Michel Drucker: la retraite dans “un an ou deux”… ou jamais?
A quand la retraite pour Michel Drucker? A 82 ans, il pense “continuer un an ou deux”, sans toutefois être sûr d’avoir “le courage d’arrêter”, comme “dans la chanson de Dalida, +Mourir sur scène+”, écrit-il sans son autobiographie parue mercredi.”Je vais continuer un an ou deux, au-delà ce serait sans doute une erreur”, écrit l’inamovible animateur dans “Avec le temps…” (Albin Michel).Pour autant, “il est possible que je n’aie pas le courage d’arrêter. Comme dans la chanson de Dalida, +Mourir sur scène+”, nuance-t-il un peu plus loin.Quoi qu’il en soit, Michel Drucker reconnaît être en pleine réflexion sur le sujet.”Cette année, qui vient de marquer mes soixante ans de carrière, l’interrogation était: à quel moment je tire ma révérence? Cela fait des années que j’y pense”, explique-t-il.Invité lundi sur France Inter, il avait été interrogé sur cette hypothèse de sa retraite dans “un an ou deux”.”Est-ce que j’y crois vraiment? Je ne sais pas. J’ai dit ça à Delphine Ernotte (présidente de France Télévisions, NDLR) dix fois, elle m’a dit: +Michel ça va, ça suffit, vous êtes l’ADN de la maison. Les gens vous aiment, vous aimez les gens, il faut rester+”, a-t-il répondu.”Mais je me dis, comme ancien reporter sportif”, qu’il ne faut “pas disputer le combat de trop”, a-t-il ajouté, après avoir connu de graves problèmes cardiaques ces dernières années.Animateur à l’exceptionnelle longévité et ami des stars, Michel Drucker a marqué l’histoire de la télévision avec des émissions emblématiques, de “Champs-Elysées” à “Vivement dimanche”.Créé en 1998 sur France 2, ce programme est diffusé le dimanche à 13h30 sur France 3 depuis la rentrée 2022.”D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé ce qui dure”, avoue le présentateur en préambule de son ouvrage, dans lequel il veut “essayer de répondre à cette question (qu’on lui) pose si souvent”: “Pourquoi, comment une si longue carrière?”
Avenir industriel de Fos: ouverture d’un débat public global, une première en France
Comment concilier développement économique, décarbonation et préservation du cadre de vie ? La Commission nationale du débat public (CNDP) donne mercredi le coup d’envoi de trois mois de discussions sur l’avenir de la région de Fos-Berre, deuxième zone industrielle la plus polluante de France située à 50 km de Marseille.Réunions publiques, débats mobiles, ateliers, ciné-débats, webinaires: inauguré mercredi soir à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), épicentre de la zone industrialo-portuaire choisie par l’Etat pour devenir, avec Dunkerque (Nord), une des premières “zones industrielles bas carbone” de France, ce débat global inédit se poursuivra jusqu’au 13 juillet.Pas moins de 17 rencontres sont déjà prévues dans 13 villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Alpes-de-Haute-Provence. Selon la CNDP, une quarantaine de projets industriels (hydrogène, acier, chimie…) ou d’infrastructures (électricité, transport, logistique…) devraient contribuer à la transition de ce territoire, situé notamment sur les emprises du Grand Port de Marseille et qui produit un quart des émissions industrielles de CO2 en France.Au total, près de 20 milliards d’euros d’investissements potentiels sont attendus, avec à la clé la promesse de 10.000 emplois directs.”C’est inédit, c’est la première fois qu’est organisé en France un débat d’une telle ampleur, géographique mais aussi thématique”, a souligné le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc.Les échanges seront organisés autour d’ateliers “filières” (industrie verte, acier, projets portuaires, aéronautiques, logistiques…) et de rencontres territoriales ou thématiques allant de la “transition industrielle et décarbonation” aux “risques naturels et technologiques”, en passant par le “financement et la gouvernance”, l'”énergie et l’électricité”, la “mobilité et les transports”…”Il s’agit du premier débat public global qui porte sur plusieurs projets d’aménagement ou d’équipement sur un même territoire délimité et homogène”, a confirmé le président de la CNDP, Marc Papinutti, lors d’une conférence de presse à la veille du lancement.