Début d’une nouvelle vague de chaleur en France, onze départements en vigilance orange vendredi

Six départements de la moitié sud du pays vont s’ajouter aux 5 déjà placés en vigilance orange “canicule” pour la journée de vendredi, qui marquera le début de la deuxième vague de chaleur en France cet été, a annoncé jeudi Météo-France.La liste des départements en orange “va être complétée” par “six autres départements qui sont le Lot, l’Aveyron, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche”, portant à onze le nombre de départements touchés, a annoncé lors d’une conférence de presse Olivier Caumont, permanencier de prévision pour l’établissement public.Les précédents départements déjà annoncés en vigilance orange étaient les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône.A ces départements s’en ajoutent 24 autres de la moitié sud, placés pour leur part en vigilance jaune.”A partir de demain va démarrer la deuxième vague de chaleur de l’été 2025 à l’échelle de la France, qui sera la 51e vague de chaleur recensée par Météo France depuis 1947″, a précisé François Jobard, prévisionniste, évoquant “un épisode qui va surtout concerner dans un premier temps les régions sud et qui sera assez durable”.”A partir de ce jeudi les températures afficheront une hausse généralisée, prémices d’un épisode caniculaire qui débutera vendredi sur le sud-ouest et le centre-est. Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, indique Météo-France dans son bulletin de 16H00.”Dans l’après-midi on attend de 36 à 38°C localement 39°C sur une grande partie est de l’Occitanie et de 35 à 37°C (localement) 38°C dans le centre-est”, précise le bulletin.Ce réchauffement s’explique par “un véritable couvercle anticyclonique avec de l’air chaud dans les basses couches (de l’atmosphère) mais aussi en altitude”, a détaillé François Jobard.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Début d’une nouvelle vague de chaleur en France, onze départements en vigilance orange vendredi

Six départements de la moitié sud du pays vont s’ajouter aux 5 déjà placés en vigilance orange “canicule” pour la journée de vendredi, qui marquera le début de la deuxième vague de chaleur en France cet été, a annoncé jeudi Météo-France.La liste des départements en orange “va être complétée” par “six autres départements qui sont le Lot, l’Aveyron, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche”, portant à onze le nombre de départements touchés, a annoncé lors d’une conférence de presse Olivier Caumont, permanencier de prévision pour l’établissement public.Les précédents départements déjà annoncés en vigilance orange étaient les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône.A ces départements s’en ajoutent 24 autres de la moitié sud, placés pour leur part en vigilance jaune.”A partir de demain va démarrer la deuxième vague de chaleur de l’été 2025 à l’échelle de la France, qui sera la 51e vague de chaleur recensée par Météo France depuis 1947″, a précisé François Jobard, prévisionniste, évoquant “un épisode qui va surtout concerner dans un premier temps les régions sud et qui sera assez durable”.”A partir de ce jeudi les températures afficheront une hausse généralisée, prémices d’un épisode caniculaire qui débutera vendredi sur le sud-ouest et le centre-est. Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, indique Météo-France dans son bulletin de 16H00.”Dans l’après-midi on attend de 36 à 38°C localement 39°C sur une grande partie est de l’Occitanie et de 35 à 37°C (localement) 38°C dans le centre-est”, précise le bulletin.Ce réchauffement s’explique par “un véritable couvercle anticyclonique avec de l’air chaud dans les basses couches (de l’atmosphère) mais aussi en altitude”, a détaillé François Jobard.

