Bardella et Bompard opposés sur le passage des fonctionnaires à trois jours de carence
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella s’est dit lundi “favorable” au passage à trois jours de carence, au lieu d’un actuellement, dans la fonction publique lors d’un arrêt maladie, une mesure jugée à l’inverse “scandaleuse” par le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard. “Je suis favorable à cet ajustement entre les fonctionnaires et les salariés du privé à une seule condition, c’est que les potentiels 900 millions d’euros qui seraient économisés (…) puissent être utilisés pour financer des mesures en faveur du pouvoir d’achat”, a déclaré sur France 2 le leader frontiste. De son côté, l’insoumis Manuel Bompard a dénoncé sur France Inter une “manière scandaleuse d’essayer de faire des économies en pointant du doigt les fonctionnaires”, estimant qu’il faudrait plutôt “lutter contre les raisons de la souffrance au travail”. Le député a affirmé que les conditions de travail dans la fonction publique se sont “très largement dégradées ces dernières années, parce qu’il n’y a pas suffisamment de postes”. Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 commence à être examiné lundi dans l’hémicycle à l’Assemblée, le gouvernement a proposé dimanche soir de passer d’un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts maladie des fonctionnaires, passant de 100% de salaire versé à 90%, pour récupérer au total un peu plus d’un milliard d’euros.Manuel Bompard a dénoncé une inégalité entre les salariés du public et du privé, indiquant que dans 75% des cas, les fonds de prévoyance des entreprises prennent en charge les jours de carence dans le privé. Le député insoumis s’est même prononcé en faveur du passage à un jour de carence pour tous les salariés, du public comme du privé. Le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a lui émis des doutes sur RTL sur la “méthode”. “C’est une piste qu’il faut regarder avec attention”, a-t-il assuré tout en se disant “un peu dubitatif sur le financement, c’est-à -dire sur ce que ça rapporterait”. Dans le camp de la coalition gouvernementale, on défend une mesure efficace pour lutter contre un absentéisme qui “déstabilise les services publics”. “En 2018, quand on a créé un jour de carence, on a vu que l’absentéisme de courte durée à l’Éducation nationale avait baissé quasiment de 25%”, a expliqué sur TF1 le député Ensemble pour la République (EPR) Frédéric Valletoux. “Ça a un impact très clair”, a poursuivi le président de la Commission des affaires sociales.Â
Oil prices tumble as Iran fears ease, yen weakens after Japan polls
Oil prices tumbled Monday with markets relieved that Israel’s strikes on Iran had avoided the country’s energy infrastructure while the yen fell to a three-month low after Japan’s ruling party suffered an election drubbing.Israel carried out air strikes on military sites in Iran on Saturday in response to Tehran’s October 1 missile barrage, itself retaliation for the killing of Iran-backed militant leaders and a Revolutionary Guards commander.Iran has downplayed the attack, saying it caused “limited damage” to a few radar systems, signalling what analysts say is the Islamic republic’s reluctance to escalate further.Oil prices fell as much as five percent in early trade before paring some of their losses.”Israel’s strike, carefully avoiding energy sites, has softened fears of a full-scale conflict with Iran,” said Stephen Innes, analyst at SPI Asset Management.”Even more telling is Iran’s response, downplaying the attack’s impact and signaling that its warnings may have deterred any more aggressive action from Israel,” he said.”If tensions cool further or peace talks unexpectedly gain traction, we could see oil slide down to $60 per barrel as traders shift focus back to the looming 2025 supply glut — especially if China’s economic stimulus underwhelms,” Innes added.Concerns about the outlook for the world’s largest oil importer have added to the downward pressure on crude prices, with observers waiting for headline figures on Beijing’s stimulus plan to support the wavering Chinese economy.Investors are looking for details of any major stimulus package to be unveiled after the conclusion of a key political meeting in Beijing next week, which coincides with the US presidential election.On currency markets the yen hit a three-month low, sliding more than one percent against the dollar as Japan’s ruling coalition looked set to lose