Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin

La plateforme internet Le Bon Coin a été condamnée à payer un total de 410.000 euros à la communauté de communes de l’île d’Oléron (CDCO), en Charente-Maritime, pour des manquements relatifs à la taxe de séjour, a appris l’AFP lundi auprès de l’avocat de la collectivité.Ce jugement du tribunal judiciaire de La Rochelle a été rendu le 29 juillet, à peine trois mois après la condamnation en appel d’une autre plateforme, Airbnb, à verser plus de 8,6 millions d’euros à la CDCO dans une affaire similaire.”Nous nous réjouissons de cette nouvelle victoire qui démontre que toutes les plateformes peuvent être sanctionnées si elles violent la loi. La loi est la même pour tous, tant pour Airbnb que la plateforme Leboncoin”, a commenté Me Jonathan Bellaiche, qui porte également une action contre Booking engagée par la collectivité oléronnaise.Le jugement, consulté par l’AFP, condamne la société Le Bon Coin à payer 380.000 euros d’amendes civiles en sanctionnant des manquements répétés à son obligation de collecte de la taxe pour 384 séjours réservés entre 2020 et 2022 via la plateforme.À cette somme s’ajoutent deux amendes civiles de 10.000 euros chacune, au titre du manquement à l’obligation de reversement de la taxe de séjour sur la même période et du manquement à l’obligation de déclaration, ainsi que 10.000 euros de frais de justice.La CDCO réclamait plus d’un million d’euros d’amendes civiles dans le cadre de cette procédure.Le Bon Coin, qui met en relation des hébergeurs avec des touristes pour des locations de logements réservées et payées en ligne, a invoqué notamment le droit à l’erreur.Mais l’argument a été rejeté par le tribunal au motif que dans les échanges qu’elle a eus avec la collectivité, la plateforme “n’invoquait aucune erreur mais contestait la taxation au réel” des séjours concernés, en refusant de communiquer les fichiers nécessaires à sa mise en œuvre.En outre, durant 21 mois, elle a refusé de verser les sommes demandées pour la taxe de séjour, avant de payer ces 22.108 euros en décembre 2023.

Tesla approves $29 bn in shares to Musk as court case rumbles on

Tesla announced an “interim” compensation award worth about $29 billion for Elon Musk on Monday, asserting the need to retain the controversial CEO at a moment of fierce competition for top talent.The electric vehicle maker said in a statement it will award a distribution of 96 million Tesla shares to Musk as it “intends to compensate its CEO for his future services commensurate with his contributions to our company and shareholders.”The award comes as Tesla challenges a Delaware court ruling that struck down a 2018 package of about $55.8 billion. With that appeal dragging out, Monday’s announcement marks an interim step while the company develops a “longer-term CEO compensation strategy,” Tesla said in a letter to shareholders.”We have recommended this award as a first step, ‘good faith’ payment,” said the letter. “Retaining Elon is more important than ever before.”- Tesla ‘rough’ patch -The move comes amid a fierce battle for top engineering talent as companies like Google and Meta compete for leadership on artificial intelligence.The Tesla letter, signed by Tesla board members Robyn Denholm and Kathleen Wilson-Thompson, described Musk as a “magnet for hiring and retaining talent at Tesla,” noting that Tesla is transitioning from its electric vehicle focus “to grow towards becoming a leader in AI, robotics and related services.”Musk is viewed within the business world as a unique talent after his success with building Tesla and SpaceX into major global companies. But his stewardship at Tesla has come under scrutiny in the last year as car sales and profits have tumbled. This trend has been partly due to Musk’s support for far-right political causes, but also is related to a sluggish rollout of new auto models after the polarizing Cybertruck sold poorly. In a July 23 Tesla earnings call, Musk warned of more potentially “rough” quarters ahead before the company’s robotics and AI ventures pay off.On the call, Musk reiterated his concern about the current framework in which he holds about 13 percent of Tesla shares prior to Monday’s award.”As I’ve mentioned before, I think my control over Tesla should be enough to ensure that it goes in a good direction, but not so much control that I can’t be thrown out if I go crazy,” Musk said.Tesla’s statement did not explicitly mention Musk’s foray into politics, which has sparked consumer boycotts and vandalism. But the letter by Denholm and Wilson-Thompson alluded to concerns that Musk’s attention had drifted from the company, calling the interim package a step towards “keeping Elon’s energies focused on Tesla.”The massive pay package comes eight months after the judge in a Delaware court rejected Musk’s even larger compensation at Tesla, denying an attempt to restore the pay deal through a shareholder vote.Musk would be required to forfeit the new compensation package should the appeals court rule in his favor and grant him the full 2018 compensation, which at the time was valued at $55.8 billion.The new payout is sure to fuel concerns about the compensation for Musk, already the world’s richest man, and whether the Tesla board is placing a sufficient check on the company’s chief executive.Tesla shares rose 2.4 percent Monday in early trading.

