Coupe d’Angleterre: Aston Villa retrouve les demies avec un doublé de Rashford

Aston Villa s’est qualifié dimanche pour les demi-finales de la Coupe d’Angleterre en dominant logiquement chez lui le petit poucet Preston North End, club de deuxième division, 3-0, avec un doublé de sa recrue internationale Marcus Rashford.Double vainqueur de la Cup en 1889 et 1938, Aston Villa connaîtra dans la foulée son adversaire du dernier carré puisque le tirage au sort doit être effectué avant le début du dernier quart programmé à 17h30 (GMT+2) entre Bournemouth et Manchester City. Crystal Palace et Nottingham Forest se sont qualifiés samedi.Les demi-finales doivent se jouer fin avril et la finale le 17 mai, le tout à Wembley.Sur un terrain parsemé de ballons de baudruche bleus et blancs en début de rencontre, Aston Villa a dominé de façon stérile la première période. Les meilleures occasions ont même été au crédit de Preston.En seconde période, Marcus Rashford a eu une belle occasion d’ouvrir la marque, seul dans la surface adverse, mais l’international anglais prêté par Manchester United n’est pas parvenu à tromper David Cornell (54e).Ce n’était que partie remise puisque, quatre minutes plus tard (58e), Rashford a repris à ras de terre un centre du Français Lucas Digne pour inscrire son premier but sous les couleurs de Villa et donner l’avantage à sa nouvelle équipe.Dans la foulée, il a doublé la mise en convertissant sans trembler un pénalty obtenu par Morgan Rogers (2-0, 64e).A la 71e minute, Jacob Ramsey a assuré la qualification d’Aston Villa pour les demies à Wembley.

Allemagne: Zsolt Löw succède à Marco Rose comme entraîneur de Leipzig

Le RB Leipzig a décidé dimanche de confier les rênes de son équipe à Zsolt Löw pour la fin de la saison, après avoir écarté l’entraîneur Marco Rose et une partie de son staff, au lendemain d’une défaite à Mönchengladbach (1-0).”Le RB Leipzig a libéré l’entraîneur principal Marco Rose de ses fonctions avec effet immédiat ce dimanche. Ses adjoints Alexander Zickler, Marco Kurth et Frank Geideck, ainsi que Frank Aehlig (responsable des joueurs sous contrat) sont également écartés”, explique le club de l’est de l’Allemagne, dans un communiqué.Pour finir la saison, le RB Leipzig a fait appel au Hongrois Zsolt Löw (45 ans), qui a été l’adjoint de Thomas Tuchel au Paris SG, à Chelsea et au Bayern Munich. Avant cela, il avait été adjoint à Liefering (Autriche), Salzbourg (Autriche) et Leipzig, trois clubs de la galaxie Red Bull.Löw, qui est actuellement en charge du développement du football à Red Bull (Head of Soccer Development), dirigera l’entraînement de Leipzig lundi, pour préparer le déplacement à Stuttgart mercredi (20h45) en demi-finales de la Coupe d’Allemagne, et la réception de Hoffenheim samedi (15h30) pour la 28e journée de Bundesliga.”Toute notre concentration se porte sur les neuf matches au maximum qui nous reste à jouer cette saison. Nous avons l’occasion d’atteindre nos objectifs dans deux compétitions. On va tout donner pour aller en finale de Coupe de donner notre maximum sur le reste de la saison en Bundesliga”, a souligné Löw.- Coupe et Supercoupe en 2023 -Battu par le Borussia Mönchengladbach samedi (1-0), Leipzig stagne avec 42 points et se retrouve en grand danger dans la lutte pour les deux derniers tickets qualificatifs pour la prochaine Ligue des champions (les deux premiers sont promis au Bayern et à Leverkusen), à sept journées du terme de la saison.Fondé en 2009, le RB Leipzig est monté en Bundesliga à l’issue de la saison 2015/16 et s’est qualifié pour la Ligue des champions dès sa première saison dans l’élite allemande. Depuis, le club n’a manqué qu’à une seule reprise la C1 (2018/19), se hissant même en demi-finales en 2020, stoppé par le PSG de Thomas Tuchel et Zsolt Löw.Marco Rose (48 ans) avait rejoint le RB Leipzig en septembre 2022, prenant la place de Domenico Tedesco après un début de saison raté, et était sous contrat jusqu’en juin 2026.Il sera resté plus de deux ans et demi, effectuant le plus long mandat pour un entraîneur au sein du club. Sous ses ordres, Leipzig a remporté en 2023 la Coupe et la Supercoupe d’Allemagne.La saison passée, Leipzig avait pris la 4e place du championnat. Cette saison, l’équipe a perdu sept de ses huit matchs de la phase de groupe de la Ligue des champions, et doit lutter en championnat pour finir dans le top 4 ou à une place européenne.