its majority after Sunday’s general election.In morning trade, one dollar bought 153.88 yen, the Japanese currency’s lowest value since late July.New Prime Minister Shigeru Ishiba’s gamble calling snap elections appeared to have backfired badly, with his Liberal Democratic Party projected to have fallen short of an absolute majority on its own for the first time since 2009.Investors are betting the political uncertainty makes it less likely the LDP will be able to follow through on tax hikes that Ishiba had hinted at and could slow the pace of further rate hikes by the Bank of Japan.”The general sense is that there’s a risk here that the government will have to concede in terms of its fiscal discipline agenda, so in order to get more people to join the coalition, they will have to become a little more fiscally loose,” Rodrigo Catril at National Australia Bank said on the Morning Call podcast.”At the same time there’s a risk there that support for policy normalisation for the government, in terms of the Bank of Japan policy normalisation, it may be that the LDP may not be able to be as supportive of the Bank of Japan’s process. So that’s the major concern particularly from the central bank perspective.”Tokyo led gains on Asian markets, closing up 1.8 percent as the yen’s weakness boosted Japanese shares, with exporters benefiting from a cheaper currency.Shanghai, Sydney, Seoul and Manila all advanced. Mumbai was up 1.1 percent, with shares in solar panel maker Waaree Energies soaring 75 percent on their market debut.Hong Kong and Singapore were flat while Taipei, Bangkok, Kuala Lumpur and Jakarta retreated.In Europe, London was lower while Paris and Frankfurt rose in early trade.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.8 percent at 38,605.53 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 20,599.36 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,322.20 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,234.82Euro/dollar: UP at $1.0801 from $1.0799 on FridayPound/dollar: UP at $1.2968 from $1.2958Dollar/yen: UP at 153.33 yen from 152.27 yenEuro/pound: UP at 83.35 pence from 83.30 penceBrent North Sea Crude: DOWN 4.4 percent at $72.71 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 4.7 percent at $68.43 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.6 percent at 42,114.40 (close)
Bardella favorable au passage des fonctionnaires à trois jours de carence
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella s’est dit lundi “favorable” au passage à trois jours de carence au lieu d’un actuellement dans la fonction publique lors d’un arrêt maladie, à condition que les économies récoltées servent à “financer des mesures en faveur du pouvoir d’achat”. “Je suis favorable à cet ajustement entre les fonctionnaires et les salariés du privé à une seule condition, c’est que les potentiels 900 millions d’euros qui seraient économisés (…) puissent être utilisés pour financer des mesures en faveur du pouvoir d’achat”, a déclaré sur France 2 le leader frontiste.Il a cité le paiement des “heures supplémentaires d’un certain nombre d’agents de la fonction publique qui ne sont pas payées”. “Je pense par exemple aux agents de la pénitentiaire ou à nos forces de l’ordre”, a-t-il précisé. Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 commence lundi son parcours parlementaire à l’Assemblée, le  gouvernement a proposé dimanche soir de passer d’un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts maladie des fonctionnaires, pour récupérer un peu plus d’un milliard d’euros.Sur ce sujet, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a interrogé sur RTL la “méthode”. “C’est une piste qu’il faut regarder avec attention”, a-t-il assuré tout en se disant “un peu dubitatif sur le financement, c’est-à -dire sur ce que ça rapporterait”. Refusant de se prononcer sur la possible suppression d’un nouveau jour férié pour faire des économies, Jordan Bardella s’est par ailleurs dit favorable à la proposition de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire payer l’entrée de Notre-Dame de Paris qui doit rouvrir d’ici un mois pour financer la restauration du patrimoine. “L’histoire de France a été imbibée, a été façonnée par la chrétienté et aujourd’hui, de voir nos églises qui tombent en ruine, ça fait mal à beaucoup de Français”, a-t-il estimé. “Face à cette impéritie, je crois utile de mobiliser toutes les forces vives de la nation pour permettre cette reconstruction”, a-t-il ajouté.