- “Pas un référendum “-“La solution de facilité aurait été de découper le grand projet Fos-Berre en autant de segments, et d’obtenir à chaque fois de petites victoires démocratiques”, a relevé M. Leclerc, également préfet de région. Mais, “à aucun moment, la population n’aurait eu une vision d’ensemble, ce qui aurait sans doute engendré un sentiment de frustration”, a-t-il noté.Parmi les principaux enjeux figurent la sécurisation de l’approvisionnement électrique, qui devrait passer par la construction d’une ligne à très haute tension (THT), mais aussi la préservation d’espaces naturels particulièrement riches en biodiversité.”On ne peut plus penser compétitivité des territoires sans acceptabilité de la part de ceux qui y travaillent et y vivent”, a affirmé le préfet.Des réunions publiques sont ainsi prévues à Beaucaire (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône), où l’opposition à une ligne THT aérienne de 65 km, traversant une partie de la Camargue, reste très vive malgré la présentation d’un tracé “de moindre impact”.Une contre-expertise indépendante relative à l’enfouissement total ou partiel de cette ligne sera prochainement publiée, tout comme les études d’impact environnemental réalisées notamment sur la plaine de Crau, qui abrite la dernière steppe protégée d’Europe, ou l’Etang de Berre, entouré de quatre sites Natura 2000.”Toutes les études alternatives seront publiées et prises en compte”, a assuré la présidente du Débat public Fos-Berre Provence, Audrey Richard-Ferroudji, en soulignant “l’importance de refléter, en toute indépendance, neutralité et transparence, l’ensemble des positions et argumentations exprimées par chacun lors des débats”.Mais “il ne s’agit pas d’un référendum”, a-t-elle insisté. “Les propositions alternatives seront discutées. Suite à cela, les décideurs, l’Etat et RTE (gestionnaire du réseau électrique), se positionneront.” La CNDP devra publier avant le 13 septembre son compte-rendu du débat. Les porteurs de projets auront trois mois pour y répondre.
Avenir industriel de Fos: ouverture d’un débat public global, une première en France
Comment concilier développement économique, décarbonation et préservation du cadre de vie ? La Commission nationale du débat public (CNDP) donne mercredi le coup d’envoi de trois mois de discussions sur l’avenir de la région de Fos-Berre, deuxième zone industrielle la plus polluante de France située à 50 km de Marseille.Réunions publiques, débats mobiles, ateliers, ciné-débats, webinaires: inauguré mercredi soir à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), épicentre de la zone industrialo-portuaire choisie par l’Etat pour devenir, avec Dunkerque (Nord), une des premières “zones industrielles bas carbone” de France, ce débat global inédit se poursuivra jusqu’au 13 juillet.Pas moins de 17 rencontres sont déjà prévues dans 13 villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Alpes-de-Haute-Provence. Selon la CNDP, une quarantaine de projets industriels (hydrogène, acier, chimie…) ou d’infrastructures (électricité, transport, logistique…) devraient contribuer à la transition de ce territoire, situé notamment sur les emprises du Grand Port de Marseille et qui produit un quart des émissions industrielles de CO2 en France.Au total, près de 20 milliards d’euros d’investissements potentiels sont attendus, avec à la clé la promesse de 10.000 emplois directs.”C’est inédit, c’est la première fois qu’est organisé en France un débat d’une telle ampleur, géographique mais aussi thématique”, a souligné le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc.Les échanges seront organisés autour d’ateliers “filières” (industrie verte, acier, projets portuaires, aéronautiques, logistiques…) et de rencontres territoriales ou thématiques allant de la “transition industrielle et décarbonation” aux “risques naturels et technologiques”, en passant par le “financement et la gouvernance”, l'”énergie et l’électricité”, la “mobilité et les transports”…”Il s’agit du premier débat public global qui porte sur plusieurs projets d’aménagement ou d’équipement sur un même territoire délimité et homogène”, a confirmé le président de la CNDP, Marc Papinutti, lors d’une conférence de presse à la veille du lancement.