Affaire Grégory: les nouvelles expertises n’ont rien donné

Les expertises complémentaires ordonnées l’an dernier pour tenter d’élucider la mort du petit Grégory Villemin, il y a plus de 40 ans, n’ont pas donné “d’éléments significatifs”, a indiqué mercredi le parquet général à Dijon.”Les éléments techniques et scientifiques et les procès-verbaux réalisés depuis la date anniversaire des faits en octobre 2024 n’ont pas apporté d’éléments significatifs dans la manifestation de la vérité”, a indiqué à l’AFP le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, où l’enquête est encore en cours.”Je n’envisage dès lors pas d’en assurer une communication plus détaillée. Cependant, les investigations se poursuivent sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon”, a-t-il ajouté, confirmant une information de Franceinfo.Les parents “restent confiants dans la justice, et leurs avocats restent déterminés”, a commenté François Saint-Pierre, un des avocats des époux Villemin interrogé par l’AFP. En mars 2024, à la demande des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait accordé ces vérifications complémentaires.Les analyses portaient notamment sur des traces d’ADN trouvées sur les cordelettes qui entouraient le corps de l’enfant, son anorak, son menton et certains courriers du corbeau.Jusque-là, les échantillons concernés n’avaient pas été soit répertoriés, soit attribués à une identité particulière, soit croisés avec d’autres éléments de la procédure.Par ailleurs, une analyse sur la faisabilité d’une éventuelle étude de la biométrie vocale, sorte d’ADN de la voix, avait été ordonnée sur les appels téléphoniques du corbeau, afin de la comparer avec d’autres voix enregistrées à la même époque.Ces nouvelles expertises avaient suscité l’espoir de faire enfin la lumière sur la mort du garçonnet de quatre ans, retrouvé le 16 octobre 1984 pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges.Les enquêteurs s’étaient orientés d’abord vers un cousin du père, Bernard Laroche. Inculpé, il avait été remis en liberté mais assassiné peu après par Jean-Marie Villemin.Interrogé mercredi par l’AFP, Gérard Welzer, avocat de Marie-Ange Bolle, veuve de Bernard Laroche, a indiqué que sa cliente “prenait acte des résultats malheureusement négatifs” des expertises. “Elle est toujours à la recherche de la vérité, d’autant plus en cette période où cela fera 40 ans que, le 29 mars 1985, Bernard Laroche a été assassiné”, a déclaré l’avocat.Après la mort de Bernard Laroche, l’affaire s’était concentrée sur un corbeau, auteur de nombreuses lettres anonymes menaçantes envers les Villemin, et des membres de la famille avaient également reçu des appels téléphoniques anonymes.En 2017, des expertises en graphologie avaient attribué une lettre de 1983 à Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory. Elle et son mari Marcel avaient été mis en examen mais l’acte a été annulé en mai 2018 pour vice de procédure.

