Pietro Beccari, PDG de Louis Vuitton, prend aussi la tête de LVMH Fashion Group

Pietro Beccari, PDG de Louis Vuitton, a été nommé à la tête de LVMH Fashion Group, en remplacement de Sidney Toledano, et cumulera les deux fonctions à partir du 1er janvier, a annoncé le géant du luxe dans un communiqué mardi.LVMH Fashion Group est la division qui regroupe les maisons Celine, Givenchy, Kenzo, Loewe, Marc Jacobs, Patou, Pucci et Rossimoda.Pietro Beccari a rejoint le groupe LVMH en 2006, d’abord comme directeur marketing et communication de Louis Vuitton avant de devenir PDG de Fendi puis de Christian Dior Couture en 2018.Il a été nommé PDG de Louis Vuitton en 2023. Le directeur général délégué de Louis Vuitton, Damien Bertrand, devient membre du comité exécutif de LVMH a également annoncé le groupe.”Après plus de 30 années aux côtés de Bernard Arnault, président-directeur général du groupe LVMH, Sidney Toledano a décidé de cesser ses fonctions opérationnelles”, précise le communiqué de presse. Sidney Toledano, a notamment passé 20 ans à la tête de Dior avant de prendre la direction de LVMH Fashion Group entre 2018 et janvier 2024, puis à nouveau depuis juillet 2025 après la nomination de Michael Burke aux Etats-Unis.Il “a toujours su répondre présent, en toutes circonstances, avec détermination, talent et loyauté. Il demeure mon conseiller spécial”, le loue dans le communiqué Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe.

Tens of thousands flock to pope’s Beirut mass

Around 150,000 people gathered at Beirut’s waterfront for mass with Pope Leo XIV on Tuesday morning, the highlight of the Catholic leader’s visit to the capital, where he delivered a message of hope and peace.The pontiff arrived from Turkey on Sunday on his inaugural visit abroad as pope and brought a message of hope, particularly to young people in Lebanon whose faith in their country has dwindled.He has received a jubilant welcome in a nation beset by a years-long economic collapse and which is still reeling from a war last year between Israel and militant group Hezbollah, with many fearing renewed hostilities.Lebanon, he told the crowd during his homily, is “overshadowed by the many problems that afflict you, the fragile and often unstable political context, the dramatic economic crisis that weighs heavily upon you and the violence and conflicts that have reawakened ancient fears”.”Let us cast off the armour of our ethnic and political divisions, open our religious confessions to mutual encounter and reawaken in our hearts the dream of a united Lebanon. A Lebanon where peace and justice reign, where all recognise each other as brothers and sisters,” he said.”Everyone must do their part, and we must unite our efforts so that this land can return to its former glory,” he added.Arriving for the service on the last day of his trip, the pope wound his way through the crowd in his popemobile as people offered roses, with senior officials including President Joseph Aoun also in attendance.- ‘Sign of hope’ -“We came with joy to participate in this heavenly celebration,” said Samira Khoury, among some 150,000 people in attendance, according to the Vatican press service, which cited figures from Lebanese authorities.”The pope puts joy and peace in our hearts and strengthens our hope,” Khoury told AFP.Some participants travelled from abroad including from neighbouring Syria, or from further afield like the United States, while migrant workers from countries such as the Philippines and Sri Lanka were also among the excited crowd. “It’s a sign of hope for Lebanon. I can feel the peace already just by seeing the people and how happy they are and I can see hope in their eyes for the future of Lebanon,” said Elias Fadel, 22.”Hopefully there won’t be any war,” he added.Large swathes of the city centre were closed to traffic for the occasion and soldiers deployed on nearby roads.Sandra Naim, 37, said ” I hope that peace will reign in this beautiful country that unites all sects and religions.””We thank the pope for his visit, which sows peace and hope,” she said.Before the service, the pope prayed at the site of a catastrophic port explosion on August 4, 2020 which killed more than 220 people, injured over 6,500 and devastated swathes of the capital.At a monument to those killed, with shipping containers, piles of rubble and the facility’s devastated grain silos visible nearby, the pope lit a lamp after praying silently.He then shook hands, blessed and spoke with survivors and relatives of victims, including children, many of whom were holding photos of their loved ones.- ‘Justice’ -Cecile Roukoz, a lawyer whose brother died in the explosion, said “We are very grateful for this visit from the pope… We know that he raises his voice” for justice “and we need justice for our brothers and all the victims of this explosion”.Nobody has been held to account for the Beirut port blast, one of the largest ever non-nuclear explosions.Pope Leo’s first stop on Tuesday was at a psychiatric hospital run by nuns near the capital, where he was greeted by staff and patients to cheers, applause and a shower of rose petals.An emotional Marie Makhlouf, mother superior of the congregation of the Franciscan Sisters of the Cross, thanked the pope for being “a father to the forgotten, the abandoned and the marginalised”.”We cannot forget those who are most fragile,” Pope Leo said, paying tribute to the work of the facility.On Monday, the pontiff urged Christian and Muslim religious leaders to combat intolerance, and received a rock-star welcome from some 15,000 young people, urging them to “be the source of hope that the country is waiting for”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Indonésie: comment la déforestation a aggravé les inondations

