Droits de douane: une “guerre tarifaire néfaste pour tout le monde”, prévient le ministre français du Commerce extérieur

Une “guerre tarifaire” est “néfaste pour tout le monde”, a prévenu mercredi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, en visite en Indonésie, appelant à “continuer le travail de la dialogue” avec Washington.”Nous n’avons jamais souhaité une escalade dans l’augmentation des droits de douane. Nous pensons qu’une guerre tarifaire est néfaste pour tout le monde”, a déclaré le ministre français lors d’un point presse à l’issue d’une visite de deux jours à Jakarta. Le ministre poursuivra sa tournée jeudi aux Philippines, au Vietnam et l’achèvera dimanche au Japon.”Nous devons continuer sous la compétence de la Commission européenne le travail de dialogue et de négociation avec l’administration américaine pour arriver vers l’agenda le plus posiifif possible”, a-t-il encore martelé.”C’est toujours ce que nous avons défendu tout en disant que s’il devait y avoir des mesures de riposte face à une non volonté de désescalade, l’Europe devra savoir le faire. Mais ça n’a jamais été notre agenda et cela ne le sera jamais”, a encore indiqué M. Saint-Martin.Mardi, le président français Emmanuel Macron avait émis l’espoir que son homologue américain, Donald Trump, “revienne sur sa décision” sur les droits de douane imposés au reste du monde, et notamment à l’Union européenne.Pour M. Saint-Martin, venu préparer la visite d’Etat d’Emmanuel Macron fin mai dans le vaste archipel, la France et l’Indonésie “ont un avenir en commun avec des visions stratégiques qui convergent, autour de grandes thématique comme l’énergie, les transports ou l’agriculture”.La France, a-t-il poursuivi, “démontre tout l’intérêt qu’elle porte à son partenaire indonésien, depuis des années” mais aussi tout rédemment “depuis l’arrivée du nouveau président” Prabowo Subianto, au pouvoir depuis octobre dernier.

Droits de douane: une “guerre tarifaire néfaste pour tout le monde”, prévient le ministre français du Commerce extérieur

Une “guerre tarifaire” est “néfaste pour tout le monde”, a prévenu mercredi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, en visite en Indonésie, appelant à “continuer le travail de la dialogue” avec Washington.”Nous n’avons jamais souhaité une escalade dans l’augmentation des droits de douane. Nous pensons qu’une guerre tarifaire est néfaste pour tout le monde”, a déclaré le ministre français lors d’un point presse à l’issue d’une visite de deux jours à Jakarta. Le ministre poursuivra sa tournée jeudi aux Philippines, au Vietnam et l’achèvera dimanche au Japon.”Nous devons continuer sous la compétence de la Commission européenne le travail de dialogue et de négociation avec l’administration américaine pour arriver vers l’agenda le plus posiifif possible”, a-t-il encore martelé.”C’est toujours ce que nous avons défendu tout en disant que s’il devait y avoir des mesures de riposte face à une non volonté de désescalade, l’Europe devra savoir le faire. Mais ça n’a jamais été notre agenda et cela ne le sera jamais”, a encore indiqué M. Saint-Martin.Mardi, le président français Emmanuel Macron avait émis l’espoir que son homologue américain, Donald Trump, “revienne sur sa décision” sur les droits de douane imposés au reste du monde, et notamment à l’Union européenne.Pour M. Saint-Martin, venu préparer la visite d’Etat d’Emmanuel Macron fin mai dans le vaste archipel, la France et l’Indonésie “ont un avenir en commun avec des visions stratégiques qui convergent, autour de grandes thématique comme l’énergie, les transports ou l’agriculture”.La France, a-t-il poursuivi, “démontre tout l’intérêt qu’elle porte à son partenaire indonésien, depuis des années” mais aussi tout rédemment “depuis l’arrivée du nouveau président” Prabowo Subianto, au pouvoir depuis octobre dernier.

