Israel, European far-right politicians begin anti-Semitism meet in Jerusalem

Israel on Thursday kicked off a conference on fighting anti-Semitism, with the attendance of politicians from Europe’s far right driving division within the international Jewish community.Among those invited to the symposium are a member of Hungary’s Fidesz party and France’s National Rally (RN), whose cofounder was known for his anti-Semitic comments.Israel’s Foreign Minister Gideon Saar addressed the conference, decrying a “new anti-Semitism” stoked by “a disturbing alliance between the radical progressives on the far-left and Islamist fundamentalism”.”In the name of so-called ‘human rights’, the progressive movement fell captive to those seeking the destruction of the Jewish people,” he said.Prime Minister Benjamin Netanyahu is later due to speak, as well as the current RN president Jordan Bardella, capping an unprecedented trip to Israel by a leader of his party.Analysts say the invitation of parties that have themselves been accused of anti-Semitism demonstrates the willingness of Israel’s right to cultivate new relationships with unlikely supporters, amid pressure from traditional allies over the Gaza war.Bardella on Wednesday visited sites where Hamas militants carried out their October 7, 2023 attack on southern Israel.He first travelled to a memorial marking the site of the Nova music festival, where Hamas fighters killed more than 370 people, including French nationals.”I came here first and foremost because I believe it’s vital for us to never forget what happened on October 7, 2023, here in Israel, what Islamism and the Hamas terrorist movement were capable of,” he said.Since Hamas’s attack on Israel, the RN has sought to present itself as a bulwark against anti-Semitism.The party was cofounded as the National Front by Jean-Marie Le Pen, who died earlier this year, and who was charged and convicted in a French court for downplaying the Holocaust.His daughter, Marine Le Pen, has moved emphatically to distance the movement from her father’s legacy, renaming the party and seeking to make it more broadly electable.When asked about his party’s past during Wednesday’s visit, Bardella responded: “I don’t do politics in the rearview mirror.”- ‘Black and white’ -Thursday’s conference will focus on fighting what rights groups have described as a rising tide of anti-Semitism around the world, a priority for Netanyahu’s government, the most right-wing in Israel’s history.The guest list for the symposium, organised by right-wing Diaspora Affairs Minister Amichai Chikli, also includes Bardella’s fellow MEP Marion Marechal, who leads another far-right movement and is the niece of Marine Le Pen.Earlier in the week, Bosnian Serb leader Milorad Dodik, a Kremlin ally, said he was travelling to Israel where he would attend the conference, but it was unclear whether he was in attendance.”The Serbs and the Jews are peoples that others have sought to annihilate,” the president of Bosnia’s Serb-dominated statelet of Republika Srpska said on X. “That is why we stand together.”Bosnia on Thursday issued an international arrest warrant for Dodik, who is accused of flouting the constitution.”The current Israeli government sees the world in black and white,” said Denis Charbit, a political scientist at the Open University of Israel.Some in Israel feel the country is currently isolated, and needs “new friends”, even if it deems them distasteful, he added.Israeli media reported on guests who cancelled their appearances in protest of the far-right politicians’ presence, including Anti-Defamation League CEO Jonathan Greenblatt and the French philosopher Bernard-Henri Levy.Britain’s Chief Rabbi Ephraim Mirvis and the UK government’s independent adviser on anti-Semitism, John Mann, have also withdrawn.On Wednesday, Bardella visited Netiv Haasara, on Gaza’s northern border, where he met with a Franco-Israeli survivor of October 7 who lost her husband and son in the attacks.During their conversation, Bardella described Israel’s offensive in Gaza a war of “civilisation against barbarism”. “We have always stated with the utmost consistency… that its retaliation and response were legitimate, but that it had to be carried out in accordance with international law,” he said.Bardella rejected the idea of “unconditional support” for Israel, but said he was in favour of close ties with “all nations fighting against Islamic terrorism”.

