S. Africa deporting assassin of anti-apartheid leader to PolandFri, 06 Dec 2024 11:47:03 GMT

The man who killed South African anti-apartheid leader Chris Hani, who was released from prison on parole in 2022, is being deported to Poland, the government announced Friday.  Janusz Walus, 71, a Polish immigrant with links to the Afrikaner far right, was convicted for the 1993 murder of Hani, a leader in the freedom-fighting African …

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Macron à la recherche d’un nouvel “arc de gouvernement”, le PS prêt à négocier

Emmanuel Macron reçoit vendredi plusieurs dirigeants politiques allant du PS aux LR en passant par ceux de son propre camp en vue de la formation d'”un gouvernement d’intérêt général”, dont le PS s’est dit prêt à discuter sur la base “de concessions réciproques” mais avec “un Premier ministre de gauche”.Le chef de l’Etat, en quête d’un “arc de gouvernement”, a tenté jeudi soir de reprendre la main lors d’une allocution télévisée, promettant la nomination d’un nouveau Premier ministre “dans les prochains jours”.Il a reçu en début de matinée et pendant 1h30 les dirigeants du camp macroniste (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI). Puis sont arrivés à midi le chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure. En début d’après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.L’annonce du nom d’un nouveau chef de gouvernement ne devrait pas intervenir avant lundi, selon plusieurs participants à la réunion avec le bloc central. Et encore davantage de temps devrait être requis pour connaître la composition de l’équipe ministérielle que M. Macron veut “resserrée”.Entre-temps, Emmanuel Macron doit s’offrir une parenthèse avec la réouverture en grande pompe de Notre-Dame samedi, où plusieurs dizaines de chefs d’Etat ou de gouvernement, dont le président élu américain Donald Trump, sont annoncés.Le Rassemblement national, la France insoumise, les Ecologistes et les communistes n’ont pas été invités à l’Elysée à ce stade, alimentant les spéculations sur une tentative d’enfoncer un coin à gauche.De facto, la rupture s’esquisse au sein du Nouveau Front populaire. Avant de rencontrer Emmanuel Macron, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a créé l’émoi à gauche en se disant sur France info prêt à discuter avec les macronistes et la droite sur la base “de concessions réciproques” en vue de la formation d’un nouveau gouvernement qui aurait un “contrat à durée déterminée”.M. Faure s’est dit prêt à “des compromis sur tous les sujets”, y compris sur la réforme des retraites dont il faudrait discuter le financement avant une abrogation. Les déclarations du socialiste ont fait bondir les Insoumis. “Olivier Faure a tué le NFP pour discuter avec Attal et Retailleau”, a taclé le député LFI Paul Vannier, lieutenant de Jean-Luc Mélenchon.Plus modérés, les écologistes ont aussi sursauté, Marine Tondelier appelant le PS à ne “pas tomber dans ce piège”.Face à ces réactions vives, le socialiste a réaffirmé, à son arrivée à l’Elysée, qu’il réclamait “un Premier ministre de gauche” et déploré qu’Emmanuel Macron “n’ait encore appelé ni les écologistes ni les communistes qui ont pourtant fait part de leur volonté de participer à une démarche constructive”.Chez LR, l’idée de négocier avec les socialistes a déjà braqué le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau pour qui “la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche (…) qui a voté une motion de censure irresponsable”. – Coalition -Quel qu’il soit, le nouveau Premier ministre aura comme priorité le budget dont les discussions au Parlement ont été interrompues par la motion de censure.En attendant de reprendre les discussions sur ce budget l’année prochaine, une loi spéciale sera déposée “avant la mi-décembre au Parlement”, a affirmé le président, en décrivant une “loi temporaire” qui “permettra la continuité des services publics et de la vie du pays” en appliquant “pour 2025 les choix de 2024”.Qui pour porter ce chantier ? François Bayrou a déjeuné jeudi avec le président et s’est également entretenu avec un autre prétendant, l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.Le nom du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, de Xavier Bertrand, ou du maire de Troyes, François Baroin, circulent également.- “Jusqu’en 2027” -Lors de son adresse suivie par 17,5 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron s’en est pris à “l’irresponsabilité” d’un “front anti-républicain” au sein duquel “l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unies” contre Michel Barnier.Rejetant ces attaques, le patron du RN, Jordan Bardella, souhaite être reçu “très rapidement” par le futur Premier ministre, afin “que chaque force politique représentée au Parlement puisse faire connaître ses lignes rouges”. Alors qu’Emmanuel Macron a fustigé le “sens du chaos” de ceux qui “ne pensent qu’à une seule chose, l’élection présidentielle, pour la préparer, pour la provoquer, pour la précipiter”, Jean-Luc Mélenchon lui a répondu qu’il était “la cause du problème”, prédisant que le président “s’en ira par la force des événements”.Mais le chef de l’Etat a répété qu’il entendait accomplir son mandat “jusqu’à son terme” en 2027.Pointé comme le principal responsable de la situation politique après sa dissolution surprise de l’Assemblée, Emmanuel Macron a cependant reconnu que cette décision “n’a pas été comprise”. 

