Admiral leading US forces in Latin America steps down

The US admiral responsible for overseeing a major military buildup in the Caribbean and controversial strikes on alleged drug-smuggling boats stepped down on Friday just a year into his tenure.Admiral Alvin Holsey announced in mid-October that he would leave his position as head of US Southern Command, which is responsible for American forces operating in Central and South America.Holsey had reportedly expressed concerns about the boat strikes, but neither he nor Pentagon chief Pete Hegseth have publicly provided a reason for his early departure.In his remarks during a ceremony marking his relinquishment of command, the admiral emphasized the importance of supporting nations that believe in democracy and human rights.”We must always be there for like-minded partners, like-minded nations who share our values — democracy, rule of law and human rights,” Holsey said.The United States has amassed a huge flotilla of warships in the Caribbean as part of what Washington bills as counter-narcotics efforts, and has since September carried out strikes targeting alleged drug-smuggling vessels that have left nearly 90 people dead.Trump’s administration insists it is effectively at war with alleged “narco-terrorists,” but experts say the strikes on the boats amount to extrajudicial killings even if they target known traffickers.The first strike, which took place on September 2, is especially controversial, as two survivors of the initial attack were killed in a subsequent hit.Regional tensions have flared as a result of the strikes and the military buildup, with Venezuela’s leftist leader Nicolas Maduro accusing Washington of using drug trafficking as a pretext for regime change in Caracas.Now responsible for both the campaign of boat strikes and efforts to pressure Maduro is Air Force Lieutenant General Evan Pettus, who said he was “humbled” to take on the role in an acting capacity.Since beginning his second White House term in January, President Donald Trump has overseen a purge of top military officers, including the chairman of the Joint Chiefs of Staff, general Charles “CQ” Brown, whom he fired without explanation in February.Hegseth has insisted the president is simply choosing the leaders he wants, but Democratic lawmakers have raised concerns about the potential politicization of the traditionally neutral US military.

Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer

Les avocats d’un Sénégalais dont Dakar réclame l’extradition à la France ont qualifié vendredi de “chantage diplomatique” la suspension annoncée par le Sénégal de toute extradition vers Paris accusé de refuser deux de ses demandes d’extradition.”Nous avons décidé de suspendre toute extradition vers la France jusqu’à ce que la France réponde” favorablement aux demandes d’extradition sénégalaises, “la réciprocité va s’appliquer”, a affirmé jeudi aux députés la ministre sénégalaise de la Justice Yassine Fall.Le 25 novembre, la justice française a reporté à février sa décision sur la demande d’extradition de Madiambal Diagne, patron de presse sénégalais critique des autorités de Dakar, ordonnant un “supplément d’information”, notamment sur “la procédure et le régime juridique applicable au Sénégal”.Sans les nommer, elle a cité le cas de “deux Sénégalais” réclamé par Dakar et que la France n’a toujours pas extradé, bien que le Sénégal ait, selon elle, “donné toutes les justifications”. Elle a affirmé que la France demande actuellement de son côté l’extradition de 12 personnes de Dakar.La décision du gouvernement sénégalais “s’apparente à un véritable chantage diplomatique” alors que la demande d’extradition de Madiambal Diagne est actuellement examinée par les juridictions françaises”, a réagi vendredi le collectif d’avocats de l’intéressé dans un communiqué publié à Dakar.”La juridiction (française) a considéré qu’elle ne disposait, en l’état, pas des éléments nécessaires pour se prononcer” et “il appartient à l’Etat sénégalais d’apporter un certain nombre d’éléments parfaitement listés” dans son arrêt, “au plus tard le 23 janvier 2026”, selon les avocats.Les avocats affirment que les autorités sénégalaises font “pression” sur la France, faute de pouvoir fournir les éléments réclamés, “compte tenu du caractère politique des poursuites exercées contre leur client”.Le Sénégal a émis un mandat d’arrêt international contre Madiambal Diagne qui a fui vers la France en septembre, après avoir été convoqué par la police dans le cadre d’une enquête portant sur des transactions financières présumées suspectes.Dakar réclame également à la France l’extradition d’un homme d’affaires sénégalais poursuivi dans son pays pour des malversations, selon la presse locale.Deux journalistes sénégalais avaient été arrêtés fin octobre au Sénégal après avoir interviewé Madiambal Diagne alors qu’il se trouvait en France. Ils ont depuis été libérés.Ces arrestations avaient suscité de vives protestations de représentants de la presse et au sein de la classe politique au Sénégal.

Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026

Les prix de certains paquets de cigarettes, notamment les marques premium, vont augmenter au 1er janvier 2026, des hausses allant jusqu’à 50 centimes selon un document publié par les Douanes vendredi.Ce sera notamment le cas de paquets de Camel et de Winston du fabricant Japan Tobacco International (JTI), qui passeront à 13 euros. JTI, qui augmente aussi son tabac à rouler, appliquera des augmentations de 10 centimes à plus d’un euro en fonction des références.Le fabricant Philip Morris International (PMI) a de son côté décidé d’appliquer des augmentations d’environ 50 centimes sur ses cigarettes et tabac à rouler, notamment sur ses marques premium Marlboro Red ou Philip Morris dont plusieurs références dépassent les 13 euros.”Nous avions plutôt absorbé les coûts jusqu’à présent, là nous avons décidé d’augmenter les prix ce qui correspond à la hausse de notre éco-contribution, à l’inflation des coûts de production et à la hausse de la part versée aux buralistes”, explique un porte-parole de PMI à l’AFP”La hausse reste limitée pour ne pas pousser les acheteurs vers le marché illégal et nous n’augmentons que les cigarettes, pas les produits alternatifs comme la vape que nous souhaitons garder abordables”, poursuit-il.Le fabricant British American Tobacco (BAT, Dunhill, Lucky Strike..) n’augmente qu’une petite dizaine de références, principalement ses cigarettes, des hausses allant de 10 à 50 centimes, selon la grille tarifaire des Douanes.Imperial Brands – Seita (Fortuna, Gauloises…) applique des hausses de 10 centimes sur la plupart de ses marques de cigarettes.A l’annonce fin 2023 du programme national de lutte contre le tabagisme 2023-2027, le gouvernement prévoyait un prix du paquet de cigarettes de minimum 13 euros courant 2026.Le document publié a finalement retenu l’objectif d’un paquet à 13 euros en 2027.Malgré les hausses prévues en 2026, les grands fabricants proposent toutefois tous des références autour de 11,50 euros le paquet de 20.Les ventes de cigarettes ont reculé de plus de 11% en volume entre novembre 2025 et novembre 2024, et de plus de 15% pour le tabac à rouler, selon des données publiées vendredi par les Douanes. Pour le président de la Confédération des buralistes Serdar Kaya “cette énième évolution de prix est une nouvelle occasion de fragiliser davantage nos commerces au profit de la criminalité organisée”.”L’Etat doit réagir et ne plus se contenter de percevoir 87% de taxes sur le produit. Nous avons besoin d’une réponse adaptée de sa part sur la contrebande et la contrefaçon”, a-t-il déploré dans une déclaration à l’AFP.

La Lituanie commande 30 canons Caesar supplémentaires au franco-allemand KNDS

La Lituanie a commandé 30 canons Caesar au franco-allemand KNDS, qui s’ajoutent à 18 pièces acquises en 2022, a annoncé le groupe de défense dans un communiqué, sans donner de montant. Ce pays balte, ex-république soviétique frontalière à la Russie, disposera ainsi d’ici 2030 d’une division entière de canons Caesar, fabriqués par la branche française de KNDS et éprouvés sur le front ukrainien. Les livraisons débuteront au premier semestre 2027. Interrogé par l’AFP, le groupe n’a pas révélé le montant du contrat. Selon le quotidien La Tribune, il s’élève à 252 millions d’euros.Ce choix “ participera à la protection du flanc Est de l’Otan”, souligne KNDS. L’accord prévoit aussi l’ouverture d’un centre de maintien en condition opérationnelle en Lituanie, afin de soutenir la montée en puissance de l’industrie de défense locale.En parallèle, Vilnius franchit une nouvelle étape avec la construction d’un site d’assemblage pour 41 chars Leopard à Kaunas dans le cadre d’un contrat signé avec KNDS Allemagne qui fabrique ces chars.Cet accord prévoit la formation de personnel pour la production et la maintenance, ainsi qu’un soutien logistique pendant cinq ans après la livraison des premiers systèmes. Cette initiative fait suite à la décision de la Lituanie, en décembre 2024, d’acquérir 44 chars Leopard dans le cadre du programme commun d’achats européen, dont elle fut le premier pays signataire. Les livraisons sont attendues entre 2028 et 2030.La Lituanie a déclaré cette semaine un “état d’urgence” facilitant la participation des militaires à la surveillance de la frontière bélarusse face à un afflux de ballons en provenance du Bélarus, allié de la Russie, que Vilnius et Bruxelles qualifient “d’attaque hybride”.Depuis l’annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée par la Russie en 2014 et le début de la guerre en Ukraine, la Lituanie est l’un des pays européens les plus en alerte face à la menace russe. Membre de l’Otan depuis 2004, elle a rétabli la conscription en 2015, augmenté ses dépenses militaires au-delà des 2% du PIB et milite pour une présence renforcée des forces alliées sur le flanc Est. Sa position géographique, voisine de l’enclave russe de Kaliningrad et du Bélarus, la place en première ligne des tensions régionales. Vilnius dénonce régulièrement les cyberattaques et campagnes de désinformation attribuées à Moscou, qu’elle considère comme une menace directe pour sa sécurité nationale.

