La gastronomie française dans l’attente des nouvelles étoiles du Michelin

C’est le rendez-vous gastronomique de l’année: autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoile lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d’un événement auquel ont été conviés tous les chefs étoilés de France, ainsi que les futurs récompensés.”Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l’immense majorité d’entre eux seront au rendez-vous”, a indiqué à l’AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre ses 125 ans cette année. Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. A la tête d’un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.”On s’aperçoit que nos clients aujourd’hui n’attendent plus forcément ce qu’on propose. Ils n’ont plus forcément envie de passer trois heures à table, de menu carte blanche imposé, de menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 balles par tête”, explique-t-il à l’AFP, tout en assurant toutefois “ne pas cracher dans la soupe”.Un avis que ne partage pas vraiment Sébastien Hisler, second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg, en Moselle. “Quand on est dans des établissements comme ça, c’est un lâcher prise et il faut profiter de l’instant. Si c’est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment +waouh+”, estime-t-il.”Les étoiles n’appartiennent pas aux chefs. (…) Ce n’est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin, soit d’être ajouté, soit d’être retiré”, a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l’AFP. Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l’an dernier trois étoiles d’un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var) et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes. “C’est une grande cousinade. C’est vraiment l’esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage des bons plats, bien cuisinés, on ne se prend pas la tête”, affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle) qui, après sa première étoile remportée l’an dernier, assure être là “sans pression”.- Référence -La cérémonie des étoiles a lieu à 17H00 au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles.Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique comme pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c’est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l’Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet. Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale. “C’est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence”, estime auprès de l’AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.”Malgré lui, et avec lui, (le Michelin) incarne la gastronomie française”, souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. “Il y a de plus en plus de chefs qui s’en méfient et qui s’en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu’il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n’en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement”, estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire “Bouillant(e)s”.Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd’hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.

La gastronomie française dans l’attente des nouvelles étoiles du Michelin

C’est le rendez-vous gastronomique de l’année: autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoile lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d’un événement auquel ont été conviés tous les chefs étoilés de France, ainsi que les futurs récompensés.”Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l’immense majorité d’entre eux seront au rendez-vous”, a indiqué à l’AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre ses 125 ans cette année. Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. A la tête d’un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.”On s’aperçoit que nos clients aujourd’hui n’attendent plus forcément ce qu’on propose. Ils n’ont plus forcément envie de passer trois heures à table, de menu carte blanche imposé, de menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 balles par tête”, explique-t-il à l’AFP, tout en assurant toutefois “ne pas cracher dans la soupe”.Un avis que ne partage pas vraiment Sébastien Hisler, second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg, en Moselle. “Quand on est dans des établissements comme ça, c’est un lâcher prise et il faut profiter de l’instant. Si c’est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment +waouh+”, estime-t-il.”Les étoiles n’appartiennent pas aux chefs. (…) Ce n’est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin, soit d’être ajouté, soit d’être retiré”, a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l’AFP. Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l’an dernier trois étoiles d’un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var) et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes. “C’est une grande cousinade. C’est vraiment l’esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage des bons plats, bien cuisinés, on ne se prend pas la tête”, affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle) qui, après sa première étoile remportée l’an dernier, assure être là “sans pression”.- Référence -La cérémonie des étoiles a lieu à 17H00 au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles.Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique comme pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c’est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l’Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet. Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale. “C’est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence”, estime auprès de l’AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.”Malgré lui, et avec lui, (le Michelin) incarne la gastronomie française”, souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. “Il y a de plus en plus de chefs qui s’en méfient et qui s’en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu’il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n’en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement”, estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire “Bouillant(e)s”.Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd’hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.