Rémunération controversée d’Elon Musk: Tesla accorde 29 milliards de dollars d’actions à son patron

Le constructeur automobile Tesla a accordé à Elon Musk 96 millions d’actions Tesla pour une valeur d’environ 29 milliards de dollars, alors que l’énorme plan de rémunération du patron de Tesla fait toujours l’objet d’une bataille en justice.Elon Musk a obtenu l’autorisation de racheter 96 millions d’actions Tesla au prix de 23,34 dollars, c’est-à-dire leur prix d’exercice au moment de l’adoption du plan de rémunération du patron de Tesla en 2018, a indiqué le constructeur dans un document déposé auprès du régulateur boursier américain, lundi.A la clôture de la Bourse de New York vendredi, l’action a terminé à 302,6 dollars, ce qui valorise cette rémunération “intérimaire” à quelque 29 milliards de dollars.La rémunération d’Elon Musk fait l’objet d’une bataille judiciaire depuis des années. Un plan, validé en 2018 en assemblée extraordinaire par Tesla, prévoyait de remettre à M. Musk des actions Tesla en fonction de l’atteinte de plusieurs objectifs sur dix ans. Ce plan était estimé lors de son adoption à quelque 56 milliards de dollars.Mais une juge du Delaware, saisie par un actionnaire, l’a annulé en janvier 2024. Cette dernière a en effet considéré que les actionnaires avaient reçu des informations “erronées” et “trompeuses” au sujet du conseil d’administration et du comité de rémunération, en amont de l’assemblée générale au cours de laquelle le plan avait été approuvé.Le feuilleton s’est ensuite poursuivi. Mi-juin 2024, le méga plan de rémunération a de nouveau été validé par les actionnaires de Tesla. Avant d’être de nouveau rejeté par la justice du Delaware en décembre l’an dernier.- “Retenir Elon ” -Tesla, qui a fait appel de la décision, a depuis mis en place un comité spécial chargé d’étudier la question.”La rémunération d’Elon Musk continue de se trouver dans un vide juridique malgré deux votes distincts des actionnaires qui l’ont largement soutenue”, a expliqué la compagnie sur X, lundi.”De plus, nous n’avons pas de calendrier clair pour la résolution, car nous attendons encore non seulement une décision, mais aussi une date d’audience devant la Cour suprême du Delaware”, a-t-elle déploré.Or, “retenir Elon est plus important que jamais auparavant”, précise le constructeur, qui entend donc “prendre des mesures pour honorer l’accord conclu en 2018”.Longtemps tête de file des voitures électriques, Tesla connaît des difficultés depuis plusieurs mois. Il a ainsi annoncé fin juillet une baisse de 16% de son bénéfice net au deuxième trimestre, affecté par un repli des ventes de véhicules, dans un contexte de concurrence accrue.L’implication de son patron Elon Musk dans la sphère politique, auprès de l’administration Trump – avant de s’en détacher -, a aussi pesé sur les ventes.Tesla doit en outre négocier un virage crucial lié à la conduite autonome et à l’intelligence artificielle (IA). M. Musk a assuré qu’une fois l’autonomie “déployée à grande échelle au second semestre” 2026, la situation s’améliorerait.”Musk reste le principal atout de Tesla et ce problème de rémunération a été une préoccupation constante des actionnaires depuis le début du feuilleton du Delaware”, ont commenté dans une note les analystes de Wedbush Securities.A l’ouverture de la Bourse de New York, le titre de Tesla gagnait 1,3% à 306,5 dollars aux alentours de 13H31 GMT.

Jordan sees tourism slump over Gaza war

Jordan has seen a decrease in the number of tourists visiting its famed ancient city of Petra and other sites since the Gaza war began in October 2023, according to officials.Although Jordan does not border the Gaza Strip, it has been among several countries across the region impacted by the war between Israel and the Palestinian militant group Hamas.Figures released by the Petra Development and Tourism Region Authority and reported Monday by the official Al-Mamlaka TV showed the number of visitors dropped by around 61 percent from 1,174,137 in 2023 to 457,215 last year.”We feel the repercussions of the aggression on Gaza every day, especially for providers of tourism services,” Abdul Razzaq Arabiyat, the director of the national tourism board, told Al-Mamlaka on Friday.He said incoming tourism from Europe and North America has hit a record low, dealing a devastating blow to the hotel industry and tour operators around Petra, in Jordan’s south.According to figures from the Petra tourism authority carried by official media, 32 hotels have had to shut down and nearly 700 people have lost their jobs.Petra, famous for its stunning temples hewn from rose-pink cliff faces, is a UN World Heritage site.The Jordanian economy relies on revenues from the kingdom’s tourism sector, which accounts for 14 percent of gross domestic product.