Fears mount over resurgence of Al-Shabaab jihadists in SomaliaThu, 27 Mar 2025 14:24:30 GMT

Somalia’s Al-Shabaab jihadist militia shows signs of resurgence after making gains in strategic regions and coming close to assassinating the president with a roadside bomb last week. The Al-Qaeda-linked jihadist group was on the defensive in 2022 and 2023 after a concerted military push by the government and its international partners.But analysts say those gains are …

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Wall Street sur la défensive face aux droits de douane sur l’automobile

La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, les investisseurs se montrant quelque peu échaudés face à l’annonce de surtaxes américaines sur les automobiles fabriquées à l’étranger, alors que Washington veut déjà imposer des droits de douane “réciproques” début avril.Vers 14H00 GMT, le Dow Jones reculait de 0,09%, l’indice Nasdaq de 0,13% et l’indice élargi S&P 500 de 0,06%.”Une fois de plus, un nuage tarifaire plane sur le marché”, a résumé dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Donald Trump a annoncé mercredi 25% de droits de douane supplémentaires sur les automobiles, nouvelle escalade de la guerre commerciale qu’il mène tous azimuts depuis janvier.”Nous allons faire payer les pays qui font des affaires dans notre pays et prennent notre richesse”, a prévenu le président américain, nouvelle illustration de son maniement punitif des droits de douane depuis son investiture fin janvier.Les taxes sur l’automobile s’appliqueront à “toutes les voitures qui ne sont pas fabriquées aux Etats-Unis” et entreront en vigueur “le 2 avril et nous commencerons à les collecter le 3”, selon lui.Si les fabricants européens et asiatiques sont particulièrement touchés, les constructeurs américains sont aussi concernés, leur modèle économique intégrant largement le Mexique et le Canada où ils possèdent des usines.Il est “crucial” que les droits de douane ne fassent pas “monter les prix pour les consommateurs”, ont prévenu jeudi Ford, GM et Stellantis via un communiqué de l’association professionnelle des constructeurs américains (AAPC), plaidant pour la “compétitivité” de la production automobile “nord-américaine”, intégrant donc Canada et Mexique.Au lendemain de cette annonce, le constructeur automobile américain General Motors chutait de plus de 6%, Ford et Stellantis reculaient chacun de plus de 2%.En évoluant en baisse, Wall Street montre “qu’elle n’aime pas les droits de douane”, estime auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA. Mais le recul modéré de la place américaine signifie que les investisseurs “ne pensent pas” que ces nouvelles surtaxes “resteront en place suffisamment longtemps pour provoquer une récession”, juge M. Stovall.Jeudi, Donald Trump a aussi dit que ses futurs droits de douane dits “réciproques”, qui concerneront potentiellement l’ensemble des produits importés aux Etats-Unis à partir du 2 avril, seront “très cléments”.”Les acteurs du marché ne savent pas comment tout cela se traduira pour l’économie mondiale et la croissance des bénéfices; par conséquent, ils manquent de conviction en matière d’investissement”, a dit Patrick O’Hare.Les acteurs du marché digèrent aussi la révision de l’évolution du produit intérieur brut (PIB) américain.Celui-ci a progressé davantage que précédemment estimé au dernier trimestre 2024, à +2,4% en rythme annualisé, a rapporté jeudi le ministère du Commerce.La croissance du PIB était jusqu’ici estimée à +2,3% pour les trois derniers mois de l’année.Autre indicateur publié en début de journée, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en légère hausse par rapport à la semaine dernière (+1.000), en deçà des attentes.Sur le marché obligataire jeudi, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est tendu à 4,37% contre 4,35% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, la chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop plongeait (-13,31%), sujette à des prises de bénéfice, après son bond de la veille provoqué par l’annonce de son intention d’acheter du bitcoin avec sa trésorerie.La banque d’investissement Jefferies (-8,19%) était plombée par la publication de résultats au premier trimestre en recul sur un an et largement inférieurs aux attentes. La direction de la banque blâme des marchés “devenus de plus en plus difficiles en raison des incertitudes liées à la politique américaine et aux événements géopolitiques”.

