Les universitaires ouvrent un nouveau front judiciaire contre Trump sur la liberté d’expression

Contre-attaque en justice. Des professeurs universitaires ont engagé mardi des poursuites contre Donald Trump et son administration, dont l’offensive contre l’université new-yorkaise de Columbia, et plus largement les manifestations propalestiniennes sur les campus, viole, selon eux, le principe constitutionnel de la liberté d’expression.Depuis le retour du milliardaire à la Maison Blanche, les autorités accentuent la pression contre cette prestigieuse université, accusée par Donald Trump d’avoir laissé prospérer un mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël à Gaza, qu’il juge relever de l’antisémitisme.Le gouvernement américain, qui a frappé l’université au portefeuille, tente en parallèle de museler les porte-voix de la cause palestinienne, en multipliant les arrestations – ou tentatives d’arrestations -, à l’instar de celle qui secoue les Etats-Unis depuis plusieurs semaines: le placement en détention par la police fédérale de l’immigration de Mahmoud Khalil, une figure de ces manifestations étudiantes à Columbia, titulaire d’une carte verte de résident permanent, mais menacé d’expulsion.Dans le sillage de Columbia, l’administration Trump a menacé une soixantaine de grandes universités comme Harvard, auxquelles il demande d’appliquer scrupuleusement ses directives.- Trump ne “s’arrêtera pas là” -Le fait de cibler les manifestants non-Américains qui expriment une sympathie pour la cause palestinienne est contraire à la constitution, notamment car cela empêche les citoyens américains d’entrer en lien avec des ressortissants étrangers et d’entendre leurs points de vue, argumente le recours déposé mardi par les organisations professorales auprès d’un tribunal du Massachusetts.La politique “d’expulsion idéologique a créé un climat de répression et de peur intenses sur les campus universitaires”, selon la plainte déposée notamment par l’Association américaine des professeurs d’université (AAUP).”Le premier amendement signifie que le gouvernement ne peut pas arrêter, maintenir en détention ou expulser une personne qui exprime une opinion politique dans le cadre légal, c’est aussi simple que ça. C’est le genre de pratiques qu’on voit d’ordinaire dans les régimes les plus répressifs et cela n’a pas sa place dans notre démocratie”, fustige Jameel Jaffer, directeur de l’institut indépendant de Columbia dédié à la liberté d’expression (Knight First Amendment Institute), l’une des organisations qui ont rédigé la plainte.”L’administration Trump s’en prend aux universitaires et aux étudiants étrangers qui donnent leur avis sur la Palestine, mais ne vous y méprenez pas: elle ne s’arrêtera pas là. Elle s’en prendra ensuite à ceux qui enseignent l’histoire de l’esclavage ou (…) qui font de la recherche sur le climat”, prévient Todd Wolfson, président de l’AAUP.- Expulsion bloquée -Mardi encore, une juge new-yorkaise a ordonné à l’administration de ne plus essayer d’arrêter une étudiante sud-coréenne de Columbia, en vue de son expulsion et le temps de l’examen du dossier. Elle avait participé l’an dernier au mouvement propalestinien. Yunseo Chung, 21 ans, avait lancé des poursuites lundi contre le président Trump et son gouvernement, qui veulent l’expulser bien qu’elle soit une résidente permanente des Etats-Unis, où elle a émigré à l’âge de 7 ans avec ses parents.La police fédérale de l’immigration (ICE) a notamment fouillé plusieurs résidences étudiantes de Columbia à sa recherche, le 13 mars, selon ses avocats.C’est dans un de ces bâtiments que des agents de l’ICE avaient arrêté Mahmoud Khalil le week-end du 8 mars. Son expulsion aussi a été bloquée par un juge new-yorkais, le temps d’un examen qui doit se poursuivre lors d’une audience décisive jeudi dans le New Jersey voisin. L’administration Trump exerce une forte pression sur Columbia, privée de 400 millions de dollars de subventions fédérales. En fin de semaine dernière, l’université a accepté d’engager des réformes drastiques dans l’espoir d’ouvrir des négociations pour recouvrer ces fonds. Elle a notamment accepté de revoir totalement sa gestion des mouvements de protestation, de formaliser une définition de l’antisémitisme ou encore de réformer les départements d’études sur le Moyen-Orient, l’Asie du Sud et l’Afrique.