Trump says will name new economics data official this week

US President Donald Trump said Monday that he would pick an “exceptional replacement” to his labor statistics chief — after ordering her dismissal as a new report showed weakness in the US jobs market.In a post on his Truth Social platform, Trump reiterated — without immediately providing evidence — that an employment report released last Friday “was rigged.”He alleged that the official had manipulated data to diminish his administration’s economic accomplishments.”We’ll be announcing a new (labor) statistician some time over the next three-four days,” Trump earlier told reporters.He added Monday: “I will pick an exceptional replacement.”US job growth missed expectations in July, figures from the Bureau of Labor Statistics showed Friday, and sharp revisions to hiring figures in recent months brought them to the weakest levels since the Covid-19 pandemic.Shortly afterwards, Trump ordered the removal of Erika McEntarfer, the department’s commissioner of labor statistics.Trump told reporters Sunday: “We had no confidence. I mean the numbers were ridiculous.”Trump added that the same official, just before the 2024 election, “came out with these phenomenal numbers on (Joe) Biden’s economy.”He claimed those job numbers were “a scam.”The United States added 73,000 jobs last month, while the unemployment rate rose to 4.2 percent, the Department of Labor reported.Hiring numbers for May were revised down from 144,000 to 19,000. The figure for June was shifted from 147,000 to 14,000.This was notably lower than job creation levels in recent years. During the pandemic, the economy lost jobs.The employment data points to challenges in the labor market as companies took a cautious approach in hiring and investment while grappling with Trump’s sweeping — and rapidly changing — tariffs this year.White House economic advisor Kevin Hassett defended McEntarfer’s firing in an NBC News interview Saturday.Asked if the president was prepared to fire anyone who reports data he disagrees with, Hassett said: “Absolutely not. The president wants his own people there so that when we see the numbers they are more transparent and more reliable.”Trump’s decision was criticized as setting a “dangerous precedent” by William Beach, who previously held McEntarfer’s post at the Bureau of Labor Statistics. The National Association for Business Economics condemned her dismissal, saying large revisions in jobs numbers “reflect not manipulation, but rather the dwindling resources afforded to statistical agencies.”McEntarfer, a labor economist, had been in the commissioner role for just over a year after being confirmed by the US Senate in January 2024.

Ligue 1: à Lens, voilure réduite et ambition mesurée

Comme à l’été 2024, Lens, 8e du dernier exercice en Ligue 1, a connu de sérieux soubresauts durant l’intersaison: nouvelle direction, arrivée du coach Pierre Sage, serrage de vis financier… Le club ne fera pas de folies au mercato et modère ses ambitions.Le 17 mai, à peine une heure après la dernière journée de championnat, l’entraîneur du RC Lens Will Still, en poste depuis une saison seulement, surprenait tout le monde en annonçant son départ.Dans la foulée, le directeur général Pierre Dréossi et le directeur sportif Diego Lopez ont été démis de leurs fonctions, ouvrant un sacré chantier dans le bassin minier, un an après une bascule déjà marquante avec les départs de l’entraîneur Franck Haise et du directeur général Arnaud Pouille. Mais la transition a été rapide grâce à “une force de caractère qui nous amène à être positifs”, assurait peu après Benjamin Parrot, le nouveau directeur général du club artésien.- “L’évidence” Pierre Sage -Épaulé par l’ex-gardien Jean-Louis Leca, promu directeur sportif, Benjamin Parrot a affiné le tableau en faisant venir Pierre Sage. A 46 ans, il lui appartient désormais d’incarner le renouveau lensois.”L’évidence, c’était Pierre Sage”, assure Jean-Louis Leca. Le technicien, écarté de l’Olympique lyonnais en janvier 2025, entend être “un coach dans la lignée de ce qu’ont pu faire Haise et Still, en apportant un côté singulier”.Âme de formateur, partisan d’un jeu entre possession, intensité et créativité, Pierre Sage veut continuer à “pousser à son paroxysme la manière de maîtriser le jeu”: l’un des prérequis des dirigeants lensois, la prédominance d’un système à trois derrière, marque de fabrique du club depuis son retour dans l’élite en 2020.Mais le budget est contraint et la volonté du propriétaire du club, l’entrepreneur Joseph Oughourlian, est de poursuivre la réduction de la masse salariale. Alors le dégraissage reste d’actualité et Lens revient à une méthode simple, flairer les bons coups sans casser sa tirelire.- Thauvin en renfort? -Facundo Medina a été prêté à Marseille avec option d’achat, Neil El Aynaoui a signé à l’AS Rome, Angelo Fulgini et Salis Abdul Samed ont été priés d’aller voir ailleurs. Le poste de gardien n’a pas été à l’abri: Hervé Koffi et Mathew Ryan sont partis, remplacés par l’international espoir Robin Risser (20 ans) et l’expérimenté Régis Gurtner (38 ans).Avec pour principale arrivée l’ex-capitaine messin Matthieu Udol, latéral gauche, Lens n’a pas fait de folies pour le moment et ne devrait pas en faire d’ici la clôture du mercato.Un coup d’éclat est néanmoins possible: selon le journal L’Equipe, Lens cherche à recruter le champion du monde 2018 Florian Thauvin et serait sur le point de s’entendre avec son club actuel, l’Udinese, pour un transfert estimé à 6 millions d’euros environ.Le milieu offensif de 32 ans apporterait son expérience à un milieu lensois très jeune, où Andy Diouf (22 ans), le prometteur Monténégrin Andrija Bulatovic (19 ans) et Fodé Sylla (19 ans) devront s’imposer.Devant, Rayan Fofana (19 ans) aura du temps de jeu mais ce secteur garni (Florian Sotoca, Martin Satriano, Morgan Guilavogui, Wesley Saïd) pourrait être renforcé par un vrai buteur d’ici la fin du mercato.Deuxième de Ligue 1 lors de la saison 2022-23, Lens avance avec un objectif que certains diront mesuré mais que d’autres trouveront réaliste: “Depuis que nous sommes remontés en Ligue 1, on a toujours fini dans le top 8”, souligne Jean-Louis Leca. “Si aujourd’hui, on fait la même chose, pour moi ce sera réussi.”