Procès Péchier: la perpétuité requise contre “le docteur la mort”

Pour l’accusation c’est le “docteur la mort”, un “tueur en série” aux crimes “hautement pervers”: la réclusion criminelle à perpétuité a été requise vendredi à Besançon contre l’anesthésiste Frédéric Péchier, jugé pour 30 empoisonnements de patients, dont douze mortels.”Parce que les crimes reprochés à Frédéric Péchier sont hautement pervers, parce qu’il a agi sournoisement et par le biais de la médecine pour duper tout le monde, parce que Frédéric Péchier a commis l’irréparable, tuant de sang froid 12 personnes, et manqué de tuer 18 personnes, (…) nous requérons la peine maximale”, a déclaré l’avocate générale Christine de Curraize devant la cour d’assises du Doubs.Elle a demandé une période de sûreté de 22 ans – soit le maximum prévu par le code pénal pour ces faits – ainsi qu’une interdiction définitive d’exercer la profession de médecin envers celui qu’elle a qualifié de “tueur en série”.Frédéric Péchier est l'”inventeur du crime à double lame: la mort physique du patient et l’atteinte psychique lente et insidieuse de ses confrères, jusqu’à les conduire à la disgrâce”, a asséné la magistrate.Le médecin de 53 ans, qui n’a cessé de clamer son innocence, est accusé d’avoir empoisonné 30 patients âgés de 4 à 89 ans, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon.Frédéric Péchier est “le seul dénominateur commun des 30 empoisonnements”, “le seul à pouvoir les avoir commis”, a martelé Mme de Curraize plus tôt dans l’après-midi, plantant ses yeux dans ceux de l’accusé.Selon elle, si Frédéric Péchier n’a pas avoué, c’est qu’il est “complètement verrouillé par sa famille” car ses proches ont dit qu’ils le “renieraient, lui cracheraient dessus, le priveraient de ses enfants” s’il était coupable, avertissant que “leur amour n’est pas inconditionnel”.Une tirade fougueuse qui a déclenché les applaudissements du public, vite rappelé à l’ordre par la présidente de la cour Delphine Thibierge.- Impassible -Frédéric Péchier est resté impassible tout au long de cette journée où la tension est montée crescendo.En fin de matinée, l’autre avocate générale, Thérèse Brunisso, a eu la voix brisée en concluant son énumération des empoisonnements imputés à l’anesthésiste – signe de l’émotion provoquée par plus de trois mois d’audience intense et technique, ponctués de témoignages poignants.Pendant deux jours, les deux avocates générales se sont efforcées de convaincre les jurés que chaque cas de cette “affaire totalement hors norme” est bien un empoisonnement et que “tout converge” vers le médecin de 53 ans.Frédéric Péchier “n’a cessé de mentir, de varier dans ses déclarations, soutenant au-delà de la raison des positions intenables”, a déroulé Christine de Curraize, regrettant qu’il n’ait “pas su évoluer face aux avancées de l’enquête”.- “Soif de puissance” -Selon l’accusation, le praticien a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l’adrénaline ou encore de l’héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Son objectif: “atteindre psychologiquement” des soignants avec lesquels il était en conflit et “nourrir sa soif de puissance”.Pendant cette terrible charge, Frédéric Péchier est resté imperturbable, relisant ses notes, aux côtés de sa sœur Julie Péchier et de Randall Schwerdorffer, ses deux conseils. Depuis l’ouverture du procès, où il comparaît libre, il a admis qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé, mais a constamment répété qu’il n’était pas cet empoisonneur.Pour Mme de Curraize, “Frédéric Péchier apparaît d’une dangerosité criminelle extrême”, raison pour laquelle elle a requis la perpétuité.”Personne ne s’attendait à autre chose”, a sobrement commenté l’avocat de Frédéric Péchier, Randall Schwerdorffer. Il aura la parole lundi et plaidera l’acquittement, lors de la dernière semaine de ce procès qui “a été très difficile, parfois même très violent, ce qui est très inhabituel dans un procès pénal”.Le verdict est attendu d’ici le 19 décembre.

