Meurtre d’un patron d’assurance américain: retour sur une arrestation bâclée

Plusieurs jours d’audience préliminaire dans l’affaire du meurtre à New York du plus gros patron d’assurance santé américain ont mis en lumière les conditions quelque peu improvisées de l’arrestation de l’accusé Luigi Mangione, suspecté d’avoir agi pour se venger des dérives du secteur.La défense ce jeune homme de 27 ans, qui plaide non-coupable, cherche dans …

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Democrats release new cache of Epstein photos

Democratic lawmakers released a new cache of photos on Friday from the estate of convicted sex offender Jeffrey Epstein that includes images of US President Donald Trump and former president Bill Clinton.Other high-profile figures in the published pictures include former Trump advisor Steve Bannon, former Clinton treasury secretary Larry Summers, director Woody Allen and the ex-prince now known as Andrew Mountbatten-Windsor.Also pictured are Microsoft’s Bill Gates and the Virgin Group’s Richard Branson.Epstein’s association with the individuals in the pictures was already widely known and the undated photographs do not appear to depict any unlawful conduct.But Democrats on the House Oversight Committee said “these disturbing images raise even more questions about Epstein and his relationships with some of the most powerful men in the world.”The White House accused Democrats of releasing “cherry-picked” photos from the Epstein estate “to try and create a false narrative.””The Democrat hoax against President Trump has been repeatedly debunked,” said Abigail Jackson, a White House spokeswoman.Also among the pictures released on Friday are images of sex toys and a novelty “Trump condom” featuring a likeness of his face and the words “I’m HUUUUGE!”- Three Trump photos -There are three images of Trump in the 19 released on Friday.In one he is standing next to six women who are wearing what appear to be traditional Hawaiian leis around their necks. Their faces have been redacted.Another shows Trump, with Epstein close to him, talking to an unidentified blonde woman.The third shows Trump sitting next to a blonde woman whose face has been blacked out.The president told reporters in the Oval Office on Friday that he had not seen the photos and declared their release “no big deal.””Everybody knew this man, he was all over Palm Beach,” Trump said, referring to the Florida community where his Mar-a-Lago resort is located.”There are hundreds and hundreds of people that have photos with him. So, that’s no big deal,” Trump said. “I know nothing about it.”Former president Clinton is also pictured with Epstein and Ghislaine Maxwell, who is serving a 20-year prison sentence for sex trafficking a minor and other offenses, and two other unidentified people.Epstein, a successful financier, cultivated rich and powerful friends, and frequently hosted them at his lavish Caribbean home.He was convicted in Florida in 2008 on two sex crime counts, including solicitation of prostitution with a minor.He served about a year in detention with unusually lenient conditions and avoided more serious charges until 2019, when he was arrested in New York and charged with sex trafficking of minors.He died in pre-trial detention the same year and the death was ruled to be a suicide.- Epstein files -The Department of Justice has been ordered by Congress to release its files on the sprawling investigation into Epstein by December 19.Trump fought for months to prevent release of the Epstein files but he caved last month to pressure from Congress, including from lawmakers in his Republican Party, and signed a law compelling release of the materials.It remains to be seen how many of the extensive files will see the light of day, with authorities likely to cite the need to protect ongoing investigations.Trump and his allies spent years pushing theories about powerful Democrats being protected over involvement with Epstein, framing the case as a potent symbol of how rich men can hide behind lawyers, money and connections.But Trump himself was a longtime friend of Epstein, raising questions over what he knew about the notorious figure.After starting his second presidential term in January, Trump switched from having called for publication of the Epstein files to branding the scandal a “hoax” and resisting any release.

Dermatose: blocage d’axes routiers, le gouvernement maintient sa stratégie d’abattage