Le petit Emile probablement tué, la piste familiale pas encore refermée

L’hypothèse de l'”intervention d’un tiers” se dessine dans la disparition et la mort du petit Emile, selon le procureur d’Aix-en-Provence qui n’écarte pas totalement la piste familiale même si ses grands-parents, son oncle et sa tante sont ressortis libres de garde à vue.Le procureur Jean-Luc Blachon a distillé jeudi certains éléments factuels pour sa deuxième prise de parole sur ce dossier, un an après la découverte fortuite par une promeneuse du crâne et des restes du garçonnet, âgé de deux ans et demi lors de sa disparition en juillet 2023.Et quelques heures à peine après la sortie, sans poursuites, des quatre proches du garçonnet interrogés par les quêteurs depuis mardi. “Les vêtements et les ossements retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte. Les expertises permettent aussi d’affirmer que le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt” et “de caractériser la présence sur le crâne découvert de stigmates anatomiques, évocateurs d’un traumatisme facial violent”, a déclaré M. Blachon devant des dizaines de journalistes.Les expertises introduisent donc “la probabilité d’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Emile Soleil”.La piste de l’implication d’un ou plusieurs membres de la famille “n’est pas fermée” et “les personnes qui ont été placées en garde à vue ont été remises en liberté” car “les charges n’étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen quelconque dans ce dossier”, a-t-il insisté.La piste familiale semblait effectivement se dessiner depuis mardi matin, avec le rebondissement spectaculaire qu’a constitué l’interpellation à l’aube de Philippe et Anne Vedovini, parents de Marie, la mère d’Emile, ainsi que deux enfants majeurs du couple. Ils avaient été placés en garde à vue pour des motifs graves: “homicide volontaire” et “recel de cadavre”.- “Zones d’ombre” -Un séisme de plus dans cette famille discrète de fervents catholiques de 10 enfants au total, dominée par le patriarche rigoriste du clan, le grand-père, 59 ans.Jeudi, les parents d’Emile, Colomban et Marie, ont été vus arriver en voiture peu après 8H00 chez le couple Vedovini, un mas cossu de La Bouilladisse, entre Aix-en-Provence et Aubagne, sur la boîte aux lettres duquel apparaissent les prénoms de neuf de leurs dix enfants. Mais on ne savait pas en début d’après-midi si les époux Vedovini avaient regagné leur domicile.Après leur remise en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi les avocats des grands-parents avaient fait part de leur soulagement.”Au bout de 17 heures d’audition aujourd’hui (jeudi), la garde à vue est levée”, avait annoncé vers 05H00 Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père, en sortant de la gendarmerie. “Il y avait peut-être des zones d’ombre à lever, mais voilà…”, a-t-elle ajouté en souriant.”Il est parfaitement normal que les enquêteurs étudient toutes les hypothèses, afin de ne laisser aucune zone d’ombre. C’est à ce prix que toute la lumière pourra être faite sur les circonstances de ce drame”, a de son côté estimé Me Julien Pinelli, l’avocat d’Anne Vedovini, la grand-mère d’Emile, dans un message transmis à l’AFP après la conférence de presse du procureur.- 287 auditions -Le procureur a précisé que ces gardes à vue devaient permettre de vérifier et confronter “des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”.Les chiffres sont impressionnants: les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille ont depuis presque 21 mois épluché 3.141 signalements, procédé à 287 auditions, analysé 27 véhicules, ratissé 285 hectares. Sans parler des 50 perquisitions et millions de données de communication à analyser, a détaillé le colonel Christophe Berthelin, patron de la section de recherches, lors du point de presse de jeudi.Emile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de ratissages judiciaires, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fortuite, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés dans la même zone.Début février, les obsèques du garçonnet s’étaient tenues en la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), parents et grands-parents d’Emile affichant une certaine distance. Le soir même, les grands-parents publiaient un communiqué estimant que “le temps du silence doit laisser place à celui de la vérité”.

