L’incendie maîtrisé dans l’Aude, la surveillance reste de mise

L’incendie géant survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche mais la surveillance reste de mise lundi pour éviter les réactivations dans le département placé en vigilance rouge canicule.”La surveillance restera étroite et renforcée dans les prochains jours”, a indiqué la préfecture de l’Aude dans un communiqué, dimanche en fin de journée.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières. Lundi matin, le vent est resté faible sur la commune de Lagrasse, à proximité des zones brûlées, a constaté une journaliste de l’AFP, mais les températures s’annoncent déjà chaude.Des renforts, comptant notamment 58 militaires, ont rejoint les Corbières lundi afin d’appuyer les pompiers qui poursuivent les actions contre les risques de réactivation du feu.  Le feu maîtrisé dimanche soir a parcouru 16.000 hectares dans cette zone de l’Aude touchée par la sécheresse, poussé par la tramontane avec des rafales de vents forts. Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

L’incendie maîtrisé dans l’Aude, la surveillance reste de mise

L’incendie géant survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche mais la surveillance reste de mise lundi pour éviter les réactivations dans le département placé en vigilance rouge canicule.”La surveillance restera étroite et renforcée dans les prochains jours”, a indiqué la préfecture de l’Aude dans un communiqué, dimanche en fin de journée.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières. Lundi matin, le vent est resté faible sur la commune de Lagrasse, à proximité des zones brûlées, a constaté une journaliste de l’AFP, mais les températures s’annoncent déjà chaude.Des renforts, comptant notamment 58 militaires, ont rejoint les Corbières lundi afin d’appuyer les pompiers qui poursuivent les actions contre les risques de réactivation du feu.  Le feu maîtrisé dimanche soir a parcouru 16.000 hectares dans cette zone de l’Aude touchée par la sécheresse, poussé par la tramontane avec des rafales de vents forts. Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé

Pergolas fleuries en Provence, patios ombragés espagnols, carbets amérindiens… Ces structures traditionnelles sont très utiles pour se protéger du soleil et apporter un peu de fraîcheur, et intéressent de plus en plus les architectes en quête de solutions face au réchauffement climatique.”Il y a vraiment beaucoup d’exemples très intéressants” issus du passé pour rendre l’habitat plus confortable en cas de fortes chaleur, estime Cristiana Mazzoni, architecte et urbaniste. Professeure à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ENSAPB), elle a étudié l’architecture le long des anciennes Routes de la soie, qui traversent le continent asiatique de la Chine jusqu’au bassin méditerranéen, et particulièrement les “maisons à cour, patio ou loggia”. Dans une cour intérieure, “c’est l’ombre et la végétation qui apportent de la fraîcheur et comme elle est construite dans l’épaisseur du bâtiment”, les rayons du soleil ne chauffent pas directement les murs. “Souvent, il y a une fontaine ou un puits qui ramène l’eau des profondeurs, ce qui amène encore plus de fraîcheur”, détaille Cristiana Mazzoni. Ces cours intérieures sont caractéristiques des riads marocains, des maisons romaines (domus), des palais vénitiens, ou encore des demeures ottomanes à hall central couvert. “En continuant sur les Routes de la soie, on trouve des tours à vent”, les ancêtres écologiques de la climatisation, nombreuses en Iran, qui rafraîchissent les logements avec un système de ventilation naturelle. Ainsi que des “maisons en terre”, matériau très isolant, qui inspirent aujourd’hui de nombreux architectes, ajoute Cristiana Mazzoni. Autre exemple très répandu, la maison traditionnelle provençale est conçue de façon à se protéger du vent et du soleil avec notamment l’installation d’une treille côté sud. – “Renouvellement de pensée” -“On rentre dans une époque où l’on risque de donner beaucoup d’importance à l’hyper technologie”, au risque de “s’éloigner de l’humain”, souligne Cristiana Mazzoni, qui organisera en septembre un colloque pour rassembler les architectes autour de tous ces exemples d’architecture vernaculaire. “On construisait avec les matériaux à disposition et en fonction des climats et des façons de vivre”, rappelle Jacques Boulnois, architecte au cabinet BHPR et enseignant à l’université d’Orléans.Revenir aux savoir-faire ancestraux constitue “un renouvellement de pensée”, avec la prise en compte qu'”on ne peut plus tout faire” face au climat et qu’il “faut trouver une nouvelle architecture contemporaine”, estime-t-il. “Sans fioul ni électricité, ce n’était pas facile pour nos ancêtres, mais ils mettaient de l’intelligence”, appuie Jacques Boulnois. Des exemples de réutilisation moderne existent, comme rue de Meaux, dans le nord de Paris, où le célèbre architecte italien Renzo Piano, co-créateur du Centre Pompidou, a conçu en 1991 une vaste cour intérieure au milieu des logements sociaux qu’il a également dessinés. “Vous remarquerez la petite différence de deux degrés entre la rue et la cour” plantée de bouleaux et de chèvrefeuilles, note Colette, une habitante de longue date de la résidence.Exposée sud, elle ne ressent pas directement les bienfaits de la fraîcheur de la cour sur son logement, tout comme Ilan, 35 ans, qui souligne néanmoins qu’il ne fait “jamais des chaleurs étouffantes comme là où (il) habitait avant, un bâtiment du XIXe siècle”. Toujours à Paris, dans le quartier de la Chapelle, l’architecte française Françoise-Hélène Jourda a réhabilité en 2014 la halle Pajol, datant du début du XXe siècle, en intégrant un système de récupération d’eau de pluie, des panneaux solaires et un puits canadien (aussi appelé puits provençal) qui utilise la température du sol pour ventiler une maison avec de l’air plus chaud ou plus frais selon les saisons.”Pas de solution miracle” cependant, prévient Jacques Boulnois, pour qui il va falloir réfléchir à “rendre contemporains” ces savoirs, pas forcément adaptés à toutes les régions. Dans le cas des tours à vent iraniennes par exemple, “la ventilation naturelle” par les courants d’air est “extrêmement compliquée” à comprendre et à exploiter selon les endroits. 

Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé

Pergolas fleuries en Provence, patios ombragés espagnols, carbets amérindiens… Ces structures traditionnelles sont très utiles pour se protéger du soleil et apporter un peu de fraîcheur, et intéressent de plus en plus les architectes en quête de solutions face au réchauffement climatique.”Il y a vraiment beaucoup d’exemples très intéressants” issus du passé pour rendre l’habitat plus confortable en cas de fortes chaleur, estime Cristiana Mazzoni, architecte et urbaniste. Professeure à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ENSAPB), elle a étudié l’architecture le long des anciennes Routes de la soie, qui traversent le continent asiatique de la Chine jusqu’au bassin méditerranéen, et particulièrement les “maisons à cour, patio ou loggia”. Dans une cour intérieure, “c’est l’ombre et la végétation qui apportent de la fraîcheur et comme elle est construite dans l’épaisseur du bâtiment”, les rayons du soleil ne chauffent pas directement les murs. “Souvent, il y a une fontaine ou un puits qui ramène l’eau des profondeurs, ce qui amène encore plus de fraîcheur”, détaille Cristiana Mazzoni. Ces cours intérieures sont caractéristiques des riads marocains, des maisons romaines (domus), des palais vénitiens, ou encore des demeures ottomanes à hall central couvert. “En continuant sur les Routes de la soie, on trouve des tours à vent”, les ancêtres écologiques de la climatisation, nombreuses en Iran, qui rafraîchissent les logements avec un système de ventilation naturelle. Ainsi que des “maisons en terre”, matériau très isolant, qui inspirent aujourd’hui de nombreux architectes, ajoute Cristiana Mazzoni. Autre exemple très répandu, la maison traditionnelle provençale est conçue de façon à se protéger du vent et du soleil avec notamment l’installation d’une treille côté sud. – “Renouvellement de pensée” -“On rentre dans une époque où l’on risque de donner beaucoup d’importance à l’hyper technologie”, au risque de “s’éloigner de l’humain”, souligne Cristiana Mazzoni, qui organisera en septembre un colloque pour rassembler les architectes autour de tous ces exemples d’architecture vernaculaire. “On construisait avec les matériaux à disposition et en fonction des climats et des façons de vivre”, rappelle Jacques Boulnois, architecte au cabinet BHPR et enseignant à l’université d’Orléans.Revenir aux savoir-faire ancestraux constitue “un renouvellement de pensée”, avec la prise en compte qu'”on ne peut plus tout faire” face au climat et qu’il “faut trouver une nouvelle architecture contemporaine”, estime-t-il. “Sans fioul ni électricité, ce n’était pas facile pour nos ancêtres, mais ils mettaient de l’intelligence”, appuie Jacques Boulnois. Des exemples de réutilisation moderne existent, comme rue de Meaux, dans le nord de Paris, où le célèbre architecte italien Renzo Piano, co-créateur du Centre Pompidou, a conçu en 1991 une vaste cour intérieure au milieu des logements sociaux qu’il a également dessinés. “Vous remarquerez la petite différence de deux degrés entre la rue et la cour” plantée de bouleaux et de chèvrefeuilles, note Colette, une habitante de longue date de la résidence.Exposée sud, elle ne ressent pas directement les bienfaits de la fraîcheur de la cour sur son logement, tout comme Ilan, 35 ans, qui souligne néanmoins qu’il ne fait “jamais des chaleurs étouffantes comme là où (il) habitait avant, un bâtiment du XIXe siècle”. Toujours à Paris, dans le quartier de la Chapelle, l’architecte française Françoise-Hélène Jourda a réhabilité en 2014 la halle Pajol, datant du début du XXe siècle, en intégrant un système de récupération d’eau de pluie, des panneaux solaires et un puits canadien (aussi appelé puits provençal) qui utilise la température du sol pour ventiler une maison avec de l’air plus chaud ou plus frais selon les saisons.”Pas de solution miracle” cependant, prévient Jacques Boulnois, pour qui il va falloir réfléchir à “rendre contemporains” ces savoirs, pas forcément adaptés à toutes les régions. Dans le cas des tours à vent iraniennes par exemple, “la ventilation naturelle” par les courants d’air est “extrêmement compliquée” à comprendre et à exploiter selon les endroits. 

Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé

Pergolas fleuries en Provence, patios ombragés espagnols, carbets amérindiens… Ces structures traditionnelles sont très utiles pour se protéger du soleil et apporter un peu de fraîcheur, et intéressent de plus en plus les architectes en quête de solutions face au réchauffement climatique.”Il y a vraiment beaucoup d’exemples très intéressants” issus du passé pour rendre l’habitat plus confortable en cas de fortes chaleur, estime Cristiana Mazzoni, architecte et urbaniste. Professeure à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville (ENSAPB), elle a étudié l’architecture le long des anciennes Routes de la soie, qui traversent le continent asiatique de la Chine jusqu’au bassin méditerranéen, et particulièrement les “maisons à cour, patio ou loggia”. Dans une cour intérieure, “c’est l’ombre et la végétation qui apportent de la fraîcheur et comme elle est construite dans l’épaisseur du bâtiment”, les rayons du soleil ne chauffent pas directement les murs. “Souvent, il y a une fontaine ou un puits qui ramène l’eau des profondeurs, ce qui amène encore plus de fraîcheur”, détaille Cristiana Mazzoni. Ces cours intérieures sont caractéristiques des riads marocains, des maisons romaines (domus), des palais vénitiens, ou encore des demeures ottomanes à hall central couvert. “En continuant sur les Routes de la soie, on trouve des tours à vent”, les ancêtres écologiques de la climatisation, nombreuses en Iran, qui rafraîchissent les logements avec un système de ventilation naturelle. Ainsi que des “maisons en terre”, matériau très isolant, qui inspirent aujourd’hui de nombreux architectes, ajoute Cristiana Mazzoni. Autre exemple très répandu, la maison traditionnelle provençale est conçue de façon à se protéger du vent et du soleil avec notamment l’installation d’une treille côté sud. – “Renouvellement de pensée” -“On rentre dans une époque où l’on risque de donner beaucoup d’importance à l’hyper technologie”, au risque de “s’éloigner de l’humain”, souligne Cristiana Mazzoni, qui organisera en septembre un colloque pour rassembler les architectes autour de tous ces exemples d’architecture vernaculaire. “On construisait avec les matériaux à disposition et en fonction des climats et des façons de vivre”, rappelle Jacques Boulnois, architecte au cabinet BHPR et enseignant à l’université d’Orléans.Revenir aux savoir-faire ancestraux constitue “un renouvellement de pensée”, avec la prise en compte qu'”on ne peut plus tout faire” face au climat et qu’il “faut trouver une nouvelle architecture contemporaine”, estime-t-il. “Sans fioul ni électricité, ce n’était pas facile pour nos ancêtres, mais ils mettaient de l’intelligence”, appuie Jacques Boulnois. Des exemples de réutilisation moderne existent, comme rue de Meaux, dans le nord de Paris, où le célèbre architecte italien Renzo Piano, co-créateur du Centre Pompidou, a conçu en 1991 une vaste cour intérieure au milieu des logements sociaux qu’il a également dessinés. “Vous remarquerez la petite différence de deux degrés entre la rue et la cour” plantée de bouleaux et de chèvrefeuilles, note Colette, une habitante de longue date de la résidence.Exposée sud, elle ne ressent pas directement les bienfaits de la fraîcheur de la cour sur son logement, tout comme Ilan, 35 ans, qui souligne néanmoins qu’il ne fait “jamais des chaleurs étouffantes comme là où (il) habitait avant, un bâtiment du XIXe siècle”. Toujours à Paris, dans le quartier de la Chapelle, l’architecte française Françoise-Hélène Jourda a réhabilité en 2014 la halle Pajol, datant du début du XXe siècle, en intégrant un système de récupération d’eau de pluie, des panneaux solaires et un puits canadien (aussi appelé puits provençal) qui utilise la température du sol pour ventiler une maison avec de l’air plus chaud ou plus frais selon les saisons.”Pas de solution miracle” cependant, prévient Jacques Boulnois, pour qui il va falloir réfléchir à “rendre contemporains” ces savoirs, pas forcément adaptés à toutes les régions. Dans le cas des tours à vent iraniennes par exemple, “la ventilation naturelle” par les courants d’air est “extrêmement compliquée” à comprendre et à exploiter selon les endroits. 

L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine

L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi, emboîtant le pas à d’autres pays tels que la France et le Canada.”Une solution à deux Etats est le meilleur espoir de l’humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances” à Gaza, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse à Canberra. Et d’ajouter: “l’Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre”. “La paix ne peut être que temporaire” tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a-t-il dit.La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les velléités à reconnaître l’Etat de Palestine.M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la part de l’Autorité palestinienne, afin qu'”aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien”.Les pressions internationales s’accentuent sur le gouvernement israélien pour trouver une issue au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée, où vivent quelque 2,4 millions de personnes. Les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, se sont par ailleurs intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza.Selon M. Albanese, le gouvernement israélien continue de défier “le droit international et de refuser une aide suffisante” aux Palestiniens de Gaza.- Elan international -Fin juillet, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, en espérant créer une dynamique collective en ce sens.Une décision qui “récompense la terreur”, avait alors jugé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en référence à l’attaque du 7-Octobre. Les Etats-Unis, premier soutien d’Israël, ont pour leur part “fermement” rejeté une mesure “imprudente”.Quelques jours plus tard, le Canada avait lui aussi fait part de son intention en faveur d’un Etat de Palestine. Le Royaume-Uni a aussi annoncé qu’il le reconnaîtrait, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Au total, les trois quarts des Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.Fin juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient “invité” la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine.Lundi, c’est aussi la Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, qui a dit qu’elle réfléchirait d’ici septembre à reconnaître un Etat de Palestine. Mentionnant “la catastrophe humanitaire” en cours à Gaza, le chef de la diplomatie Winston Peters a déclaré: “nous avons l’intention d’évaluer la question (de la reconnaissance de l’Etat de Palestine, ndlr) et d’agir en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande”. Le ministre a indiqué qu’une décision serait annoncée à l’ONU en septembre.Quelques heures avant la déclaration à la presse d’Anthony Albanese, Benjamin Netanyahu avait critiqué un élan international “honteux” et “décevant” qui n’allait “pas apporter la paix”, mais “la guerre”.Lundi, l’ambassadeur d’Israël en Australie a critiqué la décision de Canberra. “L’Australie renforce la position du Hamas (…) tout en affaiblissant la cause  de ceux qui travaillent à mettre fin à la violence et obtenir une paix véritable et durable”, a écrit Amir Maimon sur ses réseaux sociaux.L’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine

L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi, emboîtant le pas à d’autres pays tels que la France et le Canada.”Une solution à deux Etats est le meilleur espoir de l’humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances” à Gaza, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse à Canberra. Et d’ajouter: “l’Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre”. “La paix ne peut être que temporaire” tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a-t-il dit.La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les velléités à reconnaître l’Etat de Palestine.M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la part de l’Autorité palestinienne, afin qu'”aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien”.Les pressions internationales s’accentuent sur le gouvernement israélien pour trouver une issue au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée, où vivent quelque 2,4 millions de personnes. Les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, se sont par ailleurs intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza.Selon M. Albanese, le gouvernement israélien continue de défier “le droit international et de refuser une aide suffisante” aux Palestiniens de Gaza.- Elan international -Fin juillet, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, en espérant créer une dynamique collective en ce sens.Une décision qui “récompense la terreur”, avait alors jugé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en référence à l’attaque du 7-Octobre. Les Etats-Unis, premier soutien d’Israël, ont pour leur part “fermement” rejeté une mesure “imprudente”.Quelques jours plus tard, le Canada avait lui aussi fait part de son intention en faveur d’un Etat de Palestine. Le Royaume-Uni a aussi annoncé qu’il le reconnaîtrait, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Au total, les trois quarts des Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.Fin juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient “invité” la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine.Lundi, c’est aussi la Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, qui a dit qu’elle réfléchirait d’ici septembre à reconnaître un Etat de Palestine. Mentionnant “la catastrophe humanitaire” en cours à Gaza, le chef de la diplomatie Winston Peters a déclaré: “nous avons l’intention d’évaluer la question (de la reconnaissance de l’Etat de Palestine, ndlr) et d’agir en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande”. Le ministre a indiqué qu’une décision serait annoncée à l’ONU en septembre.Quelques heures avant la déclaration à la presse d’Anthony Albanese, Benjamin Netanyahu avait critiqué un élan international “honteux” et “décevant” qui n’allait “pas apporter la paix”, mais “la guerre”.Lundi, l’ambassadeur d’Israël en Australie a critiqué la décision de Canberra. “L’Australie renforce la position du Hamas (…) tout en affaiblissant la cause  de ceux qui travaillent à mettre fin à la violence et obtenir une paix véritable et durable”, a écrit Amir Maimon sur ses réseaux sociaux.L’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Indonesia, Peru strike trade agreement as leaders meet