Climate change-worsened floods wreak havoc in AfricaMon, 28 Oct 2024 07:04:22 GMT
Every rainy season for the past 12 years, floods have swept through 67-year-old Idris Egbunu’s house in central Nigeria.It is always the same story — the Niger River bursts its banks and the waters claim his home for weeks on end, until he can return and take stock of the damage.The house then needs cleaning, …
Climate change-worsened floods wreak havoc in AfricaMon, 28 Oct 2024 07:04:22 GMT Read More »
Immigration: le durcissement prévu des régularisations met les préfets sous pression
Le ministre de l’Intérieur veut durcir les critères de la circulaire “Valls” qui permet chaque année aux préfectures de régulariser par le travail ou pour motif familial plus de 30.000 sans-papiers. Une “soupape” dont certains préfets vont devoir en partie se passer.Des patrons qui peinent à recruter et veulent régulariser des employés afin d’éviter le turn-over, une école qui se mobilise pour une famille menacée d’expulsion pourtant bien intégrée dans le village, des étudiants qu’une université veut conserver: autant de cas que la circulaire dite Valls permet de résoudre.”C’est une soupape pour les préfectures qui permet de régulariser le quotidien à bas-bruit et d’atteindre un équilibre en éclusant le stock des dossiers en attente, sans envoyer un signal visible”, résume Serge Slama, professeur en droit public.Méconnue du grand public, cette circulaire permet depuis 2012 à un étranger en situation irrégulière de demander une “admission exceptionnelle au séjour” (AES) pour motif familial, économique ou étudiant. A charge du préfet de l’accepter ou pas. Quelques semaines après son arrivée place Beauvau, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui estime que “l’immigration massive n’est pas une chance pour la France”, a annoncé sa réécriture. Le nouveau document, qui devrait être présenté d’ici début décembre, prévoit de durcir les critères d’admission qui ont permis en 2023 à 34.724 personnes d’obtenir des papiers, selon les données du ministère de l’Intérieur.Pour être admissible, un travailleur sans-papier doit vivre depuis au moins trois ans en France et justifier d’au moins deux ans de travail. Ils étaient 11.525 à en avoir bénéficié en 2023. Le ministère de l’Intérieur souhaite notamment limiter ces régularisations aux seuls métiers en tension, dont la liste actualisée prévue par la précédente loi Darmanin, devrait être divulguée concomitamment à la nouvelle circulaire.  “Nous ne devons régulariser qu’au compte-goutte, sur la base de la réalité du travail et de vrais critères d’intégration”, plaide Bruno Retailleau.Pour le motif familial, qui concernait 22.167 régularisations l’année dernière, résider depuis 5 ans en France, et avoir un enfant scolarisé depuis au moins 3 ans ou vivre depuis 18 mois avec une personne en situation régulière peut permettre de sortir de la clandestinité.Le ministère voudrait y ajouter des justificatifs de revenus, un logement adapté à la taille de la famille, ou encore un certain niveau de langue. – Marge d’appréciation -“L’admission exceptionnelle au séjour doit être mise au même niveau que celle pour regroupement familial” prévue dans la procédure classique plus exigeante, explique-t-on au ministère.”Loin d’être parfaite et soumise à l’appréciation des préfets, la circulaire permet de dénouer certaines situations grâce à la souplesse de ses critères”, souligne le professeur de droit public Serge Slama.Certaines préfectures l’utilisent avec zèle quand d’autres y ont plus rarement recours, “tout dépend du préfet et des rapports de force dans les territoires”, souligne Gérard Ré, secrétaire confédéral de la CGT. A titre d’exemple, en 2023 les Alpes-Maritimes ont émis 658 titres de séjours grâce à la circulaire Valls (140 économique et 515 motif familial) contre 259 au total en Haute-Vienne, selon des données obtenues par l’AFP.Cette marge “d’appréciation”, le ministre de l’Intérieur souhaite la voir disparaître, rapporte un participant à la réunion du 8 octobre où les préfets des 21 départements les plus concernés par l’immigration ont été convoqués. Dans les prochains jours, une circulaire de “pilotage” doit être envoyée aux préfets. “On leur a clairement dit de régulariser moins. Les chiffres d’expulsion seront aussi scrutés”, témoigne cette même source auprès de l’AFP.Face à ces injonctions, “sans attendre la réécriture des critères d’admission certains ont dores et déjà indiqué qu’ils ne régulariseraient plus”, poursuit ce participant notant un “changement de braquet très fort” dans la politique migratoire.
