Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves
Le dernier wagon d’un petit train touristique s’est renversé jeudi à la mi-journée sur la route des Sanguinaires à Ajaccio, faisant 18 blessés dont quatre graves parmi lesquels deux enfants, ont indiqué à l’AFP le procureur et la préfecture de Corse-du-Sud.Le train, constitué d’une motrice et de trois wagons de 20 places, transportait 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances à Ajaccio, a indiqué dans un communiqué le procureur Nicolas Septe, faisant état de 18 personnes transportées à l’hôpital d’Ajaccio, parmi lesquelles “six enfants âgés de 2 à 10 ans”.Parmi les blessés, quatre personnes sont “toujours hospitalisées en urgence absolue dont deux enfants”, a ajouté le procureur en milieu d’après-midi. “Aucune victime n’a son pronostic vital engagé”, a-t-il précisé.Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, a précisé à l’AFP la préfecture de Corse-du-sud.Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué plus tôt que les blessures étaient principalement des “écrasements de membres”.Une enquête a été ouverte “pour mise en danger d’autrui et blessures involontaires”, a précisé le procureur, indiquant également que l’inspection du travail avait été cosaisie avec la police “afin de dégager les éventuels manquements susceptibles de relever de l’application de la législation sur le travail”.Le chauffeur du train, âgé de 70 ans, a été placé en garde à vue et sera “probablement présenté demain au parquet en vue d’une information judiciaire”, précise le procureur, qui avait déclaré à l’AFP à la mi-journée que “les premières informations pourraient laisser supposer que la vitesse est en cause”.Un cortège de six véhicules de secours avait évacué à la mi-journée les premiers blessés, avait constaté une journaliste de l’AFP, alors que la ville était embouteillée suite à la fermeture d’une partie de la route des Sanguinaires, longue de 7 kilomètres et qui longe la mer.”Depuis le départ, il roulait très très vite et au final il a pris le rond-point tellement vite que le dernier wagon dans lequel on était s’est retourné contre un trottoir. On a eu de la chance, on n’a rien, que des égratignures”, a déclaré Géraldine, une passagère du wagon accidenté, à la radio Ici RCFM. La jeune femme était dans le petit train avec son conjoint et ses deux enfants.”On a eu très peur”, a-t-elle ajouté, indiquant être au premier jour de ses vacances et précisant avoir l’intention de porter plainte.
Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves
Le dernier wagon d’un petit train touristique s’est renversé jeudi à la mi-journée sur la route des Sanguinaires à Ajaccio, faisant 18 blessés dont quatre graves parmi lesquels deux enfants, ont indiqué à l’AFP le procureur et la préfecture de Corse-du-Sud.Le train, constitué d’une motrice et de trois wagons de 20 places, transportait 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances à Ajaccio, a indiqué dans un communiqué le procureur Nicolas Septe, faisant état de 18 personnes transportées à l’hôpital d’Ajaccio, parmi lesquelles “six enfants âgés de 2 à 10 ans”.Parmi les blessés, quatre personnes sont “toujours hospitalisées en urgence absolue dont deux enfants”, a ajouté le procureur en milieu d’après-midi. “Aucune victime n’a son pronostic vital engagé”, a-t-il précisé.Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, a précisé à l’AFP la préfecture de Corse-du-sud.Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué plus tôt que les blessures étaient principalement des “écrasements de membres”.Une enquête a été ouverte “pour mise en danger d’autrui et blessures involontaires”, a précisé le procureur, indiquant également que l’inspection du travail avait été cosaisie avec la police “afin de dégager les éventuels manquements susceptibles de relever de l’application de la législation sur le travail”.Le chauffeur du train, âgé de 70 ans, a été placé en garde à vue et sera “probablement présenté demain au parquet en vue d’une information judiciaire”, précise le procureur, qui avait déclaré à l’AFP à la mi-journée que “les premières informations pourraient laisser supposer que la vitesse est en cause”.Un cortège de six véhicules de secours avait évacué à la mi-journée les premiers blessés, avait constaté une journaliste de l’AFP, alors que la ville était embouteillée suite à la fermeture d’une partie de la route des Sanguinaires, longue de 7 kilomètres et qui longe la mer.”Depuis le départ, il roulait très très vite et au final il a pris le rond-point tellement vite que le dernier wagon dans lequel on était s’est retourné contre un trottoir. On a eu de la chance, on n’a rien, que des égratignures”, a déclaré Géraldine, une passagère du wagon accidenté, à la radio Ici RCFM. La jeune femme était dans le petit train avec son conjoint et ses deux enfants.”On a eu très peur”, a-t-elle ajouté, indiquant être au premier jour de ses vacances et précisant avoir l’intention de porter plainte.
