Chinese companies extend electric vehicle range with petrol generators

Chinese companies such as BYD made their name producing some of the world’s best electric vehicles ahead of the curve but they have turned to an old-school solution to extend the range of some of their newest models — the petrol generator. At the huge industry show Auto Shanghai this week, BYD’s luxury Yangwang U8 SUV and other electric models such as Chery’s Exeed ET promised an unusually long range of more than 1,000 kilometres (620 miles).The secret is a small petrol generator, known as a range extender, which is connected to the cars’ batteries and feeds them only when needed.Because the range extender is not connected to the wheels, the vehicles, known as EREVs, always run in 100 percent electric mode even though they consume petrol and emit toxic gases.This technology grew faster in China last year than any other type of powertrain, the system that propels a vehicle forward. More than one million EREVs were sold, representing a total market share of six percent, according to the McKinsey consultancy.Range extenders are rare elsewhere at the moment but that could soon change.In the United States, Stellantis plans to offer an EREV version of its star pick-up, the Ram 1500, while its Chinese partner Leapmotor has already launched its C10 SUV in Europe. Volkswagen has plans to launch an EREV Scout pickup in the United States after unveiling an EREV SUV at Auto Shanghai as part of its renewed push into China. Horse Powertrain, a joint venture between France’s Renault and China’s Geely, also presented an engine that can be installed in an electric model.- Global expansion? -EREVs fall into the category of rechargeable hybrids, which are seen by manufacturers as a good bet in Europe and North America where electrification has been slower than expected. They pollute less than petrol cars if they are properly charged, while also assuaging driver concerns about range. According to a survey published by McKinsey on Tuesday, once the concept has been explained, almost a quarter of customers questioned in Europe and the United States said they would consider choosing an EREV as their next car. “This is a real use identified for the United States, for very American needs,” said Stellantis’ Sebastien Jacquet.They are suitable for long journeys but also work well for “pick-ups for towing boats, for example”. While an electric vehicle has towing capacity, its battery only lasts 100 kilometres, Jacquet said.The road ahead is less clear in Europe.Unlike in the United States, there is a planned transition to a 100 percent electric car market, warned Alexandre Marian of AlixPartners, “the cut-off point of 2035”.Some, notably Germany, want exceptions for non-electric but less polluting motors. “Who would now invest into new capacities if you know that there’s a natural end to it in 2035?” asked Holger Klein, head of German equipment manufacturer ZF. “That’s why we need to solve this very soon,” he said.Range extenders are a “very good opportunity to reduce the entry cost for people to come to electric mobility”, said Volkswagen boss Oliver Blume on Tuesday.However, “in the long term I see the electric mobility as superior”, he said.In a few years, Blume said, battery development will have progressed to the point where those longer ranges will be achievable by pure electric vehicles.

Les efforts de l’État contre la pollution de l’air ont “porté leurs fruits”, estime le Conseil d’État

L’État, condamné à plusieurs reprises depuis 2017 pour ses manquements sur la pollution de l’air, a échappé vendredi à une nouvelle astreinte financière que réclamaient des associations environnementales, le Conseil d’État estimant que les “mesures prises (…) ont porté leurs fruits”.”Plus aucune zone ne dépasse les seuils de pollution aux particules fines (PM10) et le seuil de pollution au dioxyde d’azote (NO2) est quasiment respecté à Lyon et proche de l’être à Paris”, écrit dans un communiqué le Conseil d’État.La plus haute juridiction administrative française conclut que “l’État a mis en place les actions nécessaires pour améliorer la qualité de l’air en France” et a donc “exécuté sa décision de justice de 2017 dans sa totalité”.En juillet 2017, le Conseil, saisi par Les Amis de la Terre et plusieurs autres ONG, avait enjoint l’État de mettre en Å“uvre des plans de réduction des niveaux de PM10 (particules fines de moins de 10 microns) et de dioxyde d’azote (NO2, notamment associé au trafic routier) dans treize zones de métropole. Jugeant les efforts de l’État insuffisants, les magistrats l’avaient condamné en 2021 et 2022 à payer trois astreintes de dix millions d’euros par semestre de non-respect de son jugement. Une nouvelle condamnation était intervenue en 2023 à verser deux astreintes, réduites à 5 millions par semestre car seules les agglomérations lyonnaise et parisienne étaient encore défaillantes.À Lyon, “seule une station de mesure a présenté une concentration” de dioxyde d’azote “en dépassement, s’établissant à 44 μg/m3 en 2023, mais celle-ci devrait respecter le seuil de 40 μg/m3 en 2024″, note le Conseil d’État.”Si les concentrations relevées ne permettent pas, par elles-mêmes, de regarder la situation comme consolidée de façon certaine, l’État justifie que les mesures prises permettront d’assurer dorénavant le respect des seuils dans l’agglomération lyonnaise”, résume le communiqué.Concernant Paris, “trois stations de mesures sont encore en situation de dépassement en 2024” pour le NO2, “deux devraient l’être encore en 2025 et plus aucune en 2026”, note encore le Conseil.Malgré ces dépassements, le Conseil d’État estime que sa décision de 2017 est respectée car des mesures “précises et ayant vocation à prolonger la dynamique de réduction” dans la région parisienne ont été prises. Notamment la restriction de circulations depuis le 1er janvier des véhicules Crit’Air 3 et l’adoption en janvier du 4e plan de protection de l’atmosphère d’ÃŽle-de-France, qui prévoit des baisses de vitesses maximales sur certains axes.