Khamenei warns of ‘strong’ response if Iran attacked

Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei warned Monday of a forceful retaliation if the United States or its allies bomb the Islamic republic, following a threat by President Donald Trump.”They threaten to do mischief,” Khamenei said of Trump’s latest threat, during a speech on Eid al-Fitr, the holiday marking the end of the Muslim fasting month of Ramadan.”If it is carried out, they will definitely receive a strong counterattack.”In an interview on Saturday, Trump said “there will be bombing” if Iran does not agree to a deal to curb its nuclear programme.”If they don’t make a deal, there will be bombing,” he said, according to NBC News, which said he also threatened to punish Iran with what he called “secondary tariffs”.Trump’s language represented a sharpening of his earlier comment that if Tehran refused to negotiate a new nuclear agreement, “bad, bad things are going to happen to Iran.”It was not clear whether Trump was threatening bombing by US planes alone or perhaps in an operation coordinated with another country, possibly Iran’s nemesis Israel.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei, in a post on X, said that “an open threat of bombing by a head of state against Iran is a shocking affront to the very essence of international peace and security.”Baqaei warned of unspecified “consequences” should the United State choose a path of “violence”.- ‘Glass room’ -A statement on Monday also said the foreign ministry summoned the charge d’affaires of the Swiss embassy, which represents US interests in Iran, “following the threats by the US president”.”The Americans have at least 10 bases in the region around Iran, and they have 50,000 troops,” warned General Amirali Hajizadeh, commander of the aerospace force of Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps.”Someone who is in a glass room shouldn’t throw stones at anyone,” the man in charge of Iran’s ballistic missile programme threatened on state television Monday.Since taking office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy, which in his first term saw the United States withdraw from a landmark agreement on Iran’s nuclear programme and reimpose sanctions on Tehran.Western countries including the United States have long accused Iran of pursuing a nuclear weapon, which Tehran has denied, insisting its enrichment activities were solely for peaceful purposes.The 2015 nuclear deal between Tehran and world powers required Iran to limit its nuclear ambitions in exchange for sanctions relief.- ‘Indirect’ channel -On March 7, Trump said he had written to Khamenei to call for nuclear negotiations and warn of possible military action if Tehran refused.The letter was delivered to Tehran on March 12 by UAE presidential adviser Anwar Gargash, Iranian news agency Fars reported at the time.On Thursday, Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi said the country had delivered a response via intermediary Oman, without detailing its content.Araghchi said Iran would not engage in direct talks “under maximum pressure and the threat of military action”.In his remarks, however, the minister left open the door for “indirect negotiations”.According to NBC, Trump also said US and Iranian officials were “talking,” but he did not give details.President Masoud Pezeshkian on Sunday said Khamenei, who as supreme leader has the final say in major state policies, had permitted indirect talks.Oman has served as an intermediary in the past, in the absence of US-Iranian diplomatic relations severed after the 1979 Islamic revolution.On Monday, Araghchi said the United States had received Iran’s letter.”We have been informed by our friends in Oman that the letter has reached its destination and has been read.”Beyond its nuclear programme, the West also accuses Iran of using proxy forces to expand its influence in the region, a charge Tehran rejects.”There is only one proxy force in this region, and that is the corrupt usurper Zionist regime,” Khamenei said, calling for Israel to be “eradicated”.

Senegal MPs to examine fiercely debated amnesty law revisionMon, 31 Mar 2025 13:49:44 GMT

Senegal’s parliament on Wednesday will debate a proposed revision of a law granting amnesty for deadly political violence passed by the former president, in a move prompting fierce public debate.The amnesty was granted just before March 2024 elections as president Macky Sall sought to calm protests sparked by his last-minute postponement of the vote.Critics said …

Senegal MPs to examine fiercely debated amnesty law revisionMon, 31 Mar 2025 13:49:44 GMT Read More »