Les inondations meurtrières qui ont fait des centaines de victimes en Indonésie sont principalement dues aux pluies de mousson et à une tempête tropicale exceptionnelle. Mais un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle: la déforestation qui défigure Sumatra.Ecologistes, experts et même le gouvernement indonésien ont souligné la responsabilité de la déforestation dans les crues soudaines et les glissements de terrain qui ont déversé des torrents de boue et piégé les habitants sur les toits, faisant selon le dernier bilan plus de 680 morts.Quand les forêts disparaissent, elles ne peuvent plus absorber les précipitations et stabiliser le sol grâce à leurs racines, rendant les régions plus sujettes aux crues et aux éboulements.Or, l’Indonésie figure parmi les pays qui enregistrent les plus fortes pertes forestières annuelles.En 2024, plus de 240.000 hectares de forêt primaire ont ainsi disparu, même si c’est un peu moins que l’année précédente, selon une analyse du projet Nusantara Atlas de la start-up de conservation The TreeMap.”Les forêts en amont agissent comme une barrière protectrice, un peu comme une éponge”, explique David Gaveau, fondateur de The TreeMap. “La canopée capte une partie de la pluie avant qu’elle n’atteigne le sol. Les racines contribuent également à stabiliser le sol”. A contrario, “lorsque la forêt est défrichée en amont, l’eau de pluie ruisselle rapidement dans les rivières, provoquant des crues soudaines”, ajoute M. Gaveau.- “Prévenir la déforestation” -Les défenseurs de l’environnement exhortent depuis longtemps le gouvernement à mieux protéger les forêts du pays, qui constituent également un puits de carbone essentiel, absorbant le dioxyde de carbone responsable du réchauffement climatique.Le président Prabowo Subianto a lui-même déclaré vendredi qu’il fallait “absolument empêcher la déforestation et la destruction des forêts”.”Protéger nos forêts est crucial”, a-t-il ajouté avant de se rendre lundi dans les zones sinistrées.Les inondations ont charrié non seulement des torrents de boue mais aussi du bois abattu, alimentant les spéculations sur le lien entre la déforestation et la catastrophe.Sur une plage de Padang, l’AFP a vu des ouvriers occupés, à l’aide de tronçonneuses, à débiter d’énormes troncs d’arbres jonchant le sable.Selon plusieurs médias, le ministère des Forêts enquêterait sur des allégations d’exploitation forestière illégale dans les zones touchées.”Le pendule entre l’économie et l’écologie semble avoir trop penché du côté de l’économie et doit être ramené au centre”, a estimé ce week-end le ministre des Forêts, Raja Juli Antoni.Dans l’une des zones les plus touchées, Batang Toru, pas moins de sept entreprises sont présentes, indique Uli Arta Siagian, du groupe indonésien de conservation Walhi.”Une mine d’or a déjà rasé environ 300 hectares de forêt… la centrale hydroélectrique de Batang Toru a entraîné la disparition de 350 hectares de forêt”, ajoute-t-elle.De plus, de vastes étendues forestières ont également été converties en plantations de palmiers à huile. “Tout cela contribue à accroître notre vulnérabilité”, souligne encore Mme Uli à l’AFP.- Protéger et restaurer -Sumatra, où les dégâts causés par les inondations se sont concentrés, est particulièrement vulnérable car ses bassins fluviaux sont relativement petits, explique Kiki Taufik, responsable de la campagne forêts de Greenpeace Indonésie.”Le changement massif du couvert forestier est le principal facteur à l’origine des crues soudaines”, affirme-t-il accusant le gouvernement d’accorder “de manière imprudente et négligente” des permis pour les mines et les plantations.Les taux de déforestation à Sumatra sont plus élevés que la moyenne dans le reste de l’Indonésie, indique pour sa part Herry Purnomo, directeur national du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR-ICRAF).La disparition des forêts accroît également les risques d’inondations, car la terre est emportée dans les rivières, ce qui rehausse le lit des cours d’eau et réduit leur capacité à absorber les averses torrentielles soudaines, ajoute-t-il.”Deux choses sont nécessaires”, préconise M. Herry, également professeur à l’université IPB de Bogor: “prévenir la déforestation, l’éviter, et également procéder à la restauration des forêts”.

