“Bloquons tout”: des manifestants par milliers, des tensions mais pas de paralysie

Pas de pays à l’arrêt mais la France connaît un 10 septembre sous tensions avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par des forces de l’ordre en nombre, et des dizaines de milliers de manifestants contre l’austérité budgétaire, les inégalités et un “déni” démocratique.Après les actions et rassemblements de la matinée – 430 actions ayant regroupé jusqu’à 29.000 participants selon les autorités -, plusieurs manifestations se sont déroulées dans l’après-midi dans le cadre de cet appel à la mobilisation atypique, né sur les messageries et les réseaux sociaux et aux revendications très variées.A Paris, ils sont encore des milliers place de la République et place des Fêtes en milieu d’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Je voudrais qu’il y ait une meilleure répartition de l’argent et aussi que les politiques donnent une meilleure image, surtout sur leurs dépenses qui semblent parfois indécentes”, a expliqué à La Rochelle Christian, 59 ans et travailleur dans le service enfance-jeunesse d’une collectivité locale.Outre le volet social, les manifestants pointaient également un déni démocratique: “Les politiques n’écoutent pas les urnes”, a déploré Bastien, étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture.Les manifestants étaient 6.000 à Bordeaux, un chiffre plutôt conséquent pour cette ville, 5.000 à Brest, 4.900 à Strasbourg, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans, selon les préfectures.- Immeuble en flammes -A Paris, des rassemblements et tentatives de blocages ont été recensés dans différents points de la capitale, ponctués de face à face parfois tendus avec les forces de l’ordre, avant que les manifestants ne convergent vers Châtelet et la République. Dans le centre de la capitale, un incendie a endommagé la façade d’un immeuble, peut-être provoqué involontairement par une intervention policière, selon le parquet. Cette mobilisation, lancée par des citoyens sur les réseaux sociaux et qui rappelle le mouvement des “Gilets jaunes” il y a sept ans, survient au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.”Je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession”, a déploré à Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève.”La nomination de Sébastien Lecornu est un mauvais signal qui risque de reproduire les mêmes causes produisant les mêmes effet (et) conduire à une nouvelle dissolution”, a redouté en manifestation la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian. M. Lecornu a lui promis “des ruptures sur le fond” et “pas que sur la forme”.   Quelques incidents ont émaillé sporadiquement les rassemblements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.A Toulouse, une confrontation a éclaté entre de jeunes manifestants, parfois équipés de masques à gaz, lunettes de ski ou de natation, et les forces de l’ordre.- Centre commercial fermé -En milieu d’après-midi, 203 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13H00. Dans un communiqué, le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, a regretté “depuis ce matin d’apparents actes de brutalité commis des forces de l’ordre contre les journalistes qui couvrent les mouvements sociaux” et invité les journalistes “violentés” à se faire connaître.En raison de “mesures de sécurité demandées par la préfecture de police”, aucun métro ni train ne marquait l’arrêt dans les stations de Châtelet-les-Halles, et son centre commercial – le plus fréquenté d’Europe selon la direction du site – a fermé ses portes après des appels aux pillages sur les réseaux sociaux.Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations. Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes tandis que le musée d’Orsay restait lui complètement fermé.Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées dans plusieurs villes.Après cette première journée de mobilisations citoyennes, soutenue seulement par la CGT et FO, l’intersyndicale appelle à son tour les salariés à la grève le 18 septembre.

“Bloquons tout”: des manifestants par milliers, des tensions mais pas de paralysie

Pas de pays à l’arrêt mais la France connaît un 10 septembre sous tensions avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par des forces de l’ordre en nombre, et des dizaines de milliers de manifestants contre l’austérité budgétaire, les inégalités et un “déni” démocratique.Après les actions et rassemblements de la matinée – 430 actions ayant regroupé jusqu’à 29.000 participants selon les autorités -, plusieurs manifestations se sont déroulées dans l’après-midi dans le cadre de cet appel à la mobilisation atypique, né sur les messageries et les réseaux sociaux et aux revendications très variées.A Paris, ils sont encore des milliers place de la République et place des Fêtes en milieu d’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Je voudrais qu’il y ait une meilleure répartition de l’argent et aussi que les politiques donnent une meilleure image, surtout sur leurs dépenses qui semblent parfois indécentes”, a expliqué à La Rochelle Christian, 59 ans et travailleur dans le service enfance-jeunesse d’une collectivité locale.Outre le volet social, les manifestants pointaient également un déni démocratique: “Les politiques n’écoutent pas les urnes”, a déploré Bastien, étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture.Les manifestants étaient 6.000 à Bordeaux, un chiffre plutôt conséquent pour cette ville, 5.000 à Brest, 4.900 à Strasbourg, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans, selon les préfectures.- Immeuble en flammes -A Paris, des rassemblements et tentatives de blocages ont été recensés dans différents points de la capitale, ponctués de face à face parfois tendus avec les forces de l’ordre, avant que les manifestants ne convergent vers Châtelet et la République. Dans le centre de la capitale, un incendie a endommagé la façade d’un immeuble, peut-être provoqué involontairement par une intervention policière, selon le parquet. Cette mobilisation, lancée par des citoyens sur les réseaux sociaux et qui rappelle le mouvement des “Gilets jaunes” il y a sept ans, survient au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.”Je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession”, a déploré à Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève.”La nomination de Sébastien Lecornu est un mauvais signal qui risque de reproduire les mêmes causes produisant les mêmes effet (et) conduire à une nouvelle dissolution”, a redouté en manifestation la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian. M. Lecornu a lui promis “des ruptures sur le fond” et “pas que sur la forme”.   Quelques incidents ont émaillé sporadiquement les rassemblements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.A Toulouse, une confrontation a éclaté entre de jeunes manifestants, parfois équipés de masques à gaz, lunettes de ski ou de natation, et les forces de l’ordre.- Centre commercial fermé -En milieu d’après-midi, 203 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13H00. Dans un communiqué, le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, a regretté “depuis ce matin d’apparents actes de brutalité commis des forces de l’ordre contre les journalistes qui couvrent les mouvements sociaux” et invité les journalistes “violentés” à se faire connaître.En raison de “mesures de sécurité demandées par la préfecture de police”, aucun métro ni train ne marquait l’arrêt dans les stations de Châtelet-les-Halles, et son centre commercial – le plus fréquenté d’Europe selon la direction du site – a fermé ses portes après des appels aux pillages sur les réseaux sociaux.Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations. Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes tandis que le musée d’Orsay restait lui complètement fermé.Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées dans plusieurs villes.Après cette première journée de mobilisations citoyennes, soutenue seulement par la CGT et FO, l’intersyndicale appelle à son tour les salariés à la grève le 18 septembre.

“Bloquons tout”: des manifestants par milliers, des tensions mais pas de paralysie

Pas de pays à l’arrêt mais la France connaît un 10 septembre sous tensions avec des centaines de blocages ou de tentatives, contrées par des forces de l’ordre en nombre, et des dizaines de milliers de manifestants contre l’austérité budgétaire, les inégalités et un “déni” démocratique.Après les actions et rassemblements de la matinée – 430 actions ayant regroupé jusqu’à 29.000 participants selon les autorités -, plusieurs manifestations se sont déroulées dans l’après-midi dans le cadre de cet appel à la mobilisation atypique, né sur les messageries et les réseaux sociaux et aux revendications très variées.A Paris, ils sont encore des milliers place de la République et place des Fêtes en milieu d’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Je voudrais qu’il y ait une meilleure répartition de l’argent et aussi que les politiques donnent une meilleure image, surtout sur leurs dépenses qui semblent parfois indécentes”, a expliqué à La Rochelle Christian, 59 ans et travailleur dans le service enfance-jeunesse d’une collectivité locale.Outre le volet social, les manifestants pointaient également un déni démocratique: “Les politiques n’écoutent pas les urnes”, a déploré Bastien, étudiant de 23 ans, qui a défilé à Rennes au milieu de 10.400 personnes, selon la préfecture.Les manifestants étaient 6.000 à Bordeaux, un chiffre plutôt conséquent pour cette ville, 5.000 à Brest, 4.900 à Strasbourg, 2.200 à Lorient, 2.000 à Orléans, selon les préfectures.- Immeuble en flammes -A Paris, des rassemblements et tentatives de blocages ont été recensés dans différents points de la capitale, ponctués de face à face parfois tendus avec les forces de l’ordre, avant que les manifestants ne convergent vers Châtelet et la République. Dans le centre de la capitale, un incendie a endommagé la façade d’un immeuble, peut-être provoqué involontairement par une intervention policière, selon le parquet. Cette mobilisation, lancée par des citoyens sur les réseaux sociaux et qui rappelle le mouvement des “Gilets jaunes” il y a sept ans, survient au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.”Je n’en attends rien: c’est le même bord politique, la succession”, a déploré à Nantes, Mahault, une éducatrice spécialisée de 52 ans en grève.”La nomination de Sébastien Lecornu est un mauvais signal qui risque de reproduire les mêmes causes produisant les mêmes effet (et) conduire à une nouvelle dissolution”, a redouté en manifestation la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian. M. Lecornu a lui promis “des ruptures sur le fond” et “pas que sur la forme”.   Quelques incidents ont émaillé sporadiquement les rassemblements comme sur la rocade de Rennes où un bus a été saccagé et incendié par des manifestants, a rapporté Star, le réseau de transports en commun de la ville.A Toulouse, une confrontation a éclaté entre de jeunes manifestants, parfois équipés de masques à gaz, lunettes de ski ou de natation, et les forces de l’ordre.- Centre commercial fermé -En milieu d’après-midi, 203 personnes avaient été interpellées en agglomération parisienne. Au niveau national, le ministère de l’Intérieur a fait état de 295 interpellations à 13H00. Dans un communiqué, le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, a regretté “depuis ce matin d’apparents actes de brutalité commis des forces de l’ordre contre les journalistes qui couvrent les mouvements sociaux” et invité les journalistes “violentés” à se faire connaître.En raison de “mesures de sécurité demandées par la préfecture de police”, aucun métro ni train ne marquait l’arrêt dans les stations de Châtelet-les-Halles, et son centre commercial – le plus fréquenté d’Europe selon la direction du site – a fermé ses portes après des appels aux pillages sur les réseaux sociaux.Côté transports, la circulation des trains a été coupée par des occupations de voies à Cherbourg et Valence, selon la SNCF. A Paris et en Ile-de-France, les transports en commun connaissent quelques perturbations. Au musée du Louvre à Paris, seules quelques salles étaient ouvertes tandis que le musée d’Orsay restait lui complètement fermé.Une centaine de lycées étaient perturbés et 27 bloqués, selon le ministère de l’Education nationale, notamment à Paris, à Montpellier, Rennes et Lille. Des mobilisations étudiantes ont été recensées dans plusieurs villes.Après cette première journée de mobilisations citoyennes, soutenue seulement par la CGT et FO, l’intersyndicale appelle à son tour les salariés à la grève le 18 septembre.