The four candidates vying to be Botswana’s presidentMon, 28 Oct 2024 06:22:24 GMT
Botswana’s upcoming presidential election is shaping up to be its most competitive yet, with the ruling party facing a challenge from smaller rivals boosted by the vigorous support of an embittered ex-president.The Botswana Democratic Party (BDP) has governed since independence from Britain in 1966 and its candidate, Mokgweetsi Masisi, is the favourite to win.There are …
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Major Indian solar panel maker dazzles in market debut
India’s top solar module producer Waaree Energies shone on its market debut Monday after raising $514 million, as traders bet on increased global demand for clean energy components.A booming stock market in the world’s fifth-largest economy has stoked an initial public offering frenzy over the last two years, with start-ups and companies scooping up billions of dollars from domestic and foreign investors.The IPO had valued Waaree — which had an aggregate installed capacity of 12 GW as of June 2024, the largest among Indian solar module makers — at $5 billion at the upper end of the issue’s price range.Shares of the panel maker however jumped in early trade to 2,624.40 rupees ($31.20), up 74.6 percent from their issue price of 1,503 rupees, before giving up some gains to trade at 2,401.65 rupees.A “sustainable future is not just a goal, but it is today’s necessity,” said Waaree chairman Hitesh Doshi at the listing ceremony in India’s financial capital Mumbai.The company, whose shares have attracted investments from Morgan Stanley and Goldman Sachs, has benefited from coal-dependent India’s decision to rapidly expand non-fossil fuel energy capacity.While a boom in Chinese production has partly caused a glut in the global supply of solar panels, Waaree’s fortunes have surged as countries like the United States look to reduce their dependence on supplies from Beijing.Indian manufacturers exported $1.96 billion worth of solar modules and cells in the 2024 fiscal year, according to estimates by ratings agency CRISIL, a jump from the $1.03 billion they exported the year before.Regulatory filings by Waaree note it has seen a “substantial increase” in exports due to tariffs imposed by President Joe Biden’s administration on imports of solar modules from China.In December 2023, the company announced that it would invest up to $1 billion to build a factory in Texas, tapping into soaring US demand for solar energy.
