Opération meurtrière à Rio: plus de 100 morts, Lula appelle à préserver la population

Au lendemain de l’intervention policière la plus meurtrière de l’histoire du Brésil avec au moins 119 morts, le président Lula a appelé mercredi à ne pas “mettre en danger” la population avec la lutte contre le crime organisé.Entre sanglots et colère, des habitants ont récupéré mercredi des dizaines de dépouilles à la suite de ces …

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La communauté internationale réunie à Paris au chevet de la région des Grands Lacs

La communauté internationale est réunie jeudi à Paris pour alerter sur la situation humanitaire dramatique dans la région des Grands Lacs, avec l’ambition de récolter des centaines de millions d’euros malgré une baisse drastique de l’aide internationale, en particulier des Etats-Unis.La conférence co-organisée par la France et le Togo, qui sera clôturée par le président français Emmanuel Macron aux côtés de ses homologues congolais Félix Tshisekedi et togolais Faure Gnassingbé, intervient alors que la crise humanitaire, l’une des plus tragiques du monde, ne cesse de s’aggraver en République démocratique du Congo (RDC).Dans cette région des Grands Lacs se déroule “la deuxième crise humanitaire la plus grave du monde, avec 27 millions de personnes en insécurité alimentaire, 7 millions de personnes déplacées, 5 millions de personnes en crise aiguë, un viol toutes les quatre minutes et le risque sanitaire majeur d’une résurgence d’épidémies comme Ebola ou même comme le sida”, a alerté mercredi sur la chaîne LCI le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.Pour les ONG, cette conférence sera l’occasion de mettre un coup de projecteur non seulement sur les besoins financiers immenses mais encore sur les difficultés d’accès humanitaire et la protection des civils du fait de la présence de très nombreux groupes armés, anti et pro-gouvernementaux.Dès mardi, 12 ONG et collectifs d’ONG ont exhorté à agir sans délai pour venir en aide aux plus de 5 millions de réfugiés, la plupart “sans abris, sans vivres et sans soins”.L’Est de la RDC, région riche en ressources naturelles et frontalière du Rwanda, est le théâtre de conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées depuis janvier avec la prise des grandes villes de Goma et Bukavu par le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par Kigali et son armée.- Couloirs humanitaires -Les difficultés d’accès à la terre et la baisse de la production agricole dans un contexte de “déplacements massifs”, “de pillages des champs” et d'”‘augmentation des prix” aggravent les cas de malnutrition, selon Florian Monnerie, directeur d’Action contre la Faim (ACF) en RDC.La conférence – dite de “soutien à la paix et à la prospérité” des Grands Lacs – vise à accroître de “façon très significative” des “financements malheureusement très modestes”, le plan de réponse humanitaire évalué à 2,5 milliards de dollars n’étant couvert pour l’heure qu’à hauteur de 16%, fait valoir un conseiller de la présidence française.”L’objectif est de faire une annonce la plus forte possible de financement international et des annonces finales concernant les accès humanitaires et les soutiens au processus de paix”, d’après l’Elysée, qui s’est refusé à tout objectif chiffré.Les ONG réclament des couloirs humanitaires sécurisés pour acheminer l’aide.Outre la pénurie de liquidités qui aggrave la crise économique, l’acheminement de l’aide se heurte aux difficultés de passage à travers la ligne de front, mais aussi à la fermeture des aéroports à Goma ou Bukavu.Parallèlement au volet humanitaire, la conférence apportera un soutien aux efforts de paix, avec les médiations de l’Union africaine via le président du Togo, américaine entre le Rwanda et la RDC et qatarie entre la RDC et le M23.Kinshasa et le M23 ont signé une déclaration de principes à Doha le 19 juillet, dans laquelle les deux parties ont réaffirmé “leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent”, dans la foulée de la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington fin juin. Mais sur le terrain, les violences se poursuivent.A Paris, on souligne qu’il ne s’agit pas de concurrencer ces pays médiateurs et on assure être en étroite coordination avec les Américains.L’initiative française se veut enfin régionale pour combler des besoins qui dépassent le simple duo RDC-Rwanda.Parallèlement à la conférence qui se tiendra sur un site du ministère français des Affaires étrangères, le Forum de Paris sur la Paix ouvert mercredi accueille une session consacrée à l’intégration économique de la région des Grands Lacs.