Stock markets strike records despite geopolitical unrest

Global stock markets struck fresh record highs on Tuesday as expectations of more cuts to US interest rates offset escalating geopolitical tensions.Data showing US producer prices unexpectedly fell in August helped push the S&P 500 and Nasdaq Composite into record territory.The US producer price index (PPI) dipped 0.1 percent on a month-on-month basis, according to Department of Labor data — when analysts had expected a 0.3-percent increase.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said the data will ease the market’s angst about the effect of tariffs fuelling inflation in consumer prices.”This report will keep the market locked on its view that there will be at least 75 basis points of rate cuts by the Fed before the end of the year,” he said. Wall Street had notched fresh highs Tuesday as markets digested weak US jobs data that added to expectations that the Federal Reserve will lower US interest rates at its meeting next week.Investors also see it cutting rates at the other two meetings remaining in 2025.The dollar drifted lower against its main rival currencies.Wall Street also got a boost from a more than 40-percent jump in Oracle shares after the software company projected huge revenue growth based on contracts connected to artificial intelligence.Tokyo’s stock market ended at an all-time high, as did Seoul where South Korean traders were hopeful the government will not implement plans to lower the capital gains tax threshold for stocks.In Europe, the Paris CAC 40 ended the day with a slight gain as a new prime minister took office in France.President Emmanuel Macron on Tuesday appointed Sebastien Lecornu as prime minister, one day after his predecessor Francois Bayrou lost a confidence vote in parliament over planned austerity measures to reduce France’s debt.”The failure of… (the) austerity push signals that compromise will be needed, but for now, investors are focusing on the near-term boost to sentiment rather than the longer-term fiscal risks,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.Kathleen Brooks, research director at XTB trading group, said “financial markets are once again defying gravity as we move through September, which is seasonally a weak month for stocks.”Traders appeared also to look past Russia’s overnight violation of Polish airspace.Gains for oil prices were relatively modest, while gas futures were unmoved after Israel’s strikes Tuesday against Hamas in gas-rich Qatar.Gold, a traditional safe haven investment, traded close to its recent record highs. Elsewhere, Jakarta’s stock market clawed back a large part of Tuesday’s heavy losses that came after President Prabowo Subianto removed finance minister Sri Mulyani Indrawati following deadly anti-government protests.London ended lower, pulled down by a nearly 13-percent plunge in the share price of Primark owner ABF following a poorly-received trading update regarding its clothing and food businesses.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 45,454.46 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,538.15New York – Nasdaq Composite: UP 0.4 percent at 21,957.35 London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,225.39 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,761.32 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 23,632.95 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 43,837.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 26,200.26 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,812.22 (close)Euro/dollar: UP at $1.1723 from $1.1707 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3547 from $1.3527 Dollar/yen: DOWN at 147.40 from 147.42 yen Euro/pound: DOWN at 86.54 pence from 86.57 penceBrent North Sea Crude: UP 1.5 percent at $67.36 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $63.62 per barrelburs/rl/rlp

Les Bourses européennes terminent sans direction claire

Les marchés boursiers européens ont fini sans direction notable mercredi, digérant sereinement le recul surprise de l’indice des prix à la production aux Etats-Unis, qui conforte les prévisions d’une baisse des taux imminente de la Réserve fédérale américaine (Fed).Paris a pris 0,15% et Milan 0,12%. Londres a cédé 0,19% et Francfort 0,36%.

Des milliers de morts après les incendies géants au Canada en 2023, jusqu’en Europe