Indonesia and Peru sealed a trade agreement Monday as their leaders met in Jakarta, with Southeast Asia’s biggest economy looking to make inroads into South American markets.The agreement comes after US President Donald Trump recently imposed a tariff rate of 19 percent on imports from Indonesia under a new pact.Peruvian President Dina Boluarte was greeted by a marching band and national anthems at a ceremony at the presidential palace in the Indonesian capital before talks.Indonesian President Prabowo Subianto said the leaders then witnessed the signing of the trade pact, dubbed a Comprehensive Economic Partnership Agreement (CEPA), which will deepen ties between the two nations after he visited Lima last year.”This agreement will expand market access and boost trade activity between the two countries,” Prabowo said after their meeting.”Normally, this agreement would have taken years, but Indonesia and Peru managed to finalise this agreement within 14 months.”They agreed to boost cooperation in fields including defence, narcotics, food security, energy, fisheries and mining, he said, without providing details.In 2024 Indonesian exports to Peru were worth $329.4 million while Peru’s exports to Indonesia amounted to $149.6 million, according to trade ministry data.Boluarte’s trip was a reciprocal visit after Prabowo travelled to Peru in November for the APEC Summit.Indonesia’s trade minister said before Boluarte’s state visit that the economic deal would allow Indonesian goods to enter markets in Central and South America.Boluarte, 63, is a highly unpopular leader at home and has faced protests against an explosion of gang violence.Her approval rating hovered around 2 percent in May.

The Russian past of Alaska, where Trump and Putin will meet

Presidents Donald Trump and Vladimir Putin will hold a high-stakes meeting about the Ukraine war on Friday in Alaska, which the United States bought from Russia more than 150 years ago.Russian influence still endures in parts of the remote state on the northwest edge of the North American continent, which extends just a few miles from Russia.- Former Russian colony -When Danish explorer Vitus Bering first sailed through the narrow strait that separates Asia and the Americas in 1728, it was on an expedition for Tsarist Russia.The discovery of what is now known as the Bering Strait revealed the existence of Alaska to the West — however Indigenous people had been living there for thousands of years.Bering’s expedition kicked off a century of Russian seal hunting, with the first colony set up on the southern Kodiak island.In 1799, Tsar Paul I established the Russian-American Company to take advantage of the lucrative fur trade, which often involved clashes with the Indigenous inhabitants.However the hunters overexploited the seals and sea otters, whose populations collapsed, taking with them the settlers’ economy.The Russian empire sold the territory to Washington for $7.2 million in 1867.The purchase of an area more than twice the size of Texas was widely criticized in the US at the time, even dubbed “Seward’s folly” after the deal’s mastermind, secretary of state William Seward.- Languages and churches -The Russian Orthodox Church established itself in Alaska after the creation of the Russian-American Company, and remains one of the most significant remaining Russian influences in the state.More than 35 churches, some with distinctive onion-shaped domes, dot the Alaskan coast, according to an organization dedicated to preserving the buildings.Alaska’s Orthodox diocese says it is the oldest in North America, and even maintains a seminary on Kodiak island.A local dialect derived from Russian mixed with Indigenous languages survived for decades in various communities — particularly near the state’s largest city Anchorage — though it has now essentially vanished.However near the massive glaciers on the southern Kenai peninsula, the Russian language is still being taught. A small rural school of an Orthodox community known as the “Old Believers” set up in the 1960s teaches Russian to around a hundred students.- Neighbors -One of the most famous statements about the proximity of Alaska and Russia was made in 2008 by Sarah Palin, the state’s then-governor — and the vice-presidential pick of Republican candidate John McCain.”They’re our next-door neighbors, and you can actually see Russia from land here in Alaska, from an island in Alaska,” Palin said.While it is not possible to see Russia from the Alaskan mainland, two islands facing each other in the Bering Strait are separated by just 2.5 miles (four kilometers).Russia’s Big Diomede island is just west of the American Little Diomede island, where a few dozen people live.Further south, two Russians landed on the remote St. Lawrence island — which is a few dozen miles from the Russian coast — in October, 2022 to seek asylum. They fled just weeks after Putin ordered an unpopular mobilization of citizens to boost his invasion of Ukraine.For years, the US military has said it regularly intercepts Russian aircraft that venture too close to American airspace in the region.However Russia is ostensibly not interested in reclaiming the territory it once held, with Putin saying in 2014 that Alaska is “too cold”.