Tata Steel to cut jobs at Dutch plant by 15%

Indian-owned steelmaking giant Tata Steel announced Wednesday it was slashing around 1,600 of the 9,200 jobs at its plant in the Netherlands, sparking a furious reaction from union leaders.Tata blamed weak demand in Europe and global trade tensions, as US President Donald Trump’s punishing tariffs on dozens of countries — including European Union member states — took effect.The tariffs are part of an intensifying trade war that has sparked fresh market panic.”The challenging demand conditions in Europe driven by geo-political developments, trade and supply chain disruptions and escalating energy costs have affected the operating costs and financial performance,” said Tata, based in IJmuiden near Amsterdam.The cuts would fall on management and support roles, Tata added.”Tata Steel remains committed to ensuring that its Netherlands operation achieve their potential of being one of the most competitive, successful and efficient in Europe,” it said.  Dutch unions condemned the decision at the plant, which employs 9,200 workers. In all, Tata employs 11,500 people in The Netherlands.”This was a bolt out of the blue,” said Hans Korver, a negotiator with De Unie, a union that represents mainly white-collar employees at the plant.”We were particularly surprised by the scale of the cuts,” he told AFP.- ‘Chaos’ -The nation’s largest umbrella union federation FNV, said it “did not understand” Tata’s restructuring plan.”Even now there are no detailed plans. They only thing created now is chaos,” it said in a statement.Tata, in its statement, said “over the following weeks, an effective and comprehensive consultation process will be run on the proposed changes”.But the FNV said it would be discussing the announcement with its members on Monday to decide on further steps, with strike action “not excluded”.Tata Steel in November 2023 announced it was scrapping 800 jobs but in reality few jobs were slashed after the announcement.The plant has been facing hefty fines because of harmful emissions in the area.Dutch residents and the health authorities have accused it of being the main source of air, soil and water pollution in the area and of causing illnesses.A pollution watchdog last week gave Tata a few more weeks to ensure that emissions complied to legal norms, or face fines running into millions of euros, Dutch media reports said.Tata, in its statement Wednesday, said it was working towards more environmentally friendly and sustainable methods, such as changing from old blast furnaces to electric arc furnaces.It planned to replace one blast furnace by the end of the decade, which it said would cut five million tonnes a year in carbon dioxide emissions.

Foot: Fabio Cannavaro n’est plus l’entraîneur du Dinamo Zagreb

L’ex-international italien Fabio Cannavaro, vainqueur de la Coupe du monde et du Ballon d’or en 2006, a été limogé mercredi de son poste d’entraîneur du Dinamo Zagreb trois mois à peine après son arrivée, a annoncé le club croate.”Cannavaro n’est plus l’entraîneur de l’équipe première du Dinamo”, annonce le champion de Croatie en titre sur son site internet.L’ancien défenseur et capitaine de la sélection italienne était devenu fin décembre le troisième entraîneur placé à la tête du Dinamo cette saison.En dix matches de championnat joués depuis lors, son bilan est de cinq victoires, deux matches nuls et trois défaites. Insuffisant pour que le Dinamo revienne sur les deux clubs qui le devancent en championnat. Et à huit journées du terme de la saison, le club de la capitale reste troisième, à huit points du leader, l’Hadjuk Split.D’après les médias croates, la défaite 3-0 le week-end dernier sur le terrain de l’Istra 1961 a précipté son limogeage.L’intérim a été confié à Sandro Perkovic, qui était jusque-là entraîneur adjoint.Agé de 51 ans, l’ancien défenseur de Parme, de la Juventus Turin et du Real Madrid, sélectionné à 136 reprises en équipe d’Italie, a notamment entraîné le club de Serie A de l’Udinese (avril-juin 2024). Il est également passé par les championnats d’Arabie saoudite et de Chine, dont il fut très brièvement sélectionneur de l’équipe nationale en 2019.