Ballon d’Or: neuf joueurs du PSG dont Dembélé dans la liste des 30 nommés

Neuf joueurs du Paris SG, dont Ousmane Dembélé, figurent dans la liste des 30 nommés pour le Ballon d’or, révélée jeudi et dont le lauréat sera connu le 22 septembre.Jamais un club n’avait eu autant de joueurs nommés que le PSG, auteur d’un quadruplé historique (Ligue des champions, Championnat de France, Coupe de France et Trophée des champions).Dembélé, principal favori avec l’Espagnol du FC Barcelone Lamine Yamal, est accompagné par ses coéquipiers Désiré Doué, Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia, Nuno Mendes, Joao Neves, Vitinha, Fabian Ruiz et Gianluigi Donnarumma. Outre Yamal, 18 ans, le club catalan a trois autres nommés: Robert Lewandowski, Pedri et Raphinha. Kylian Mbappé, meilleur buteur européen, figure pour la huitième fois dans la liste pour ce trophée qu’il n’a jamais remporté.Il y aura d’ailleurs un nouveau Ballon d’or car les précédents lauréats (Rodri en 2024, Lionel Messi en 2023 et Karim Benzema en 2022) ne sont pas dans la liste.La liste des 30 nommés:Ousmane Dembélé (FRA/PSG), Gianluigi Donnarumma (ITA/PSG), Jude Bellingham (ENG/Real Madrid), Désiré Doué (FRA/PSG), Denzel Dumfries (NED/Inter Milan), Serhou Guirassy (GUI/Dortmund), Erling Haaland (NOR/Manchester City), Viktor Gyökeres (SUE/Arsenal), Achraf Hakimi (MAR/PSG), Harry Kane (ENG/Bayern), Khvicha Kvaratskhelia (GEO/PSG), Robert Lewandowski (POL/Barça), Alexis Mac Allister (ARG/Liverpool), Lautaro Martinez (ARG/Inter Milan), Scott McTominay (SCO/Naples), Kylian Mbappé (FRA/Real Madrid), Nuno Mendes (POR/PSG), Joao Neves (POR/PSG), Pedri (ESP/Barça) Cole Palmer (ENG/Chelsea), Michael Olise (FRA/Bayern), Raphinha (BRE/Barça), Declan Rice (ENG/Arsenal), Fabian Ruiz (ESP/PSG), Virgil van Dijk (NED/ Liverpool), Vinicius (BRE/Real Madrid), Mohamed Salah (EGY/Liverpool), Florian Wirtz (GER/Liverpool), Vitinha (POR/PSG), Lamine Yamal (ESP/Barça)

Netanyahu décide des suites de la guerre à Gaza, le chef de l’armée droit dans ses bottes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réunit jeudi en fin d’après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l’extension attendue des opérations militaires suscite les cris d’alarme des familles d’otages et les réserves du chef d’état-major de l’armée.”Poursuite du blocus ou conquête de Gaza”, “Le moment de décider”, résume jeudi la presse israélienne, qui donne pour acquis un élargissement des opérations de l’armée, jusqu’à une conquête totale du territoire palestinien.Le cabinet de sécurité, en charge des questions militaires, se réunira à 18H00 locales (15H00 GMT).Le matin même, une vingtaine de proches d’otages ont pris place à bord d’au moins trois embarcations parties du port d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, et se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour lancer un cri d’alarme: “Mayday! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages”, ont-ils supplié, jetant des bouées à la mer et criant les noms des captifs du Hamas.- “Eliminer les menaces” -Le cabinet de sécurité devrait discuter et approuver un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés” situés dans le centre du territoire, a affirmé la radio nationale Kan, estimant que “l’opération durera cinq mois et nécessitera une mobilisation massive de réservistes”.Alors que la presse se fait écho des réserves du chef d’état-major, voire de son opposition à ce plan présumé, l’intéressé s’est pour la première fois exprimé publiquement à ce sujet: “Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle”, a commenté le lieutenant-général Eyal Zamir, lors d’une visite aux soldats.Et de mettre en garde, sans explicitement se prononcer sur la prochaine phase des combats: “Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs”. L’armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d’évacuation.Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et totalement dépendante de l’aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire long de 41 km et large de six à 12 km, le long de la côte méditerranéenne. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.- “Mort et destruction” -Mardi, M. Netanyahu a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l’armée: “vaincre totalement l’ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël”.Entre un “contrôle militaire à court terme de l’ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et à un possible retour des colonies juives”, “l’occupation complète” voulue par Netanyahu n’est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.L’opinion israélienne s’alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Le Forum des familles, principale organisation représentant ces familles, en a appelé solennellement au chef d’état-major pour qu’il s’oppose “au sacrifice des otages!”, alors que “80% de la population est favorable à un accord global” négocié en échange du retour des otages.Du côté palestinien, une extension des opérations de l’armée “signifie plus de destruction et de mort”, s’inquiète Ahmad Salem, un homme de 45 ans qui vit dans le camp de réfugiés de Jabalia.”Nous vivons chaque jour avec anxiété et peur de l’inconnu. (…) Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Si Israël commence et étend ses opérations terrestres à nouveau, nous serons les premières victimes (…) Nous ne pouvons pas en supporter davantage”.La Défense civile de Gaza a fait état jeudi de la mort de 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens.

Netanyahu décide des suites de la guerre à Gaza, le chef de l’armée droit dans ses bottes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réunit jeudi en fin d’après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l’extension attendue des opérations militaires suscite les cris d’alarme des familles d’otages et les réserves du chef d’état-major de l’armée.”Poursuite du blocus ou conquête de Gaza”, “Le moment de décider”, résume jeudi la presse israélienne, qui donne pour acquis un élargissement des opérations de l’armée, jusqu’à une conquête totale du territoire palestinien.Le cabinet de sécurité, en charge des questions militaires, se réunira à 18H00 locales (15H00 GMT).Le matin même, une vingtaine de proches d’otages ont pris place à bord d’au moins trois embarcations parties du port d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, et se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour lancer un cri d’alarme: “Mayday! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages”, ont-ils supplié, jetant des bouées à la mer et criant les noms des captifs du Hamas.- “Eliminer les menaces” -Le cabinet de sécurité devrait discuter et approuver un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés” situés dans le centre du territoire, a affirmé la radio nationale Kan, estimant que “l’opération durera cinq mois et nécessitera une mobilisation massive de réservistes”.Alors que la presse se fait écho des réserves du chef d’état-major, voire de son opposition à ce plan présumé, l’intéressé s’est pour la première fois exprimé publiquement à ce sujet: “Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle”, a commenté le lieutenant-général Eyal Zamir, lors d’une visite aux soldats.Et de mettre en garde, sans explicitement se prononcer sur la prochaine phase des combats: “Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs”. L’armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d’évacuation.Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et totalement dépendante de l’aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire long de 41 km et large de six à 12 km, le long de la côte méditerranéenne. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.- “Mort et destruction” -Mardi, M. Netanyahu a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l’armée: “vaincre totalement l’ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël”.Entre un “contrôle militaire à court terme de l’ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et à un possible retour des colonies juives”, “l’occupation complète” voulue par Netanyahu n’est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.L’opinion israélienne s’alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Le Forum des familles, principale organisation représentant ces familles, en a appelé solennellement au chef d’état-major pour qu’il s’oppose “au sacrifice des otages!”, alors que “80% de la population est favorable à un accord global” négocié en échange du retour des otages.Du côté palestinien, une extension des opérations de l’armée “signifie plus de destruction et de mort”, s’inquiète Ahmad Salem, un homme de 45 ans qui vit dans le camp de réfugiés de Jabalia.”Nous vivons chaque jour avec anxiété et peur de l’inconnu. (…) Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Si Israël commence et étend ses opérations terrestres à nouveau, nous serons les premières victimes (…) Nous ne pouvons pas en supporter davantage”.La Défense civile de Gaza a fait état jeudi de la mort de 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens.

Police raid Kashmir bookshops after India bans 25 titles for ‘secessionism’

Police in Indian-administered Kashmir raided bookshops on Thursday after authorities banned 25 books, including one by Booker Prize winner Arundhati Roy, saying the titles “excite secessionism” in the contested Muslim-majority region.The raids came after the government accused the writers of propagating “false narratives” about Kashmir, “while playing a critical role in misguiding the youth” against the Indian state.”The operation targeted materials promoting secessionist ideologies or glorifying terrorism,” police said in a social media statement.”Public cooperation is solicited to uphold peace and integrity,” it said.Authorities also seized Islamic literature from bookshops and homes after a similar directive in February.Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence from British rule in 1947. Both claim the Himalayan territory in full.Rebel groups have waged an insurgency since 1989 against Indian rule of Kashmir, demanding independence or its merger with Pakistan.The order banning the books was issued on Tuesday — the six-year anniversary of New Delhi’s imposition of direct rule — although the ban took time to be brought to wider attention.Chief cleric and separatist leader Mirwaiz Umar Farooq said the ban “only exposes the insecurities and limited understanding of those behind such authoritarian actions”.”Banning books by scholars and reputed historians will not erase historical facts and the repertoire of lived memories of people of Kashmir,” Farooq said on social media platform X.Kashmir elected a new government in November, its first since it was brought under New Delhi’s direct control, with voters backing opposition parties to lead its regional assembly.However, the local government has limited powers and the territory continues in practical terms to be governed by a New Delhi-appointed administrator.The ban listed 25 books authorities said “have been identified that propagate false narrative and secessionism”, including Roy’s 2020 book of essays, “Azadi: Freedom, Fascism, Fiction”.Roy, 63, is one of India’s most famous living authors but her writing and activism, including her trenchant criticism of Prime Minister Narendra Modi’s government, have made her a polarising figure.Other books banned include titles by academics, including one of India’s foremost constitutional experts A.G. Noorani, and Sumantra Bose, who teaches political science at the London School of Economics.Historian Siddiq Wahid said the edict contravenes the constitution, “which allows for the freedoms of speech and expression”.”The list of banned books numbers several that are authored and published by individuals and institutions whose reputations depend on supplying evidence, logic and argument towards the conclusions they draw,” Wahid told AFP.”Does that count for anything anymore?” 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le désespoir des vignerons sinistrés par le feu

À quelques semaines des vendanges, 80% des vignes de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, Tournissan et Coustouge ont été touchées par le gigantesque feu qui a ravagé les Corbières, laissant des vignerons dépités et inquiets pour leur avenir: “on a perdu gros”.Fabien Vergnes, 52 ans et 3e génération de viticulteur, constate les dégâts. Feuilles et pieds de vignes brûlés, ou seulement roussis par les flammes sur les parties latérales. Seul le cœur de la vigne a résisté au passage de l’incendie mardi après-midi, attisé par un vent de nord-ouest, la tramontane.”Ces vignes de syrah et de grenache noir, c’étaient mes pépites. Je les bichonnais. Comme c’est du haut de gamme, on les destinait au Terroir de Lagrasse”, dit-il en référence à une future appellation, surfant sur la notoriété du village et de l’abbaye de Lagrasse, à quelques kilomètres de là.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie ce propriétaire de 20 hectares à Tournissan. Le préfet de l’Aude Christian Pouget a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus dans le périmètre du feu, qui a parcouru près de 17.000 hectares, selon la sécurité civile.- Gel, sécheresse, feu -À Saint-Laurent, le directeur de la cave coopérative, le Cellier des demoiselles, Anael Payrou dresse un premier bilan. Dans les trois principales communes qui alimentent la cave, “80% des vignes sont totalement ou partiellement brûlées”.”En 2022, on eu le gel, la sécheresse en 2023 et 2024, le feu cette année. Dans les Corbières, nous sommes maudits”, lance-t-il. “Au moins 20% des vignes semblent intactes. Puis il faudra voir dans quelle proportion les raisins vont avoir un goût fumé, ce n’est pas sûr qu’on puisse les vignifier”, redoute le directeur de la cave.Hugues Maurin, 60 ans, a des trémolos dans la voix en observant sa parcelle de vieux carignan plantée en 1936 par ses aïeux. “Je vais être obligé de l’arracher, ça fait mal au cœur”, ajoute celui qui exploite sept hectares lui assurant un revenu de 10 à 12.000 euros par an. Il réclame “moins de contrôles et plus de conseils”.- Coupe-feu disparu -Il peste contre l’arrachage des vignes, qui dressaient historiquement dans les Corbières un coupe-feu efficace. “Là, il y a 30 ans il n’y avait pas un seul arbre, dit-il en désignant une colline boisée, brûlée par le feu. Il y avait des vignes partout. Si les vignes étaient toujours là, ça n’aurait jamais brûlé comme ça”. Selon lui, il faudra 40 ans pour que la vigne puisse de nouveau “donner du vin de cette qualité-là”. Depuis le début de l’été, c’est le troisième incendie qui frappe les vignobles de la cave coopérative qui produit 10 à 15.000 hectolitres par an.   Deux jours après l’incendie, les membres du conseil d’administration de la cave tiennent une cellule de crise. Certains ont perdu tracteurs, bennes et autres matériels viticoles, à quelques semaines du début des vendanges. “On va voir ce qu’on peut faire, avec les moyens qu’on a”, explique Khadija Mezhoud, responsable marketing du Cellier des demoiselles.En visite mercredi au Poste de commandement des pompiers, le Premier ministre François Bayrou a été interpellé par le maire Xavier de Volontat : “À Saint-Laurent, nous avons 600 hectares de vignes qui ne feront pas de vin, il faudra jeter tout le raisin”.- Raisin altéré – François Bayrou a répondu en évoquant “un plan de sauvegarde et d’avenir”, après avoir écouté élus et habitants de ce village, la plupart liés à l’économie du vin. Faudra-t-il arracher les vignes les plus abîmées par l’incendie ? Sans doute, mais celles partiellement atteintes repartiront en 2026 ou 2027, espère-t-on au Cellier des demoiselles.Il est encore tôt pour dresser un bilan, tempère Matthieu Dubernet, fondateur du laboratoire éponyme, basé à Narbonne. “Les raisins captent les odeurs de fumée, et ce n’est pas bon pour le vin”, explique-t-il.”Certaines vignes seront irrécupérables, admet-il, mais il ne faut pas tomber dans le fatalisme, il y aura un millésime 2025″, veut rassurer l’expert, qui va procéder à des analyses sur les raisins dans les prochains jours.”Le vin aura un goût fumé. Mais on dispose des moyens de ramener ces vins dans leur dimension aromatique”, assure l’œnologue, également expert de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le désespoir des vignerons sinistrés par le feu

À quelques semaines des vendanges, 80% des vignes de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, Tournissan et Coustouge ont été touchées par le gigantesque feu qui a ravagé les Corbières, laissant des vignerons dépités et inquiets pour leur avenir: “on a perdu gros”.Fabien Vergnes, 52 ans et 3e génération de viticulteur, constate les dégâts. Feuilles et pieds de vignes brûlés, ou seulement roussis par les flammes sur les parties latérales. Seul le cœur de la vigne a résisté au passage de l’incendie mardi après-midi, attisé par un vent de nord-ouest, la tramontane.”Ces vignes de syrah et de grenache noir, c’étaient mes pépites. Je les bichonnais. Comme c’est du haut de gamme, on les destinait au Terroir de Lagrasse”, dit-il en référence à une future appellation, surfant sur la notoriété du village et de l’abbaye de Lagrasse, à quelques kilomètres de là.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie ce propriétaire de 20 hectares à Tournissan. Le préfet de l’Aude Christian Pouget a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus dans le périmètre du feu, qui a parcouru près de 17.000 hectares, selon la sécurité civile.- Gel, sécheresse, feu -À Saint-Laurent, le directeur de la cave coopérative, le Cellier des demoiselles, Anael Payrou dresse un premier bilan. Dans les trois principales communes qui alimentent la cave, “80% des vignes sont totalement ou partiellement brûlées”.”En 2022, on eu le gel, la sécheresse en 2023 et 2024, le feu cette année. Dans les Corbières, nous sommes maudits”, lance-t-il. “Au moins 20% des vignes semblent intactes. Puis il faudra voir dans quelle proportion les raisins vont avoir un goût fumé, ce n’est pas sûr qu’on puisse les vignifier”, redoute le directeur de la cave.Hugues Maurin, 60 ans, a des trémolos dans la voix en observant sa parcelle de vieux carignan plantée en 1936 par ses aïeux. “Je vais être obligé de l’arracher, ça fait mal au cœur”, ajoute celui qui exploite sept hectares lui assurant un revenu de 10 à 12.000 euros par an. Il réclame “moins de contrôles et plus de conseils”.- Coupe-feu disparu -Il peste contre l’arrachage des vignes, qui dressaient historiquement dans les Corbières un coupe-feu efficace. “Là, il y a 30 ans il n’y avait pas un seul arbre, dit-il en désignant une colline boisée, brûlée par le feu. Il y avait des vignes partout. Si les vignes étaient toujours là, ça n’aurait jamais brûlé comme ça”. Selon lui, il faudra 40 ans pour que la vigne puisse de nouveau “donner du vin de cette qualité-là”. Depuis le début de l’été, c’est le troisième incendie qui frappe les vignobles de la cave coopérative qui produit 10 à 15.000 hectolitres par an.   Deux jours après l’incendie, les membres du conseil d’administration de la cave tiennent une cellule de crise. Certains ont perdu tracteurs, bennes et autres matériels viticoles, à quelques semaines du début des vendanges. “On va voir ce qu’on peut faire, avec les moyens qu’on a”, explique Khadija Mezhoud, responsable marketing du Cellier des demoiselles.En visite mercredi au Poste de commandement des pompiers, le Premier ministre François Bayrou a été interpellé par le maire Xavier de Volontat : “À Saint-Laurent, nous avons 600 hectares de vignes qui ne feront pas de vin, il faudra jeter tout le raisin”.- Raisin altéré – François Bayrou a répondu en évoquant “un plan de sauvegarde et d’avenir”, après avoir écouté élus et habitants de ce village, la plupart liés à l’économie du vin. Faudra-t-il arracher les vignes les plus abîmées par l’incendie ? Sans doute, mais celles partiellement atteintes repartiront en 2026 ou 2027, espère-t-on au Cellier des demoiselles.Il est encore tôt pour dresser un bilan, tempère Matthieu Dubernet, fondateur du laboratoire éponyme, basé à Narbonne. “Les raisins captent les odeurs de fumée, et ce n’est pas bon pour le vin”, explique-t-il.”Certaines vignes seront irrécupérables, admet-il, mais il ne faut pas tomber dans le fatalisme, il y aura un millésime 2025″, veut rassurer l’expert, qui va procéder à des analyses sur les raisins dans les prochains jours.”Le vin aura un goût fumé. Mais on dispose des moyens de ramener ces vins dans leur dimension aromatique”, assure l’œnologue, également expert de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.