La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt

La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape

Le Vatican est en effervescence vendredi avant les funérailles du pape François samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, où fidèles et touristes continuent de se presser pour rendre un dernier hommage au pontife dans la basilique, avant le scellement de son cercueil à 20H00 (18H00 GMT).Depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, environ 150.000 personnes se sont déjà recueillies dans la basilique Saint-Pierre de Rome, selon le Vatican.Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver tôt vendredi matin à l’aéroport romain de Fiumicino. Le président français Emmanuel Macron est attendue vendredi à 18h00 (16H00GMT) dans la basilique. Jusqu’à présent, 50 chefs d’Etat et 10 monarques ont confirmé leur présence aux obsèques, dont le président américain Donald Trump, qui doit atterrir à Rome peu avant 23H00 (21H00 GMT) avec son épouse Melania, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, ou encore le Prince William. L’ancien président américain Biden assistera aussi aux obsèques.Donald Trump, qui restera moins de 24 heures dans la capitale romaine, n’a pour l’instant prévu aucune rencontre bilatérale, selon le programme officiel.Comme la veille, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit face à l’affluence, d’autant que ce vendredi est un jour férié en Italie. La Protection civile italienne, qui s’attend à l’afflux de “plusieurs centaines de milliers” de personnes à Rome ce week-end, a indiqué que l’accès à la place Saint-Pierre, par laquelle se fait l’entrée dans la basilique, serait fermé à partir de 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT).”Nous sommes là depuis deux heures”, a témoigné dans la queue menant à la basilique Mark Anthony Baltazar, un Philippin de 45 ans. “Nous voulons le voir, faire une dernière prière en son nom. Nous attendrons”, a-t-il ajouté.Filipa Castronovo, une religieuse italienne de 76 ans, a vécu un moment “très émouvant”, a-t-elle témoigné en quittant la basilique. “C’est comme aller voir un père” et “conserver vivante la mémoire forte d’un père qui m’a aimée et continuera du ciel à vouloir du bien”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP.- Messe à Buenos Aires -A plus de 11.000 km de Rome, Buenos Aires, dont était originaire Jorge Bergoglio, se préparait également à faire à distance ses adieux au pape François. Une veillée aux flambeaux y coïncidera avant l’aube samedi avec les funérailles au Vatican, suivie d’une messe dans la cathédrale de François lorsqu’il en était l’archevêque et d’un pèlerinage sur ses traces dans les banlieues de la ville, ces périphéries du monde auquel il faisait souvent référence.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé dans la nuit de vendredi à samedi.Vendredi à 20H00 (18H00 GMT) sera scellé le cercueil du pape, lors d’une cérémonie privée à laquelle assisteront les cardinaux et qui sera présidée par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses 12 années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Le cercueil capitonné de rouge du jésuite argentin a été placé devant l’autel de la basilique Saint-Pierre. François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.La place Saint-Pierre, sur laquelle se déroulera la messe des funérailles, ouvrira dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, a annoncé le Vatican.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémomie privée.Durant le transfert, qui devrait prendre une demi-heure environ, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte-Marie-Majeure pour accueillir le cercueil du pontife, qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la Chapelle Sixtine, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-ide-cmk-jra/apo/lpt