Des agriculteurs en colère contre l’abattage de troupeaux affectés par la dermatose bovine bloquent dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs axes du Sud-Ouest dont l’autoroute Toulouse-Bayonne, alors que le gouvernement a réaffirmé sa politique et étendu les zones de vaccination obligatoire face “à la dégradation soudaine de la situation sanitaire”.Dénonçant une gestion “plus effrayante que la maladie elle-même”, la Confédération paysanne a appelé à des “blocages partout”, “la fin de l’abattage total” et une vaccination élargie.Le syndicat a annoncé plusieurs rassemblements d’ici à dimanche, dont dès vendredi soir et toute la nuit sur la rocade d’Auch (Gers) et un autre “à durée indéterminée” sur la RN20 au sud de Tarascon-sur-Ariège, sur l’axe entre Toulouse et Andorre.La Coordination rurale des Pyrénées-Atlantiques a également appelé à une mobilisation à partir de 22H00 vendredi à la hauteur des péages de Lescar/Pau Ouest sur l’autoroute A64 et au croisement des autoroutes A63 et A64 à Saint-Pierre-d’Irube, en périphérie de Bayonne, a indiqué la préfecture dans un communiqué.A Lescar, des agriculteurs “ont pénétré sur l’autoroute où ils ont “incendié des ballots de paille” et tenté “de dégrader les barrières de sécurité”, a fait savoir peu avant minuit la préfecture.”Deux policiers ont été légèrement blessés” lors de leur intervention faisant usage de “jets de lacrymogènes”, a-t-elle ajouté, précisant que “l’autoroute A64 allait être fermée entre Tarbes et Lescar”.Plus tôt, des agriculteurs aux volants de 80 tracteurs ont bloqué l’A64 à la hauteur de Carbonne (Haute-Garonne), y installant un campement pour y passer la nuit, a constaté un journaliste de l’AFP. Cette voie avait déjà bloquée une dizaine de jours en 2024 lors d’un précédent mouvement des paysans.”Ce soir on sera là, demain matin on sera là”, a déclaré Jérôme Bayle, figure régionale de la mobilisation, tandis que les manifestants plaçaient des bottes de paille, installaient une tonnelle et un groupe électrogène sur la chaussée.Au même moment, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé un premier cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le département, le quatrième d’Occitanie touché après les Pyrénées-Orientales, l’Ariège et les Hautes-Pyrénées.Reçu vendredi par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, le président de la Coordination rurale Bertrand Venteau a appelé à “continuer à manifester” pour faire valoir la “vaccination généralisée” demandée par son syndicat.- L’abattage, “seule solution” -“Pour sauver toute la filière, l’abattage est la seule solution”, a estimé au contraire Mme Genevard, au terme de deux jours de mobilisation dans l’Ariège de manifestants opposés à l’abattage d’un troupeau touché par la DNC.Vendredi matin, les services vétérinaires ont abattu les 207 vaches concernées, sous la protection des gendarmes mobiles.”Le protocole actuel fonctionne”, a assuré la ministre dans une interview au Parisien, estimant que cette stratégie, imposée par les règles européennes, avait fait ses preuves en Savoie et Haute-Savoie où la DNC est apparue en France, en juin.Quant à une vaccination générale, elle s’est dite “ouverte au dialogue (…). On va commencer par étendre la zone vaccinale, autour des foyers de contamination”.”Nous sommes aujourd’hui engagés dans une véritable course contre la montre contre le virus”, a-t-elle souligné dans un message posté sur X.”Face à la dégradation soudaine de la situation sanitaire, le ministère chargé de l’Agriculture a décidé d’étendre le dispositif de lutte en instaurant une zone vaccinale couvrant les départements de l’Aude, de la Haute-Garonne, du Gers, des Pyrénées-Atlantiques (à l’exception des communes déjà situées en zone règlementée)”, a annoncé le ministère. Le département des Landes est également concerné, a confirmé la préfecture à l’AFP.- “Epée de Damoclès” -Désormais, la vaccination de tous les bovins y est obligatoire et les bêtes ne peuvent sortir de la zone vaccinale, sauf vers un abattoir, précise le ministère.La stratégie mise en place par l’Etat depuis l’apparition de la DNC en France implique l’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et jusqu’ici une “vaccination d’urgence” de tous les bovins dans un rayon de 50 km de la zone concernée.Les autorités expliquent que l’absence de symptômes ou même un test négatif sur les bêtes de troupeaux touchés ne signifient pas que ces animaux ne sont pas malades, ce qui implique l’abattage du lot.Mais les opposants à cette stratégie, soutenus par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, dénoncent un protocole “injuste et inefficace”, une “épée de Damoclès permanente” sur la vie des éleveurs et de leurs bêtes, et demandent une vaccination large.Le puissant syndicat FNSEA n’a pas la même vision, son président Arnaud Rousseau jugeant que la vaccination complète mettrait pendant de longs mois “la France sous cloche”, la privant de son statut européen de pays “indemne”, et donc de ses capacités d’export et d’un soutien important à ses prix.Pour le syndicat ainsi que l’organisation Jeunes Agriculteurs, “l’abattage total est la meilleure solution. C’est un crève-cœur, mais c’est ce que nous disent les scientifiques”.Apparue en juin en France, la DNC est non transmissible à l’humain, mais peut entraîner la mort des animaux.meh-ppy-cho-bdu-tq-kal/jnd