Le petit Emile probablement tué, la piste familiale pas encore refermée

L’hypothèse de l'”intervention d’un tiers” se dessine dans la disparition et la mort du petit Emile, selon le procureur d’Aix-en-Provence qui n’écarte pas totalement la piste familiale même si ses grands-parents, son oncle et sa tante sont ressortis libres de garde à vue.Le procureur Jean-Luc Blachon a distillé jeudi certains éléments factuels pour sa deuxième prise de parole sur ce dossier, un an après la découverte fortuite par une promeneuse du crâne et des restes du garçonnet, âgé de deux ans et demi lors de sa disparition en juillet 2023.Et quelques heures à peine après la sortie, sans poursuites, des quatre proches du garçonnet interrogés par les quêteurs depuis mardi. “Les vêtements et les ossements retrouvés ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte. Les expertises permettent aussi d’affirmer que le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt” et “de caractériser la présence sur le crâne découvert de stigmates anatomiques, évocateurs d’un traumatisme facial violent”, a déclaré M. Blachon devant des dizaines de journalistes.Les expertises introduisent donc “la probabilité d’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Emile Soleil”.La piste de l’implication d’un ou plusieurs membres de la famille “n’est pas fermée” et “les personnes qui ont été placées en garde à vue ont été remises en liberté” car “les charges n’étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen quelconque dans ce dossier”, a-t-il insisté.La piste familiale semblait effectivement se dessiner depuis mardi matin, avec le rebondissement spectaculaire qu’a constitué l’interpellation à l’aube de Philippe et Anne Vedovini, parents de Marie, la mère d’Emile, ainsi que deux enfants majeurs du couple. Ils avaient été placés en garde à vue pour des motifs graves: “homicide volontaire” et “recel de cadavre”.- “Zones d’ombre” -Un séisme de plus dans cette famille discrète de fervents catholiques de 10 enfants au total, dominée par le patriarche rigoriste du clan, le grand-père, 59 ans.Jeudi, les parents d’Emile, Colomban et Marie, ont été vus arriver en voiture peu après 8H00 chez le couple Vedovini, un mas cossu de La Bouilladisse, entre Aix-en-Provence et Aubagne, sur la boîte aux lettres duquel apparaissent les prénoms de neuf de leurs dix enfants. Mais on ne savait pas en début d’après-midi si les époux Vedovini avaient regagné leur domicile.Après leur remise en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi les avocats des grands-parents avaient fait part de leur soulagement.”Au bout de 17 heures d’audition aujourd’hui (jeudi), la garde à vue est levée”, avait annoncé vers 05H00 Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père, en sortant de la gendarmerie. “Il y avait peut-être des zones d’ombre à lever, mais voilà…”, a-t-elle ajouté en souriant.”Il est parfaitement normal que les enquêteurs étudient toutes les hypothèses, afin de ne laisser aucune zone d’ombre. C’est à ce prix que toute la lumière pourra être faite sur les circonstances de ce drame”, a de son côté estimé Me Julien Pinelli, l’avocat d’Anne Vedovini, la grand-mère d’Emile, dans un message transmis à l’AFP après la conférence de presse du procureur.- 287 auditions -Le procureur a précisé que ces gardes à vue devaient permettre de vérifier et confronter “des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”.Les chiffres sont impressionnants: les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille ont depuis presque 21 mois épluché 3.141 signalements, procédé à 287 auditions, analysé 27 véhicules, ratissé 285 hectares. Sans parler des 50 perquisitions et millions de données de communication à analyser, a détaillé le colonel Christophe Berthelin, patron de la section de recherches, lors du point de presse de jeudi.Emile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de ratissages judiciaires, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fortuite, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés dans la même zone.Début février, les obsèques du garçonnet s’étaient tenues en la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), parents et grands-parents d’Emile affichant une certaine distance. Le soir même, les grands-parents publiaient un communiqué estimant que “le temps du silence doit laisser place à celui de la vérité”.