Indonésie: comment la déforestation a aggravé les inondations

Les inondations meurtrières qui ont fait des centaines de victimes en Indonésie sont principalement dues aux pluies de mousson et à une tempête tropicale exceptionnelle. Mais un autre facteur pourrait également avoir joué un rôle: la déforestation qui défigure Sumatra.Ecologistes, experts et même le gouvernement indonésien ont souligné la responsabilité de la déforestation dans les crues soudaines et les glissements de terrain qui ont déversé des torrents de boue et piégé les habitants sur les toits, faisant selon le dernier bilan plus de 680 morts.Quand les forêts disparaissent, elles ne peuvent plus absorber les précipitations et stabiliser le sol grâce à leurs racines, rendant les régions plus sujettes aux crues et aux éboulements.Or, l’Indonésie figure parmi les pays qui enregistrent les plus fortes pertes forestières annuelles.En 2024, plus de 240.000 hectares de forêt primaire ont ainsi disparu, même si c’est un peu moins que l’année précédente, selon une analyse du projet Nusantara Atlas de la start-up de conservation The TreeMap.”Les forêts en amont agissent comme une barrière protectrice, un peu comme une éponge”, explique David Gaveau, fondateur de The TreeMap. “La canopée capte une partie de la pluie avant qu’elle n’atteigne le sol. Les racines contribuent également à stabiliser le sol”. A contrario, “lorsque la forêt est défrichée en amont, l’eau de pluie ruisselle rapidement dans les rivières, provoquant des crues soudaines”, ajoute M. Gaveau.- “Prévenir la déforestation” -Les défenseurs de l’environnement exhortent depuis longtemps le gouvernement à mieux protéger les forêts du pays, qui constituent également un puits de carbone essentiel, absorbant le dioxyde de carbone responsable du réchauffement climatique.Le président Prabowo Subianto a lui-même déclaré vendredi qu’il fallait “absolument empêcher la déforestation et la destruction des forêts”.”Protéger nos forêts est crucial”, a-t-il ajouté avant de se rendre lundi dans les zones sinistrées.Les inondations ont charrié non seulement des torrents de boue mais aussi du bois abattu, alimentant les spéculations sur le lien entre la déforestation et la catastrophe.Sur une plage de Padang, l’AFP a vu des ouvriers occupés, à l’aide de tronçonneuses, à débiter d’énormes troncs d’arbres jonchant le sable.Selon plusieurs médias, le ministère des Forêts enquêterait sur des allégations d’exploitation forestière illégale dans les zones touchées.”Le pendule entre l’économie et l’écologie semble avoir trop penché du côté de l’économie et doit être ramené au centre”, a estimé ce week-end le ministre des Forêts, Raja Juli Antoni.Dans l’une des zones les plus touchées, Batang Toru, pas moins de sept entreprises sont présentes, indique Uli Arta Siagian, du groupe indonésien de conservation Walhi.”Une mine d’or a déjà rasé environ 300 hectares de forêt… la centrale hydroélectrique de Batang Toru a entraîné la disparition de 350 hectares de forêt”, ajoute-t-elle.De plus, de vastes étendues forestières ont également été converties en plantations de palmiers à huile. “Tout cela contribue à accroître notre vulnérabilité”, souligne encore Mme Uli à l’AFP.- Protéger et restaurer -Sumatra, où les dégâts causés par les inondations se sont concentrés, est particulièrement vulnérable car ses bassins fluviaux sont relativement petits, explique Kiki Taufik, responsable de la campagne forêts de Greenpeace Indonésie.”Le changement massif du couvert forestier est le principal facteur à l’origine des crues soudaines”, affirme-t-il accusant le gouvernement d’accorder “de manière imprudente et négligente” des permis pour les mines et les plantations.Les taux de déforestation à Sumatra sont plus élevés que la moyenne dans le reste de l’Indonésie, indique pour sa part Herry Purnomo, directeur national du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR-ICRAF).La disparition des forêts accroît également les risques d’inondations, car la terre est emportée dans les rivières, ce qui rehausse le lit des cours d’eau et réduit leur capacité à absorber les averses torrentielles soudaines, ajoute-t-il.”Deux choses sont nécessaires”, préconise M. Herry, également professeur à l’université IPB de Bogor: “prévenir la déforestation, l’éviter, et également procéder à la restauration des forêts”.

