires depuis plus de dix ans. Il les a décrits comme des gens “très professionnels”.  La ministre a ajouté que l’organisme organisateur du séjour était “connu”, “agréé” et réputé pour son “sérieux”. “”Les personnes encadrantes ont toutes au moins une expérience d’encadrement de ce type de vacances et ont toutes été aussi formées”, notamment en matière de sécurité incendie, a-t-elle précisé.L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformée en gîte accueillant des personnes en situation de handicap à Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapés et un accompagnateur avaient péri dans le sinistre. 

Trump annonce la mise en place de centres de distribution alimentaire à Gaza

Le président Donald Trump a annoncé lundi la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.Entretemps, des agences internationales ont commencé à distribuer des aides dans le territoire palestinien assiégé par Israël, à la faveur d’une pause limitée dans les hostilités annoncée dimanche par l’armée israélienne.Mais l’armée israélienne a poursuivi son offensive à Gaza hors des heures et des zones concernées par la pause, la Défense civile faisant état de 54 morts par des tirs et des bombardements israéliens.Ces dernières semaines, l’ONU et des ONG ont alerté sur un risque de famine généralisée parmi les plus de deux millions d’habitants de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Evoquant des images d’enfants de Gaza vus à la télévision, M. Trump a déclaré “c’est une vraie famine”, ajoutant qu'”il n’est pas possible de simuler ça”. “Beaucoup de gens meurent de faim.””Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures,” a-t-il dit en Ecosse, où il est en visite.Des aides, acheminées par 120 camions entrés dans Gaza depuis l’Egypte pour la première fois depuis des mois, ont été “distribuées” dans le territoire par l’ONU et des organisations internationales, selon Israël.”Pour la première fois, j’ai reçu environ cinq kilos de farine, que j’ai partagés avec mon voisin”, a déclaré Jamil Safadi, qui vit sous une tente avec sa femme, ses six enfants et son père malade à Gaza-ville.D’autres sont retournés bredouilles en racontant que de l’aide a été volée ou que des gardes ont tiré sur eux près de points de distribution. “J’ai vu des morts et des blessés”, a témoigné Amir al-Rash, un déplacé.- “Nous n’avons rien” -Les largages de vivres ont aussi repris à Gaza. Lundi des avions jordanien et émirati ont largué 17 tonnes d’aide, selon Amman.Après le parachutage d’aides sur le camp d’Al-Zawayda (centre), des habitants dont des enfants se sont précipités pour récupérer les colis. Dans le chaos, un homme tire en l’air pour les disperser mais ils restent sur place, certains s’arrachant les aides, selon des images de l’AFP.Les aides “larguées ne suffisent pas (…) Nous avons besoin de plus, car nous mourons de faim et nous n’avons rien”, dit Ahmed Al-Qoran, un habitant du camp.L’Allemagne a annoncé organiser avec la Jordanie un “pont aérien” pour acheminer denrées alimentaires et fournitures médicales à Gaza.Face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une “pause tactique” quotidienne dans les hostilités, “de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)” dans certains secteurs de Gaza, à des fins humanitaires. Il n’a pas précisé sa durée.S’exprimant au sujet des mesures israéliennes, la porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Olga Cherevko, a estimé qu'”il faudra du temps pour déterminer si elles font une différence sur le terrain. Nous constatons des mesures positives”.Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est félicité “des mesures visant à alléger les restrictions à l’aide humanitaire vitale, mais elles sont loin d’être la solution pour mettre fin au cauchemar”.L’ONU a dit qu’il fallait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène.- Israël accusé de “génocide” -Début mars, Israël a totalement interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, dément y avoir provoqué un désastre humanitaire, accusant le Hamas de piller les cargaisons, ce qu’il nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations ont affirmé qu’Israël imposait des restrictions excessives et jugé très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.Deux organisations israéliennes de défense des droits humains ont en outre accusé Israël de “génocide” à Gaza, ce que le gouvernement israélien a “fermement rejeté”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive d’envergure qui a fait au moins 59.921 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Trump annonce la mise en place de centres de distribution alimentaire à Gaza

Le président Donald Trump a annoncé lundi la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.Entretemps, des agences internationales ont commencé à distribuer des aides dans le territoire palestinien assiégé par Israël, à la faveur d’une pause limitée dans les hostilités annoncée dimanche par l’armée israélienne.Mais l’armée israélienne a poursuivi son offensive à Gaza hors des heures et des zones concernées par la pause, la Défense civile faisant état de 54 morts par des tirs et des bombardements israéliens.Ces dernières semaines, l’ONU et des ONG ont alerté sur un risque de famine généralisée parmi les plus de deux millions d’habitants de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Evoquant des images d’enfants de Gaza vus à la télévision, M. Trump a déclaré “c’est une vraie famine”, ajoutant qu'”il n’est pas possible de simuler ça”. “Beaucoup de gens meurent de faim.””Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures,” a-t-il dit en Ecosse, où il est en visite.Des aides, acheminées par 120 camions entrés dans Gaza depuis l’Egypte pour la première fois depuis des mois, ont été “distribuées” dans le territoire par l’ONU et des organisations internationales, selon Israël.”Pour la première fois, j’ai reçu environ cinq kilos de farine, que j’ai partagés avec mon voisin”, a déclaré Jamil Safadi, qui vit sous une tente avec sa femme, ses six enfants et son père malade à Gaza-ville.D’autres sont retournés bredouilles en racontant que de l’aide a été volée ou que des gardes ont tiré sur eux près de points de distribution. “J’ai vu des morts et des blessés”, a témoigné Amir al-Rash, un déplacé.- “Nous n’avons rien” -Les largages de vivres ont aussi repris à Gaza. Lundi des avions jordanien et émirati ont largué 17 tonnes d’aide, selon Amman.Après le parachutage d’aides sur le camp d’Al-Zawayda (centre), des habitants dont des enfants se sont précipités pour récupérer les colis. Dans le chaos, un homme tire en l’air pour les disperser mais ils restent sur place, certains s’arrachant les aides, selon des images de l’AFP.Les aides “larguées ne suffisent pas (…) Nous avons besoin de plus, car nous mourons de faim et nous n’avons rien”, dit Ahmed Al-Qoran, un habitant du camp.L’Allemagne a annoncé organiser avec la Jordanie un “pont aérien” pour acheminer denrées alimentaires et fournitures médicales à Gaza.Face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une “pause tactique” quotidienne dans les hostilités, “de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)” dans certains secteurs de Gaza, à des fins humanitaires. Il n’a pas précisé sa durée.S’exprimant au sujet des mesures israéliennes, la porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Olga Cherevko, a estimé qu'”il faudra du temps pour déterminer si elles font une différence sur le terrain. Nous constatons des mesures positives”.Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est félicité “des mesures visant à alléger les restrictions à l’aide humanitaire vitale, mais elles sont loin d’être la solution pour mettre fin au cauchemar”.L’ONU a dit qu’il fallait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène.- Israël accusé de “génocide” -Début mars, Israël a totalement interdit l’entrée des aides à Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantités très limitées, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Israël, qui contrôle tous les accès à Gaza, dément y avoir provoqué un désastre humanitaire, accusant le Hamas de piller les cargaisons, ce qu’il nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations ont affirmé qu’Israël imposait des restrictions excessives et jugé très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.Deux organisations israéliennes de défense des droits humains ont en outre accusé Israël de “génocide” à Gaza, ce que le gouvernement israélien a “fermement rejeté”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive d’envergure qui a fait au moins 59.921 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.