Samsung posts 32% profit rise on-year in third quarter

South Korean tech giant Samsung Electronics posted on Thursday a 32 percent rise in profits on-year for the third quarter, driven by AI-fuelled market demand for memory chips.      The artificial intelligence industry has provided a major boost to South Korea’s Samsung and SK hynix, two of the world’s leading memory chip makers, as their products have become indispensable for AI infrastructure.Samsung’s latest earnings report marks a sharp turnaround for the company, which saw its profits plunge more than 50 percent on-year in the second quarter due to the impact of US curbs on AI chip exports to China.”Operating profit increased to 12.2 trillion won (US$8.5 billion). The Device Solutions (DS) Division reported a 19 percent increase in sales quarter-on-quarter, with the Memory Business setting an all-time high for quarterly sales,” the company said in its earnings statement.Its smartphone division logged an 11 percent rise quarter-on-quarter in revenue “due to the successful launch of new foldable phones and solid flagship sales”, it added.”Looking ahead to Q4, the rapid growth of the AI industry is expected to open up new market opportunities for both the DS and DX Divisions,” it said, referring to its chips and smartphone units.The current boom in AI has pushed up prices and shipments of conventional NAND and DRAM memory chips, alongside soaring demand for high-bandwidth memory (HBM) chips used in AI servers.Samsung said it would invest 40.9 trillion won in its semiconductor facilities this year to meet this growing demand.”The DS division will focus on transitioning to advanced processes and reinforcing existing production lines to meet demand for high-value products,” the company said.Following the earnings report, Samsung’s shares broke a previous record, jumping more than five percent to 105,800 won in the first 30 minutes of trading.- Share surge -“This quarter’s performance is a clear result of the memory market boom,” Hwang Min-seong, research director at market analysis firm Counterpoint, told AFP.  “In the DRAM segment, it has significantly narrowed the gap with SK hynix, the current leader and if this trend continues, we think Samsung could regain DRAM leadership as early as next quarter,” he added. DRAM is a type of memory chip that temporarily stores data, essential for devices like computers, smartphones and AI servers.  Against the backdrop of AI market opportunities, Samsung — a bellwether on South Korea’s benchmark Kospi index — has seen its shares surge more than 90 percent since the beginning of this year.Samsung signed in July a $16.5 billion deal with Tesla under which it will provide the electric car maker with AI6 chips through the end of 2033.The agreement is expected to provide a major boost to Samsung, which has faced headwinds in its foundry business, lagging rivals SK hynix and Taiwan’s TSMC in the race for cutting-edge artificial intelligence chips.The foundry business involves contract-based manufacturing of chips designed by other companies.

Opération meurtrière à Rio: plus de 100 morts, Lula appelle à préserver la population