Boeing sous pression, un procès pénal lié aux crashes de 2018 et 2019 fixé en juin

Le juge fédéral texan chargé de l’affaire des crashes de deux Boeing 737 MAX 8 en 2018 et en 2019, qui ont fait au total 346 morts, a créé la surprise mardi en fixant au 23 juin l’ouverture d’un procès pénal avec jury populaire contre l’avionneur américain.Le juge Reed O’Connor, qui siège à Fort Worth (Texas), a également “annulé” la date butoir fixée au 11 avril pour que Boeing et le ministère de la Justice l’informent de leurs avancées concernant l’accord de plaider-coupable de l’avionneur dans ce dossier.Il ne donne aucun détail supplémentaire, hormis un calendrier sur le processus à suivre par les parties en vue du procès.”Comme précisé par les parties dans de récents documents déposés auprès du tribunal, Boeing et le ministère de la Justice continuent de mener des discussions de bonne foi pour un règlement approprié à cette affaire”, a indiqué l’avionneur.Sollicités par l’AFP, le ministère a refusé de commenter et les avocats américains des familles n’ont pas réagi immédiatement.”Yes! Enfin!”, a réagi auprès de l’AFP Catherine Berthet, qui a perdu sa fille Camille dans l’accident d’Ethiopian Airlines en mars 2019.”Je suis heureuse évidemment qu’il y ait enfin un procès!!! Tellement soulagée. Des années de combat!”, a-t-elle ajouté, disant avoir une “très grande reconnaissance” envers le juge.”Je me bats (…) pour la manifestation de la vérité et de la justice. Un procès est nécessaire pour la manifestation de cette vérité”, a-t-elle poursuivi, regrettant que les dirigeants de Boeing “ne soient pas poursuivis à ce stade”.Malgré la décision de mardi, Boeing a encore la possibilité, avant la date fixée par le juge, de s’entendre avec le ministère public sur un nouveau plaider-coupable, qui lui éviterait un procès.- Fraude -Un premier plaider-coupable est intervenu en juillet 2024 après que le ministère de la Justice a estimé que Boeing avait bafoué un premier accord dit de poursuites différées (DPA).Ce dernier avait été conclu en janvier 2021, concernant les accidents de 737 MAX 8 des compagnies Lion Air en octobre 2018 et Ethiopian Airlines en mars 2019.Il ne porte que sur un seul chef d’inculpation: Boeing reconnaît avoir, “en toute connaissance, et avec l’intention de commettre une fraude, conspiré et s’être entendu avec des tiers pour commettre une fraude envers les Etats-Unis” lors du processus de certification du 737 MAX.Après les accidents, tous les 737 MAX ont été immobilisés au moins vingt mois dans le monde entier. Boeing a admis en avril 2019 que son logiciel anti-décrochage MCAS était en partie responsable.D’une durée de trois ans, l’accord initial imposait notamment à Boeing d’améliorer le programme de conformité de sa production.Mais, en janvier 2024, un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines a perdu en vol un panneau de fuselage. L’appareil avait été livré en octobre.- Crise profonde -Cet incident, qui n’a fait que quelques blessés légers, intervenait après des mois marqués par des problèmes de qualité de production. Il a plongé Boeing dans une crise existentielle.En juillet, Boeing et le ministère ont finalement annoncé un second DPA, incluant en particulier la désignation d’un superviseur indépendant.Pour être définitif, cet accord devait être approuvé par Reed O’Connor, qui l’a rejeté début décembre et a renvoyé Boeing et le ministère à l’écheveau.Sans aborder le fond de l’affaire dans sa décision de douze pages, il s’est concentré sur le mode de désignation du superviseur qui, selon lui, “marginalis(ait) à tort” le rôle du tribunal et n’offrait pas de garanties en termes de diversité (DEI).Après plusieurs reports successifs, les parties devaient l’informer de leurs intentions au plus tard le 11 avril.Mais le magistrat a décidé mardi d'”annuler” cette échéance “et, au contraire, de fixer une date de procès pour cette affaire au lundi 23 juin 2025”.Le Wall Street Journal (WSJ), faisant référence à plusieurs sources non identifiées, a écrit lundi que l’avionneur cherchait à faire annuler ce second DPAIl “cherche un traitement plus indulgent de la part du ministère de la Justice qui, sous l’administration Trump, examine de nombreuses affaires pénales dont le procès n’est pas encore ouvert ou qui n’ont pas encore été validées par un juge”.”Boeing devrait profiter du nouveau regard porté par le ministère de la Justice de Trump, qui est plus enclin à modifier au moins partiellement cet accord”, écrivait le WSJ.

