L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.

L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.

Israel’s Gaza plan risks ‘another calamity,’ UN official warns

A UN official on Sunday warned the Security Council that Israel’s plans to control Gaza City risked “another calamity” with far-reaching consequences, as Benjamin Netanyahu insisted his goal was not to occupy the territory.The United Nations Security Council held a rare emergency weekend meeting after Israel said its military would “take control” of Gaza City in a plan approved by Prime Minister Netanyahu’s security cabinet that sparked a wave of global criticism.”If these plans are implemented, they will likely trigger another calamity in Gaza, reverberating across the region and causing further forced displacement, killings, and destruction,” UN Assistant Secretary General Miroslav Jenca told the Security Council.The UN’s humanitarian office OCHA said 98 children had died from acute malnutrition since the start of the conflict in October 2023, with 37 of those deaths since July, according to Gaza’s authorities.”This is no longer a looming hunger crisis — this is starvation, pure and simple,” said OCHA’s coordination director Ramesh Rajasingham.Palestinian Ambassador to the UN Riyad Mansour said Sunday “over two million victims are enduring unbearable agony,” calling Israel’s plans for Gaza City “illegal and immoral,” and for foreign journalists to be allowed into Gaza.Netanyahu announced on Sunday a plan to allow more foreign journalists to report inside Gaza — accompanied by the Israeli military.- Sanctions calls -Britain, a close ally of Israel which nonetheless pushed for an emergency meeting on the crisis, warned the Israeli plan risked prolonging the conflict.”It will only deepen the suffering of Palestinian civilians in Gaza. This is not a path to resolution. It is a path to more bloodshed,” said British deputy ambassador to the UN James Kariuki.World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus echoed that sentiment, calling the Israeli plan “deeply worrying, given the already dire humanitarian and health situation across the Strip.”But Netanyahu said Sunday his country was “talking in terms of a fairly short timetable because we want to bring the war to an end,” as he insisted Israel did not want to occupy Gaza.Outside the meeting at UN headquarters in New York, a small but noisy protest calling for an end to the conflict was met by a large police presence.The United States, a veto-wielding permanent member of the Security Council, accused those nations who supported Sunday’s meeting of “actively prolonging the war by spreading lies about Israel.””Israel has a right to decide what is necessary for its security and what measure measures are appropriate to end the threat posed by Hamas,” said US envoy to the UN Dorothy Shea. Israel’s deputy ambassador to the UN Jonathan Miller said “pressure should not be placed on Israel, who suffered the most horrific attack against the Jewish people since the Holocaust, but on Hamas.” Algeria’s Ambassador Amar Bendjama called for sanctions on Israel in response to its Gaza City plan.”The hour has come to impose sanctions on the enemy of humanity,” he said.”If it was another country, you would have been imposing sanctions a long time ago,” the Palestinian envoy Mansour said.

L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix

Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -“Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.Mais “Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d’Etat ou de gouvernement européens.Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d’ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.”Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre”, a-t-il dit à la télévision.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que “le chemin vers la paix” ne pouvait “pas être tracé sans la voix de l’Ukraine”. “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”, ont-ils insisté dans une déclaration.Le président américain “met la pression sur Poutine”, a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : “Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”.” – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, les responsables ukrainiens  “travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d’importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source dans le renseignement ukrainien.

L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix

Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -“Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.Mais “Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d’Etat ou de gouvernement européens.Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d’ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.”Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre”, a-t-il dit à la télévision.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que “le chemin vers la paix” ne pouvait “pas être tracé sans la voix de l’Ukraine”. “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”, ont-ils insisté dans une déclaration.Le président américain “met la pression sur Poutine”, a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : “Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”.” – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, les responsables ukrainiens  “travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d’importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source dans le renseignement ukrainien.

