Ukraine: fin des pourparlers russo-américains en Arabie saoudite

Après douze heures de pourparlers à huis clos en Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont achevé lundi des discussions visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine, plus de trois ans après le début de l’offensive russe.La Maison Blanche et le Kremlin publieront mardi un communiqué commun pour résumer leurs négociations qualifiées dès le départ de “difficiles” par Moscou, ont indiqué des agences russes.Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.Les délégations russe et américaine se sont réunies dans un palace de Ryad, au lendemain d’un premier round de discussions entre Américains et Ukrainiens.La délégation ukrainienne, selon un de ses membres, prévoyait de nouvelles discussions lundi avec l’équipe américaine, une fois connus “les résultats de la réunion Etats-Unis-Russie”.Selon une source citée par le média public ukrainien Suspilne, la délégation devrait rester sur place encore un jour de plus pour de nouveaux échanges avec l’équipe américaine.Lors d’une précédente rencontre en mars dans la ville saoudienne de Jeddah, l’Ukraine avait accepté une proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, rejetée par la Russie.- Discussions sur la mer Noire -Les discussions à présent portent sur un possible cessez-le-feu en mer Noire, afin de permettre un retour à l’accord céréalier qui avait permis à l’Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.Cet accord céréalier et “tous les aspects relatifs à sa remise en oeuvre sont à l’agenda”, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.”C’était la proposition du président Trump et le président Poutine l’a acceptée”, a-t-il ajouté, sans mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats.Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a qualifié la réunion de la veille au soir avec les Américains de “productive et ciblée”.”Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie”, a-t-il affirmé.La délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée de Grigori Karassine, sénateur ex-diplomate de carrière, et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.La délégation américaine est conduite par Andrew Peek, un haut responsable du Conseil de sécurité nationale, et par un haut responsable du département d’Etat, Michael Anton.- “Beaucoup à faire” -Washington et Kiev poussent à présent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés du côté ukrainien.L’Ukraine se dit “prête” à un cessez-le-feu “général” et sans conditions.Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses soldats n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire sur les bombardements des infrastructures énergétiques.”Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire”, a d’ores et déjà tempéré Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient “difficiles”.L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de “vrais progrès”, “particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays”.”Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total”, a-t-il dit.Malgré l’accélération des efforts en vue de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent.Durant la nuit de dimanche à lundi, des frappes ont touché la région de Kiev et celles de Kharkiv et Zaporijjia, dans l’est de l’Ukraine, faisant plusieurs blessés, selon les autorités ukrainiennes.Lundi, une frappe russe a fait 90 blessés, dont 17 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon le maire de cette ville.Les chemins de fer ukrainiens, qui jouent un rôle vital dans le pays depuis le début de l’invasion russe, ont indiqué lundi avoir été visés par une cyberattaque de “grande ampleur”.Le ministère russe de la Défense a indiqué de son côté avoir intercepté un drone ukrainien près d’une station de pompage de pétrole dans la région de Krasnodar, accusant Kiev de “poursuivre ses attaques contre les infrastructures énergétiques”.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux.Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche.