Nouveau gouvernement: pour Retailleau (LR), “la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche”

La droite “ne pourra faire aucun compromis avec la gauche”, a réagi le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau après le geste d’ouverture du socialiste Olivier Faure se disant prêt vendredi à négocier avec les macronistes et LR sur la base de “concessions réciproques” pour un futur gouvernement.   “La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clémenceau. Cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre et voté une motion de censure irresponsable”, a déclaré sur X l’ancien chef de file des sénateurs LR. “Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions”, a-t-il insisté, durcissant le ton au lendemain d’une réunion des députés LR qui ont décidé de ne pas “censurer automatiquement” un gouvernement élargi au PS, contrairement à un exécutif comprenant des Insoumis.Interrogé par l’AFP, l’entourage de M. Retailleau confirme le rejet de tout compromis avec LFI et assure ne pas être disposé à participer à un gouvernement dont le Premier ministre “aurait une ligne qui ne serait pas convenable pour nous”, en particulier sur le budget. En clair, la droite serait disposée à gouverner uniquement avec des personnalités de gauche qui “n’ont pas été élues sur une ligne LFI”, citant comme exemples le ministre de la Justice démissionnaire Didier Migaud et les anciens Premiers ministre Bernard Cazeneuve et Manuel Valls. 

Accord UE-Mercosur : von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la France entend bloquer