Starc bags five as Delhi beat Hyderabad in IPL

Australia’s Mitchell Starc claimed his first five-wicket haul in T20 cricket to help Delhi Capitals down Sunrisers Hyderabad for their second straight win in the Indian Premier League on Sunday.Starc, a left-arm quick, returned figures of 5-35 as Delhi bowled out Hyderabad for 163 in 18.4 overs in their second home at Visakhapatnam.South African veteran Faf du Plessis then smashed 50 off 27 balls and put on 81 runs for the first wicket with Australian batter Jake Fraser-McGurk, who hit 38, as Delhi achieved their target with four overs and seven wickets to spare.Hyderabad’s innings started badly as Abhishek Sharma was run out early for one when he was involved in a mix-up with fellow opener Travis Head.Starc then struck twice in one over to send back Ishan Kishan and Nitish Reddy and then got fellow Australian Head caught behind for 22 as Hyderabad slipped to 37-4 in 4.1 overs.Indian batter Aniket Verma, who top-scored with 74, and South African wicketkeeper-batsman Heinrich Klaasen then put on an attacking stand of 77 in an attempt to hit back.Klaasen fell on 32 off 19 balls to Mohit Sharma, but Aniket kept up the charge in an eye-catching 41-ball knock laced with five fours and six sixes.Fraser-McGurk ended Aniket’s blitz with a stunning catch at deep mid-wicket when he timed his jump to pluck a travelling ball out of the air and hand spinner Kuldeep Yadav a prized wicket.Kuldeep, a left-arm wrist spinner, claimed figures of 3-22 before Starc completed his five to wrap up the Hyderabad innings.In reply, Du Plessis came out firing as he smashed India fast bowler Mohammed Shami for a six and three fours in a 15-run third over to set up the chase.Du Plessis fell after his 50 to Indian leg-spinner Zeeshan Ansari who took a beating at the hands of Fraser-McGurk but hit back with his second wicket in the same over.Ansari later bowled KL Rahul round his legs before Abhishek Porel, on 34, and Tristan Stubbs, on 21, steered the team home in an unbeaten stand of 51.Delhi, under new skipper Axar Patel, have rebuilt the team in their hunt for a first IPL title and brought in England great Kevin Pietersen as mentor.Hyderabad, winners in 2016 under David Warner, have two losses and one victory in three outings this season.

Ukraine: à Poltava, haut lieu d’un “mythe russe”, opération décolonisation

La petite guide aux cheveux sombres parcourt les salles silencieuses du musée où elle a travaillé toute sa vie. Un calme trompeur y règne. À Poltava, en Ukraine, ravagée par l’invasion russe, son établissement est aussi tourmenté par la guerre des mémoires.Face à l’agression russe, les autorités ukrainiennes entreprennent de décoloniser l’histoire du pays et celle de Poltava, théâtre au XVIIIe siècle d’une bataille érigée par la Russie tsariste, puis l’URSS, en symbole de son emprise sur l’Ukraine.Cette politique suit celle de la “décommunisation” qui, à partir de l’annexion de la Crimée et le conflit avec les séparatistes du Donbass soutenus par Moscou en 2014, a entraîné le démantèlement des vestiges communistes.Mais avec l’attaque russe à grande échelle lancée il y a trois ans, Kiev veut remonter plus loin et a adopté en 2023 une loi sur la “décolonisation” qui concerne particulièrement Poltava.”En plus de 300 ans, un mythe complexe s’est créé autour de la bataille de Poltava : militaire, géopolitique, socio-culturel et religieux”, résume Lioudmyla Chendryk, qui depuis plus de 40 ans travaille dans le musée consacré à cet événement.En juin 1709, lors de la grande guerre du Nord (1700-1721), les troupes du tsar russe Pierre 1er remportent à Poltava une victoire décisive contre celles du roi suédois Charles XII allié à un chef cosaque ukrainien, l’hetman Ivan Mazepa.Dans les années qui suivent, l’empire russe prend d’importants territoires à la Suède, qui perd la guerre, et la Russie devient la nouvelle puissance dominante en Europe de l’Est.- Héros ou traître -Lioudmila Chendryk dit que Pierre 1er dépensa “sans compter” pour présenter sa victoire de Poltava comme l’oeuvre d’un “génie”, d’un élu de Dieu, quitte “à exagérer le nombre de troupes suédoises et à minimiser celui des Russes”.Le cosaque Mazepa, qui avait soutenu le tsar avant de rallier la Suède, est présenté par les Russes comme un traître ultime, alors que, à cette époque, d’autres Ukrainiens combattaient avec Pierre 1er.En 1828, dans un célèbre poème, Alexandre Pouchkine contribue à forger dans la culture russe la légende noire d’Ivan Mazepa, qu’il présente comme un vieil homme pitoyable et malfaisant.Sous Staline, explique Lioudmyla Chendryk, l’URSS reprend un “narratif impérial” : les “peuples frères” russe, ukrainien et bélarusse menèrent “une guerre de partisans” contre “les interventionnistes suédois” et “les exploiteurs mazépins”. Le musée a présenté cette interprétation soviétique jusqu’à l’indépendance de l’Ukraine en 1991. A partir de là, affirme M. Chendryk, il s’est transformé.Aujourd’hui, Ivan Mazepa, un polyglotte instruit en Europe et grand mécène dans son pays, y est présenté comme un héros national qui, comme l’attestent de multiples sources, voulait préserver l’indépendance de la cosaquerie ukrainienne face à l’expansionnisme de Moscou.En 2020, le musée a créé une installation qui dissèque “10 mythes russes” autour de la bataille de Poltava, dont celui de la “trahison” de Mazepa.”Mazepa n’était pas un traître pour son peuple”, tranche Volodymyr, 25 ans, un professeur d’histoire rencontré à Poltava. Mais, selon lui, la décolonisation ne réussira que si elle sort des bibliothèques et touche les jeunes sur Internet.- “Acte de génocide” -Depuis l’invasion de 2022 et la dévastation qu’elle entraîne, les esprits sont tendus.En 2024, le principal média en ligne du pays, Ukraïnska Pravda, a publié un article assassin accusant le musée de la bataille de Poltava de continuer à glorifier “les armes russes”.Le texte reproche notamment à l’établissement de ne pas détailler suffisamment le massacre par les Russes, en 1708, des milliers d’habitants de Batouryn, la capitale de Mazepa, un crime qualifié dans l’article “d’acte de génocide”.Il critique aussi la municipalité pour n’avoir pas retiré, dans un parc, une colonne célébrant la victoire de 1709. Une statue de Pierre 1er installée devant le musée de la bataille a été emballée dans du plastique noir dès juin 2022, avant d’être démontée en février dernier. La directrice des lieux, Natalia Bilan, ne cache pas son effarement face à ces attaques, tout en notant que la décolonisation implique, pour ses employés, “une profonde réinterprétation” des faits.Elle souligne que de nombreux soldats ukrainiens visitent le musée. Dans son vestibule, sur un drapeau signé par des militaires, un message remercie l’établissement de préserver “l’esprit de la cosaquerie”. La guide Lioudmyla Chendryk dit avoir pour mission d’analyser les causes de la “catastrophe” de Poltava pour qu’elle ne se reproduise plus.”Il faut être courageux, ne pas se taire, ni fermer les yeux sur les pages complexes et désagréables de notre histoire”, prône Mme Chendryk. “Et l’une de ces pages désagréables, c’est surtout notre manque d’unité.”