Réseaux d’eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres

Le secteur de l’eau britannique, blâmé depuis des années pour des infrastructures obsolètes et des épisodes de pollution à répétition, va devoir financer des investissements colossaux de 290 milliards de livres (340 milliards d’euros) sur 25 ans, prévient le contrôleur des comptes britanniques vendredi.”Le secteur doit attirer des investissements sans précédent”, souligne le National Audit Office (NAO) dans un communiqué.Un total de 47 milliards de livres sera nécessaire sur les 5 prochaines années en dépenses d’infrastructures, et il faudra “290 milliards de livres pour atteindre les objectifs gouvernementaux au cours des 25 prochaines années”, ajoute la NAO, qui publie vendredi un rapport sur le sujet.Les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, pâtissent d’un sous-investissement chronique dans un système qui date en grande partie de l’époque victorienne.Conséquence: le déversement régulier de quantités importantes d’eaux usées dans les cours d’eau et en mer lorsque les canalisations débordent, mais aussi des ruptures de conduites ou des coupures d’approvisionnement qui mettent les nerfs des Britanniques à vif.Selon le rapport, le gouvernement et les régulateurs “ont échoué à attirer les investissements nécessaires”. Il y a urgence et il faut accélérer, souligne la NAO, selon qui il faudrait au rythme actuel 700 ans pour remplacer l’intégralité du réseau d’eau existant.Le gouvernement “a pris des mesures urgentes”, notamment en légiférant pour durcir les sanctions contre les dirigeants de compagnies des eaux qui ne respecteraient pas la loi, a rappelé l’exécutif dans une déclaration transmise à l’AFP. “Mais le changement ne se fera pas du jour au lendemain.”L’Ofwat, le régulateur de l’eau, a de son côté autorisé les entreprises du secteur à augmenter leurs factures, ce qui permettra notamment “d’améliorer la résilience de l’approvisionnement en eau (…), et de réduire la pollution des eaux usées de 45% d’ici 2030”, a-t-il indiqué à l’AFP.Mais le besoin massif d’investissement “coïncide avec une période de piètre performances financières (des entreprises du secteur), de perte de confiance du public et des investisseurs” privés, ajoute le contrôleur des comptes.Les graves difficultés financières de Thames Water, le plus grand distributeur d’eau du Royaume-Uni, qui dessert la région de Londres, est une source d’inquiétude majeure pour le gouvernement, qui voudrait éviter un plan de sauvetage public potentiellement ruineux.La justice britannique a récemment donné son feu vert à un nouvel emprunt de 3 milliards de livres de cette entreprise qui croule déjà sous les dettes, pour lui permettre de se financer dans les mois qui viennent et lui laisser le temps de trouver un repreneur privé.Le fonds d’investissement américain KKR est le “partenaire privilégié” dans ces discussions de rachat, a annoncé Thames Water fin mars, disant viser une recapitalisation “au second semestre 2025”.

Réseaux d’eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres

Le secteur de l’eau britannique, blâmé depuis des années pour des infrastructures obsolètes et des épisodes de pollution à répétition, va devoir financer des investissements colossaux de 290 milliards de livres (340 milliards d’euros) sur 25 ans, prévient le contrôleur des comptes britanniques vendredi.”Le secteur doit attirer des investissements sans précédent”, souligne le National Audit Office (NAO) dans un communiqué.Un total de 47 milliards de livres sera nécessaire sur les 5 prochaines années en dépenses d’infrastructures, et il faudra “290 milliards de livres pour atteindre les objectifs gouvernementaux au cours des 25 prochaines années”, ajoute la NAO, qui publie vendredi un rapport sur le sujet.Les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, pâtissent d’un sous-investissement chronique dans un système qui date en grande partie de l’époque victorienne.Conséquence: le déversement régulier de quantités importantes d’eaux usées dans les cours d’eau et en mer lorsque les canalisations débordent, mais aussi des ruptures de conduites ou des coupures d’approvisionnement qui mettent les nerfs des Britanniques à vif.Selon le rapport, le gouvernement et les régulateurs “ont échoué à attirer les investissements nécessaires”. Il y a urgence et il faut accélérer, souligne la NAO, selon qui il faudrait au rythme actuel 700 ans pour remplacer l’intégralité du réseau d’eau existant.Le gouvernement “a pris des mesures urgentes”, notamment en légiférant pour durcir les sanctions contre les dirigeants de compagnies des eaux qui ne respecteraient pas la loi, a rappelé l’exécutif dans une déclaration transmise à l’AFP. “Mais le changement ne se fera pas du jour au lendemain.”L’Ofwat, le régulateur de l’eau, a de son côté autorisé les entreprises du secteur à augmenter leurs factures, ce qui permettra notamment “d’améliorer la résilience de l’approvisionnement en eau (…), et de réduire la pollution des eaux usées de 45% d’ici 2030”, a-t-il indiqué à l’AFP.Mais le besoin massif d’investissement “coïncide avec une période de piètre performances financières (des entreprises du secteur), de perte de confiance du public et des investisseurs” privés, ajoute le contrôleur des comptes.Les graves difficultés financières de Thames Water, le plus grand distributeur d’eau du Royaume-Uni, qui dessert la région de Londres, est une source d’inquiétude majeure pour le gouvernement, qui voudrait éviter un plan de sauvetage public potentiellement ruineux.La justice britannique a récemment donné son feu vert à un nouvel emprunt de 3 milliards de livres de cette entreprise qui croule déjà sous les dettes, pour lui permettre de se financer dans les mois qui viennent et lui laisser le temps de trouver un repreneur privé.Le fonds d’investissement américain KKR est le “partenaire privilégié” dans ces discussions de rachat, a annoncé Thames Water fin mars, disant viser une recapitalisation “au second semestre 2025”.