Ukraine: fin des pourparlers russo-américains en Arabie saoudite

Après douze heures de pourparlers à huis clos en Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont achevé lundi des discussions visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine, plus de trois ans après le début de l’offensive russe.La Maison Blanche et le Kremlin publieront mardi un communiqué commun pour résumer leurs négociations qualifiées dès le départ de “difficiles” par Moscou, ont indiqué des agences russes.Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.Les délégations russe et américaine se sont réunies dans un palace de Ryad, au lendemain d’un premier round de discussions entre Américains et Ukrainiens.La délégation ukrainienne, selon un de ses membres, prévoyait de nouvelles discussions lundi avec l’équipe américaine, une fois connus “les résultats de la réunion Etats-Unis-Russie”.Selon une source citée par le média public ukrainien Suspilne, la délégation devrait rester sur place encore un jour de plus pour de nouveaux échanges avec l’équipe américaine.Lors d’une précédente rencontre en mars dans la ville saoudienne de Jeddah, l’Ukraine avait accepté une proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours, rejetée par la Russie.- Discussions sur la mer Noire -Les discussions à présent portent sur un possible cessez-le-feu en mer Noire, afin de permettre un retour à l’accord céréalier qui avait permis à l’Ukraine, de juillet 2022 à juillet 2023, d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes.Cet accord céréalier et “tous les aspects relatifs à sa remise en oeuvre sont à l’agenda”, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.”C’était la proposition du président Trump et le président Poutine l’a acceptée”, a-t-il ajouté, sans mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats.Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a qualifié la réunion de la veille au soir avec les Américains de “productive et ciblée”.”Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie”, a-t-il affirmé.La délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée de Grigori Karassine, sénateur ex-diplomate de carrière, et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.La délégation américaine est conduite par Andrew Peek, un haut responsable du Conseil de sécurité nationale, et par un haut responsable du département d’Etat, Michael Anton.- “Beaucoup à faire” -Washington et Kiev poussent à présent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés du côté ukrainien.L’Ukraine se dit “prête” à un cessez-le-feu “général” et sans conditions.Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses soldats n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire sur les bombardements des infrastructures énergétiques.”Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire”, a d’ores et déjà tempéré Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient “difficiles”.L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de “vrais progrès”, “particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays”.”Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total”, a-t-il dit.Malgré l’accélération des efforts en vue de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent.Durant la nuit de dimanche à lundi, des frappes ont touché la région de Kiev et celles de Kharkiv et Zaporijjia, dans l’est de l’Ukraine, faisant plusieurs blessés, selon les autorités ukrainiennes.Lundi, une frappe russe a fait 90 blessés, dont 17 enfants, à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon le maire de cette ville.Les chemins de fer ukrainiens, qui jouent un rôle vital dans le pays depuis le début de l’invasion russe, ont indiqué lundi avoir été visés par une cyberattaque de “grande ampleur”.Le ministère russe de la Défense a indiqué de son côté avoir intercepté un drone ukrainien près d’une station de pompage de pétrole dans la région de Krasnodar, accusant Kiev de “poursuivre ses attaques contre les infrastructures énergétiques”.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux.Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche.

Afghan women risk Taliban wrath over hair trade

Until Taliban authorities took power in Afghanistan, women like Fatima were able to freely sell their hair to be made into wigs, bringing in crucial cash.But a ban last year has forced the 28-year-old and others to covertly trade hair — collected from shower drains or the salon floor — braving the risk of punishment one strand at a time.”I need this money,” said Fatima, 28, one of the few women still in paid private employment in Kabul after the Taliban regained control in 2021.”I can treat myself to something or buy things for the house.”The woman, who withholds her last name for security reasons, sells every 100 grams of hair for little more than $3, a small addition to her monthly salary of $100.Buyers who want to export the locks for wig production abroad “would knock on our doors to collect” the hair, she said.One of those buyers is a man, who also requested anonymity, sending the manes to Pakistan and China from Afghanistan, one of the world’s poorest countries.Taliban authorities have cracked down on the rights of women, imposing what the UN calls a “gender apartheid”.They banned women and girls from universities and schools, effectively strangling their employment hopes.Women have also been barred from parks and gyms, while beauty salons have been shut down.- ‘Not allowed’ -Last year, Taliban authorities imposed vice and virtue laws regulating everyday life for men and women, including banning sales of “any part of the human body” including hair.They have not said what the punishment for violations would be.”We must respect the appearance that God has given to humans and preserve their dignity,” Ministry for Promotion of Virtue and Prevention of Vice (PVPV) spokesman Saiful Islam Khyber told AFP.He said the trading of hair had become “normalised” in the country and that now “selling body parts is not allowed.”Hair sales are so sensitive that the ministry which handles morality issues burned nearly a ton of human strands in Kabul province in January.The PVPV said in a statement it burned the batch “to protect Islamic values and human dignity”.The restrictions have not deterred Fatima, however.During prayer times, when Taliban officials and forces attend the mosque, Fatima sneaks to a Kabul waste site to hand over her cache of tresses.The few extra dollars are significant, with 85 percent of Afghans living on less than a dollar a day, according to the United Nations Development Programme (UNDP).- Secret salon -At a secret salon in Kabul, two worn-out leather chairs sit in a small, cold room where hairdresser Narges now only receives about four customers a week.Before the 2021 takeover, the 43-year-old widowed hairdresser used to give crop cuts to five to six clients every day.Now, only the wealthiest of her customers brave visiting the salon, and even they sometimes ask if they can take valuable spare hair home with them.”They’re the only ones who can still care about beauty,” she said.For others, the threat of a Taliban punishment is too much to risk.Wahida, a 33-year-old widow whose husband was a soldier killed in 2021, has a constant worry about how she will feed her three children.She still collects hair that has fallen from her eight-year-old daughter’s head and her own, with strands from the root more valuable than those cut with scissors.The unemployed Afghan woman, who now relies almost entirely on charity, stuffs them in a plastic bag to keep them for a potential sale later.”I had a glimmer of hope when I used to sell my hair. Now that it’s banned, I’m devastated. I’m hoping buyers will come back to my door,” she said, sitting in her home.”I know there are places to sell. But I am afraid of getting caught there.”