C1: le Real Madrid pas encore mort, mais bien malade

Cette fois-ci, le talent n’a pas suffi: si souvent sauvé par ses individualités, le Real Madrid, impuissant collectivement, a subi mardi face à Arsenal (3-0) l’une des pires humiliations de son histoire en Ligue des champions et devra réaliser un nouveau miracle au retour pour espérer se qualifier.Le couperet a fini par tomber. Sur un fil depuis le début de saison, avec une équipe déséquilibrée, minimaliste tactiquement et sans idée de jeu, le Roi d’Europe a sombré, mardi à Londres, concédant au terme d’un naufrage collectif total sa onzième défaite toutes compétitions confondues.Transparent en seconde période, le géant espagnol, sonné par les deux coups de canon sur coup franc de l’Anglais Declan Rice, a rendu les armes, et aucune de ses stars, Mbappé, Vinicius Junior, Rodrygo et Bellingham, n’était en mesure de sonner la révolte.”Pour être honnête, c’est vrai qu’ils marquent sur deux coups francs, mais ils auraient pu en mettre davantage. Nous sommes chanceux de nous en tirer seulement avec trois buts de retard”, a résumé Jude Bellingham.”Mais il y a un match retour, on doit s’accrocher à cela. On aura besoin de quelque chose de totalement fou pour y arriver, mais s’il y a bien un endroit où ces choses folles peuvent arriver c’est chez nous (au Santiago Bernabéu, NDLR)”, a-t-il ajouté.Ses coéquipiers et son entraîneur Carlo Ancelotti, ont tous martelé un message similaire: “s’il y a bien une équipe capable de le faire, c’est le Real”.- “Difficile de croire au miracle” -Pour le quotidien espagnol AS, “seul un phénomène paranormal”, une “remontada” épique dont le Real est devenu le spécialiste, peut désormais éliminer Arsenal.”Difficile de croire au miracle”, cependant, pour le journal Marca, qui parle dans ses pages de “la pire soirée du Real Madrid depuis des lustres”. Depuis 2023, précisément, lorsque les Merengues avait reçu une leçon de football du Manchester City de Guardiola (4-0) en demi-finale retour.Sans réponse face à la performance collective des hommes de Mikel Arteta, les joueurs madrilènes ont, selon Marca, “disparu de la pelouse”, voyant “les symptômes aperçus depuis plusieurs semaines s’aggraver”:Un manque clair d’équilibre et de solidarité collective, une équipe coupée en deux, un Vinicius Junior de plus en plus inquiétant… Bref, un Real sans âme, loin, tellement loin, de sa souveraineté de l’an dernier (triplé Ligue des champions, Liga, Supercoupe d’Espagne, et 2 défaites toutes compétitions confondues).”Bien sûr, je me sens responsable”, a concédé le technicien italien, très critiqué en Espagne et qui pourrait voir son avenir se décider mercredi au Bernabéu. “Pendant 60 minutes nous n’étions pas si mal, mais l’équipe s’est effondrée mentalement et physiquement, et nous n’avons pas su avoir la réaction que nous avons habituellement”, a-t-il estimé.”Si on regarde le match de ce soir, on peut se dire qu’il n’y a quasiment aucune chance. Mais dans le football il se passe des choses imprévisibles. Personne ne s’attendait à ce que Rice marque deux buts sur coup franc, mais il l’a fait”, a poursuivi Ancelotti. “Nous devons y croire, avoir confiance en nous-mêmes, parce que parfois, souvent, il se passe des choses de ce type au Bernabéu”, a-t-il conclu. Difficile de lui donner tort, même si la tâche paraît, cette fois-ci, presque insurmontable, même pour le Real.

La guerre des droits de douane s’enflamme et fait plonger les marchés mondiaux

La Chine a annoncé mercredi une hausse massive de ses droits de douane sur les produits américains, en représailles aux surtaxes instaurées par Washington, alimentant une nouvelle panique sur les marchés mondiaux et la crainte d’une guerre commerciale sans fin.Face à la réplique de Pékin, le président Donald Trump s’est contenté dans l’immédiat d’appeler une nouvelle fois les entreprises étrangères à s’installer aux Etats-Unis pour éviter les droits de douane. “C’est un moment idéal (…) N’attendez pas”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.Cette nouvelle escalade entre les deux grandes puissances mondiales est survenue quelques heures après l’entrée en vigueur à 04H00 GMT d’une nouvelle salve de droits de douane américains pour 60 pays. En ajoutant celles qui étaient déjà entrées en vigueur depuis janvier, le total des surtaxes atteint désormais 104% pour les produits “made in China”, ce qui revient à en doubler les prix. Pékin a répliqué du tac-au-tac. Dans un communiqué, le ministère chinois du Commerce a annoncé des droits de douanes supplémentaires de 84% sur les produits américains à partir de ce jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), en lieu et place des 34% annoncés vendredi dernier.”Nous continuerons à prendre des mesures fermes et vigoureuses pour sauvegarder nos droits et intérêts légitimes,” avait prévenu un peu plus tôt un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en invoquant “le droit inaliénable et légitime au développement du peuple chinois”.    – “Panique généralisée” -Ce cycle de représailles, qui fait craindre une envolée de l’inflation et une chute de la consommation et de la croissance mondiale, fait souffler un nouveau vent de panique mercredi sur les marchés boursiers, après un petit répit la veille.En Europe, les principaux indices à Paris, Francfort ou Londres perdaient près de 4% en début d’après-midi. Et Wall Street était partie pour ouvrir en baisse.Le baril de pétrole est de son côté tombé sous le seuil de 60 dollars, au plus bas depuis février 2021.Plus tôt, l’indice japonais Nikkei avait terminé sur un plongeon de 3,93%. D’autres places en Asie ont également chuté, comme Taipei (-5,8%) ou Séoul (-1,73%).Avec l’escalade sino-américaine, “toute illusion de répit vient d’être anéantie”, “réduisant à néant ce qui restait d’appétit pour le risque et plongeant les marchés dans une panique généralisée”, a commenté Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.Première banque centrale à réagir, celle de Nouvelle-Zélande a réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base à 3,5%. La Banque centrale indienne a elle abaissé ses taux d’intérêt à 6%. Les “risques liés à la fragmentation du commerce mondial de biens et sur les marchés financiers se sont intensifiés” et pourraient “nuire à la stabilité financière”, a prévenu de son côté la Banque d’Angleterre.- “Accords sur mesure” -Lors d’un dîner mardi soir, le président américain s’était pourtant voulu rassurant, en assurant que des dizaines d’Etats — y compris la Chine d’après lui — souhaitaient tout faire pour trouver “des accords sur mesure” avec Washington.”Ces pays nous appellent pour nous lécher le cul (…) Ils meurent d’envie de signer un accord: +pitié, pitié, monsieur, signons un accord, je ferai n’importe quoi” pour cela”, avait-il plastronné, en imitant ses supposés interlocuteurs.Dans ce contexte électrique, l’Union européenne continue à peser sa réponse.L’UE, visée par une surtaxe de 20%, a proposé de répliquer aux taxes américaines sur les importations d’acier par des droits de douane de 25% sur des marchandises américaines, mais épargnera le bourbon, pour éviter des représailles visant les vins et spiritueux européens.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a assuré mardi le président français Emmanuel Macron.Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu’elle se rendrait à Washington le 17 avril.Les craintes sur le commerce mondial ont poussé l’Italie à diviser par deux mercredi sa prévision de croissance pour 2025, à 0,6%. En France, elle devrait plafonner à 0,5%, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui tablait jusqu’à présent sur 0,8%.burs-vab/soe/as

