Wall Street poursuit son ascension, portée par l’optimisme commercial

La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi, battant des records pour la deuxième séance consécutive, les investisseurs se montrant enthousiastes quant aux négociations commerciales en cours.L’indice Nasdaq (+0,47%) et l’indice élargi S&P 500 (+0,52%) ont tous deux atteint un nouveau plus haut historique lundi. Le Dow Jones a lui gagné 0,63%.”Les investisseurs se sentent optimistes parce que nous avons eu un trimestre très solide avec des raisons de se sentir confiants du fait de l’apaisement des tensions commerciales (et) des inquiétudes concernant l’inflation”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.D’avril à juin, le S&P a avancé de plus de 10% et le Nasdaq a bondi de plus de 17%. La place américaine a toutefois été largement chahutée sur cette période avec notamment une large déroute en avril déclenchée par la politique protectionniste de Donald Trump.Désormais, “les investisseurs sont optimistes quant à l’annonce d’accords commerciaux transfrontaliers avant la date limite du 9 juillet”, à partir de laquelle d’importants droits de douane doivent être imposés aux principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.La bonne dynamique de Wall Street s’explique notamment “par le fait que le président Trump a levé l’arrêt des négociations commerciales avec le Canada”, juge Sam Stovall.La Maison Blanche a estimé lundi que le Canada a “cédé” face à Donald Trump en renonçant à sa taxe sur les géants de la tech qui avait conduit le président américain à rompre les négociations commerciales avec son voisin.De son côté, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, se rendra à Washington avant la date butoir du 9 juillet pour tenter de conclure un accord commercial, a-t-il annoncé lundi.Outre les futurs développements sur le plan commercial, les investisseurs vont également surveiller le mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump, qui pourrait être adopté dès lundi par les sénateurs américains après être passé par la Chambre des représentants.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’estimer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estimait dimanche que cette “big beautiful bill” augmenterait la dette publique de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.Seront publiés cette semaine, aux Etats-Unis, l’indice d’activité manufacturière ISM pour juin, l’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l’emploi en juin.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait, à 4,23%, contre 4,28% vendredi en clôture. Au tableau des valeurs, la plateforme d’échange de cryptomonnaies Robinhood s’est envolée (+12,77% à 93,63 dollars), atteignant des nouveaux records après l’annonce du lancement d’actions tokenisées – c’est-à-dire inscrites dans la blockchain – de SpaceX et OpenAI, deux sociétés non-cotées. L’empire américain des réseaux sociaux Meta (Facebook, Instagram) a franchi un nouveau sommet lundi (+0,61% à 738,09 dollars), dans un contexte de substantielles dépenses pour étoffer son équipe dédiée à l’intelligence artificielle (IA).Le groupe Oracle, spécialiste du “cloud” et de l’IA, a bondi de 3,99% à 218,63 dollars après la publication de documents officiels révélant que l’entreprise a signé un nouveau contrat d’hébergement de données qui pourrait lui rapporter jusqu’à 30 milliards de dollars par an à partir de 2028.Le groupe agroalimentaire General Mills a été recherché (+2,55% à 51,81 dollars) après l’annonce de la finalisation du rachat de ses activités américaines dans les yaourts (Yoplait, Go-Gurt…) par le groupe laitier français Lactalis.La société informatique américaine Hewlett Packard Enterprise (HPE) a bondi (+11,08% à 20,45 dollars) à l’annonce d’une résolution trouvée par le ministère de la Justice américain concernant les risques anti-concurrentiels que posait le rachat du spécialiste des équipements de télécommunications Juniper pour 14 milliards de dollars.

Agriculture: compromis trouvé au Parlement sur la loi Duplomb, avec le retour décrié d’un pesticide