TotalEnergies réduit encore ses émissions en 2024 et maintient le cap

Le groupe pétrogazier français et 4e major mondiale TotalEnergies a déclaré jeudi qu’il avait encore réduit son empreinte carbone en 2024 et qu’il maintenait “le cap” de ses objectifs climatiques, à deux mois d’une assemblée générale de ses actionnaires toujours très scrutée.Le maintien de sa trajectoire de réduction des gaz à effet de serre, annoncé jeudi dans son rapport annuel “climat”, se distingue des revirements sur la transition énergétique annoncés récemment par les majors européennes BP et Shell.TotalEnergies estime avoir réduit ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre en 2024, par rapport à 2023, pour un total de 461 millions de tonnes de CO2 équivalent ( MtCO2e, -2,9%) ou 449 MtCO2e (-2,6%), selon les deux méthodes de calcul retenues à partir de ses tableaux de comptabilité carbone. Ce total représente environ un quart de plus que l’ensemble des émissions de la France sur son territoire. L’empreinte carbone inclut le dioxyde de carbone (CO2) généré par la combustion de l’essence, du kérosène ou du gaz vendu par TotalEnergies, mais aussi les rejets de méthane (la molécule du gaz), un puissant gaz à effet de serre qui peut fuir des forages ou des gazoducs et s’échapper directement dans l’atmosphère.Les émissions dites directes, générées par ses opérations d’extraction et de production, que la major française en soit l’opérateur ou non, sont déclarées à 43 MtCO2e l’an dernier (-4,4% sur un an). Mais l’essentiel de l’empreinte carbone des groupes pétroliers comme TotalEnergies se trouve ailleurs, dans les émissions dites indirectes, et notamment de celles issues de la combustion des produits fossiles vendus à ses clients. Celles-ci ont été, selon le groupe, de 342 MtCO2e en 2024 (-2,6% par rapport à l’an précédent).  – Accélération pour réduire le méthane -Depuis dix ans, les émissions liées à la combustion du pétrole (deux tiers de ces émissions indirectes) ont baissé, mais celles de gaz, priorité stratégique du groupe dirigé par Patrick Pouyanné, qui a beaucoup investi dans le gaz naturel liquéfié (GNL), ont été multipliées par deux. Ses ventes de pétrole n’ont fait que diminuer au contraire de celles de gaz qui augmentent, une énergie qu’il vante comme une “alternative vertueuse” dans les pays dépendant du charbon pour produire de l’électricité. Le rôle du gaz dans la transition énergétique est cependant discuté par des scientifiques et experts du climat. L’empreinte carbone du GNL peut en effet rivaliser avec celle du charbon dans certains cas, à cause d’un processus industriel très lourd (extraction, liquéfaction, transport maritime qui engendre des fuites, regazéification).”Forte de ces résultats, TotalEnergies maintient le cap de sa stratégie et est devenue la société la plus engagée dans la transition énergétique parmi les majors”, a souligné la compagnie dans un communiqué.La “neutralité carbone” visée par l’entreprise est soumise à la condition que “la société”, c’est-à-dire les pays où elle opère, impose de facto la sortie du pétrole. TotalEnergies n’a pas déclaré d’intention d’arrêter ses activités pétrolières et s’appuiera largement sur des compensations ou des absorptions de carbone, techniques non éprouvées à grande échelle.En attendant, les objectifs chiffrés de TotalEnergies concernent 2030. Pour ceux de 2025, le groupe a décidé de “renforcer ses objectifs de baisse des émissions”.Cela concerne ses émissions directes (incluant ses activités et l’énergie qu’elle consomme) et de méthane. TotalEnergies estime être allée plus vite que prévu en réduisant de 55% ses propres émissions de méthane en 2024 par rapport à 2020 (au lieu de -50%). Elle compte faire encore mieux avec une réduction de 60% en 2025, pour atteindre l’objectif d’une baisse de 80% qu’elle s’est fixée pour 2030.