Le Smic va augmenter de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce, les syndicats déçus

Une revalorisation sans coup de pouce: le Smic augmentera mécaniquement de 1,18% au 1er janvier, au grand dam des syndicats, qui appelaient le Premier ministre à faire un geste. Deux semaines après la remise du rapport annuel du groupe d’experts sur le Smic qui préconisait, comme tous les ans, de ne pas donner de coup de pouce au salaire minimum au-delà de son augmentation automatique, les partenaires sociaux étaient réunis vendredi pour apprendre la décision du gouvernement.Avec cette hausse de 1,18%, ils ont dû tirer un trait sur un coup de pouce surprise et même constater une revalorisation automatique en deçà de la projection du groupe d’experts, en raison d’une inflation plus faible qu’anticipée. Les experts estimaient en effet fin novembre que la revalorisation automatique du Smic prévue par le Code du Travail entraînerait une hausse de 1,4%.Le salaire minimum passera finalement le 1er janvier de 1.801,80 à 1.823,03 euros brut par mois et de 11,88 à 12,02 euros brut de l’heure. Le gain pour un salarié payé au Smic travaillant à temps plein sera d’un peu moins de 17 euros net par mois. Le Smic “est revalorisé afin de garantir le pouvoir d’achat des salariés concernés et de soutenir le développement économique national”, a commenté le ministère du Travail.Au 1er novembre 2024, environ 2,2 millions de salariés du secteur privé étaient rémunérés au Smic, soit 12,4% d’entre eux, selon les données du ministère.”Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Français”, a réagi auprès de l’AFP le secrétaire national de la CFDT, Fabien Guimbretière. “Une année où il y a une plus faible inflation, c’est souvent là que ça peut permettre un coup de pouce”, a-t-il estimé, regrettant que le Premier ministre n’ait pas fait ce choix.- “Tassement” -Pour la CGT, “le Premier ministre enlise les travailleurs et travailleuses dans la précarité”. La CGT revendique, dans un communiqué, un Smic à 2.000 euros brut et l’indexation de tous les salaires sur les prix “pour garantir à tous les salarié.es le maintien de leur niveau de vie face à l’inflation et stopper les effets de tassement”.”Nous regrettons qu’il n’y ait toujours pas de coup de pouce depuis de trop nombreuses années alors que le nombre de travailleurs pauvres augmente”, a déploré Pierre Jardon de la CFTC. Le syndicat “a fait une étude économique qui démontre qu’une revalorisation de 5% est socialement utile et économiquement largement soutenable”, a-t-il ajouté. Le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique, calculée selon deux critères: l’inflation hors tabac constatée pour les 20% de ménages les plus pauvres – qui s’élève à 0,6% entre novembre 2024 et novembre 2025 – et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé.En cours d’année, si l’inflation dépasse 2%, le Smic est par ailleurs augmenté automatiquement dans les mêmes proportions. Au-delà de ces évolutions mécaniques, le gouvernement peut choisir de donner un coup de pouce, mais le dernier remonte à juillet 2012, au lendemain de l’élection de François Hollande à l’Élysée.”Compte tenu du ralentissement du marché du travail, du niveau élevé du Smic par rapport au salaire médian et du coût très important des exonérations” de charges patronales sur les bas salaires, le groupe d’experts recommandaient de “ne pas aller au-delà de la revalorisation automatique”.En France, le Smic représentait 62,5% du salaire médian en 2024, “soit le niveau le plus élevé parmi les pays européens”, pointaient-ils. Ils se prononçaient également sur le sujet sensible des exonérations de cotisations patronales sur les bas salaires.  Pour éviter l’effet “trappe à bas salaires”, ils jugeaient souhaitable de ramener progressivement le plafond ouvrant droit à ces exonérations à deux Smic. En septembre, le gouvernement avait déjà décidé de le ramener à trois Smic, contre 3,3 auparavant.La CGT pointe dans son communiqué un système qui “tire l’ensemble des salaires vers le bas” en incitant les entreprises à “maintenir des salaires au niveau du Smic pour maximiser ces exonérations, au détriment du niveau de vie des salarié.es”. 

