Les agriculteurs toujours mobilisés, débat sur le Mercosur à l’Assemblée

“Entendez-nous dans nos campagnes!” : les agriculteurs prévoient d’intensifier leurs actions mardi contre “tout ce qui entrave (leur) vie”, après une semaine de mobilisation contre le traité de libre-échange avec le Mercosur, débattu dans l’après-midi à l’Assemblée nationale.Dans un climat tendu à quelques semaines de leurs élections professionnelles, les syndicats sont repartis sur le terrain en ordre dispersé. Moins d’un an après une mobilisation historique, ils estiment n’avoir pas obtenu suffisamment d’avancées concrètes.Après des actions symboliques dans 85 départements la semaine dernière, l’alliance majoritaire FNSEA-JA prévoit d’occuper le terrain jusqu’à jeudi soir.”Des actions vont viser tout ce qui entrave la vie des agriculteurs”, a précisé mardi matin sur France 2 le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, prévoyant des actions ciblant notamment “les administrations et un certain nombre d’agences”, par exemple comme celles de l’eau de l’Office français de la biodiversité (OFB).”Si on veut continuer à permettre aux agriculteurs de gagner leur vie, il faut qu’au quotidien, on leur simplifie la vie,” a-t-il ajouté.De son côté, la Coordination rurale, 2e syndicat agricole, prévoit “d’amplifier” sa mobilisation au-delà du Sud-Ouest où se sont jusqu’ici concentrées ses actions (avec des barrages filtrants, le blocage du port de Bordeaux ou le saccage d’un bureau de l’OFB dans la Creuse).Mardi, le syndicat prévoit notamment un rassemblement devant le Parlement européen. Un cortège de 25 tracteurs a quitté Vesoul (Haute-Saône) lundi peu après 18H00 pour rejoindre Strasbourg, a constaté un correspondant de l’AFP.- Vers un vote unanime ? -Opposée depuis des décennies au libre-échange, la Confédération paysanne, 3e syndicat représentatif, continue ses mobilisations contre le Mercosur, avec une action en Dordogne dans la journée.Les syndicats incitent leurs sections locales à l’autonomie dans une atmosphère électrique de surenchère pré-électorale, comme en témoignage la perturbation d’un déplacement d’Arnaud Rousseau vendredi à Agen par des militants de la CR du Lot-et-Garonne.Dès lundi, des militants du syndicat majoritaire FNSEA ont bâti un mur devant la préfecture des Ardennes, pour “représenter la distance qui sépare le paysan et l’administration”, tandis que la Coordination rurale a déversé pneus et fumier devant la préfecture du Pas-de-Calais, déplorant que l’Etat ne propose qu’une chose: “des prêts pour rembourser des prêts” au lieu de protéger le revenu des agriculteurs.”La plupart (des manifestations) se sont bien déroulées : on peut manifester sans casser, sans blesser”, a souligné mardi sur France Info le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, mettant en garde contre toute violence.La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a promis lundi que les agriculteurs verraient “très, très vite” des choses concrètes et assuré que la France progressait dans la construction d’une minorité de blocage à l’accord commercial de libre-échange avec des pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).Ce traité permettrait l’entrée en Europe de viande, sucre ou maïs importés sans droits de douane, risquant “de provoquer des déséquilibres profonds pour nos producteurs”, qui seraient confrontés à une “concurrence déloyale”, ont estimé les ministres de l’Agriculture et du Commerce extérieur (Sophie Primas) dans une tribune au Figaro. Pour la FNSEA, l’opposition à ce traité est une “bataille existentielle”, a martelé Arnaud Rousseau mardi. Mardi après-midi, Mmes Genevard et Primas porteront la parole du gouvernement à l’Assemblée nationale où se tiendra un débat puis un vote sur ce traité, avant de passer au Sénat.Le gouvernement espère un vote unanime qui donnerait du poids à la position française face à la Commission européenne, seule habilitée à négocier pour les 27 ce traité de libre-échange.Mais rien n’est gagné d’avance.Si le député Dominique Potier (PS) espère une certaine unité contre l’accord, il précise que le vote du groupe socialiste dépendra de la déclaration du gouvernement: “nous jugerons en l’état.”Pour Arnaud Le Gall qui présentera la position de la France insoumise, seule une proposition du gouvernement qui “mettrait fin aux négociations” obtiendrait un vote favorable de LFI. S’opposer à l’accord “en l’état” ne suffira pas.Du côté du Rassemblement national, la députée Hélène Laporte s’est étonnée d’un nouveau vote, rappelant que l’Assemblée s’était déjà prononcée contre en juin 2023, mais a confirmé que le RN était “contre cet accord”.bur-cma-sb-max/bow

Equity markets retreat, dollar gains as Trump fires tariff warning

Stock markets fell and the dollar rallied Tuesday after Donald Trump warned he would impose huge new tariffs on China, Mexico and Canada on his first day in office, dealing a blow to hopes of a more moderate approach to trade policy.The former and next president said on his Truth Social account that he would hammer the United States’ largest trading partners in response to the illegal drug trade and immigration.The news dampened optimism that his pick to lead the Treasury, Scott Bessent, could temper the tycoon’s assertiveness, with fears now of another trade war with China and warnings that the move — along with promised tax cuts — will reignite US inflation.”On January 20th, as one of my many first Executive Orders, I will sign all necessary documents to charge Mexico and Canada a 25 percent tariff on ALL products coming into the United States, and its ridiculous Open Borders,” he wrote. In another post, he added that he would hit China with a 10 percent tariff “above any additional Tariffs” on all of its products entering the US, citing Beijing’s failure to tackle fentanyl smuggling.  Liu Pengyu, a spokesman for China’s embassy in the United States, told AFP that “no one will win a trade war”, while the foreign ministry later said it would be “open to dialogue” with Washington.Trump’s announcement fuelled a sell-off across Asian markets, while London, Paris and Frankfurt opened on the back foot. The dollar surged around one percent against its Canadian equivalent and Mexico’s peso as well as the Chinese yuan. However, the yen strengthened thanks to its safe haven status.”In a striking return to hardline policies, President-elect Trump has dramatically escalated tensions with a brash promise to impose a sweeping 25 percent tariff on all imports from Canada and Mexico the moment he reassumes office,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes. He said the declaration “shatters any lingering hopes that… Scott Bessent might usher in an era of moderation”.”Initially hailed as a beacon of stability, Bessent’s influence now seems overshadowed by a resurgence of Trump’s uncompromising ‘America First’ doctrine, which starkly excludes even the closest of allies from its protective embrace.”- Bitcoin struggles -Still, Hong Kong edged up marginally and losses in Shanghai were limited, with Heron Lim, assistant director-economist at Moody’s Analytics, saying the 10 percent levy on China was well short of the 60 percent Trump flagged on the campaign.”An added 10 percent extra in response to a non-economic driver with opioids seems light compared to what they have been expecting,” he told AFP.”And with Trump hitting two of its key importers, Canada and Mexico, harder with the proposed 25 percent tariffs, it actually makes China’s goods relatively cheaper,” he said. “China will likely be cautious in its response, not wanting to spark another tit-for-tat trade war — particularly given its substantially weaker economic outlook compared to when Trump first took office.”Asia’s struggles came after another up day on Wall Street, where the Dow ended on a second successive record, helped by the choice of Bessent, though US futures were down Tuesday.Bitcoin struggled just above $94,200 after dropping to a six-day low of around $92,600 Monday as the Trump-fuelled rally that had seen it surge around 50 percent to within a whisker of $100,000 ran out of steam.Oil prices were barely moved after Monday’s losses of around three percent that came after an official said Israel’s security cabinet was to decide Tuesday whether to accept a ceasefire in its war with Hezbollah in Lebanon. The stronger dollar was also depressing the commodity.US, European Union and United Nations officials have all pushed in recent days for a truce in the long-running hostilities between Israel and Hezbollah, which flared into all-out war in late September.- Key figures around 0710 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 38,442.00 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 19,159.20 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,259.76 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,271.56Euro/dollar: DOWN at $1.0474 from $1.0495 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2546 from $1.2564Dollar/yen: DOWN at 154.00 yen from 154.23 yenEuro/pound: DOWN at 83.50 pence from 83.51 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $68.94 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $73.07 per barrelNew York – Dow: UP 1.0 percent at 44,736.57 (close)

Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte en l’état

Les débats parlementaires sur la fin de vie, qui vont reprendre début 2025, feraient mieux de se baser sur le texte déjà élaboré par le gouvernement et la législature précédents, a estimé mardi la ministre de la Santé.”A titre personnel, je pense qu’on peut très bien porter le (…) texte qui a déjà été travaillé à l’Assemblée nationale”, a déclaré Geneviève Darrieussecq sur la chaîne Public Sénat.Les députés doivent examiner en février un texte sur la fin de vie, relançant ainsi un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible.Le précédent gouvernement avait, après de longs mois de gestation, mis sur la table un texte prévoyant de légaliser le suicide assisté et dans certains cas, l’euthanasie, qualifiés d'”aide active à mourir”. Ce texte, qui y assortissait de strictes conditions, était parvenu à l’Assemblée nationale mais son examen a été interrompu par la dissolution et les élections de mi-2024.Le sort de ce projet est donc en suspens, alors que l’actuel gouvernement rassemble le centre et la droite, cette dernière étant historiquement très rétive à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.Le Premier ministre Michel Barnier, lui-même issu de la droite, a certes décidé de relancer les débats parlementaires. Mais un flou demeure sur le texte qui leur servira de base.Le gouvernement pourrait soit présenter un nouveau projet, soit accepter de s’associer à une proposition déposée cet été par le député Olivier Falorni (groupe MoDem), reprenant l’essentiel du précédent projet dont il était le rapporteur.”Ce serait le plus logique puisqu’il y a déjà un débat qui a commencé”, a jugé Mme Darrieussecq.La ministre s’en est néanmoins remise à la décision de M. Barnier, affirmant qu’il gardait pour l’heure “toutes les options sur la table” mais n’était “pas du tout hostile à la reprise du texte Falorni”.Sur le calendrier prévu, Mme Darrieussecq a dit souhaiter que le texte avance “le plus rapidement possible” sans s’engager sur une date d’adoption.

Compressed natural gas vehicles gain slow momentum in NigeriaTue, 26 Nov 2024 06:34:30 GMT

Car mechanic Adebola Omotosho has to drive eight kilometres across Nigeria’s bustling commercial hub Lagos to fill his tank with compressed natural gas.He is among the few Nigerians who were early adopters of the alternative fuel, which can still be hard to come by.Nevertheless, Omotosho believes the financial and environmental benefits outweigh the inconvenience of …

Compressed natural gas vehicles gain slow momentum in NigeriaTue, 26 Nov 2024 06:34:30 GMT Read More »