Affaire Grégory: les nouvelles expertises n’ont rien donné

Les expertises complémentaires ordonnées l’an dernier pour tenter d’élucider la mort du petit Grégory Villemin, il y a plus de 40 ans, n’ont pas donné “d’éléments significatifs”, a indiqué mercredi le parquet général à Dijon.”Les éléments techniques et scientifiques et les procès-verbaux réalisés depuis la date anniversaire des faits en octobre 2024 n’ont pas apporté d’éléments significatifs dans la manifestation de la vérité”, a indiqué à l’AFP le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, où l’enquête est encore en cours.”Je n’envisage dès lors pas d’en assurer une communication plus détaillée. Cependant, les investigations se poursuivent sous l’autorité du président de la chambre de l’instruction de Dijon”, a-t-il ajouté, confirmant une information de Franceinfo.Les parents “restent confiants dans la justice, et leurs avocats restent déterminés”, a commenté François Saint-Pierre, un des avocats des époux Villemin interrogé par l’AFP. En mars 2024, à la demande des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon avait accordé ces vérifications complémentaires.Les analyses portaient notamment sur des traces d’ADN trouvées sur les cordelettes qui entouraient le corps de l’enfant, son anorak, son menton et certains courriers du corbeau.Jusque-là, les échantillons concernés n’avaient pas été soit répertoriés, soit attribués à une identité particulière, soit croisés avec d’autres éléments de la procédure.Par ailleurs, une analyse sur la faisabilité d’une éventuelle étude de la biométrie vocale, sorte d’ADN de la voix, avait été ordonnée sur les appels téléphoniques du corbeau, afin de la comparer avec d’autres voix enregistrées à la même époque.Ces nouvelles expertises avaient suscité l’espoir de faire enfin la lumière sur la mort du garçonnet de quatre ans, retrouvé le 16 octobre 1984 pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges.Les enquêteurs s’étaient orientés d’abord vers un cousin du père, Bernard Laroche. Inculpé, il avait été remis en liberté mais assassiné peu après par Jean-Marie Villemin.Interrogé mercredi par l’AFP, Gérard Welzer, avocat de Marie-Ange Bolle, veuve de Bernard Laroche, a indiqué que sa cliente “prenait acte des résultats malheureusement négatifs” des expertises. “Elle est toujours à la recherche de la vérité, d’autant plus en cette période où cela fera 40 ans que, le 29 mars 1985, Bernard Laroche a été assassiné”, a déclaré l’avocat.Après la mort de Bernard Laroche, l’affaire s’était concentrée sur un corbeau, auteur de nombreuses lettres anonymes menaçantes envers les Villemin, et des membres de la famille avaient également reçu des appels téléphoniques anonymes.En 2017, des expertises en graphologie avaient attribué une lettre de 1983 à Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory. Elle et son mari Marcel avaient été mis en examen mais l’acte a été annulé en mai 2018 pour vice de procédure.

Faute de croissance, Londres tranche des milliards de dépense publique

Après les impopulaires hausses d’impôts de l’automne, les coupes budgétaires douloureuses du printemps: l’économie britannique ne décolle pas et la ministre des Finances Rachel Reeves a annoncé mercredi des milliards de livres d’économie pour équilibrer les comptes.”L’incertitude mondiale accrue a eu deux conséquences, d’abord sur nos finances publiques, et ensuite sur notre économie”, a affirmé Mme Reeves lors d’un discours budgétaire très attendu au Parlement britannique, dans lequel elle a dévoilé des prévisions très dégradées pour la croissance du pays cette année.L’organisme public de prévision budgétaire, l’OBR, a réévalué mercredi son estimation de la croissance à 1% en 2025, une baisse significative par rapport aux 2% anticipés fin octobre.Outre cette économie en berne, le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer doit composer avec les taux d’emprunt élevés de la dette britannique, l’augmentation annoncée des dépenses militaires et les menaces de guerre commerciale de Donald Trump.Le total de la cure d’amaigrissement détaillée mercredi par Mme Reeves, qui permet de dégager 14 milliards de livres par an d’ici la fin de la décennie, a fait hurler l’opposition conservatrice et suscité des critiques dans sa propre majorité.Près de 5 milliards par an seront tranchés dans des aides pour les personnes handicapées ou malades, les dépenses publiques subiront un coup de rabot de 6,1 milliards, tandis que les coûts de fonctionnement de l’administration centrale seront réduits de 15% — avec à la clé la suppression de 10.000 postes de fonctionnaires.- Calme sur les marchés -Le gouvernement avait égrené la plupart de ses annonces dans les jours précédant le discours, atténuant la réaction des marchés, qui restaient relativement calmes mercredi.Avocate d’une discipline budgétaire de fer, la Chancelière de l’Echiquier, de son titre officiel, a rejeté les critiques affirmant que ses choix signent un retour à l’austérité – référence aux coupes douloureuses imposées en 2010 du temps des conservateurs.Le jeu en vaut la chandelle, selon elle: les réformes, simplifiant notamment des règles d’aménagement du territoire particulièrement contraignantes dans le pays, “augmenteront de manière permanente le niveau du produit intérieur brut (PIB)” à plus long terme, a-t-elle assuré.De fait, l’OBR se montre plus optimiste à plus long terme, augmentant légèrement sa prévision de croissance pour 2026 (1,9%) et les années suivantes.Mais les coupes budgétaires sont difficiles à avaler pour de nombreux députés travaillistes, d’autant que le gouvernement de centre gauche avait déjà pris la décision controversée de supprimer, avant l’hiver, une aide au chauffage pour les retraités.”Je reconnais les difficultés auxquelles (Mme Reeves) est confrontée” mais “les coupes dans les prestations de santé et d’invalidité entraîneront une augmentation de la pauvreté, y compris une pauvreté extrême, ainsi qu’une aggravation des conditions de santé”, a prévenu la députée travailliste Debbie Abrahams.- Pas au bout de ses peines -“Les coupes budgétaires pour les plus vulnérables ne sont absolument pas la solution”, a martelé Thomas Lawson, directeur général de l’association d’aide aux personnes handicapées Turn2us.Le budget présenté par Mme Reeves en octobre, avec une forte hausse des cotisations patronales (qui entrent en vigueur le mois prochain) et des emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance, avait aussi suscité l’ire des patrons et provoqué la nervosité des marchés.Face au mécontentement, l’exécutif met en avant l’augmentation des moyens à destination du NHS, le système public de santé défaillant, ou encore une ambitieuse réforme du droit du travail au bénéfice des salariés.Mais les analystes craignent que le gouvernement ne soit pas au bout de ses peines au point d’être contraint de prendre d’autres décisions difficiles lors du prochain budget, à l’automne.”La chancelière Rachel Reeves a juste fait du rafistolage budgétaire”, a affirmé Paul Dales, analyste de Capital Economics, ce qui augure selon lui de “changements plus importants à venir”.”La pression pour augmenter les dépenses de défense et autres ne fera probablement que s’accentuer. Et vu l’inquiétude des marchés face à une augmentation des emprunts publics, de nouvelles hausses d’impôts semblent inévitables”, a ajouté l’analyste.

Notre-Dame de Garaison: dépôt de dizaines de témoignages de victimes devant la justice

Des représentants du collectif de victimes de l’école catholique de Notre-Dame de Garaison ont déposé mercredi au tribunal judiciaire de Tarbes des dizaines de témoignages de leurs membres faisant état de violences “physiques, sexuelles et psychologiques”, a constaté un journaliste de l’AFP.”Il est temps que les victimes soient entendues et obtiennent réparation et reconnaissance afin de pouvoir, enfin, se laver de toute cette crasse inscrite dans nos âmes d’enfants”, a déclaré sur le perron du tribunal Philippe Sarlat, l’initiateur du collectif, après avoir déposé l’épais dossier rouge contenant les témoignages.Outre la procédure judiciaire, “nous souhaitons que s’engage un véritable débat de société pour que les choses bougent et qu’en toutes circonstances, les enfants soient traités avec dignité”, a-t-il ajouté, avant que les sept membres du collectif présents, quatre hommes et trois femmes, ne s’enlacent sous le coup de l’émotion.Parmi ces 36 témoignages d’anciens élèves de cet établissement situé à Monléon-Magnoac, dans les Hautes-Pyrénées, non loin de Tarbes, les plus anciens remontent à la “fin des années 1950”, a précisé M. Sarlat, ne souhaitant pas en dire davantage avant que les documents ne soient examinés par la justice.Le collectif, qui compte désormais une cinquantaine de membres, a été lancé dans le sillage de l’affaire Notre-Dame de Bétharram, une autre école catholique située à 80 km de là dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques et objet de plus de 150 plaintes pour violences physiques et sexuelles.Des membres du collectif de victimes de Bétharram étaient venus en “soutien”, pour “montrer qu’on est là”, explique l’un d’eux, Alexandre Perez.”Que tout ça s’arrête. Il en va de la protection de l’enfance”, a lâché Grégory Leroy, 54 ans, élève de Notre-Dame de Garaison en sixième et cinquième, de 1983 à 1985.”Notre démarche est très, très importante, aussi pour nous tous, pour se laver un peu de tout ça et guérir, parce que pendant des années, ça nous a rongé et, pour certains d’entre nous, ça nous a déstabilisé énormément”, a-t-il ajouté.Un porte-parole de Notre-Dame de Garaison, sollicité par l’AFP le 14 mars, avait assuré que ce “type de punitions”, d’un “autre temps”, était désormais “totalement proscrit au sein de notre établissement”.