Botswana vote shaken up by angry ex-president, disillusionMon, 28 Oct 2024 06:19:09 GMT
Botswana holds a presidential election this week energised by a campaign by one previous head-of-state to unseat his handpicked successor whose first term has seen rising discontent amid a downturn in the diamond-dependent economy.The charismatic Ian Khama dramatically returned from self-exile six weeks ago determined to undo what he has called a “mistake” in handing …
Botswana vote shaken up by angry ex-president, disillusionMon, 28 Oct 2024 06:19:09 GMT Read More »
Budget: 5 milliards d’euros de nouvelles coupes, la fonction publique dans le viseur
Le gouvernement a détaillé dimanche 5 milliards d’euros d’économies additionnelles qui visent en particulier la fonction publique via les congés maladie et les jours de carence, mais également l’aide au développement, la culture, ou encore le verdissement des véhicules.Ces mesures détaillées par les cabinets des ministres du Budget et de la Fonction publique seront prises par voie d’amendements au projet de loi de finances 2025 et font partie de l’effort de 60 milliards d’euros pour ramener le déficit à 5% du PIB.Sur ces 60 milliards d’euros, 20 milliards proviennent de hausses d’impôts et 40 milliards de réduction des dépenses, dont 20 milliards pour l’Etat.Sur ces 20 milliards d’euros, 15 milliards étaient déjà fléchés dans les projets de budget 2025 de l’État et de la sécurité sociale, mais il restait 5 milliards d’euros à détailler.Sur ce dernier total, la fonction publique est mise à contribution avec 1,2 milliard d’euros d’économies attendues via l’augmentation des jours de carence, qui passeraient à 3 jours, contre un jour actuellement, et par le plafonnement à 90% de la rémunération les trois premiers mois d’un congé maladie ordinaire, contre 100% à l’heure actuelle.”Il s’agit d’un alignement sur les pratiques du privé”, a souligné le cabinet du ministre de la Fonction publique lors d’un échange avec la presse.Il s’appuie sur un rapport rendu en septembre évaluant à 900 millions d’euros les économies sur le plafonnement de la rémunération à 90% pendant un congé maladie ordinaire et à 289 millions d’euros le passage à trois jours de carence et rappelle que les exceptions prévues par la loi seront respectées (grossesse, affection de longue durée, accidents de service, invalidité, maladies graves…)”Nous nous basons sur un constat qui est la forte augmentation de l’absentéisme dans la fonction publique depuis une dizaine d’années. En dix ans, le nombre de jours d’absence est passé de 43 millions de jours en 2014 à 77 millions de jour en 2022, ce qui représente une augmentation de près de 80%” ont fait valoir les services ministériels.”Nous commencerons d’en échanger aujourd’hui avec les organisations syndicales et nous espérons que ce dialogue pourra se poursuivre”, ont-ils souligné.”Je sais que le plan que je dévoile fera débat”, a reconnu le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian, dans un entretien au Figaro.”Nous devons avoir le courage de prendre des décisions difficiles aujourd’hui, pour éviter des choix plus difficiles encore à l’avenir, sur des baisses massives d’effectifs par exemple”, a-t-il prévenu.De son côté, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a annoncé dans Le Parisien que les 5 milliards d’économies allaient se traduire par un “effort supplémentaire” de 1.000 emplois publics en moins (équivalents temps plein). Ils s’ajoutent aux 2.200 postes de fonctionnaires que le gouvernement veut supprimer dans le projet de budget.- “Réduction de voilure” -Plus de la moitié de ces 5 milliards d’économies additionnelles, soit 2,6 milliards, proviennent de l’annulation d’une partie “significative” de la réserve de précaution de quasiment tous les ministères et de leurs opérateurs.Les ministères de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et des Outremer ne seront pas concernés.S’y ajoute un bloc d’1 milliard d’euros d'”économies ciblées” sur des politiques publiques, dont 640 millions d’euros de baisse pour l’aide au développement, 55 millions de baisse pour la culture, notamment l’audiovisuel public et le recentrage du Pass Culture, et 300 millions de baisse sur les dispositifs de soutien au verdissement des véhicules.Sur ce dernier point, l’enveloppe passe à 700 millions d’euros au lieu d’1 milliard, “étant précisé que ces 700 millions d’euros seront complétés par des aides via les certificats d’économie d’énergie”, ont précisé les cabinets.En ce qui concerne l’aide au développement, cette nouvelle coupe s’ajoute à la baisse déjà prévue dans le projet de budget 2025, de 21% par rapport au montant voté l’année précédente, soit 1,3 milliard d’euros en moins.Enfin, une dernière poche d’environ 300 millions d’économies additionnelles sera prélevée dans la trésorerie de certains opérateurs excédentaires, à savoir les agences de l’eau, l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) et l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit).