The shrill is gone: AOL to shut down dial-up internet

The ear-piercing beeps, squeals and buzzes of 90s-era dial-up internet will vanish from thousands of holdout American homes in September as historic provider AOL shuts down the service.The raucous sounds of modems establishing their connection to distant servers marked a generation of internet users and still pop up in memes to this day.It also made AOL one of the biggest tech firms of the era, but in the following decades the dial-up connections were steadily replaced with much faster ADSL and then fibre-optic lines.”AOL routinely evaluates its products and services and has decided to discontinue dial-up internet,” the pioneering internet service provider (ISP) said in a blog post. AOL did not say how many users would be affected by the September 30 shutoff.CNBC reported that numbers using dial-up had fallen from around 2.1 million in 2015 to just a few thousand in 2021.AOL merged with Time Warner in a 2001 mega-deal worth $162 billion at the peak of the dotcom bubble.After splitting off again, it was sold to Verizon in 2015 for a far humbler $4.4 billion.AOL was merged with another early internet heavyweight, Yahoo, and sold to the investment fund Apollo Global Management for $5 billion in 2021.Its once widely used chat programme AIM, launched in 1997 and beloved of early-2000s teens, was shut down in 2017.

Al Jazeera journalists hold vigil for staff slain in Gaza

Al Jazeera staff gathered at the news network’s Doha headquarters on Monday for a televised memorial for five colleagues killed by Israel overnight in Gaza.Anas al-Sharif, a recognisable face on the channel, correspondent Mohammed Qreiqeh and camera operators Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal and Moamen Aliwa were killed in the Israeli attack on Sunday.  Scores congregated in an Al Jazeera Arabic studio and newsroom in the Qatari capital to condemn the killings, promising to continue their reporting on the 22-month war between Israel and Hamas in Gaza.Some held pictures of the journalists killed in a strike on their tent in Gaza City in the north of the Palestinian territory. Among those present in Doha were Al Jazeera’s Gaza bureau chief Wael al-Dahdouh, whose wife and children were killed in Israeli strikes, and camera operator Fadi Al Wahidi who was left paralysed by a gunshot wound to the neck while reporting in the territory.”Every time we lose a loved one and a colleague, we lose a part of this… family of journalists. This is something extremely difficult and painful,” Al-Dahdouh told AFP following the vigil. “We stand in solidarity… and we take whatever action we can, but blatant attacks against international law and against everything continue,” he added.The Israeli military confirmed that it had carried out the attack on Al-Sharif, alleging that he was a “terrorist” who “posed as a journalist”. Tamer Almisshal, a senior presenter at Al Jazeera overseeing coverage in Gaza, told AFP the Israeli assertions were “fabricated” and “baseless”, adding that it was not the first time the Qatar-based channel’s journalists in Gaza had been accused of being affiliated with militant groups after being killed. “Israel, by killing and targeting our correspondents and our team in Gaza, they want to kill the truth,” Almisshal added.In July, the Committee to Protect Journalists called for Al-Sharif’s protection and accused the Israeli military of carrying out online attacks on the reporter by claiming that he was a member of Hamas.With Gaza sealed off, many media groups around the world, including AFP, depend on photo, video and text coverage of the conflict provided by Palestinian reporters.Media watchdog Reporters Without Borders (RSF) said in early July that more than 200 journalists had been killed in Gaza since the war began, including several Al Jazeera journalists.Al-Dahdouh explained those journalists still in Gaza “face attacks, murder, fear, hunger, displacement, thirst… after a while, we couldn’t recognise many of our colleagues because they had simply lost half their body weight”. “Their love for this profession… keeps them connected and carrying out this duty,” he added. 

Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Trump deploys National Guard to tackle Washington crime

US President Donald Trump said Monday he will deploy military and federal law enforcement in Washington as he seeks to curb violent crime in the nation’s capital.The Republican leader told a White House news conference he plans to place the DC Metropolitan Police under the direct control of the federal government while sending in the National Guard.The overwhelmingly Democratic city faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged — although violent offenses are down.”This is Liberation Day in DC, and we’re going to take our capital back,” Trump said.Trump — a convicted felon who has pardoned around 1,500 people involved in the 2021 US Capitol riot in Washington — complained that police and prosecutors aren’t tough enough.  He had repeatedly threatened a federal takeover of the city of 700,000, saying crime in Washington is “totally out of control.” The new approach echoes Trump’s immigration policies that have effectively sealed the southern border amid mass deportations while deploying active-duty troops against protesters in Los Angeles.He told reporters he planned to roll out the policy to other crime-ridden cities, spotlighting problems in New York and Chicago.Unlike the 50 states, Washington operates under a unique relationship with the federal government that limits its autonomy and grants Congress extraordinary control over local matters.Since the mid-1970s, the Home Rule Act has allowed residents to elect a mayor and a city council, although Congress still controls the city’s budget.Preliminary data from DC police show significant drops in violent crime between 2023 and 2024, although that was coming off the back of a post-pandemic surge.Trump posted on social media ahead of the news conference that he wants to “stop violent crime” and tackle homeless encampments, after signing an order last month making it easier to arrest homeless people.  Trump ordered homeless people to “move out” of the city in a Truth Social post on Sunday, vowing to “make our Capital safer and more beautiful than it ever was before.”He promised individuals “places to stay,” but “FAR from the Capital.” Trump said criminals would be jailed and that it would all happen “very fast.”

La Finlande inculpe trois marins d’un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique

Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l’équipage du pétrolier Eagle S, accusés d’avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s’inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique.”Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook”, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le pétrolier est soupçonné d’avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin.”Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation”, a précisé le ministère public dans son communiqué. “La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (…) est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives”, selon le parquet.La nationalité des trois marins n’a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à l’AFP que de nombreux membres de l’équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.- Tensions croissantes -Actuellement interdits de sortie du territoire finlandais, les accusés, qui ont nié avoir commis les infractions qui leur sont reprochées, ont soutenu que la Finlande n’était pas compétente dans cette affaire, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises.Mais ces incidents “ont gravement compromis des fonctions importantes de la société”, et la compétence finlandaise s’applique à ce titre, a fait valoir M. Rappe. Le procès devrait débuter d’ici deux semaines.Ces dégradations en mer Baltique, ciblant les infrastructures énergétiques et de communication, s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par Moscou contre les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l’Otan et par la Russie.Les tensions se sont intensifiées autour de la mer Baltique depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Une série d’explosions sous-marines a endommagé les gazoducs Nord Stream qui acheminaient le gaz russe vers l’Europe en septembre 2022, dont la cause n’a pas encore été déterminée.La Finlande et la Suède ont abandonné des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.L’Eagle S est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme”, terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et opérés sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.

La Finlande inculpe trois marins d’un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique

Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l’équipage du pétrolier Eagle S, accusés d’avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s’inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique.”Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook”, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le pétrolier est soupçonné d’avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin.”Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation”, a précisé le ministère public dans son communiqué. “La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (…) est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives”, selon le parquet.La nationalité des trois marins n’a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à l’AFP que de nombreux membres de l’équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.- Tensions croissantes -Actuellement interdits de sortie du territoire finlandais, les accusés, qui ont nié avoir commis les infractions qui leur sont reprochées, ont soutenu que la Finlande n’était pas compétente dans cette affaire, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises.Mais ces incidents “ont gravement compromis des fonctions importantes de la société”, et la compétence finlandaise s’applique à ce titre, a fait valoir M. Rappe. Le procès devrait débuter d’ici deux semaines.Ces dégradations en mer Baltique, ciblant les infrastructures énergétiques et de communication, s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par Moscou contre les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l’Otan et par la Russie.Les tensions se sont intensifiées autour de la mer Baltique depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Une série d’explosions sous-marines a endommagé les gazoducs Nord Stream qui acheminaient le gaz russe vers l’Europe en septembre 2022, dont la cause n’a pas encore été déterminée.La Finlande et la Suède ont abandonné des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.L’Eagle S est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme”, terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et opérés sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.