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen espère faire avancer vendredi à Montevideo l’accord controversé de libre-échange UE-Mercosur, lors du 65e sommet du bloc latino-américain, en dépit de l’opposition de la France, de la Pologne et de l’Italie à toute ratification.Sous l’influence du Brésil côté sud-américain, de l’Allemagne et de l’Espagne côté européen, les deux blocs souhaitent finaliser les discussions avant l’arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche et ses menaces d’augmentation des droits de douane tous azimuts.”Nous sommes parvenus à un texte d’accord commun”, ne manquent que des “détails minimes”, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères uruguayen, Omar Paganini, après une rencontre avec le nouveau commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic. Il dit espérer que la “bonne nouvelle” d’un accord pourra être annoncée vendredi à l’issue de la réunion des chefs d’Etat.Mme von der Leyen, qui avant son arrivée jeudi en Uruguay avait dit sur X que “la ligne d’arrivée de l’accord UE-Mercosur est en vue. Travaillons ensemble, franchissons-la”, doit donner une conférence de presse commune avec les présidents brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, argentin Javier Milei, uruguayen Luis Lacalle Pou et paraguayen Santiago Peña.Mais à Paris, une source diplomatique auprès de l’AFP a fait valoir qu'”à ce stade, c’est une finalisation des discussions au niveau des négociateurs”, “ce n’est ni la signature, ni la conclusion de l’accord”. “Ce n’est donc pas la fin de l’histoire”.Le projet de traité, discuté depuis 1999, vise à supprimer la majorité des droits de douane entre l’Union européenne et le Mercosur afin de créer un vaste marché de plus de 700 millions de consommateurs. Il s’agirait du “plus grand partenariat commercial et d’investissement jamais vu. Les deux régions en tireront profit”, a affirmé Mme von der Leyen. – Minorité de blocage en vue -Si en vertu des traités européens, la Commission est seule négociatrice des accords commerciaux au nom des Vingt-Sept, tout texte signé avec les pays du Mercosur doit encore obtenir sa ratification en gagnant l’approbation d’au moins 15 Etats membres représentant 65% de la population de l’UE, puis en réunissant une majorité au Parlement européen.Une minorité de blocage peut également stopper toute ratification.Un combat que mène La France et Emmanuel Macron qui dans un appel téléphonique jeudi matin a “redit” à Mme von der Leyen que le projet d’accord commercial était “inacceptable en l’état”, a affirmé l’Elysée. “Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole”, a ajouté la présidence française sur X. Après le Premier ministre polonais Donald Tusk affirmant fin novembre qu’il n’accepterait pas le projet “sous cette forme”, l’Italie a rejoint jeudi le front du refus : “Les conditions ne sont pas réunies pour souscrire au texte actuel”, affirment ces sources gouvernementales. Rome estime que “la signature peut avoir lieu seulement à condition que des protections adéquates et des compensations en cas de déséquilibres pour le secteur agricole” soient mises en place.Et ce trio déclaré n’est pas seul, puisque l’Autriche ou les Pays-Bas ont déjà exprimé des réticences.Pour empêcher l’adoption du texte, la France a besoin de rallier trois autres pays représentant plus de 35% de la population de l’UE, un seuil aisément franchi avec désormais l’appui de Rome et Varsovie.- Concurrence déloyale ? -En Europe, les partisans de l’accord soulignent le besoin de débouchés pour les exportateurs et la nécessité de ne pas laisser le champ libre à la Chine, rival avec qui les relations commerciales se sont considérablement tendues.L’accord permettrait à l’UE, déjà premier partenaire commercial du Mercosur, d’exporter plus facilement ses voitures, machines et produits pharmaceutiques. De l’autre côté, il permettrait aux pays sud-américains concernés d’écouler vers l’Europe de la viande, du sucre, du riz, du miel, du soja…Mais de nombreuses ONG et militants de gauche estiment que la création de cette vaste zone de libre-échange accélérerait la déforestation en Amazonie et aggraverait la crise climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace dénonce un texte “désastreux” pour l’environnement, sacrifié pour privilégier “les profits des entreprises”. Les agriculteurs français craignant une concurrence déloyale des produits sud-américains, notamment brésiliens, multiplient les manifestations.

L’allocution de Macron suivie par 17,5 millions de téléspectateurs

Un total de 17,5 millions de téléspectateurs ont regardé jeudi soir à 20H00 l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron sur l’ensemble des chaînes qui la diffusaient, au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, selon des chiffres de Médiamétrie vendredi.Cela représente 76,2% de part d’audience (PDA), ce qui signifie que plus de 7 personnes sur 10 qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient cette allocution de dix minutes.Elle était diffusée par TF1, France 2, M6, TMC et les chaînes d’information en continu (BFMTV, CNews, LCI et franceinfo). A titre de comparaison, quelque 15,3 millions de personnes avaient regardé l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron le 9 juin vers 21H, dans laquelle il avait annoncé sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, alors retransmise par TF1, France 2 et les chaînes d’info.Depuis l’Elysée, le président a déclaré jeudi soir qu’il nommerait “dans les prochains jours” un Premier ministre chargé de former un “gouvernement d’intérêt général”.Dans le détail, son intervention a rassemblé 6,8 millions de téléspectateurs sur TF1 pour une PDA de 29,4%, 5,3 millions sur France 2 (23,2%), 1,9 million sur M6 (8,1%), 1,1 million sur TMC (5%). Les audiences des chaînes d’information seront dévoilées ultérieurement.Traditionnellement, les allocutions exceptionnelles sont les interventions présidentielles les plus suivies, par rapport aux interviews ou aux conférences de presse.