La Maison Blanche confirme avoir frappé deux fois un même bateau soupçonné de narcotrafic

La Maison Blanche a confirmé lundi qu’un amiral américain, sous l’autorité du ministre de la Défense, avait ordonné de tuer les survivants d’une frappe sur un bateau de trafiquants de drogue présumés, un acte dont la légalité est ouvertement questionnée, en pleine crise avec Caracas.Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic. Le président Donald Trump la justifie en accusant son homologue vénézuélien de diriger un cartel de la drogue. Caracas dément, qualifie ces frappes d’exécutions extra-judiciaires et rétorque que l’objectif du milliardaire américain est de renverser Nicolas Maduro pour mettre la main sur le pétrole du pays.Un total de 11 personnes avaient péri, début septembre, après une double frappe américaine dans les eaux internationales contre un bateau soupçonné de transporter des stupéfiants. La première d’une vingtaine d’attaques qui ont fait 83 morts.Mais la polémique n’a pris de l’ampleur que la semaine dernière, lorsque le Washington Post a révélé que deux survivants de la première frappe, qui s’accrochaient désespérément à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une seconde salve, autorisée par le ministre de la Défense Pete Hegseth. Le Pentagone avait initialement démenti.Mais la Maison Blanche a confirmé lundi que le ministre avait donné son feu vert à l’amiral Frank Bradley. Le commandant des opérations spéciales “a agi dans le cadre de ses fonctions et conformément à la loi régissant l’engagement militaire afin de garantir la destruction du bateau”, a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt.- “Héros américain” -“Je soutiens Bradley et les décisions qu’il a prises au combat, lors de la mission du 2 septembre et toutes les autres depuis”, a renchéri Pete Hegseth sur X, saluant “un héros américain, un vrai professionnel”.Mais le débat n’en finit plus de monter, y compris dans les rangs républicains et dans l’institution militaire, irrités qu’un officier de cette stature et avec de tels états de service puisse ainsi servir de fusible pour son ministre.”Tout ça pour protéger Pete”, dénonçait un responsable militaire au Washington Post sous couvert de l’anonymat, tandis qu’un autre regrettait que la présidence “livre aux interprétations” la chaîne des responsabilités.Beaucoup, y compris dans la majorité, refusaient que soit jeté en pâture un soldat d’élite, ex-membre des prestigieux Navy Seal, les forces spéciales de la marine américaine, un combattant qui avait fait partie des premiers à débarquer en Afghanistan après les attentats du 11-Septembre 2001.”Nous finirons par savoir ce qui s’est vraiment passé”, a promis aux journalistes le républicain Roger Wicker, président de la Commission sénatoriale des forces armées, qui a ouvert une enquête sur ce dossier.La tempête survient alors que l’administration Trump est régulièrement accusée, aux Etats-Unis comme à l’étranger, de prendre ses aises avec le respect du droit.Début novembre, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme avait exhorté Washington à enquêter sur la légalité des frappes, posant l’hypothèse “d’exécutions extrajudiciaires”. De nombreux experts l’ont depuis rejoint dans ses questionnements.