Les médecins libéraux maintiennent leur appel à la grève en janvier

L’ensemble des syndicats de médecins libéraux maintiennent leur appel à une fermeture des cabinets à partir du 5 janvier, dénonçant le projet de budget de la Sécu voté mardi, et plus généralement une politique gouvernementale “piétinant” leur profession.Les six syndicats appellent également à une manifestation à Paris le samedi 10 janvier.”Jamais un gouvernement n’avait accumulé autant d’attaques” contre la médecine libérale “en si peu de temps”, indiquent les six syndicats de médecins représentatifs des généralistes et spécialistes libéraux, et six organisations d’internes et de jeunes médecins.Les syndicats, qui avaient annoncé le 26 novembre leur grève unitaire, ont obtenu plusieurs concessions pendant la discussion parlementaire sur le budget de la Sécu.Ainsi ont disparu la possibilité pour le directeur de l’Assurance maladie d’imposer unilatéralement des baisses de tarifs dans les activités présentant une rentabilité “excessive”, et la surtaxe sur les suppléments d’honoraires. Mais le texte comporte toujours des dispositions qu’ils rejettent farouchement, comme la possibilité d’amendes aux médecins qui n’alimentent pas ou ne consultent pas le dossier médical partagé (DMP) de leurs patients.”Le DMP ne sert à rien, on ne retrouve rien dessus. Trouver les 4 dernières prescriptions ca va, mais pour le reste” il est bien trop difficile à consulter, estime le docteur Patricia Lefébure, présidente de la FMF (médecins généralistes).Si c’était “un outil efficace, utile”, il serait accepté, a-t-elle indiqué. “Le jour où l’intelligence artificielle permettra de faciliter les recherches, ca sera super”.”Comment peut on imposer des sanctions qui pourront aller jusqu’à 100.000 euros par établissement ou 25.000 euros par médecin pour la non-utilisation d’un outil qui ne marche pas”, s’étrangle également Philippe Cuq, le président du Bloc (chirugiens, anesthésistes, gynécologues obstétriciens).Une “baisse autoritaire” des tarifsLe texte actuel du budget de la Sécu laisse par ailleurs subister une possibilité de “baisse autoritaire” des tarifs de l’Assurance maladie sur les actes techniques. “Le directeur de l’Assurance maladie va pouvoir décider seul de certains tarifs”, dénonce Agnès Giannotti, présidente du syndicat MG France. “Quelle confiance peut-on accorder à un accord conventionnel si une décision de l’Assurance maladie peut tout changer? “.Le texte supprime aussi les remboursements de l’Assurance maladie pour les ordonnances faites par les médecins non conventionnés – sauf, bizarrerie du texte soulignée par Philippe Cuq, pour les “soins prescrits par ces médecins à titre gracieux, pour eux-même et pour leurs proches”.Mais le budget pour la Sécu n’est pas le seul motif de colère. Les généralistes dénoncent également le projet de loi contre la fraude en cours de discussion parlementaire. Selon le texte, l’Assurance maladie pourra “imposer” aux médecins qui prescrivent plus d’arrêts de travail que leurs pairs “comparables” une “mise sous objectifs”: les médecins seront tenus de réduire leur prescription, et pourront encourir in fine des sanctions financières s’ils n’obtempèrent pas.Les organisations rappellent également leur opposition aux propositions de loi Garot et Mouillé, en cours d’examen au Parlement, et qui visent toutes les deux à restreindre la liberté d’installation des médecins pour mieux lutter contre les déserts médicaux.Côté syndicats, le communiqué est signé par Avenir Spé/Le Bloc, CSMF, FMF, MG France, SML et UFML.Il est également signé par l’Isnar-IMG et l’Isni (internes), et par ReAGJIR, Jeunes Médecins, Médecins pour Demain (jeunes médecins) et les Comeli (comités locaux de médecins libéraux). Le Bloc organise un “exil” à Bruxelles de praticiens de blocs opératoires à partir du 11 janvier, pour échapper à la réquisition des autorités sanitaires. Selon Philippe Cuq, 2.000 chirurgiens, gynécologues-obstétriciens et anesthésistes se sont déjà inscrits pour bénéficier du transport en bus et des chambres d’hôtels réservés par le syndicat. 