Trump et ses taxes douanières, cailloux dans les santiags en autruche “made in USA”
Conséquence insolite des taxes douanières de Donald Trump, des santiags “made in USA” vont pâtir à partir de vendredi du taux de 30% visant l’Afrique du Sud, qui produit l’écrasante majorité du cuir d’autruche tant prisé pour la confection de ces bottes.Les plus prestigieuses marques du Texas fabriquant ce symbole de l’Americana s’approvisionnent exclusivement à Oudtshoorn, à 400 km à l’est du Cap. Dans cette capitale mondiale de l’autruche et ses alentours, le nombre d’âmes avoisine celui des volatiles: une centaine de milliers.”On ne sait pas quelle sera la gravité de l’impact mais il ne sera pas positif, c’est sûr”, euphémise auprès de l’AFP Laubscher Coetzee, quatrième génération d’une famille d’éleveurs connus pour la qualité de ses plumes.Depuis près de deux siècles, les fermes d’autruche ont fait leur nid dans cette vaste plaine enserrée de montagnes rocheuses rougeâtres, baptisée Petit Karoo.Cape Karoo International (CKI), une forme de coopérative appartenant à environ 200 éleveurs de la région, fournit à elle seule, selon son directeur général, plus de 55% de la production mondiale de produits issus de l’autruche. L’Afrique du Sud, cible d’attaques du président américain depuis des mois, en totalise 70%.Au-delà de la France et de l’Italie, où ils fournissent les grands noms de la mode en peau pour sacs à main, 20% du cuir de CKI est exporté vers les Etats-Unis où des institutions de la santiag, comme Lucchese ou Justin, se l’arrachent au Texas.La paire, onéreuse, se chiffre à plusieurs centaines de dollars, voire davantage.- Cuir d’autruche -Le patron de Rios of Mercedes, autre prestigieuse manufacture installée au Texas et dont l’histoire remonte à 1853, vante le cuir d’autruche dans une vidéo de juin 2024.”Les gens me demandent toujours quelle est la meilleure peau pour fabriquer des bottes. Je pense que c’est l’autruche”, tranche Ryan Vaughan, chapeau de cow-boy posé sur la tête après un “howdy” introductif typique du sud des Etats-Unis. “Elle épouse parfaitement la forme du pied. Elle est extrêmement résistante.”Justin se vante de “fabriquer aux Etats-Unis avec des matériaux du monde entier” et Lucchese dans un communiqué à l’AFP se dit “fier de fabriquer ses bottes à la main dans l’Etat du Texas depuis 141 ans” tout en devant “parfois chercher au-delà des frontières pour trouver (…) des matières premières”.”Ce que veut l’administration Trump, c’est que la fabrication soit faite aux Etats-Unis. Dans notre cas, on exporte la matière première, le cuir – qu’ils ne peuvent pas produire à partir d’autruches locales aux Etats-Unis car ils n’en ont pas”, observe Francois de Wet, directeur général de CKI qui emploie 1.200 personnes.La spécificité climatique du Petit Karoo explique le succès de l’élevage local, estime Laubscher Coetzee devant les flammes dansant dans la cheminée de cette propriété bâtie en 1896 par son arrière-grand-père.”Il y a une raison pour laquelle le secteur de l’autruche existe toujours 200 ans après ses débuts. Les gens ont essayé partout dans le monde, aux Etats-Unis, en Australie, et même ailleurs en Afrique du Sud. C’est un peu un animal du désert”, décrit ce spécialiste de la reproduction qui vend quelque 600 animaux par an à d’autres éleveurs.Si l’autruche est devenue la coqueluche des environs, c’est que le climat n’autorise pas d’autre activité agricole, avec moins de 400 mm de pluie par an en moyenne.”Tout tourne autour des autruches ici. C’est une région semi-désertique, rien ne peut pousser ici, il n’y a pas assez d’eau”, constate Leon Lareman, cadre de CKI. – Chapeaux à plumes -“Toute la valeur ajoutée est créée aux Etats-Unis, donc on fait déjà ce que souhaite l’administration Trump”, plaide Francois de Wet.Et comme il est impossible que les producteurs sud-africains supportent seuls le poids des 30% de taxes douanières, le fabricant texan ainsi que l’acheteur de bottes de cow-boy vont régler selon lui une partie de cette addition.Ces peaux, reconnaissables aux marques de plumes caractéristiques, se vendent aux manufactures américaines environ 20 dollars le “square foot” (pied carré, 930 cm2).”On a exporté vers les Etats-Unis un volume de cuir d’autruche supérieur à la normale ces deux à trois derniers mois, ce qui nous laisse une petite marge de manoeuvre”, explique Francois de Wet. “On ne prévoit pas de licenciement à court terme”, assure-t-il. “Mais à long terme, si l’intégralité des droits de douane est maintenue, cela entraînera certainement un recul de notre activité.”Oudtshoorn porte déjà les marques d’une crise passée: ces palais d’autruche, fusion d’architecture coloniale néerlandaise et d’art nouveau que leurs propriétaires avaient fait édifier à l’âge d’or de la production de plumes. Jusqu’à ce que tout s’effondre à la fin de la Belle Epoque en Europe avec l’arrivée de l’automobile, pas assez haute de plafond pour que la haute société puisse y porter ses chapeaux à plumes.