Mer de Chine méridionale: le président philippin en Inde sur fond de manoeuvres militaires

Le président philippin Ferdinand Marcos est arrivé lundi en Inde sur fond de manoeuvres militaires navales bilatérales en mer de Chine méridionale, où pour la première fois des navires de guerre indiens patrouillent dans des zones disputées aux côtés de la marine philippine.Cette visite de cinq jours vise à renforcer les liens entre les deux pays confrontés à des tensions régionales avec Pékin.Les manoeuvres interviennent à la suite de l’acquisition par les Philippines du système indien de missiles de croisière supersoniques BrahMos, la première exportation de ce type par New Delhi. Les livraisons de ce missile, capable d’atteindre une vitesse de 3.450 km/h, commenceront en avril dans le cadre d’un accord de 375 millions de dollars signé en 2022.Prévus mardi, les entretiens entre Ferdinand Marcos et le Premier ministre indien Narendra Modi porteront sur le renforcement de la coordination en matière de sécurité maritime et sur l’échange de renseignements.Avant son départ pour l’Inde lundi, M. Marcos a salué face à la presse “la détermination” de l’Inde et des Philippines “à faire respecter le droit maritime international”.”Notre engagement inébranlable en faveur de la paix et de la coopération régionales constitue une base crédible pour notre coopération maritime active et croissante”, a-t-il déclaré.Il a souligné que les deux pays partageaient une “position géostratégique en tant qu’Etats côtiers bordant les routes commerciales internationales les plus fréquentées”.Les Philippines ont renforcé leur coopération en matière de défense avec leurs alliés, dont les Etats-Unis, après de multiples confrontations en mer de Chine méridionale avec des navires des garde-côtes chinois. La Chine a elle accusé Manille d'”attirer des pays extérieurs pour semer la zizanie” en mer de Chine méridionale. Les manoeuvres conjointes “sapent la paix et la stabilité régionales”, a estimé lundi le colonel Tian Junlu, porte-parole du Commandement du théâtre Sud de l’armée chinoise.Il a précisé que la Chine avait mené dimanche et lundi des “patrouilles de routine” en mer de Chine méridionale et restait en “état d’alerte élevé”.Pékin revendique la quasi-totalité des îlots et récifs de la mer de Chine méridionale, contestant notamment les conclusions d’une cour d’arbitrage internationale selon lesquelles ses revendications n’ont aucune base juridique.L’Inde est membre du groupe Quad qui comprend les Etats-Unis, le Japon et l’Australie. Le Quad est essentiellement un forum de discussions sur les questions de sécurité, notamment maritime.Pékin n’a cessé d’affirmer que ce partenariat quadripartite était hostile à la Chine.burx-pjm/cn/ayv/ib