La guerre des droits de douane s’enflamme et fait plonger les marchés mondiaux

La Chine a annoncé mercredi une hausse massive de ses droits de douane sur les produits américains, en représailles aux surtaxes instaurées par Washington, alimentant une nouvelle panique sur les marchés mondiaux et la crainte d’une guerre commerciale sans fin.Face à la réplique de Pékin, le président Donald Trump s’est contenté dans l’immédiat d’appeler une nouvelle fois les entreprises étrangères à s’installer aux Etats-Unis pour éviter les droits de douane. “C’est un moment idéal (…) N’attendez pas”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.Cette nouvelle escalade entre les deux grandes puissances mondiales est survenue quelques heures après l’entrée en vigueur à 04H00 GMT d’une nouvelle salve de droits de douane américains pour 60 pays. En ajoutant celles qui étaient déjà entrées en vigueur depuis janvier, le total des surtaxes atteint désormais 104% pour les produits “made in China”, ce qui revient à en doubler les prix. Pékin a répliqué du tac-au-tac. Dans un communiqué, le ministère chinois du Commerce a annoncé des droits de douanes supplémentaires de 84% sur les produits américains à partir de ce jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), en lieu et place des 34% annoncés vendredi dernier.”Nous continuerons à prendre des mesures fermes et vigoureuses pour sauvegarder nos droits et intérêts légitimes,” avait prévenu un peu plus tôt un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en invoquant “le droit inaliénable et légitime au développement du peuple chinois”.    – “Panique généralisée” -Ce cycle de représailles, qui fait craindre une envolée de l’inflation et une chute de la consommation et de la croissance mondiale, fait souffler un nouveau vent de panique mercredi sur les marchés boursiers, après un petit répit la veille.En Europe, les principaux indices à Paris, Francfort ou Londres perdaient près de 4% en début d’après-midi. Et Wall Street était partie pour ouvrir en baisse.Le baril de pétrole est de son côté tombé sous le seuil de 60 dollars, au plus bas depuis février 2021.Plus tôt, l’indice japonais Nikkei avait terminé sur un plongeon de 3,93%. D’autres places en Asie ont également chuté, comme Taipei (-5,8%) ou Séoul (-1,73%).Avec l’escalade sino-américaine, “toute illusion de répit vient d’être anéantie”, “réduisant à néant ce qui restait d’appétit pour le risque et plongeant les marchés dans une panique généralisée”, a commenté Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.Première banque centrale à réagir, celle de Nouvelle-Zélande a réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base à 3,5%. La Banque centrale indienne a elle abaissé ses taux d’intérêt à 6%. Les “risques liés à la fragmentation du commerce mondial de biens et sur les marchés financiers se sont intensifiés” et pourraient “nuire à la stabilité financière”, a prévenu de son côté la Banque d’Angleterre.- “Accords sur mesure” -Lors d’un dîner mardi soir, le président américain s’était pourtant voulu rassurant, en assurant que des dizaines d’Etats — y compris la Chine d’après lui — souhaitaient tout faire pour trouver “des accords sur mesure” avec Washington.”Ces pays nous appellent pour nous lécher le cul (…) Ils meurent d’envie de signer un accord: +pitié, pitié, monsieur, signons un accord, je ferai n’importe quoi” pour cela”, avait-il plastronné, en imitant ses supposés interlocuteurs.Dans ce contexte électrique, l’Union européenne continue à peser sa réponse.L’UE, visée par une surtaxe de 20%, a proposé de répliquer aux taxes américaines sur les importations d’acier par des droits de douane de 25% sur des marchandises américaines, mais épargnera le bourbon, pour éviter des représailles visant les vins et spiritueux européens.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a assuré mardi le président français Emmanuel Macron.Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu’elle se rendrait à Washington le 17 avril.Les craintes sur le commerce mondial ont poussé l’Italie à diviser par deux mercredi sa prévision de croissance pour 2025, à 0,6%. En France, elle devrait plafonner à 0,5%, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui tablait jusqu’à présent sur 0,8%.burs-vab/soe/as