- “Illégal et immoral” -“Les républicains comme les démocrates en viennent à la conclusion qu’il s’agissait d’un acte illégal et profondément immoral”, a déclaré le sénateur démocrate Chris Murphy à la chaîne CNN.Pete Hegseth soutient que l’offensive contre les bateaux suspects en mer des Caraïbes et dans l’océan Pacifique était “conforme au droit des conflits armés et approuvée par les meilleurs juristes”.Mais la double frappe du 2 septembre semble enfreindre le manuel du Pentagone sur le droit de la guerre, disposant que “les ordres de tirer sur les naufragés seraient clairement illégaux”.Mark Kelly, sénateur démocrate et ex-pilote de chasse, a demandé une enquête au Congrès. “Je crains que s’il y avait effectivement (…) des survivants accrochés à un navire endommagé, cela puisse dépasser les limites”, a-t-il relevé.Donald Trump, pour sa part, a réuni son Conseil de sécurité nationale lundi sans que rien n’en filtre, après avoir évoqué jeudi la possibilité, “très bientôt”, d’opérations terrestres sur des “trafiquants”.A Caracas, Nicolas Maduro a assuré à des milliers de ses partisans qu’il ne se laisserait pas intimider. “Nous voulons la paix, mais une paix avec souveraineté, égalité, liberté! Nous ne voulons pas la paix des esclaves, ni la paix des colonies!”, a-t-il lancé. 

Les Îles Cook, l’archipel du Pacifique qui aide Russie et Iran à écouler leur pétrole malgré les sanctions

Des pétroliers soupçonnés d’être impliqués dans la contrebande de pétrole brut pour la Russie et l’Iran utilisent un bureau bordant une plage des Îles Cook pour brouiller les pistes, a constaté l’AFP au travers d’une analyse de données relatives aux sanctions.Niché à côté d’une pizzeria dans cet archipel isolé de l’océan Pacifique se trouve le …

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La Maison Blanche confirme avoir frappé deux fois un même bateau soupçonné de narcotrafic

La Maison Blanche a confirmé lundi qu’un amiral américain avait ordonné début septembre de bombarder une deuxième fois un bateau supposément chargé de drogue dans les Caraïbes pour tuer les survivants d’une première frappe, au moment où la légalité de ces opérations militaires est mise en doute à Washington.Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé …

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A Athènes, la difficile reconstruction de Palestiniennes évacuées de Gaza

Évacuée grièvement blessée de Gaza vers la Grèce en février, la jeune Palestinienne Raghad Al-Fara se déplace désormais avec une béquille dans les rues d’Athènes où elle tente avec difficulté de reconstruire sa vie d’adolescente.”Je ne pensais pas survivre et encore moins pouvoir fouler le sol européen”, confie à l’AFP la jeune fille de 15 …

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‘No work, no money’: Somali migrants in Yemen long to return homeTue, 02 Dec 2025 08:50:01 GMT