Venezuela-hired lawyers ask Salvadoran court for migrants’ freedom

A law firm hired by Caracas filed a petition in El Salvador’s Supreme Court Monday for the release of 238 Venezuelans deported from the United States to a notoriously harsh prison in the Central American country.US President Donald Trump invoked rarely-used wartime legislation to fly the men to El Salvador on March 16 without any kind of court hearing, alleging they were members of the violent Tren de Aragua gang, which their families and lawyers deny.The deportations took place despite a US federal judge granting a temporary suspension of the expulsion order, and the men were taken in chains, their heads freshly shorn, to El Salvador’s maximum security “Terrorism Confinement Center” (CECOT).On Monday, lawyer Jaime Ortega filed a habeas corpus petition, demanding justification be provided for the migrants’ continued detention.”They have not committed any crimes in our country,” Ortega said at the court, while elsewhere in San Salvador, hundreds of protesters clamored for the Venezuelans’ freedom.Ortega said he was hired by the Venezuelan government and a committee of relatives of detained Venezuelans.He added he had a mandate from families of 30 of the prisoners, but would work for the release of the entire group.Venezuelan President Nicolas Maduro said the motion seeks the release of countrymen he described as having been kidnapped.”A week after being taken to concentration camps, neither the government of the United States nor Nayib Bukele has published a list of who they have kidnapped in El Salvador,” Maduro said during an event broadcast on national TV, referring to the president of El Salvador.Bukele is hailed at home for his crackdown on violent crime — with tens of thousands of suspected gangsters sent to the CECOT, which he had specially built.Human rights groups have criticized the drive for a wide range of alleged abuses.Many habeas corpus petitions have been filed with the Supreme Court seeking the release of people arrested during the crackdown on gangs, but very few have received a response.  Bukele replaced senior judges and the attorney general, and a new-look Supreme Court, friendly to the president, allowed him to seek reelection last year despite a constitutional single-term limit. He won.”Bukele already violates the human rights of thousands of Salvadorans… and now he is preparing to violate the rights of these people from Venezuela who have not been proven guilty of a crime,” protester Antonio Medrano, 47, said in the capital Monday.

Salvador: recours contre l’incarcération de migrants vénézuéliens expulsés par les Etats-Unis

Un cabinet d’avocats engagé par Caracas a déposé lundi un recours auprès de la Cour suprême du Salvador pour obtenir la libération de plusieurs des 238 Vénézuéliens emprisonnés dans ce pays d’Amérique centrale après avoir été expulsés par les Etats-Unis. Pour les expulser le 16 mars, le gouvernement de Donald Trump a invoqué une loi de 1798 et affirmé que ces migrants vénézuéliens étaient membres du gang criminel d’origine vénézuélienne Tren de Aragua, classé “organisation terroriste” par Washington, ce que leurs familles et avocats démentent.”Ce que nous présentons ici (…), c’est un recours en habeas corpus”, “un recours pour garantir la liberté de ces personnes, car dans notre pays elles n’ont commis aucun type de délit”, a déclaré à l’AFP l’avocat salvadorien Jaime Ortega, qui s’est rendu à la Cour avec deux avocats de son cabinet.Me Ortega a dit avoir été “engagé” par le gouvernement vénézuélien et par un comité de familles des personnes vénézuéliennes détenues au Salvador.L’avocat a indiqué avoir reçu un mandat de la part des familles de 30 des Vénézuéliens emprisonnés dans une prison de haute sécurité au Salvador, mais a assuré qu’il “travaillerait par extension à la libération de la totalité” d’etre eux. Lundi soir à la télévision nationale vénézuélienne, le président vénézuélien Nicolas Maduro a indiqué que le recours en habeas corpus visait à obtenir “la liberté d’un groupe de Vénézuéliens kidnappés”, de la prison haute sécurité aménagée par le Salvador pour les membres des gangs. “Une semaine après avoir été emmenés dans des camps de concentration, ni le gouvernement américain ni (le président du Salvador) Nayib Bukele n’ont publié la liste des personnes qu’ils retiennent en otage au Salvador”, a lancé le président Maduro. De nombreux recours en habeas corpus ont été déposés au Salvador par des détenus dans le cadre de la guerre contre les gangs lancée il y a trois ans par le président Nayib Bukele, mais très peu ont reçu une réponse de la Cour Suprême.Nayib Bukele, réélu victorieusement en février 2024, avait remplacé plusieurs juges de la Cour suprême et le procureur général du Salvador, parvenant ainsi à contourner la Constitution qui n’autorise qu’un seul mandat présidentiel.Lundi, lors d’une marche à la mémoire de l’archevêque Oscar Arnulfo Romero, assassiné au début de la guerre civile au Salvador (1980-1992), des centaines de manifestants ont exigé à San Salvador la libération des plus de 200 migrants vénézuéliens emprisonnés dans leur pays.”Bukele viole déjà les droits humains de milliers de Salvadoriens avec le régime d’exception” qui donne une base légale à sa guerre contre les gangs “et maintenant il est disposé à violer les droits de ces personnes du Venezuela dont aucun délit n’a été démontré”, a déclaré Antonio Medrano, un manifestant de 47 ans.