Dermatose en Ariège: le troupeau abattu malgré la mobilisation des éleveurs

Le cadavre d’une vache soulevée par un engin agricole puis chargée dans un camion benne: après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs, les vétérinaires ont piqué vendredi les vaches de l’élevage d’Ariège où a été découvert un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).Au petit matin, deux camions et un véhicule des services vétérinaires sont arrivés à cette ferme isolée, sur les hauteurs du village des Bordes-sur-Arize, escortés par plusieurs véhicules de gendarmerie.Devant une foule réduite à une dizaine de personnes opposées à l’abattage -contre plusieurs centaines la veille, avant l’intervention des forces de l’ordre- il sont entrés dans le corps de ferme, dont l’accès avait été barré dans la nuit par plusieurs véhicules de gendarmes.Vers 10h30, face aux Pyrénées enneigés, l’un des camions a commencé à être chargé des carcasses des bovins tués. Les quelque manifestants restants ont alors vu les vaches sans vie être attrapées par une pince géante et être chargées dans la benne du camion, alors que plusieurs de leurs congénères étaient toujours en train de brouter l’herbe verte dans une petite prairie. Une fois chargé, le premier camion est parti avant de revenir une demi-heure plus tard pour prendre un nouveau chargement.Durant deux jours, les éleveurs avaient tenu à distance de la ferme les services vétérinaires, espérant éviter l’application du protocole gouvernemental de lutte contre cette maladie “horriblement contagieuse”, selon la ministre de l’Agriculture.- Affrontements -Jeudi soir, les gendarmes avaient délogé par la force les manifestants qui bloquaient l’accès à l’exploitation avec des dizaines de tracteurs et des troncs d’arbres placés en travers de la route étroite et sinueuse.L’intervention des gendarmes en tenue anti-émeutes, appuyés par des véhicules blindés Centaure, a été émaillée d’incidents avec les manifestants.Des journalistes de l’AFP présents sur place ont assisté à des jets de pierre et de grenades lacrymogènes entre les deux positions.Vers 23h00, les forces de l’ordre ont pris le contrôle de l’exploitation et les manifestants se sont dispersés, essentiellement des fermiers affiliés à la Coordination rurale (CR) ou à la Confédération paysanne, mais aussi quelques militants “d’ultragauche”, selon le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.Quatre manifestants ont été interpellés jeudi soir, mais un seul a été placé en garde à vue, selon le parquet de Foix.”On s’est pris pas loin de mille grenades sur la gueule. C’est la manière dont on nous traite, comme de la merde”, a regretté auprès de l’AFP Lionel Candelon, président de la CR du Gers.Pour Guilhem Boudin, 56 ans, ancien céréalier en Ariège, l’un des rares manifestants présents vendredi matin autour de la ferme, “on est en train de faire quelque chose de stupide. Une bête était réellement malade. Elle est morte et au lieu de faire un ciblage en fonction des bêtes malades et d’abattre au fur et à mesure, ils veulent tout abattre”, a-t-il déclaré.En Ariège, le préfet a annoncé jeudi qu’une campagne de vaccination des 33.000 bovins du département allait débuter en fin de semaine prochaine.Dans les Hautes-Pyrénées, les vingt vaches d’un élevage de Luby-Betmont ont également été abattues vendredi, conformément à la règlementation en vigueur.Le gouvernement a étendu vendredi les zones de vaccination obligatoire en Occitanie.Dans le Sud-Ouest, les mobilisations se multiplient contre la gestion de la stratégie du gouvernement face à la DNC, mais aussi pour porter d’autres revendications.Une partie des agriculteurs mobilisés mercredi et jeudi en Ariège, se sont rassemblés à Carbonne, en Haute-Garonne, point névralgique du mouvement agricole de début 2024, à l’appel de Jérôme Bayle, figure régionale de la mobilisation agricole, pour bloquer l’A64. La circulation sur cette autoroute était interrompue vendredi en fin d’après-midi.A Agen, des manifestants ont déversé de nombreux déchets dans la nuit de jeudi à vendredi devant des bâtiments administratifs.