Dans l’Aude, le gigantesque incendie enfin maîtrisé, la vigilance subsiste

Le gigantesque incendie survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche par les 1.300 pompiers toujours mobilisés, en vigilance maximale, pour éviter des réactivations, comme il y en a eu plusieurs dans la journée.”Le feu est désormais maîtrisé. Ce qui suppose tout de même le maintien de la mobilisation. La mobilisation doit être totale, il s’agit de tenir et ne pas faiblir”, a déclaré Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude, lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.Le colonel Michaël Sabot, commandant adjoint des opérations, a précisé que le défi était maintenant de “noyer les points chauds”, “traiter les 90 km de lisières”, “une période de surveillance active”.”À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes”, a réagit le Premier ministre François Bayrou sur X. “S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance”, a-t-il ajouté. Avec les températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h, la journée de dimanche s’annonçait “compliquée”, selon les mots du préfet de l’Aude dans la matinée. – Stratégie payante -Dimanche, “nous avons eu dix réactivations de foyers qui ont été traitées par (les pompiers) au sol et les hélicoptères bombardiers d’eau, qui ont procédé à 22 largages. La stratégie d’attaque massive aéroterrestre s’est poursuivie toute la journée”, a relaté le colonel Sabot.Les températures caniculaires resteront de mise en début de semaine.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeurs d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice-président du conseil départemental de l’Aude. Dimanche, un vent chaud a soufflé sur les Corbières, rendant l’air brûlant, a constaté une journaliste de l’AFP.Le préfet de l’Aude a interdit l’accès au massifs montagneux du département jusqu’à lundi 7h. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Pour travailler “sur les points chauds”, 58 militaires formés aux feux de forêt seront en appui des pompiers dès lundi, a indiqué la préfecture.  Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations dimanche se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracés dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans l’Aude, le gigantesque incendie enfin maîtrisé, la vigilance subsiste

Le gigantesque incendie survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche par les 1.300 pompiers toujours mobilisés, en vigilance maximale, pour éviter des réactivations, comme il y en a eu plusieurs dans la journée.”Le feu est désormais maîtrisé. Ce qui suppose tout de même le maintien de la mobilisation. La mobilisation doit être totale, il s’agit de tenir et ne pas faiblir”, a déclaré Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude, lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.Le colonel Michaël Sabot, commandant adjoint des opérations, a précisé que le défi était maintenant de “noyer les points chauds”, “traiter les 90 km de lisières”, “une période de surveillance active”.”À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes”, a réagit le Premier ministre François Bayrou sur X. “S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance”, a-t-il ajouté. Avec les températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h, la journée de dimanche s’annonçait “compliquée”, selon les mots du préfet de l’Aude dans la matinée. – Stratégie payante -Dimanche, “nous avons eu dix réactivations de foyers qui ont été traitées par (les pompiers) au sol et les hélicoptères bombardiers d’eau, qui ont procédé à 22 largages. La stratégie d’attaque massive aéroterrestre s’est poursuivie toute la journée”, a relaté le colonel Sabot.Les températures caniculaires resteront de mise en début de semaine.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeurs d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice-président du conseil départemental de l’Aude. Dimanche, un vent chaud a soufflé sur les Corbières, rendant l’air brûlant, a constaté une journaliste de l’AFP.Le préfet de l’Aude a interdit l’accès au massifs montagneux du département jusqu’à lundi 7h. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Pour travailler “sur les points chauds”, 58 militaires formés aux feux de forêt seront en appui des pompiers dès lundi, a indiqué la préfecture.  Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations dimanche se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracés dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Dans l’Aude, le gigantesque incendie enfin maîtrisé, la vigilance subsiste

Le gigantesque incendie survenu mardi dans le massif des Corbières a été “maîtrisé” dimanche par les 1.300 pompiers toujours mobilisés, en vigilance maximale, pour éviter des réactivations, comme il y en a eu plusieurs dans la journée.”Le feu est désormais maîtrisé. Ce qui suppose tout de même le maintien de la mobilisation. La mobilisation doit être totale, il s’agit de tenir et ne pas faiblir”, a déclaré Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude, lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.Le colonel Michaël Sabot, commandant adjoint des opérations, a précisé que le défi était maintenant de “noyer les points chauds”, “traiter les 90 km de lisières”, “une période de surveillance active”.”À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes”, a réagit le Premier ministre François Bayrou sur X. “S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance”, a-t-il ajouté. Avec les températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h, la journée de dimanche s’annonçait “compliquée”, selon les mots du préfet de l’Aude dans la matinée. – Stratégie payante -Dimanche, “nous avons eu dix réactivations de foyers qui ont été traitées par (les pompiers) au sol et les hélicoptères bombardiers d’eau, qui ont procédé à 22 largages. La stratégie d’attaque massive aéroterrestre s’est poursuivie toute la journée”, a relaté le colonel Sabot.Les températures caniculaires resteront de mise en début de semaine.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeurs d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice-président du conseil départemental de l’Aude. Dimanche, un vent chaud a soufflé sur les Corbières, rendant l’air brûlant, a constaté une journaliste de l’AFP.Le préfet de l’Aude a interdit l’accès au massifs montagneux du département jusqu’à lundi 7h. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Pour travailler “sur les points chauds”, 58 militaires formés aux feux de forêt seront en appui des pompiers dès lundi, a indiqué la préfecture.  Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations dimanche se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracés dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Météo-France a placé l’Aude lundi en vigilance rouge canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.