World stocks mostly slide, consolidating Fed-fuelled gains

Stock markets on both sides of the Atlantic pulled back Friday as profit-taking trimmed some of the gains seen after the Federal Reserve’s interest rate cut this week.Investors kept away from any big bets on the future direction of US interest rates while the inflation and employment pictures remain cloudy, analysts said.European and Asian equity markets initially tracked Thursday’s record performance on Wall Street but then turned negative as the mood in New York shifted. This change was partly motivated by unease about potentially excessive stock valuations in the tech sector.Focus for global investors is switching to next week’s release of US jobs data, which could provide insights into the Fed’s plans for the coming year.Partial data released Thursday showed US jobless claims rose more than expected in the week ending December 6, marking their biggest increase for five and a half years and reinforcing the view of a softening labor market.Traders welcomed Fed boss Jerome Powell’s post-meeting comments Wednesday — seen as less hawkish than feared — but the policy board’s statement suggested it could hold off from a fourth straight cut in January.There was some concern about sector valuations after disappointing earnings from sector giants Oracle and Broadcom.”Oracle and Broadcom reminded the market that while AI demand remains strong, leveraged investments and uncertain monetisation paths are preventing investors from adding exposure at current valuations,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote.All three major US indexes slumped on Friday, with the Nasdaq Composite Index falling 1.7 percent.London stock prices underperformed their European peers after official data showed that the UK economy unexpectedly contracted in October.- Key figures at around 2145 GMT -New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 48,458.05 points (close)New York – NASDAQ: DOWN 1.7 percent at 23,195.17 (close)New York: S&P 500: DOWN 1.1 percent at 6,827.41 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 9,649.03 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 8,068.62 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 24,186.49 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 50,836.55 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent at 25,976.79 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,889.35 (close)Euro/dollar: UP at $1.1742 from $1.1741 on ThursdayDollar/yen: UP at 155.83 yen from 155.58Pound/dollar: DOWN at $1.3368 from $1.3394Euro/pound: UP at 87.83 pence from 87.65Brent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $61.12 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $57.44 per barrelburs-jh-bys/ksb

L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve

Pour le premier match sur le banc d’Ahmed Kantari, le FC Nantes a affiché ses carences habituelles et chuté aussi lourdement que logiquement à Angers (4-1) vendredi soir en ouverture de la 16e journée de Ligue 1.Conséquence immédiate de ce revers: Nantes reste 17e avec 11 points, autant que la lanterne rouge Metz, et passera la trêve en position de relégable quels que soient les autres résultats du week-end.Le SCO, lui, s’invite provisoirement dans la première moitié du classement, 9e avec 22 unités.Après la folle semaine, dont le point d’orgue a été le limogeage de Luis Castro, mercredi, son successeur, Ahmed Kantari, était très attendu. Ancien adjoint d’Antoine Kombouaré lors de la phase retour de la saison dernière, celui qui fait ses débuts en tant que coach principal d’un club de Ligue 1 avait misé pour son premier match sur une rupture avec son prédécesseur, abandonnant le 4-3-3 du Portugais au profit d’un 4-4-2 d’école.Un choix accompagné d’un casting surprenant, puisque l’ancien international marocain a sorti du placard Fabien Centonze, qui n’avait jamais été titularisé cette saison et qu’à deux reprises la saison passée, ou Yassine Benhattab, qui n’était que rarement dans le groupe depuis la 7e journée.Tout aussi surprenante, la titularisation de Mostafa Mohamed, sur le banc lors des sept dernières journées, et qui va partir à la CAN avec l’Egypte très prochainement.La présence de Deiver Machado, joker arrivé de Lens lundi, sur le flanc gauche était elle plus prévisible.Malheureusement, rien de tout cela n’a marché et le but spectaculaire de Centonze, en force et en angle fermé, pour revenir à 2-1 à dix minutes de la fin, est largement insuffisant.Car il n’a même pas fallu un grand Angers pour venir à bout de ces Canaris sans allant.Le sort s’est même acharné contre eux avec une main malheureuse de Tylel Tati dès la fin du premier quart d’heure qui a offert au SCO un pénalty envoyé en toute décontraction par Himad Abdelli dans la lucarne droite d’Anthony Lopes (1-0, 16e).Le deuxième but est aussi venu à la fin du premier quart d’heure, mais du deuxième acte avec une percée de Sidiki Cherif entre Centonze et Chidozie Awaziem, conclue d’un pointu pour tromper Lopes (2-0, 60e).Une action qui illustre pourquoi Cherif pourrait devenir prochainement, à 19 ans, le prochain gros transfert d’Angers, tant il est convoité en Europe.Après le petit trou d’air qui leur a coûté la réduction du score, Angers est reparti de l’avant et l’untenable Abdelli a été à l’origine du troisième but avec une volée puissante que Lopes n’a pu que repousser sur Harouna Djibirin, qui a tué tout suspens (3-1, 87e).Remplaçant au coup d’envoi, Lilian Raolisoa est venu alourdir la marque dans les dernières secondes, de près (4-1, 90+4).Avant la trêve, Nantes devra encore essayer d’éviter une nouvelle désillusion en Coupe de France, dans neuf jours, contre Concarneau, club de National.

Poupées à caractère pédopornographique: où en est-on après le coup de filet de mercredi ?