TotalEnergies réduit encore ses émissions en 2024 et maintient le cap

Le groupe pétrogazier français et 4e major mondiale TotalEnergies a déclaré jeudi qu’il avait encore réduit son empreinte carbone en 2024 et qu’il maintenait “le cap” de ses objectifs climatiques, à deux mois d’une assemblée générale de ses actionnaires toujours très scrutée.Le maintien de sa trajectoire de réduction des gaz à effet de serre, annoncé jeudi dans son rapport annuel “climat”, se distingue des revirements sur la transition énergétique annoncés récemment par les majors européennes BP et Shell.TotalEnergies estime avoir réduit ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre en 2024, par rapport à 2023, pour un total de 461 millions de tonnes de CO2 équivalent ( MtCO2e, -2,9%) ou 449 MtCO2e (-2,6%), selon les deux méthodes de calcul retenues à partir de ses tableaux de comptabilité carbone. Ce total représente environ un quart de plus que l’ensemble des émissions de la France sur son territoire. L’empreinte carbone inclut le dioxyde de carbone (CO2) généré par la combustion de l’essence, du kérosène ou du gaz vendu par TotalEnergies, mais aussi les rejets de méthane (la molécule du gaz), un puissant gaz à effet de serre qui peut fuir des forages ou des gazoducs et s’échapper directement dans l’atmosphère.Les émissions dites directes, générées par ses opérations d’extraction et de production, que la major française en soit l’opérateur ou non, sont déclarées à 43 MtCO2e l’an dernier (-4,4% sur un an). Mais l’essentiel de l’empreinte carbone des groupes pétroliers comme TotalEnergies se trouve ailleurs, dans les émissions dites indirectes, et notamment de celles issues de la combustion des produits fossiles vendus à ses clients. Celles-ci ont été, selon le groupe, de 342 MtCO2e en 2024 (-2,6% par rapport à l’an précédent).  – Accélération pour réduire le méthane -Depuis dix ans, les émissions liées à la combustion du pétrole (deux tiers de ces émissions indirectes) ont baissé, mais celles de gaz, priorité stratégique du groupe dirigé par Patrick Pouyanné, qui a beaucoup investi dans le gaz naturel liquéfié (GNL), ont été multipliées par deux. Ses ventes de pétrole n’ont fait que diminuer au contraire de celles de gaz qui augmentent, une énergie qu’il vante comme une “alternative vertueuse” dans les pays dépendant du charbon pour produire de l’électricité. Le rôle du gaz dans la transition énergétique est cependant discuté par des scientifiques et experts du climat. L’empreinte carbone du GNL peut en effet rivaliser avec celle du charbon dans certains cas, à cause d’un processus industriel très lourd (extraction, liquéfaction, transport maritime qui engendre des fuites, regazéification).”Forte de ces résultats, TotalEnergies maintient le cap de sa stratégie et est devenue la société la plus engagée dans la transition énergétique parmi les majors”, a souligné la compagnie dans un communiqué.La “neutralité carbone” visée par l’entreprise est soumise à la condition que “la société”, c’est-à-dire les pays où elle opère, impose de facto la sortie du pétrole. TotalEnergies n’a pas déclaré d’intention d’arrêter ses activités pétrolières et s’appuiera largement sur des compensations ou des absorptions de carbone, techniques non éprouvées à grande échelle.En attendant, les objectifs chiffrés de TotalEnergies concernent 2030. Pour ceux de 2025, le groupe a décidé de “renforcer ses objectifs de baisse des émissions”.Cela concerne ses émissions directes (incluant ses activités et l’énergie qu’elle consomme) et de méthane. TotalEnergies estime être allée plus vite que prévu en réduisant de 55% ses propres émissions de méthane en 2024 par rapport à 2020 (au lieu de -50%). Elle compte faire encore mieux avec une réduction de 60% en 2025, pour atteindre l’objectif d’une baisse de 80% qu’elle s’est fixée pour 2030.