Hérault: une assistante d’école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles
Une assistante d’école maternelle dans l’Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.La femme, âgée de 59 ans, était employée depuis le 1er octobre 2024 comme agent territorial (Atsem) à l’école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, un village de 3.500 habitants situé au milieu de vignobles en bordure de Méditerranée et très fréquenté par les touristes l’été.Selon une habitante du village s’exprimant sous couvert d’anonymat, la femme mise en cause réside à Vic-la-Gardiole, mais “rien n’aurait pu laisser supposer cela”, a-t-elle ajouté. “Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-La-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) dans l’exercice de ses fonctions”, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué.Une information judiciaire avait été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier, pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d’agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. La personne suspectée a été présentée à un juge d’instruction qui l’a “mise en examen pour des faits susceptibles d’avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire”.Les investigations se poursuivent et ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.- “Gravité exceptionnelle” -Selon le parquet, l’enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants. Selon une source proche du dossier, cette plainte a été déposée le 2 juillet.Dès le lendemain, le 3 juillet, l’Atsem mise en cause a fait l’objet d’une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Sollicitée par l’AFP, la mairie a fait savoir jeudi après-midi que “ni la maire, ni aucun de ses adjoints ne répondront aux demandes des journalistes”.Jeudi à la mi-journée, quelques parents de victimes devaient être reçus par l’association France Victimes dans les locaux de la mairie, selon un gendarme sur place.Les journalistes présents ont été priés de quitter les lieux par les parents, qui se sont refusés à toute déclaration.Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son “soutien” et sa “solidarité” aux enfants et familles concernés par “ces faits d’une gravité exceptionnelle”. “Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles”, a assuré le rectorat, qui précise que “tous les éléments en possession des services de l’Education nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale”. “La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve”, ajoute le rectorat.
Hérault: une assistante d’école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles
Une assistante d’école maternelle dans l’Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.La femme, âgée de 59 ans, était employée depuis le 1er octobre 2024 comme agent territorial (Atsem) à l’école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, un village de 3.500 habitants situé au milieu de vignobles en bordure de Méditerranée et très fréquenté par les touristes l’été.Selon une habitante du village s’exprimant sous couvert d’anonymat, la femme mise en cause réside à Vic-la-Gardiole, mais “rien n’aurait pu laisser supposer cela”, a-t-elle ajouté. “Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-La-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) dans l’exercice de ses fonctions”, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué.Une information judiciaire avait été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier, pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d’agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. La personne suspectée a été présentée à un juge d’instruction qui l’a “mise en examen pour des faits susceptibles d’avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire”.Les investigations se poursuivent et ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.- “Gravité exceptionnelle” -Selon le parquet, l’enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants. Selon une source proche du dossier, cette plainte a été déposée le 2 juillet.Dès le lendemain, le 3 juillet, l’Atsem mise en cause a fait l’objet d’une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Sollicitée par l’AFP, la mairie a fait savoir jeudi après-midi que “ni la maire, ni aucun de ses adjoints ne répondront aux demandes des journalistes”.Jeudi à la mi-journée, quelques parents de victimes devaient être reçus par l’association France Victimes dans les locaux de la mairie, selon un gendarme sur place.Les journalistes présents ont été priés de quitter les lieux par les parents, qui se sont refusés à toute déclaration.Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son “soutien” et sa “solidarité” aux enfants et familles concernés par “ces faits d’une gravité exceptionnelle”. “Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles”, a assuré le rectorat, qui précise que “tous les éléments en possession des services de l’Education nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale”. “La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve”, ajoute le rectorat.