- “Pas un référendum “-“La solution de facilité aurait été de découper le grand projet Fos-Berre en autant de segments, et d’obtenir à chaque fois de petites victoires démocratiques”, a relevé M. Leclerc, également préfet de région. Mais, “à aucun moment, la population n’aurait eu une vision d’ensemble, ce qui aurait sans doute engendré un sentiment de frustration”, a-t-il noté.Parmi les principaux enjeux figurent la sécurisation de l’approvisionnement électrique, qui devrait passer par la construction d’une ligne à très haute tension (THT), mais aussi la préservation d’espaces naturels particulièrement riches en biodiversité.”On ne peut plus penser compétitivité des territoires sans acceptabilité de la part de ceux qui y travaillent et y vivent”, a affirmé le préfet.Des réunions publiques sont ainsi prévues à Beaucaire (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône), où l’opposition à une ligne THT aérienne de 65 km, traversant une partie de la Camargue, reste très vive malgré la présentation d’un tracé “de moindre impact”.Une contre-expertise indépendante relative à l’enfouissement total ou partiel de cette ligne sera prochainement publiée, tout comme les études d’impact environnemental réalisées notamment sur la plaine de Crau, qui abrite la dernière steppe protégée d’Europe, ou l’Etang de Berre, entouré de quatre sites Natura 2000.”Toutes les études alternatives seront publiées et prises en compte”, a assuré la présidente du Débat public Fos-Berre Provence, Audrey Richard-Ferroudji, en soulignant “l’importance de refléter, en toute indépendance, neutralité et transparence, l’ensemble des positions et argumentations exprimées par chacun lors des débats”.Mais “il ne s’agit pas d’un référendum”, a-t-elle insisté. “Les propositions alternatives seront discutées. Suite à cela, les décideurs, l’Etat et RTE (gestionnaire du réseau électrique), se positionneront.” La CNDP devra publier avant le 13 septembre son compte-rendu du débat. Les porteurs de projets auront trois mois pour y répondre.
Avenir industriel de Fos: ouverture d’un débat public global, une première en France
Comment concilier développement économique, décarbonation et préservation du cadre de vie ? La Commission nationale du débat public (CNDP) donne mercredi le coup d’envoi de trois mois de discussions sur l’avenir de la région de Fos-Berre, deuxième zone industrielle la plus polluante de France située à 50 km de Marseille.Réunions publiques, débats mobiles, ateliers, ciné-débats, webinaires: inauguré mercredi soir à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), épicentre de la zone industrialo-portuaire choisie par l’Etat pour devenir, avec Dunkerque (Nord), une des premières “zones industrielles bas carbone” de France, ce débat global inédit se poursuivra jusqu’au 13 juillet.Pas moins de 17 rencontres sont déjà prévues dans 13 villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et des Alpes-de-Haute-Provence. Selon la CNDP, une quarantaine de projets industriels (hydrogène, acier, chimie…) ou d’infrastructures (électricité, transport, logistique…) devraient contribuer à la transition de ce territoire, situé notamment sur les emprises du Grand Port de Marseille et qui produit un quart des émissions industrielles de CO2 en France.Au total, près de 20 milliards d’euros d’investissements potentiels sont attendus, avec à la clé la promesse de 10.000 emplois directs.”C’est inédit, c’est la première fois qu’est organisé en France un débat d’une telle ampleur, géographique mais aussi thématique”, a souligné le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc.Les échanges seront organisés autour d’ateliers “filières” (industrie verte, acier, projets portuaires, aéronautiques, logistiques…) et de rencontres territoriales ou thématiques allant de la “transition industrielle et décarbonation” aux “risques naturels et technologiques”, en passant par le “financement et la gouvernance”, l'”énergie et l’électricité”, la “mobilité et les transports”…”Il s’agit du premier débat public global qui porte sur plusieurs projets d’aménagement ou d’équipement sur un même territoire délimité et homogène”, a confirmé le président de la CNDP, Marc Papinutti, lors d’une conférence de presse à la veille du lancement.