Sudan army retakes Khartoum airport from paramilitariesWed, 26 Mar 2025 15:24:48 GMT

The Sudanese army said it recaptured Khartoum airport from the Rapid Support Forces and surrounded the paramilitaries south of the capital on Wednesday, in its latest battlefield gains.The army, battling the RSF since April 2023, had “fully secured” the airport from the paramilitary fighters who had been stationed inside, its spokesman Nabil Abdallah told AFP.The …

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Lignes à haute tension: un éleveur indemnisé par RTE pour ses vaches malades

Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) a été définitivement condamné à verser 444.000 euros à un éleveur de la Manche dont les vaches tombaient malades à côté d’une ligne à haute tension, a indiqué mercredi à l’AFP le cabinet de l’avocat de l’agriculteur.Représenté par Me François Lafforgue, l’éleveur laitier Dominique Vauprès avait constaté des mammites (inflammation d’une mamelle) à répétition après l’installation en 1991 d’une ligne à très haute tension (THT) de 400.000 volts à proximité de son exploitation, située à Isigny-le-Buat.Son lait était devenu impropre à la consommation et par conséquent invendable, a-t-il expliqué à l’AFP.Il avait porté plainte contre le RTE et avait essuyé une première défaite en justice en 2012.Lors d’un nouveau jugement, confirmé en appel en 2023, la société a été condamnée à indemniser Dominique Vauprès. La cour de cassation a rejeté le 13 mars le pourvoi formulé par RTE.La société doit donc verser à M. Vauprès 444.417 euros, a confirmé à l’AFP le cabinet de l’avocat de M. Vauprès, Me Lafforgue.Il s’agit de la deuxième victoire d’un éleveur laitier dans un cas de mammite liée à une ligne THT, après un premier éleveur d’une commune voisine qui lui n’avait été indemnisé par RTE qu’à hauteur de 37.024 € en 2015.Contacté par l’AFP, M. Vauprès a exprimé “son immense soulagement”.”Je suis très content. De toute façon, j’avais dit que je ne lâcherai jamais. Et je vais continuer à aider les autres” éleveurs dans une situation similaire, a déclaré l’éleveur, membre de l’Anast (Association Nationale Animaux Sous Tension) qui regroupe des agriculteurs de plusieurs départements français.La société RTE a indiqué dans un communiqué avoir “pris acte de la décision de la Cour de cassation”.Si “sur les 100.000 km de lignes électriques exploitées par RTE, 70% sont implantées en domaine agricole”, “il est important de rappeler que dans la quasi-totalité des cas, la présence dans le voisinage d’ouvrages électriques à haute et très haute tension ne présente aucune difficulté particulière”, a-t-elle affirmé.