Coupe de France: le PSG aussi seul favori qu’en Ligue 1

Quasiment déjà titré en Ligue 1, le Paris SG est aussi ultra favori de la Coupe de France au moment d’aborder sa demi-finale contre Dunkerque (Ligue 2) au stade Pierre-Mauroy mardi (21h10).Le parallèle avec la L1, où Paris a failli être titré dès samedi et où il compte 21 points d’avance à sept journées de la fin, est tentant. Reims est le seul autre club de l’élite encore en lice, et pas dans la meilleure des formes puisque le club champenois lutte pour son maintien. Et son adversaire, Cannes, est un pensionnaire de National 2.C’est peu dire donc que le PSG est favori à un deuxième titre d’affilée en Coupe de France, après sa victoire contre Lyon l’an dernier.Dans le même stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq mardi, le PSG devra gérer le surprenant Dunkerque (5e de L2). “Ils ont une trajectoire impressionnante, ils ont éliminé trois équipes de Ligue 1, Lille, Brest, et Auxerre” alors “j’espère que (mardi) ils ne seront pas autant en réussite”, a déclaré l’entraîneur parisien Luis Enrique. Il a analysé: “Ils ont un style collectif avec le ballon, osent sortir de l’arrière, c’est une équipe complète qui presse, avance la ligne de défense pour provoquer des hors-jeu”.Malgré l’écart de statuts, le titre ne sera pas facile à aller chercher, a-t-il assuré, rappelant en particulier deux premiers tours serrés: “Nous avons commencé le premier match de Coupe de France à Lens aux 32e de finale, ça a fini aux pénalties, puis contre Espaly, Le Mans, Saint-Brieuc…”De fait, le déplacement à Bollaert avait été très compliqué, avec une égalisation parisienne en toute fin de match pour décrocher la prolongation. Et le PSG a été mené par Espaly d’entrée de jeu, puis tenu en échec jusqu’à la 88e minute (4-2 score final). Depuis, les Parisiens semblent avoir décidé d’arrêter d’avoir des sueurs froides, avec un 2-0 net et sans bavure contre Le Mans et un 7-0 cinglant contre Saint-Brieuc.- Tolérance -Mais Luis Enrique continue de mettre la pression sur ses joueurs pour éviter tout relâchement.”Comment est-ce que nous jouons chaque match de cette Coupe, contre un adversaire quelque qu’il soit, Ligue 1, Ligue 2 ou National? De la même manière car nous cherchons à améliorer notre performance, respecter l’adversaire, jouer au maximum. Que l’on gagne 1-0 ou plus, je veux toujours qu’on donne davantage”, dit-il.Et mené 1-0? Samedi à Saint-Etienne, le PSG a été méconnaissable pendant une demi-heure avant de reprendre son rythme de croisière de début d’année (victoire 6-1), celui qui lui a permis de renverser Manchester City (4-2), puis Liverpool sur la confrontation aller-retour de huitième de finale en Ligue des champions.Luis Enrique avait exprimé son agacement après le match: “Si quelqu’un manque de concentration, autant qu’il ne joue pas. Il reste deux mois de compétition, on est engagés dans toutes les compétitions, on ne peut pas se permettre de se relâcher, c’est ce que cette soirée a montré, on ne pourra pas toujours remonter comme on l’a fait”.Lundi, il a dit avoir pris du recul: “Après avoir analysé le match, la première demi-heure avait à voir davantage avec la précision de Saint-Etienne que nous. Ça peut arriver durant certains matches où on ne peut pas tout maîtriser”.Une tolérance à relativiser dans la bouche de l’Espagnol qui a aussi dit vouloir faire “de chaque match un défi, comme contre Dunkerque”.

Burkina junta leader pardons 21 soldiers for 2015 failed coupMon, 31 Mar 2025 13:08:55 GMT

The head of the junta in Burkina Faso has pardoned 21 soldiers convicted of involvement in a failed coup in 2015, according to an official decree seen by AFP on Monday.The troubled west African country has been run since September 2022 by military leaders following a coup headed by Captain Ibrahim Traore.Traore announced an “amnesty …

Burkina junta leader pardons 21 soldiers for 2015 failed coupMon, 31 Mar 2025 13:08:55 GMT Read More »