- “Pas un référendum “-“La solution de facilité aurait été de découper le grand projet Fos-Berre en autant de segments, et d’obtenir à chaque fois de petites victoires démocratiques”, a relevé M. Leclerc, également préfet de région. Mais, “à aucun moment, la population n’aurait eu une vision d’ensemble, ce qui aurait sans doute engendré un sentiment de frustration”, a-t-il noté.Parmi les principaux enjeux figurent la sécurisation de l’approvisionnement électrique, qui devrait passer par la construction d’une ligne à très haute tension (THT), mais aussi la préservation d’espaces naturels particulièrement riches en biodiversité.”On ne peut plus penser compétitivité des territoires sans acceptabilité de la part de ceux qui y travaillent et y vivent”, a affirmé le préfet.Des réunions publiques sont ainsi prévues à Beaucaire (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône), où l’opposition à une ligne THT aérienne de 65 km, traversant une partie de la Camargue, reste très vive malgré la présentation d’un tracé “de moindre impact”.Une contre-expertise indépendante relative à l’enfouissement total ou partiel de cette ligne sera prochainement publiée, tout comme les études d’impact environnemental réalisées notamment sur la plaine de Crau, qui abrite la dernière steppe protégée d’Europe, ou l’Etang de Berre, entouré de quatre sites Natura 2000.”Toutes les études alternatives seront publiées et prises en compte”, a assuré la présidente du Débat public Fos-Berre Provence, Audrey Richard-Ferroudji, en soulignant “l’importance de refléter, en toute indépendance, neutralité et transparence, l’ensemble des positions et argumentations exprimées par chacun lors des débats”.Mais “il ne s’agit pas d’un référendum”, a-t-elle insisté. “Les propositions alternatives seront discutées. Suite à cela, les décideurs, l’Etat et RTE (gestionnaire du réseau électrique), se positionneront.” La CNDP devra publier avant le 13 septembre son compte-rendu du débat. Les porteurs de projets auront trois mois pour y répondre.
Warner présente le “Superman” nouveau et le dernier film de DiCaprio au salon CinemaCon
Le studio hollywoodien en difficulté, Warner, a dévoilé mardi des images de son reboot très attendu de “Superman”, ainsi que le nouveau film avec Leonardo DiCaprio au salon CinemaCon à Las Vegas.Affaibli par plusieurs revers coûteux comme “Joker : Folie à Deux”, Warner a fait monter sur scène des têtes d’affiche, dont Léonardo DiCaprio, pour promouvoir ses dernières productions à gros budget auprès des propriétaires de salles de cinéma. Le studio américain mise notamment sur sa nouvelle version (“reboot”, ou “redémmarrage”) de “Superman”, prévu pour juillet aux États-Unis, afin de relancer sa gamme de films de super-héros, en perte de vitesse face aux super-héros de Marvel, rivaux de Disney.Le réalisateur James Gunn a promis un regard neuf sur un personnage “perçu comme démodé par beaucoup”. Ce nouveau Superman sera incarné par l’acteur américain David Corenswet. Mais un élément clé du film semble être le chien du super-héros, Krypto, qui occupe une place de choix dans les images dévoilées.Inspiré par le chien de sauvetage mal élevé du réalisateur, Krypto mord souvent les talons de Superman ou saccage la base de la Forteresse de la Solitude de son maître, plutôt que de lui venir en aide.Les premières images laissent deviner une approche plus légère, humoristique, en opposition aux précédentes adaptations de “Superman” de Warner, dont le ton ultra-sérieux a apporté de mauvaises critiques et des recettes décevantes. “Ce film célèbre la gentillesse et l’amour humain”, a d’ailleurs promis James Gunn.Brent Lang, rédacteur en chef de Variety, média américain spécialisé dans le cinéma a qualifié ce film de “dernière et meilleure chance pour Warner de faire un film qui rivalise avec Marvel”.