Au lendemain de l’intervention policière la plus meurtrière de l’histoire du Brésil avec au moins 119 morts, le président Lula a appelé mercredi à ne pas “mettre en danger” la population avec la lutte contre le crime organisé.Entre sanglots et colère, des habitants ont récupéré mercredi des dizaines de dépouilles à la suite de ces raids menés mardi contre le narcotrafic au Complexo da Penha et au Complexo do Alemao, vastes ensembles de favelas situés dans le nord de Rio. Alors que le Brésil s’apprête à accueillir le monde entier à Belem en Amazonie pour la COP30, conférence climat de l’ONU, cette opération rappelle la puissance du crime organisé dans le pays autant qu’elle interroge les méthodes de la police dans les quartiers les plus pauvres.Luiz Inácio Lula da Silva, dont le gouvernement n’avait pas été prévenu, a assuré sur X que le Brésil ne pouvait pas “accepter” le crime organisé, tout en plaidant pour “un travail coordonné qui frappe au cœur du trafic (de drogue, ndlr) sans mettre en danger les policiers, les enfants et les familles innocentes.”Mercredi, des dizaines de dépouilles ont été récupérées par des habitants dans une forêt au sommet de leur favela puis déposées sur une place du Complexo da Penha, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’odeur de la mort était étouffante.Sur les lieux, on pouvait voir le cadavre d’un homme décapité et un autre totalement défiguré. Certains habitants ont dénoncé des “exécutions”.Après avoir annoncé une soixantaine de morts mardi, les autorités de Rio ont publié un bilan encore provisoire de 119 morts: 115 criminels présumés et quatre policiers.Pour leur part, les services du Défenseur public, organe de l’Etat de Rio qui offre une assistance juridique aux plus démunis, comptabilisent au moins 132 morts.- “Succès” -L’opération a mobilisé mardi 2.500 agents contre le Comando Vermelho (Commando Rouge), principal groupe criminel de Rio, qui opère dans les favelas, quartiers populaires densément peuplés.Après plus d’un an d’enquête et avec 113 arrestations, l’intervention a été un “succès”, a lancé devant la presse Claudio Castro, gouverneur de droite de l’Etat de Rio.Il a défendu la manière forte face à ce qu’il qualifie de “narcoterrorisme”. Les seules “victimes” ont été les policiers tués, a-t-il affirmé.Au Complexo da Penha, l’horreur le disputait au chagrin.L’Etat de Rio “est venu perpétrer un massacre. Ce n’est pas une opération, ils sont venus directement pour tuer”, a crié au micro de l’AFPTV une femme qui sanglotait, main posée sur le visage d’une jeune homme dont le corps a été recouvert d’un drap vert.”Beaucoup d’entre eux ont été tués d’une balle dans la nuque, un tir dans le dos”, dit Raull Santiago, activiste qui réside dans le quartier.Les corps ont ensuite été enveloppés dans des sacs mortuaires et amenés à l’institut médico-légal.- Chef de l’ONU “très inquiet” -Le juge Alexandre de Moraes, de la Cour suprême brésilienne, a demandé des explications sur l’action de la police au gouverneur Castro, convoqué pour une audience la semaine prochaine.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “très inquiet” du bilan de l’opération, “appelle les autorités à mener rapidement une enquête”, selon un porte-parole.Jusqu’à présent, l’intervention policière la plus mortelle de l’histoire du Brésil avait eu lieu en 1992, quand 111 détenus avaient été tués dans la répression d’une mutinerie dans une prison à Carandiru, près de Sao Paulo.La sécurité promet d’être un enjeu important de la présidentielle de 2026, pour laquelle Lula sera candidat à un quatrième mandat. Les Brésiliens voteront aussi pour leurs gouverneurs.Le gouvernement de Rio emploie depuis quelque temps le terme de “narcoterrorisme” pour désigner des groupes criminels locaux.Ce choix terminologique trahit l'”influence” de l’administration du président américain Donald Trump mais rien ne le “justifie”, explique à l’AFP la sociologue Carolina Grillo, spécialiste du crime organisé.Pour elle, “nous avons affaire à des groupes armés qui opèrent sur des marchés illégaux, des organisations qui visent le profit et non la promotion de la terreur dans la société”.

‘Utter madness’: NZ farmers agree dairy sale to French group

Farmers who own New Zealand dairy cooperative Fonterra voted Thursday to sell its consumer business to French group Lactalis, a decision slammed by the country’s foreign minister as “utter madness”.Final farmer votes were cast in a virtual meeting in the morning, with 88.5 percent of the total ballot cast in favour of the sale of Fonterra’s global consumer and associated businesses, Fonterra said in a statement.The total sale price is NZ$4.2 billion (US$2.4 billion), after including the value of Bega Cheese licences worth NZ$375 million, the company said.Foreign Minister Winston Peters said the vote meant “iconic” brands such as Anchor, Mainland and Kapiti were being sold off to the French firm.”This is utter madness. It is economic self-sabotage,” Peters said in a post on social media.”This is an outrageous short-sighted sugar hit that is just giving away New Zealand’s added value to a company from a major EU country,” he said.Fonterra would lose the long-term security of its business, Peters warned.”Three years after this deal starts, Lactalis can begin the three year notice to terminate the milk supply to these brands. Six years is meaningless for a long-term exporter. When it’s over, it really is over.”Fonterra chairman Peter McBride said the company was pleased to have received a “strong mandate” from the farmers who own the cooperative.”We will be able to focus Fonterra’s energy and efforts on where we do our best work. We will have a simplified and more focused business, the value of which cannot be overstated,” he said.Fonterra said it expected the deal to be completed in the first half of 2026 pending regulatory approvals and the process of separating the consumer operations from the rest of the coop.