Une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir acheté en ligne des poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur les plateformes Shein et AliExpress ont été interpellées mercredi lors d’une vaste opération policière en France. Où en est-on après ce coup de filet ?- Qui sont les suspects ?Selon le parquet de Paris, les suspects les plus jeunes ont un peu plus de 20 ans, les plus âgés, près de 70 ans. Un tiers (sept) était déjà connu pour des faits de nature sexuelle envers des mineurs.Des interpellations ont eu lieu dans les ressorts des juridictions d’Orléans, Annecy, Mulhouse, Nevers, Tarbes, Nice, Sables d’Olonne, Lorient, Lille, Verdun, Rouen, Nancy, Roanne, Chambéry, Avesnes-sur-Helpe, Toulouse, Toulon et Cambrai.- Qu’ont découvert les enquêteurs ?Au domicile de l’un des suspects interpellés en Alsace, ont été découvertes “plus d’une quinzaine de poupées sexuelles en latex dont huit d’apparence enfantine, présentant des orifices vaginaux et oraux, vêtues de vêtements d’enfants et portant chacune un pendentif avec un prénom différent”, a expliqué le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz. Le suspect de 58 ans a reconnu avoir acquis ces poupées depuis 2017 sur internet et “avoir eu des pratiques masturbatoires avec ces dernières”.Au domicile d’un deuxième suspect arrêté en Alsace et âgé de 54 ans, deux poupées ayant l’apparence de mineures ont été trouvées, de même que “des supports de stockage informatique révélant des contenus à caractère pédopornographique”, qu’il a affirmé avoir générés “avec l’intelligence artificielle”. Il a reconnu lui aussi des pratiques masturbatoires avec les deux poupées.Au domicile d’un employé de 43 ans, interpellé à Gilette (Alpes-Maritimes), ont été découvertes “plusieurs poupées présentant un caractère pédopornographique, des vêtements pour les habiller et différents objets à caractère sexuel”. L’exploitation du téléphone du suspect a permis “de retrouver des images de poupées mais aucune consultation ou détention d’autres photos ou films à caractère pédopornographique”.A Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), un quadragénaire, condamné une fois pour vol, a été interpellé. Sa poupée n’a pas été retrouvée : il a expliqué l’avoir achetée “car il se sentait seul”, utilisée puis jetée, a retracé le parquet de Rouen. Les policiers ont trouvé chez lui des “vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles, à l’encontre d’une femme adulte et d’enfants bien réels”.- Que risquent les suspects ?Les prévenus encourent une peine de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, pour “acquisition et détention de l’image ou de la représentation d’un mineur présentant un caractère pornographique”.Les deux quinquagénaires alsaciens, qui ne présentent pas d’antécédents judiciaires, comparaîtront à Mulhouse le 6 février. Un homme né en 1959, “inconnu des services”, sera de son côté jugé à Annecy le 21 janvier, a indiqué à l’AFP la procureure Line Bonnet.Dans le ressort de Cambrai (Nord), un homme de 27 ans, inconnu des services judiciaires, comparaîtra le 28 avril, selon la procureure Ingrid Gorgen. La poupée commandée n’a pas été retrouvée à son domicile, mais les enquêteurs y ont découvert des images pédopornographiques générées via l’IA.Dans le même département du Nord, un homme a été placé en garde à vue pour avoir “tenté d’acquérir” l’une de ces poupées. Il sera jugé le 6 janvier et restera en détention provisoire jusque là, a précisé le procureur Laurent Dumaine.L’habitant de Gilette est déféré vendredi devant un magistrat à Nice. Une expertise psychiatrique a mis “en exergue des déviances sexuelles pédophiliques et fétichistes”.Celui de Saint-Etienne-du-Rouvray doit être mis en examen, et le parquet a demandé son placement en détention.- Au moins quatre suspects relâchésAu moins quatre suspects ont été relâchés, dans la Nièvre, car “la perquisition n’a pas permis de découvrir d’objets dont la détention serait incriminée”, selon le parquet, à Toulon ou à Chambéry.Un individu arrêté dans la Loire a “été remis en liberté jeudi soir par manque de charges suffisantes”, a expliqué à l’AFP le procureur de Roanne Xavier Laurent, aucune poupée sexuelle aux traits enfantins n’ayant “été retrouvée lors de la perquisition à son domicile”. Selon une source proche de l’enquête, cet homme de 32 ans est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).- Quelles suites pour l’enquête ?Si aucun suspect d’acquisition de poupées n’a été identifié dans le ressort de la capitale, le parquet de Paris reste en charge des investigations confiées à l’Office mineurs de la police (Ofmin) et relatives aux conditions dans lesquelles les plateformes ont pu diffuser des images ou représentations de mineurs à caractère pornographique.Les interpellations ont pu être menées grâce au travail d’investigation de 60 enquêteurs, selon le parquet de Paris.