- “Grillé le cerveau” -Ce lancement intervient alors que le studio tente de faire taire les nombreuses rumeurs selon lesquelles il prévoit de se séparer de ses directeurs de studio Pamela Abdy et Michael De Luca. Ceux-ci ont approuvé un certain nombre de films originaux à gros budget réalisés par des cinéastes primés, dont le film de science-fiction “Mickey 17” du réalisateur de “Parasite” Bong Joon-ho, qui a déçu le mois dernier. Autre espoir majeur du studio: “Une bataille après l’autre” de Paul Thomas Anderson, avec Léonardo DiCaprio en tête d’affiche. Le film, qui a coûté plus de 140 millions de dollars, est librement inspiré du roman “Vineland” de Thomas Pynchon, qui se déroule en Californie dans les années 1980, à l’époque de la réaction conservatrice aux mouvements hippies des décennies précédentes.L’acteur vedette d’Hollywood a déclaré qu’il souhaitait travailler avec Anderson, le réalisateur de “There Will Be Blood”, depuis “près de 20 ans maintenant”.Les premières images du film montrent Leonardo Dicaprio dans le rôle de Bob, un ancien “révolutionnaire” mais qui s’est “grillé le cerveau” en abusant de drogues et d’alcool pendant des décennies, qui part à la recherche de sa fille.”Je pense qu’avec ce film, il a puisé dans quelque chose de politique et de culturel qui couve dans notre psyché”, a déclaré l’acteur.”Mais en même temps, c’est un film incroyablement épique d’une grande portée et d’une grande ampleur.”-“Période d’exclusivité” -Mardi, Warner et Apple ont également présenté des images de “F1”, un nouveau film de course automobile avec Brad Pitt, du réalisateur de “Top Gun : Maverick”, qui sortira en juillet.Le studio Lionsgate a fait venir le chanteur The Weeknd pour une comédie musicale surprise afin de promouvoir “Hurry Up Tomorrow”, un nouveau film à suspense psychologique basé sur son dernier album dont la sortie est prévue en mai. La journée a débuté par un appel de l’organisation professionnelle des cinémas américains à obtenir “une période d’exclusivité claire et cohérente” d’au moins 45 jours pour les nouveaux films avant d’être disponibles en streaming. “Il doit y avoir une base de référence”, a rajouté Michael O’Leary, président de Cinema United. Les propriétaires de salles de cinéma affirment que les entrées ont été réduites en raison de la diminution de la durée d’exploitation des salles pendant la pandémie, en partie parce que les spectateurs supposent désormais – parfois à juste titre – qu’ils peuvent regarder les nouveaux films à la maison au bout de quelques semaines.Â
Assassinat de Samuel Paty: procès en appel début 2026
Le procès en appel de quatre personnes soupçonnées d’être impliquées, à des degrés divers, dans l’assassinat du professeur Samuel Paty, décapité par un islamiste tchétchène en octobre 2020, aura lieu du 26 janvier au 27 février 2026, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.A l’issue du procès en première instance, en décembre dernier, et après sept semaines de débat, les huit accusés avaient été tous reconnus coupables et condamnés à des peines de un à seize ans de prison.Quatre d’entre eux ont fait appel et seront rejugés par la cour d’assises d’appel spéciale de Paris.Cela concerne les deux amis de l’assassin du professeur Samuel Paty, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, reconnus coupables de complicité d’assassinat et condamnés à 16 ans de réclusion criminelle.Les deux autres condamnés à avoir interjeté appel sont Brahim Chnina et le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui qui avaient écopé respectivement de 13 et 15 ans de réclusion criminelle après avoir été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste (AMT), pour avoir lancé une “campagne de haine” ayant fait de Samuel Paty une “cible”.”C’est un procès extraordinairement attendu, au vu de l’intensité des débats qui se posent et du caractère extrêmement critiquable de la décision de la cour d’assises en première instance”, a réagi auprès de l’AFP, Me Vincent Brengarth, l’un des avocats