L’administration Trump transmet par accident un plan d’attaque à un journaliste

Après une faille de sécurité retentissante, un journaliste américain s’est retrouvé par accident inclus dans un groupe de discussion confidentiel du gouvernement Trump et a reçu par ce biais un plan détaillé de frappes aériennes contre les Houthis du Yémen.”Je ne sais rien de tout cela”, a affirmé Donald Trump, interrogé lundi sur ces révélations qui secouent Washington.Un peu plus tard, sa porte-parole, Karoline Leavitt, a assuré que le président américain “continuait d’avoir la plus grande confiance dans son équipe de sécurité nationale, y compris son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz”.”C’est l’une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j’ai lues depuis très, très longtemps”, a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une “enquête complète”.Le rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a révélé lundi avoir reçu via la messagerie Signal le plan d’attaque des raids menés le 15 mars par les forces américaines contre les rebelles houthis au Yémen, deux heures avant que les frappes ne commencent et avec “des informations précises sur les armes, les cibles et les horaires”.La Maison Blanche a confirmé. “Il semble pour l’instant que la chaîne de messages dont fait état l’article soit authentique, et nous cherchons à savoir comment un numéro a été ajouté par erreur”, a dit le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.”Vous parlez d’un soi-disant journaliste sournois et très discrédité qui a fait profession de colporter des canulars à maintes reprises”, a déclaré le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé par des journalistes.”Personne n’a envoyé de plans de guerre et c’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet”, a-t-il ajouté.- “Européens profiteurs” -Le journaliste explique que tout a commencé avec une prise de contact le 11 mars émanant de Mike Waltz, via Signal, application très prisée des reporters et des responsables politiques grâce à la confidentialité qu’elle promet.Dans les jours qui suivent, il est invité à rejoindre un groupe de discussion et lit les messages que s’échangent 18 responsables de très haut niveau, dont, selon lui, le chef de la diplomatie, Marco Rubio, le patron de la CIA, John Ratcliffe, et le vice-président, JD Vance.Ce dernier estime, selon des propos reproduits dans The Atlantic, que conduire les frappes serait une “erreur”, car l’opération, en renforçant la sécurité du transport de marchandises en mer Rouge, bénéficierait surtout aux Européens.”Si tu penses qu’il faut le faire, allons-y. C’est juste que je déteste venir au secours des Européens encore une fois”, écrit JD Vance à l’intention du ministre de la Défense, toujours selon le magazine. Lequel répond: “Je suis complètement d’accord, je déteste le comportement de profiteurs des Européens. C’est PATHETIQUE”, mais il justifie néanmoins l’attaque pour “rouvrir les liaisons” maritimes.Après les raids, les membres du groupe de discussion se félicitent selon le journaliste du succès de l’opération, avec de nombreux émoticônes.- “C’est une blague” -Le rédacteur en chef de The Atlantic dit avoir eu, jusqu’à ce que sortent les premières informations sur les frappes bien réelles, de “très forts doutes” sur l’authenticité de cette boucle de messages.Il ajoute: “Je n’arrivais pas à croire que le conseil à la sécurité nationale du président serait imprudent au point d’inclure le rédacteur en chef de The Atlantic”, un magazine souvent critique de Donald Trump et que ce dernier étrille à la moindre occasion.Jeffrey Goldberg ne révèle pas dans son article les détails confidentiels sur le plan d’attaque, et assure qu’il a quitté le groupe de discussion après les frappes aériennes.Cette conversation “constitue la preuve d’une coordination profonde et réfléchie entre de hauts responsables”, a tenté d’expliquer Brian Hughes. “D’un point de vue de sécurité opérationnelle, c’est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l’Amérique”, a au contraire critiqué sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate.Une des réactions les plus commentées à cette fuite spectaculaire est venue d’Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016.Le républicain l’avait attaquée sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d’Etat.”Dites-moi que c’est une blague”, a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l’article de The Atlantic.