Dati commémore les 30 ans de la BnF, “gardienne de notre mémoire commune”

L’histoire de la Bibliothèque nationale de France (BnF) “démontre que la France, ça sera jamais fini”, a lancé dimanche à Paris Rachida Dati, ministre de la Culture, en commémorant les 30 ans du site François-Mitterrand, inauguré jour pour jour en 1995, a constaté une journaliste de l’AFP.”L”histoire de la Bibliothèque nationale de France c’est d’abord l’histoire d’une institution gardienne de notre mémoire commune, de notre patrimoine commun”, a déclaré la ministre devant un parterre d’invités dont plusieurs anciens ministres.”Cette histoire démontre que la France, ça sera jamais fini, bien au contraire et contrairement à tout ce que peuvent dire certains, y compris les oiseaux de mauvais augure”, a-t-elle ajouté, face aux critiques contre la politique gouvernementale et de l’Elysée sur le plan intérieur comme sur la scène internationale.Point d’orgue des grands travaux architecturaux réalisés sous la présidence de François Mitterrand, le site de la BnF qui porte le nom de l’ancien président socialiste et longe les bords de Seine, est constitué de quatre immenses tours de 80 mètres de hauteur se faisant face, sous forme de livres ouverts.Au coeur de cet espace de 200.000 m2, un vaste jardin, inspiré “de la forêt de Fontainebleau” et une immense esplanade, a rappelé son concepteur, l’architecte Dominique Perrault.”Institution unique au monde par la richesse et la diversité de ses collections”, le site François-Mitterrand de la BnF, abrite 14 millions de documents (sur les 40 millions conservés par la BnF dans son ensemble). Il a accueilli 23 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1995. PLusieurs défis l’attendent, a-t-elle souligné, dont la réalisation de son futur pôle de conservation à Amiens et sa “transition énergétique” dans un bâtiment dont l’entretien “s’apparente à celui d’un site industriel”.Le futur pôle d’Amiens, qui abritera aussi le conservatoire national de la presse, vise à désengorger les réserves qui arrivent à “saturation”, selon la ministre. Ses travaux doivent débuter en 2026 pour une ouverture en 2029.Outre le site François-Mitterrand, la BnF gère d’autres sites majeurs dont celui de Richelieu, au coeur de Paris. Elle a numérisé des millions de documents accessibles aujourd’hui sur sa bibliothèque en ligne Gallica.

Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU. 

Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU.Â