US judge sets June 23 trial date over Boeing crashes

A US federal judge on Tuesday set a trial date of June 23 in the Justice Department’s criminal case against aircraft manufacturing giant Boeing over two deadly 737 MAX crashes in 2018 and 2019.In two court filings in Texas, Judge Reed O’Connor said he was vacating an April 11 deadline for Boeing and prosecutors to announce progress on a plea deal, and moving ahead with the trial over the two crashes, in which 346 people died.In a statement, Boeing said it was still engaged in “good faith discussions” with the Justice Department regarding an “appropriate” resolution of the matter.The Justice Department declined to comment on the case.”I am so happy that Judge O’Connor of Texas… has put an end to the delaying tactics of Boeing and the Department of Justice,” said Catherine Berthet, whose daughter Camille died in one of the crashes. “Finally (there is) going to be a trial,” Berthet told AFP. Boeing agreed last July to plead guilty to fraud after the Justice Department found the company failed to improve its compliance and ethics program, in breach of a deferred prosecution agreement following the two deadly MAX crashes.That deal was concluded in January 2021 to address the disasters in Ethiopia and Indonesia.But in December, a judge in Texas rejected the 2024 settlement over apparent flaws in the selection process for a monitor to ensure Boeing’s compliance, sending the company and the government back to continue discussions.”For years we have been fighting, and I am fighting, on behalf of the victims and my daughter Camille, for truth and justice,” said Berthet.”A trial is necessary to bring this truth to light.”It was not immediately clear why O’Connor decided to cancel the April 11 deadline for the plea deal and move directly to trial.

Bolsonaro doit savoir mercredi s’il est renvoyé en procès pour projet de coup d’Etat

La Cour suprême brésilienne doit décider mercredi si elle ouvre un procès contre Jair Bolsonaro pour projet présumé de coup d’Etat, après une première journée de débats en présence de l’ex-président d’extrême droite, qui risque une lourde peine de prison.”Après l’analyse de toutes les questions préliminaires des défenses, les délibérations sont suspendues et reprendront demain, avec les votes” des cinq juges appelés à trancher sur l’avenir judiciaire de M. Bolsonaro, a déclaré le magistrat Cristiano Zanin, qui a présidé la séance de mardi.Au début de ces délibérations, retransmises en direct sur plusieurs chaînes d’informations, le procureur général de la République, Paulo Gonet, a accusé M. Bolsonaro, 70 ans, d’avoir été le “leader” d’une “organisation criminelle qui avait pour objectif de garantir qu’il se maintienne au pouvoir”.Et ce “quel que soit le résultat des élections de 2022″, qu’il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.À la surprise générale, l’ancien chef de l’Etat (2019-2022) a décidé d’assister en personne aux débats de la Cour suprême, s’asseyant au premier rang face aux magistrats.”Ils m’accusent d’un crime que je n’ai pas commis”, a déclaré dans un communiqué l’ex-président, qui encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison.Il s’est dit victime de la “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil” et espère encore se présenter à la présidentielle de 2026, malgré son inéligibilité actuelle.Son avocat Celso Vilardi a déclaré pour sa part mardi dans sa plaidoirie que “rien n’a été trouvé” pour incriminer son client, bien qu’il ait été “le président le plus ciblé par des enquêtes dans l’histoire” du Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.- “Noyau crucial” -La journée de mardi a été consacrée à l’exposition des arguments de l’accusation et des avocats, avant que les magistrats ne rejettent une à une des contestations pour vice de forme de la part des avocats des inculpés.Cinq des onze juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s’ils disposent d’éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d’avoir fait partie du “noyau crucial” du complot présumé.Les magistrats doivent voter tour à tour, exposant leurs arguments de façon détaillée. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes. Honni du camp Bolsonaro, ce puissant juge est en charge de plusieurs dossiers concernant l’ex-président. À ses côtés siègent aussi un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat, Cristiano Zanin.”L’arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence”, a assuré Jair Bolsonaro sur la plateforme X.Selon le parquet, les velléités putschistes de ce dernier et de ses proches collaborateurs ont commencé à se manifester bien avant le scrutin d’octobre 2022, avec une tentative de jeter le discrédit sur le système d’urnes électroniques en vigueur au Brésil.Après l’échec de l’ex-président à se faire réélire, le plan présumé aurait prévu l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi l’assassinat de Lula, de son vice-président Geraldo Alckmin et du juge Moraes.Le coup d’Etat n’a finalement pas eu lieu, faute de soutien de membres du haut commandement militaire, selon le ministère public.- “Procès politique” -L’accusation s’appuie sur un rapport d’enquête de près de 900 pages de la police fédérale. Ce rapport mentionne également les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes ont envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel.M. Bolsonaro, qui se trouvait aux Etats-Unis ce jour-là, balaie toutes les accusations qui pèsent contre lui et fustige un “procès politique”.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être candidat en 2026.L’ex-président compare souvent sa situation à celle de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses démêlés avec la justice. Il espère que le président américain, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.La prochaine présidentielle est également marquée par l’incertitude à gauche. Lula, dont la popularité est plombée par l’inflation, n’a pas levé le voile sur ses intentions.