Trump to impose sharp tariff on countries buying Venezuelan oil

US President Donald Trump announced Monday steep tariffs on imports from countries buying Venezuelan oil and gas, a punitive measure that could hit China and India, among others, and sow fresh global trade uncertainty.Since returning to the White House in January, Trump has unleashed tariffs on US allies and foes alike, attempting to strong-arm both economic and diplomatic policy.The latest across-the-board 25 percent levies targeting direct and indirect buyers of Venezuelan oil can take effect as soon as April 2, according to an order signed Monday by Trump.The secretary of state, in consultation with other US agencies, is authorized to determine if the levy will be imposed.These could hit China and India, with experts noting that Venezuela exports oil to both those countries, and to the United States and Spain.Trump told reporters Monday that the 25 percent tariff would be on top of existing rates.In February, Venezuela exported some 500,000 barrels of oil per day to China and this figure was 240,000 barrels for the United States, experts told AFP.Trump has dubbed April 2 “Liberation Day” for the world’s biggest economy, already promising reciprocal tariffs tailored to each trading partner in an effort to remedy practices that Washington deem unfair.He earlier signaled sector-specific duties coming around the same day — but the White House said Monday it might take a narrower approach.In his Monday announcement on Truth Social involving Venezuela, the president cited “numerous reasons” for what he called a “secondary tariff.”He accused Venezuela of “purposefully and deceitfully” sending “undercover, tens of thousands of high level, and other, criminals” to the United States.He added in his post that “Venezuela has been very hostile to the United States and the Freedoms which we espouse.”According to Trump’s order, the 25 percent tariff expires a year after the last date that a country has imported Venezuelan oil — or sooner if Washington decides so.Trump’s announcement comes as the deportation pipeline between the United States and Venezuela was suspended last month when he claimed Caracas had not lived up to a deal to quickly receive deported migrants.Venezuela subsequently said it would no longer accept the flights.But Caracas said Saturday it had reached agreement with Washington to resume repatriations after which nearly 200 Venezuelan citizens were deported from the United States via Honduras.Separately Monday, the Trump administration extended US oil giant Chevron’s deadline to halt its operations in Venezuela through May 27.The company had been operating in Venezuela under a sanctions waiver.- Tariff ‘breaks’? -Trump’s latest move adds to tariffs he has vowed would start on or around April 2.Besides reciprocal tariffs, he has promised sweeping sector-specific duties hitting imported automobiles, pharmaceuticals and semiconductors.As things stand, however, his plans for the day might become more targeted.Sector-specific tariffs “may or may not happen April 2,” a White House official told AFP, adding that the situation is “still fluid.”The official reaffirmed that reciprocal tariffs would take place.But Trump told reporters Monday he might “give a lot of countries breaks” eventually, without elaborating.He separately added that he would announce car tariffs “very shortly” and those on pharmaceuticals sometime down the line.US partners are furthering talks with Washington as deadlines loom, with EU trade chief Maros Sefcovic heading to the country Tuesday to meet his American counterparts — Commerce Secretary Howard Lutnick and trade envoy Jamieson Greer.Hopes of a narrower tariff rollout gave financial markets a boost.Treasury Secretary Scott Bessent told Fox Business’ Maria Bartiromo last week that Washington would go to trading partners with an indication of where tariff levels and non-tariff barriers are.If countries stopped their practices, Bessent added, they could potentially avoid levies.In the same interview, Bessent noted that levies would be focused on about 15 percent of countries who have trade imbalances with the United States, dubbing these a “dirty 15.”