Lignes à haute tension: un éleveur indemnisé par RTE pour ses vaches malades

Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) a été définitivement condamné à verser 444.000 euros à un éleveur de la Manche dont les vaches tombaient malades à côté d’une ligne à haute tension, a indiqué mercredi à l’AFP le cabinet de l’avocat de l’agriculteur.Représenté par Me François Lafforgue, l’éleveur laitier Dominique Vauprès avait constaté des mammites (inflammation d’une mamelle) à répétition après l’installation en 1991 d’une ligne à très haute tension (THT) de 400.000 volts à proximité de son exploitation, située à Isigny-le-Buat.Son lait était devenu impropre à la consommation et par conséquent invendable, a-t-il expliqué à l’AFP.Il avait porté plainte contre le RTE et avait essuyé une première défaite en justice en 2012.Lors d’un nouveau jugement, confirmé en appel en 2023, la société a été condamnée à indemniser Dominique Vauprès. La cour de cassation a rejeté le 13 mars le pourvoi formulé par RTE.La société doit donc verser à M. Vauprès 444.417 euros, a confirmé à l’AFP le cabinet de l’avocat de M. Vauprès, Me Lafforgue.Il s’agit de la deuxième victoire d’un éleveur laitier dans un cas de mammite liée à une ligne THT, après un premier éleveur d’une commune voisine qui lui n’avait été indemnisé par RTE qu’à hauteur de 37.024 € en 2015.Contacté par l’AFP, M. Vauprès a exprimé “son immense soulagement”.”Je suis très content. De toute façon, j’avais dit que je ne lâcherai jamais. Et je vais continuer à aider les autres” éleveurs dans une situation similaire, a déclaré l’éleveur, membre de l’Anast (Association Nationale Animaux Sous Tension) qui regroupe des agriculteurs de plusieurs départements français.La société RTE a indiqué dans un communiqué avoir “pris acte de la décision de la Cour de cassation”.Si “sur les 100.000 km de lignes électriques exploitées par RTE, 70% sont implantées en domaine agricole”, “il est important de rappeler que dans la quasi-totalité des cas, la présence dans le voisinage d’ouvrages électriques à haute et très haute tension ne présente aucune difficulté particulière”, a-t-elle affirmé.

Vacation buzzkill: Canadians cancel summer trips to Trump’s America

Rosalie Cote and her parents vacationed in the US state of Maine every summer for 25 years — but this year they are staying home, incensed like many Canadians by Donald Trump’s threats of annexation and tariffs.The United States was the top destination for Canadian tourists, with 20.4 million visits reported last year by the US Travel Association, pumping some US$20.5 billion into the American economy and supporting 140,000 jobs.But that number is expected to plummet this year as Canadians — the targets of relentless attacks by an America First president intent on wielding tariffs as a policy tool and who speaks frequently of turning their country into the 51st state — cancel their travel plans. “We don’t want to support the United States. It’s a matter of principle,” explains Cote.Romane Gauvreau cancelled her mountain biking trip to Vermont and a family vacation to Maine.”We don’t want to go to a place where democracy is in danger, where people suffer great injustices, and where people are being deported,” Gauvreau told AFP.They are not outliers. A recent Abacus Data survey found 56 percent of Canadians have changed or cancelled their travel plans to the United States.Bookings to American destinations in February alone fell 40 percent compared to the same month last year, while 20 percent of pre-existing reservations were cancelled, according to the travel agency Flight Centre Canada.Canadians who typically spend winters in warmer southern US states, colloquially known as “snowbirds” and whose numbers are estimated to top one million, are also rethinking their plans.Andre Laurent, a retired civil servant, spent half of each of the past 22 years in Florida to escape Canada’s frigid winters.But he says everything has changed and become “unpleasant” since the return of Trump to the Oval Office in January. And so, he decided to sell his Florida home.”I no longer felt welcomed and I even felt like I was betraying my country,” he said.Five of the six Canadians who lived in his Florida gated community also decided to leave the United States permanently.- ‘Choose Canada’ -Former prime minister Justin Trudeau, whose final days in office were marked by Trump slapping tariffs or threats of tariffs on many Canadian goods, urged his countrymen to consider vacationing closer to home to show their patriotism.”Choose Canada” videos quickly spread on social media, touting Canadian destinations such as the majestic Rocky Mountains in the west or Prince Edward Island, which inspired Lucy Maud Montgomery’s best-selling novel “Anne of Green Gables,” in the east.Travel agencies were quick to leap on the trend.At Nuance du monde, they no longer promote trips to the United States. “We’re boycotting them in light of the current situation,” said company director Samy Hammadache, adding that the loss of tourism will have “quite a significant” impact on the US tourism sector.Agencies are already noticing a shift in Canadian bookings to destinations such as Europe, the Caribbean, Central America, and Canada instead of the United States.Canadian airline Flair Airlines responded to a decline in demand for flights to popular US destinations by increasing flights to Mexico, Jamaica, and the Dominican Republic.”These decisions are based on market needs and demand,” said Kim Bowie, director of communications for the airline said.Tourism professor Michel Archambault predicted that the trend will see Canadian “domestic tourism reach record levels this year.”He pointed to a Leger survey that found six out of 10 Canadians plan to vacation in Canada, adding that this is quite unusual.A recent drop in the value of the Canadian dollar also made US travel less affordable.For Cote, however, it’s about standing up for Canada: “We must spend money at home rather than with our neighbors who play dirty tricks on us.”