Bolsonaro doit savoir mercredi s’il est renvoyé en procès pour projet de coup d’Etat

La Cour suprême brésilienne doit décider mercredi si elle ouvre un procès contre Jair Bolsonaro pour projet présumé de coup d’Etat, après une première journée de débats en présence de l’ex-président d’extrême droite, qui risque une lourde peine de prison.”Après l’analyse de toutes les questions préliminaires des défenses, les délibérations sont suspendues et reprendront demain, avec les votes” des cinq juges appelés à trancher sur l’avenir judiciaire de M. Bolsonaro, a déclaré le magistrat Cristiano Zanin, qui a présidé la séance de mardi.Au début de ces délibérations, retransmises en direct sur plusieurs chaînes d’informations, le procureur général de la République, Paulo Gonet, a accusé M. Bolsonaro, 70 ans, d’avoir été le “leader” d’une “organisation criminelle qui avait pour objectif de garantir qu’il se maintienne au pouvoir”.Et ce “quel que soit le résultat des élections de 2022″, qu’il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.À la surprise générale, l’ancien chef de l’Etat (2019-2022) a décidé d’assister en personne aux débats de la Cour suprême, s’asseyant au premier rang face aux magistrats.”Ils m’accusent d’un crime que je n’ai pas commis”, a déclaré dans un communiqué l’ex-président, qui encourt une peine cumulée pouvant dépasser les 40 ans de prison.Il s’est dit victime de la “plus grande persécution politico-judiciaire de l’histoire du Brésil” et espère encore se présenter à la présidentielle de 2026, malgré son inéligibilité actuelle.Son avocat Celso Vilardi a déclaré pour sa part mardi dans sa plaidoirie que “rien n’a été trouvé” pour incriminer son client, bien qu’il ait été “le président le plus ciblé par des enquêtes dans l’histoire” du Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.- “Noyau crucial” -La journée de mardi a été consacrée à l’exposition des arguments de l’accusation et des avocats, avant que les magistrats ne rejettent une à une des contestations pour vice de forme de la part des avocats des inculpés.Cinq des onze juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s’ils disposent d’éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d’avoir fait partie du “noyau crucial” du complot présumé.Les magistrats doivent voter tour à tour, exposant leurs arguments de façon détaillée. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes. Honni du camp Bolsonaro, ce puissant juge est en charge de plusieurs dossiers concernant l’ex-président. À ses côtés siègent aussi un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l’ancien avocat de l’actuel chef de l’Etat, Cristiano Zanin.”L’arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence”, a assuré Jair Bolsonaro sur la plateforme X.Selon le parquet, les velléités putschistes de ce dernier et de ses proches collaborateurs ont commencé à se manifester bien avant le scrutin d’octobre 2022, avec une tentative de jeter le discrédit sur le système d’urnes électroniques en vigueur au Brésil.Après l’échec de l’ex-président à se faire réélire, le plan présumé aurait prévu l’élaboration d’un décret prévoyant la convocation d’un nouveau scrutin, mais aussi l’assassinat de Lula, de son vice-président Geraldo Alckmin et du juge Moraes.Le coup d’Etat n’a finalement pas eu lieu, faute de soutien de membres du haut commandement militaire, selon le ministère public.- “Procès politique” -L’accusation s’appuie sur un rapport d’enquête de près de 900 pages de la police fédérale. Ce rapport mentionne également les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia. Une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes ont envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel.M. Bolsonaro, qui se trouvait aux Etats-Unis ce jour-là, balaie toutes les accusations qui pèsent contre lui et fustige un “procès politique”.Inéligible jusqu’en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d’être candidat en 2026.L’ex-président compare souvent sa situation à celle de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses démêlés avec la justice. Il espère que le président américain, “ami” et modèle politique, jouera de son “influence” en sa faveur.La prochaine présidentielle est également marquée par l’incertitude à gauche. Lula, dont la popularité est plombée par l’inflation, n’a pas levé le voile sur ses intentions.