Trade war escalates as China hits US with huge tariff

China announced Wednesday massive retaliatory tariffs on US goods, sharply escalating a trade war started by President Donald Trump and fuelling fresh panic in global markets.Trump’s latest salvo of tariffs came into effect on dozens of trading partners earlier Wednesday, including punishing duties of 104 percent on imports of Chinese products.Beijing originally planned to respond with a 34 percent tariff on imports of US products from 1601 GMT Wednesday, but the finance ministry said it would now raise the toll to 84 percent after Trump dramatically hiked his own duties on imports from China.”The tariff escalation against China by the United States simply piles mistakes on top of mistakes (and) severely infringes on China’s legitimate rights and interests,” the ministry said.Washington’s moves “severely damage the multilateral rules-based trade system”, it added.In a separate statement, Beijing’s commerce ministry said it would blacklist six American artificial intelligence firms, including Shield AI and Sierra Nevada Corp.Trump did not immediately react to the Chinese counterattack but he called on companies to start relocating to the United States to avoid tariffs.”This is a GREAT time to move your COMPANY into the United States of America, like Apple, and so many others, in record numbers, are doing,” the US president said on his Truth Social platform. He urged: “DON’T WAIT, DO IT NOW!”Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.But many business experts and economists question how quickly — if ever — this can take place and warn it could reignite inflation.- Recession fears -The escalating trade war has wiped off trillions of dollars in market value since last week as investors fear that the trade war will spark a recession.After some respite on Tuesday, stock markets were in panic mode again, with Tokyo’s Nikkei index closing almost four percent lower on Wednesday.Paris and Frankfurt sank four percent in afternoon trading while London was down 3.5 percent. US equities were expected to open with more losses.The Bank of England warned of risks to “UK financial stability” from increased geopolitical tensions, including the fallout from the US tariffs.Italy is preparing to cut its 2025 growth forecast in half, to 0.6 percent from 1.2, a government source said, while Spain is also set to downgrade its outlook.Central banks in India and New Zealand cut interest rates to boost their economies in the face of tariffs.Oil prices fell below $60 a barrel, their lowest level in four years.Government bond yields — essentially the interest countries pay to borrow money — rose in the United States, Japan and Britain, among other countries.- Drug makers next? -Trump has said his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritise allies such as Japan and South Korea, which were hit with tariffs of 24 percent and 25 percent, respectively.His top trade official, Jamieson Greer, told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs. Vietnamese goods were hit with one of the highest tariffs, at 46 percent. Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.The European Union, whose goods were hit with a 20 percent tariff, is working on response that could be presented next week.A Chinese government white paper released on Wednesday emphasised that the Beijing and Washington could still resolve their differences “through equal-footed dialogue and mutually beneficial cooperation”.Trump on Tuesday said the United States was “taking in almost $2 billion a day” from global tariffs.He also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”, prompting a sell-off in shares of pharmaceutical companies.Residents in Beijing expressed fears over the escalating trade war.”I hope that everyone can sit down and reconcile and talk, and then put things out step by step, rather than irrationally escalate them,” Yu Yan, a lawyer, told AFP.In the United States, consumers also voiced worries over rising prices.At a supermarket in New York, mother-of-two Anastasia Nevin told AFP she was “just trying to get by. It’s tough”, adding that she was in “survival mode”.burs-oho-lth/js