US Supreme Court upholds Biden-era regulation of ‘ghost guns’

The US Supreme Court on Wednesday upheld Biden-era federal regulation of untraceable “ghost guns” — firearms sold in easy-to-assemble kits — in a defeat for the powerful gun lobby.Gun manufacturers and gun rights groups had challenged a 2022 Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) rule that requires ghost guns, like other firearms, to have serial numbers and for their purchasers to undergo background checks.The ATF rule also requires commercial sellers of what are known as “buy-build-shoot” kits, which sometimes include parts made by 3D printers, to be licensed and maintain records.The Supreme Court upheld the ATF regulations in a 7-2 ruling with four conservative justices — including all three first-term appointees of Republican President Donald Trump — siding with the three liberals on the court.Clarence Thomas and Samuel Alito, the two most conservative justices, dissented.Justice Neil Gorsuch said ghost guns fit the definition of what constitutes a firearm under the 1968 Gun Control Act, which was passed by Congress after the assassinations of civil rights leader Martin Luther King Jr and Senator Robert F. Kennedy.”Perhaps a half hour of work is required before anyone can fire a shot,” Gorsuch said in the majority opinion. “But even as sold, the kit comes with all necessary components, and its intended function as instrument of combat is obvious.”Really, the kit’s name says it all: “Buy Build Shoot,” he said.Luigi Mangione, the 26-year-old Maryland man charged with murdering the CEO of UnitedHealth care in New York in December, was allegedly in possession of a ghost gun at the time of his arrest.- ‘Untraceable’ -During arguments in October, then-solicitor general Elizabeth Prelogar, representing the administration of president Joe Biden, told the court that regulation of ghost guns was “crucial to solving gun crimes and keeping guns out of the hands of minors, felons and domestic abusers.”Prelogar said ghost guns were marketed as “ridiculously easy to assemble” with manufacturers boasting that buyers can go “from opening the mail to having a fully functional gun in as little as 15 minutes.””Those untraceable guns are attractive to people who can’t lawfully purchase them or who plan to use them in crimes,” she said.”As a result, our nation has seen an explosion in crimes committed with ghost guns.”Peter Patterson, representing the gun manufacturers and gun rights groups objecting to the ATF rule, argued that the federal agency had “exceeded its authority” and “expanded the definition of firearm to include collections of parts that are not weapons.”The conservative-dominated Supreme Court has expanded gun rights in previous cases, striking down a ban, for example, on bump stocks — devices which allow semi-automatic rifles to fire like a machine gun.According to ATF figures, nearly 20,000 ghost guns were recovered at crime scenes in the United States in 2021 — a tenfold increase from 2016. Solicitor General Prelogar said the number has dropped dramatically since the 2022 rule went into force.The Biden administration appealed to the Supreme Court after a district court struck down the ATF rule and its ruling was upheld by a conservative-dominated appeals court panel.