Political football as Iran reach World Cup while Australia, Saudis stay alive

Iran became the second Asian side to secure their place at the 2026 World Cup after twice coming from behind to draw 2-2 with Uzbekistan in Tehran on Tuesday, handing organisers a likely diplomatic headache.Iran, the second-highest ranked AFC side in the FIFA standings, needed only a point to join Japan in qualifying for the finals in the United States, Canada and Mexico.Iran will, however, head to North America with relations strained as US President Donald Trump takes a hard line over opening new nuclear talks with Tehran.The Group A leaders were made to work hard at the Azadi Stadium by upward-trending Uzbekistan, with Mehdi Taremi scoring seven minutes from time – his second of the match – to seal the point.”We have to thank the fans who filled the stadium today, and thank God they did not leave empty-handed,” said Iran captain Alireza Jahanbakhsh.Seeking to qualify for a first World Cup, Uzbekistan opened the scoring on 16 minutes through Khojimat Erkinov, before Inter Milan striker Taremi scored his first of the night shortly after half time.Parity lasted only one minute, with Abbosbek Fayzullaev restoring Uzbekistan’s lead. Again, Taremi was the man to pull his team back into the game and ultimately book a spot in North America, when he finished past goalkeeper Utkir Yusupov late on. Iran will be appearing at a fourth successive World Cup and seventh in all.Taremi expressed his “happiness” with the result but admitted his team had “tactical problems” after conceding twice.Uzbekistan remain on course for an inaugural appearance at the finals. Sitting second on 17 points, they require a win from the concluding double-header in June either away to third-placed UAE or at home to Qatar, in fourth.The UAE climbed to four points behind Uzbekistan following their 2-1 victory in injury time against North Korea in Riyadh, with Qatar three points further back after their 3-1 defeat to Kyrgyzstan in Bishkek.The top two go straight to the World Cup, with teams finishing third and fourth in the three Asian groups entering a further round of qualifying.- Knife edge race -Earlier on Tuesday, Australia beat China 2-0 to boost their chances of automatic qualification, but Saudi Arabia stayed in touch in Group C with a goalless draw in Japan.Australia’s victory, courtesy of first-half goals from Jackson Irvine and Nishan Velupillay, left the Socceroos second in Group C on 13 points with two to play, three points ahead of Saudi Arabia with a much better goal difference. Japan are already sure to finish top.Australia host Japan and travel to Saudi Arabia for their final qualifiers in June, leaving the race for the second direct qualification place on a knife edge. China stay bottom on six points, but they can progress to a further qualifying stage by finishing third or fourth. Indonesia moved into fourth on nine points thanks to a 1-0 win over Bahrain.Oxford United forward Ole Romeny scored his second goal in as many games to give Netherlands and Barcelona great Patrick Kluivert his first victory since becoming manager.In Group B,  Son Heung-min’s South Korea remain top and favourites to progress, but they put in another toothless performance as they were held at home for the second match in a row – this time 1-1 by Jordan.Iraq could have gained ground but conceded late twice to lose 2-1 to Palestine in Amman.One-nil down from the 34th minute, Palestine equalised two minutes from time before grabbing a winner in the 97th minute, for their first victory of the third round.Iraq stay third and one point behind second-placed Jordan, who are three off the summit.Leaders South Korea face a tricky trip to Basra in June before a final home clash against Kuwait. Oman are fourth on 10 points following their 1-0 win against Kuwait in Ardhiyah, with Palestine fifth and Kuwait rooted to the bottom.

S. Africa take big World Cup lead, but may lose points over MokoenaTue, 25 Mar 2025 21:39:16 GMT

South Africa beat Benin 2-0 on Tuesday to lead an African 2026 World Cup qualifying group by five points, but the advantage could be reduced for fielding an ineligible player last week.Teboho Mokoena helped South Africa beat Lesotho in round five four days ago, but should not have played as he had accumulated two yellow …

S. Africa take big World Cup lead, but may lose points over MokoenaTue, 25 Mar 2025 21:39:16 GMT Read More »

What is Signal and is it secure?

Signal is an end-to-end encrypted messaging app that is considered one of the most secure in the world by security professionals, but was never intended to be the go-to choice for White House officials planning a military operation.What differentiates it from other messaging apps, and why has its use by top Trump officials planning strikes on Yemen raised concerns?- What is end-to-end encryption? -End-to-end encryption means that any sent message travels in a scrambled form and can only be deciphered by the end user. Nobody in between — not the company providing the service, not your internet provider, nor hackers intercepting the message — can read the content because they don’t have the keys to unlock it.Signal is not the only messaging service to do this, but unlike WhatsApp and Apple’s iMessage, the app is controlled by an independent non-profit — not a big tech behemoth motivated by revenue — winning it more trust with those concerned about privacy.Signal crucially goes further than WhatsApp on data privacy by making metadata such as when the message was delivered and who it was sent to invisible even to the company itself.WhatsApp, meanwhile, shares information with its parent company Meta and third parties, including your phone number, mobile device information, and IP addresses.For these reasons, Signal has always been a go-to messaging service for users especially concerned about communications secrecy, notably people working in security professions, journalists, and their sources.- Who owns Signal? -Founded in 2012, Signal is owned by the Mountain View, California-based Signal Foundation. Its history is linked to WhatsApp: the site was founded by cryptographer and entrepreneur Moxie Marlinspike, with an initial $50 million from WhatsApp co-founder Brian Acton.Both Signal and WhatsApp, which was bought by Mark Zuckerberg in 2014, are based on the same protocol built by Marlinspike.”We’re not tied to any major tech companies, and we can never be acquired by one either,” Signal’s website reads. Development is mainly supported by grants and donations.Very outspoken compared to other Silicon Valley bosses, Signal’s CEO is Meredith Whittaker, who spent years working for Google, is a fierce critic of business models built on the extraction of personal data.- How secure is Signal? -“Signal is a very solid platform because of the way that it goes about doing its business, the way that it frequently updates the app, the way that it uses end-to-end encryption,” said Michael Daniel, former White House cybersecurity coordinator under Barack Obama and current head of the Cyber Threat Alliance.But “it was never built or intended to be used for discussing military plans,” Daniel told AFP.The real vulnerability, Daniel said, is not so much the app itself, “but everything that goes on around it. It’s more that these (messages) are on personal devices that may or may not be stored in a secure manner or protected in the right way.”He noted that given their responsibilities, the high-level officials involved in the Yemen conversation would have communications teams capable of handling the conversation using the appropriate methods.Coincidentally, the Pentagon warned staff in a memo last week against using Signal, according to NPR, citing threats from Russian hackers.The Pentagon said that Russia was taking advantage of the app’s linked devices feature — which allows users to sign into their account from PCs and laptops — to spy on conversations.Daniel said that under normal circumstances, “it wouldn’t have been that difficult to jump off their phones and do this in the proper protocols,” he said, adding that having an outsider involved would have been impossible if the right technology was used.Matthew Green, who teaches cryptography at Johns Hopkins University and has collaborated with the development of Signal, said on Bluesky that by asking it to step up to “military grade” communications, Signal was “being asked to do a lot!”He warned that Signal, which shot up on the list of most downloaded apps after the revelation, could become a victim of its own success.”As the only encrypted messenger people seem to ‘really’ trust, Signal is going to end up being a target for too many people,” he said.

Zimbabwe moves army chief to sports docketTue, 25 Mar 2025 21:36:53 GMT

Zimbabwe President Emmerson Mnangagwa on Tuesday reassigned the head of the country’s army to the sports ministry, the presidency said, without elaborating on the reasons for the move.The sports vacancy became available this month after Kirsty Coventry became the first woman elected president of the International Olympic Committee, and the first African to occupy sport’s …

Zimbabwe moves army chief to sports docketTue, 25 Mar 2025 21:36:53 GMT Read More »