Dermatose en Ariège: le troupeau abattu malgré la mobilisation des éleveurs

Le cadavre d’une vache soulevée par un engin agricole puis chargée dans un camion benne: après une soirée de heurts entre gendarmes et agriculteurs, les vétérinaires ont piqué vendredi les vaches de l’élevage d’Ariège où a été découvert un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).Au petit matin, deux camions et un véhicule des services vétérinaires sont arrivés à cette ferme isolée, sur les hauteurs du village des Bordes-sur-Arize, escortés par plusieurs véhicules de gendarmerie.Devant une foule réduite à une dizaine de personnes opposées à l’abattage -contre plusieurs centaines la veille, avant l’intervention des forces de l’ordre- il sont entrés dans le corps de ferme, dont l’accès avait été barré dans la nuit par plusieurs véhicules de gendarmes.Vers 10h30, face aux Pyrénées enneigés, l’un des camions a commencé à être chargé des carcasses des bovins tués. Les quelque manifestants restants ont alors vu les vaches sans vie être attrapées par une pince géante et être chargées dans la benne du camion, alors que plusieurs de leurs congénères étaient toujours en train de brouter l’herbe verte dans une petite prairie. Une fois chargé, le premier camion est parti avant de revenir une demi-heure plus tard pour prendre un nouveau chargement.Durant deux jours, les éleveurs avaient tenu à distance de la ferme les services vétérinaires, espérant éviter l’application du protocole gouvernemental de lutte contre cette maladie “horriblement contagieuse”, selon la ministre de l’Agriculture.- Affrontements -Jeudi soir, les gendarmes avaient délogé par la force les manifestants qui bloquaient l’accès à l’exploitation avec des dizaines de tracteurs et des troncs d’arbres placés en travers de la route étroite et sinueuse.L’intervention des gendarmes en tenue anti-émeutes, appuyés par des véhicules blindés Centaure, a été émaillée d’incidents avec les manifestants.Des journalistes de l’AFP présents sur place ont assisté à des jets de pierre et de grenades lacrymogènes entre les deux positions.Vers 23h00, les forces de l’ordre ont pris le contrôle de l’exploitation et les manifestants se sont dispersés, essentiellement des fermiers affiliés à la Coordination rurale (CR) ou à la Confédération paysanne, mais aussi quelques militants “d’ultragauche”, selon le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.Quatre manifestants ont été interpellés jeudi soir, mais un seul a été placé en garde à vue, selon le parquet de Foix.”On s’est pris pas loin de mille grenades sur la gueule. C’est la manière dont on nous traite, comme de la merde”, a regretté auprès de l’AFP Lionel Candelon, président de la CR du Gers.Pour Guilhem Boudin, 56 ans, ancien céréalier en Ariège, l’un des rares manifestants présents vendredi matin autour de la ferme, “on est en train de faire quelque chose de stupide. Une bête était réellement malade. Elle est morte et au lieu de faire un ciblage en fonction des bêtes malades et d’abattre au fur et à mesure, ils veulent tout abattre”, a-t-il déclaré.En Ariège, le préfet a annoncé jeudi qu’une campagne de vaccination des 33.000 bovins du département allait débuter en fin de semaine prochaine.Dans les Hautes-Pyrénées, les vingt vaches d’un élevage de Luby-Betmont ont également été abattues vendredi, conformément à la règlementation en vigueur.Le gouvernement a étendu vendredi les zones de vaccination obligatoire en Occitanie.Dans le Sud-Ouest, les mobilisations se multiplient contre la gestion de la stratégie du gouvernement face à la DNC, mais aussi pour porter d’autres revendications.Une partie des agriculteurs mobilisés mercredi et jeudi en Ariège, se sont rassemblés à Carbonne, en Haute-Garonne, point névralgique du mouvement agricole de début 2024, à l’appel de Jérôme Bayle, figure régionale de la mobilisation agricole, pour bloquer l’A64. La circulation sur cette autoroute était interrompue vendredi en fin d’après-midi.A Agen, des manifestants ont déversé de nombreux déchets dans la nuit de jeudi à vendredi devant des bâtiments administratifs.

Salah admired from afar in his Egypt home village as club tensions swirlFri, 12 Dec 2025 17:07:34 GMT

In the Nile Delta village of Nagrig, residents love local son Mohamed Salah from a distance, with ructions between the Egyptian super striker and long-time English club Liverpool doing little to dim his lustre at home.”Thanks to him I can dream,” 16-year-old Mohamed Ahmed told AFP as he stepped onto a pitch at the Nagrig …

Salah admired from afar in his Egypt home village as club tensions swirlFri, 12 Dec 2025 17:07:34 GMT Read More »