Les incendies géants qui ont touché les forêts canadiennes en 2023 ont contribué à des dizaines de milliers de morts, essentiellement en Amérique du Nord, mais aussi en Europe, selon des estimations publiées mercredi.Ces feux de forêts ont touché tout le pays, aussi bien le Québec que les Territoires du Nord-Ouest, entre mai et septembre cette année-là, ravageant quelque 17,3 millions d’hectares de végétation.Une étude de la revue Nature estime à 354 millions le nombre de personnes, en Amérique du Nord et en Europe, exposées, en raison de ces incendies, à des niveaux de particules fines en suspension (PM2,5) supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.Les retombées de ces sinistres ont contribué à près de 70.000 morts prématurées sur les deux continents. La plupart étaient dues à la pollution atmosphérique et une minorité à l’exposition directe aux fumées.”Même si nous anticipions de fortes conséquences des incendies record de 2023, l’ampleur de l’exposition pour les populations et la mortalité qui leur est attribuable sont plus élevées qu’attendu”, a déclaré à l’AFP l’un des auteurs de l’étude, Qiang Zhang, de l’université Tsinghua à Pékin.”Ces résultats soulignent que des feux de forêt aussi extrêmes ne sont plus seulement une question environnementale régionale, mais qu’ils sont devenus une préoccupation de santé publique mondiale”, a-t-il ajouté.Les particules fines pénètrent dans le système sanguin via la respiration, et font partie des causes des bronchites chroniques, cancers du poumon et maladies cardiovasculaires.L’exposition directe aux fumées toxiques a paradoxalement davantage touché les États-Unis (4.100 morts) que le Canada (1.300 morts).À plus long terme, les chercheurs estiment les morts dues à la pollution produite par ces feux à 41.900 en Amérique du Nord, et à 22.400 en Europe. L’Espagne, la France et l’Italie ont été les pays européens les plus touchés.Ces estimations sont les premières de leur genre, selon Qiang Zhang. Les chercheurs se sont heurtés à l’absence de références antérieures, et ont bâti un modèle informatique à partir d’observations satellite.D’après eux, cela n’a pas permis de déterminer les effets sur la santé des polluants pris séparément. La recherche sur le sujet devient pourtant cruciale avec des incendies rendus encore plus grands, fréquents et intenses par le changement climatique.

US says backs S.Korea investment as plane fetches detained workers

The United States said Wednesday that it welcomed investment from South Korea, which dispatched a plane to repatriate hundreds of workers arrested in an immigration raid that shocked the close US ally.South Koreans made up the majority of 475 people arrested at a Hyundai-LG battery plant under construction in the US state of Georgia last week, according to immigration agents. The operation was the largest single-site raid conducted under US President Donald Trump’s immigration crackdown, according to an investigating agent. Foreign Minister Cho Hyun flew to Washington where Secretary of State Marco Rubio met him behind closed doors and issued a statement saluting the endurance of the alliance with the South, formally known as the Republic of Korea.Rubio said the United States “welcomes ROK investment into the United States and stated his interest in deepening cooperation on this front,” State Department spokesman Tommy Pigott said.Cho has called the mass detention of South Koreans a “grave situation” and pledged to secure the workers’ swift return “in good health.”Before departing, Cho told South Korean MPs that “a tentative agreement” had been reached with US authorities to ensure the detained workers would not face penalties, such as a five-year ban on re-entry.A Korean Air Boeing 747-8I, which seats over 350 passengers, left Seoul Wednesday, a company representative told AFP.While no official time has been given for the return flight, South Korean officials said Wednesday it had been delayed “due to circumstances on the US side”,  without giving details.Local media had reposted it would leave Wednesday, US time.”We are maintaining close consultations with the US authorities to secure the earliest possible departure,” the Ministry of Foreign Affairs said in a statement.”I feel a great responsibility that our citizens have been arrested in this manner,” Cho said during a meeting with South Korean business leaders in Washington on Tuesday. Diplomatic officials had been dispatched to Georgia to mount a “full-front response,” he added, with the consulate general in Atlanta in contact with local authorities.In addition to being a key US security ally, South Korea is Asia’s fourth-biggest economy and a major automaker and electronics producer, and its companies have multiple plants in the United States.Seoul also heeded Washington’s repeated call during tariff negotiations for global investment in the United States.The site of the raid is a $4.3 billion joint venture between two South Korean firms –- Hyundai and LG Energy Solution –- to build a battery cell manufacturing facility in Georgia.Experts said most of the detained South Korean workers were likely to hold visas that do not allow for hands-on construction work.The case could provide momentum for Seoul officials to push for a special visa act tailored to South Koreans, said US-licensed attorney Yum Seung-yul.”Using this as a case in point, officials here could strongly push for the Partner with Korea Act in Washington,” he said, referring to a proposal that would create a quota of 15,000 visas for skilled professionals.