In makeshift homes lacking even the most basic necessities surrounded by piles of rubbish and flanked by dirt roads, thousands of Somalis in Yemen live in soul-crushing poverty in Aden’s “Little Mogadishu”.Yemen, the Arabian Peninsula’s poorest country, is not a destination in itself for migrants but a way station for those leaving East Africa in …

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‘No work, no money’: Somali migrants in Yemen long to return home

In makeshift homes lacking even the most basic necessities surrounded by piles of rubbish and flanked by dirt roads, thousands of Somalis in Yemen live in soul-crushing poverty in Aden’s “Little Mogadishu”.Yemen, the Arabian Peninsula’s poorest country, is not a destination in itself for migrants but a way station for those leaving East Africa in the hopes of reaching the oil-rich Gulf states and working in construction or as domestic staff.But with security along its borders tight, many struggle to make it out of Yemen. During the day, the men fan out across the city and line the roads looking for work in the de facto capital of government-controlled Yemen, where more than a decade of war has led to mass unemployment and food insecurity. To make ends meet, many search for odd jobs or scavenge rubbish heaps, looking for any food that can be salvaged to feed themselves and their families. “Some days we eat, some days it’s up to God. That’s life,” said Abdullah Omar, a 29-year-old Somali father of four in Aden. Over a year ago, Omar decided to take his chances, shelling out $500 to traffickers to board a boat with his family in hopes of escaping Somalia’s instability and finding a better life abroad. But in Yemen, it has only been misery. To survive, Omar washed cars, making the equivalent of just a few dollars a day.After years working in construction in Mogadishu, Omar had hoped to find better conditions and pay in Yemen — where he had passed through as a teenager en route to Saudi Arabia. But that was before years of civil war killed hundreds of thousands of civilians, destroyed vast amounts of infrastructure and left the country effectively partitioned between the Houthi rebels and Yemen’s internationally recognised government.”Here I have nothing,” he told AFP, while explaining his decision to enrol in a UN programme that paved the way for his repatriation to Somalia.  “There’s no work, no money and no schooling for the children.”- Unemployment -Despite the poor conditions roughly 17,000 Africans arrived in Yemen in October, mostly from nearby Djibouti and Somalia, an increase of 99 percent from the month prior, according to the UN.Somalis make up about 63 percent of the 61,000 registered refugees and asylum seekers in Yemen, UN data shows.Across Aden, where unemployment is already staggeringly high among Yemenis, African migrants are hard-pressed to gain a foothold.Nearly 19.5 million people in Yemen — more than half its population — are in need of humanitarian aid, including 4.8 million internally displaced people, according to early 2025 UN data.The economic situation has only worsened in recent months due to the currency’s depreciation, the halt of oil exports, and a dearth of international funding.Somalia remains ravaged by its own civil war, with the Islamist insurgents of Al-Shabaab still in control of vast swathes of the country.But relative peace in the capital Mogadishu in recent years has brought a degree of stability and allowed a lucrative construction boom in parts of the city — though the situation remains shaky.- ‘If peace returns’ -According to a UN Refugee Agency (UNHCR) survey, 56 percent of Somalis who are repatriated cited a “lack of income opportunities” in Yemen as their main reason for returning home.”Many refugees want to go back to Somalia, but they can’t afford smugglers or plane tickets,” said Oweis Al-Azzan, who oversees the head of the UN’s voluntary return programme, which helps migrants.The programme provides families with free transportation and cash to help ease their transition once they are back home. The UN has repatriated more than 500 Somalis so far this year and plans three more flights by the end of the year carrying around 450 more people.Among those set to return is Somali contractor Ahmed Abu Bakr Marzouk, who came to Yemen 25 years ago, where he married twice and started a family.For years he prospered, sending money home regularly and financing the building of two homes in Mogadishu. Then came the war. “For the past three or four years, there’s been no work,” said the 58-year-old. With no relief in sight in Yemen, Marzouk said conditions in Somalia were now more favourable.”My brothers work in farming there. If peace returns, I’ll come back,” he told AFP.”If not, I won’t.”