d’Abdelhakim Sefrioui.Dans leurs motivations, un document de 40 pages que l’AFP a pu consulter, les juges de la cour d’assises spéciale de Paris ont admis que Brahim Chnina, le père de la collégienne qui a menti en accusant le professeur Paty d’avoir discriminé les élèves musulmans de sa classe lors d’un cours sur la liberté d’expression où il a présenté une caricature de Mahomet, et le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui ne connaissaient pas l’assassin de Samuel Paty, Abdoullakh Anzorov.Mais, ont souligné les juges, “les deux accusés ont, en connaissance de cause, pris le risque, malgré le danger et les menaces visant Samuel Paty, qu’une atteinte volontaire à son intégrité physique soit portée par un tiers, violent et radicalisé qui devenait leur bras armé”.Selon les magistrats, les deux hommes “ont contribué à créer un état d’esprit propre à susciter le crime”, “en attisant la colère et la haine d’un esprit radicalisé”.Cela justifiait-il de les condamner pour association de malfaiteurs terroriste, un crime passible de 30 ans de réclusion criminelle ?, s’était interrogé après le verdict Me Vincent Brengarth.Estimant que ce qui était reproché à son client relevait d’un délit non intentionnel comme “la mise en danger délibérée d’autrui” et non d’une AMT, il avait estimé que la décision de la cour “pourrait instaurer une jurisprudence inquiétante”.
“Comme vivre en enfer” : à Mandalay en Birmanie, un monastère bouddhiste dévasté par le séisme
“Cela me rend triste de les voir détruits” : U Wayama, moine bouddhiste aux cheveux grisonnants, constate les dégâts sur les bâtiments de son monastère de Mandalay en Birmanie, proche de l’épicentre du séisme qui a tué au moins 2.700 personnes dans ce pays déjà en proie à la guerre civile.Autour de lui s’affairent des correligionnaires plus jeunes, vêtus d’un simple tissu cramoisi et de sandales, occupés à déblayer des tas de débris.Par équipe de deux, les moines enveloppent des restes de briques écroulées dans de grandes bandes de tissus, jetant les gravats de côté pour laisser passer les gens.”Cela me rend triste de voir des dégâts ailleurs aussi”, confie-t-il.Les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires par rapport au bilan établi par le chef de la junte à près de 3.000 morts, car la faille de Sagaing, à l’origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, avec des villes comme Naypyidaw et Mandalay, la deuxième du pays.- “Comme vivre en enfer” -La guerre civile, qui a déjà mis à genoux les infrastructures vitales et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d’opposants politiques, complique aussi la collecte d’informations et le travail des secours locaux et étrangers.Nyo Nyo San était dans le monastère de Mandalay vendredi.Lorsque le séisme a éclaté, elle est restée sur place, pensant qu’il ne s’agissait que de petites secousses comme elle en avait déjà ressenti dans le passé.”Mais cette fois, le tremblement de terre était beaucoup plus fort, et des briques tombaient autour du monastère”, raconte-t-elle.”C’était comme vivre en enfer et j’ai couru pour m’échapper à l’extérieur”.Nyo Nyo San prévoit bientôt de retourner chez elle, dans son village.- “Rentrer chez moi après-demain”-Mais le trajet l’oblige à passer par la région de Sagaing, qui est également l’une des plus touchées par le conflit civil qui a éclaté en 2021 après le coup d’Etat de la junte.Elle explique que “le pont de Sagaing est effondré”, et que les routes sont “détruites”.”J’espère pouvoir rentrer chez moi après-demain”, lâche-t-elle pourtant.A Mandalay, des centaines de personnes dorment encore dans des tentes et sous des bâches en plein air, incertaines de savoir quand elles pourront retourner dans un abri permanent.Dans la capitale Naypyidaw, un jeune d’une vingtaine d’années a été extrait des décombres d’un hôtel en ruines vers 00H30 locales mercredi (18H00 GMT mardi), par une équipe de secouristes birmans et turcs. Une sexagénaire avait été secourue mardi matin, toujours à Naypyidaw, après avoir été piégée pendant 91 heures, ravivant les espoirs pour les proches des disparus.