La proposition de loi des sénateurs Duplomb et Menonville sur l’agriculture, décriée par la gauche car elle autorise la réintroduction d’un pesticide interdit, a franchi une étape importante lundi avec la conclusion d’un accord députés-sénateurs sur l’ensemble du texte, laissant entrevoir son adoption définitive.Les sept députés et sept sénateurs réunis à huis clos en commission mixte paritaire (CMP) au Sénat sont parvenus à dégager une version de compromis sur ce texte visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”.C’est “un signal fort, attendu et nécessaire, adressé à nos agriculteurs: je salue l’engagement des parlementaires qui ont œuvré à cette convergence”, s’est satisfaite la ministre de l’Agriculture Annie Genevard sur X.Portée par Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (UDI, centre), l’initiative est désormais proche de se concrétiser: un ultime vote sur cette rédaction commune est prévu mercredi au Sénat puis mardi 8 juillet à l’Assemblée nationale.Le vote favorable de la chambre haute, qui penche à droite, ne fait aucun doute. Celui des députés est un peu plus incertain, même si l’addition des voix du Rassemblement national, des Républicains et d’une grande partie du bloc central macroniste semble dessiner une nette majorité pour l’adoption de ce texte réclamé notamment par la FNSEA, syndicat agricole leader.Lundi, en tout cas, la CMP a voté très largement pour le texte de compromis, avec 10 voix pour – RN, LR, centristes et macronistes – et 4 oppositions des socialistes et Insoumis.- Hésitations macronistes -“Ce texte ne va pas résoudre la totalité des besoins des agriculteurs, mais il permet une chose simple: redonner à nos agriculteurs français les mêmes moyens que leurs homologues européens”, s’est félicité M. Duplomb, affirmant avoir eu l’assurance auprès de Gabriel Attal que les élus Renaissance soutiendraient ce texte lors du dernier vote.Au fil des débats, les macronistes avaient néanmoins peiné à masquer leurs divisions devant les mesures les plus irritantes. Et certains de leurs élus pourraient d’ailleurs s’y opposer lors de l’ultime vote.Les opposants ne manqueront pas l’occasion de mettre la pression sur leurs collègues. “Nous appelons ces députés macronistes à la responsabilité. Ce vote sera un vote pour ou contre les questions de santé publique fondamentale”, a martelé auprès de l’AFP la députée Insoumise Manon Meunier, qui s’indigne d’un compromis qui “reprend les pires dispositions votées au Sénat”.”Avec ce texte-là, on n’entend pas les scientifiques, on n’entend pas les alertes de la science, on n’entend pas les alertes du climat”, s’est désolé l’écologiste Benoît Biteau, lui aussi présent en CMP.La disposition la plus sensible est sans nul doute la réintroduction, certes à titre dérogatoire et sous conditions strictes, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018.Ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.- “Signal fort” pour la FNSEA -Le dispositif a bien été maintenu en CMP lundi, assorti de quelques aménagements, comme une “clause de revoyure” au bout de trois années de réintroduction, ou encore l’interdiction de planter, sur les zones préalablement traitées, des végétaux qui attirent les pollinisateurs.Le président de la FNSEA a comme Mme Genevard salué dans cet accord “un signal fort” qui prouve que “nos élus ont entendu les agriculteurs”. Il s’agit, a affirmé Arnaud Rousseau dans un communiqué, d'”une première étape concrète qui fait suite aux mobilisations de l’hiver 2024″.”Nous appelons désormais les sénateurs et députés à adopter ce texte les 2 et 8 juillet lors de son ultime examen. Le choix sera simple : soutenir nos agriculteurs ou les abandonner et ainsi priver la France de sa souveraineté alimentaire”, a conclu le dirigeant du premier syndicat de la profession.Autres mesures votées en CMP, le relèvement des seuils d’autorisation environnementale pour les élevages intensifs ou encore la facilitation du stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures.En revanche, un dispositif sénatorial qui visait à augmenter l’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides a été retiré dans le cadre de ce compromis parlementaire, selon plusieurs participants.Ces discussions se sont accompagnées depuis plusieurs jours de nombreuses manifestations. Plusieurs dizaines de militants, élus, paysans et membres d’ONG se sont encore rassemblés lundi midi à proximité du Sénat, à l’appel du collectif Nourrir qui s’indigne d’une loi “au service de l’agro-industrie”.ama-sb-eg-jul-sac-tq/jum

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Agriculture: compromis trouvé au Parlement sur la loi Duplomb, avec le retour décrié d’un pesticide

La proposition de loi des sénateurs Duplomb et Menonville sur l’agriculture, décriée par la gauche car elle autorise la réintroduction d’un pesticide interdit, a franchi une étape importante lundi avec la conclusion d’un accord députés-sénateurs sur l’ensemble du texte, laissant entrevoir son adoption définitive.Les sept députés et sept sénateurs réunis à huis clos en commission mixte paritaire (CMP) au Sénat sont parvenus à dégager une version de compromis sur ce texte visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”.C’est “un signal fort, attendu et nécessaire, adressé à nos agriculteurs: je salue l’engagement des parlementaires qui ont œuvré à cette convergence”, s’est satisfaite la ministre de l’Agriculture Annie Genevard sur X.Portée par Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (UDI, centre), l’initiative est désormais proche de se concrétiser: un ultime vote sur cette rédaction commune est prévu mercredi au Sénat puis mardi 8 juillet à l’Assemblée nationale.Le vote favorable de la chambre haute, qui penche à droite, ne fait aucun doute. Celui des députés est un peu plus incertain, même si l’addition des voix du Rassemblement national, des Républicains et d’une grande partie du bloc central macroniste semble dessiner une nette majorité pour l’adoption de ce texte réclamé notamment par la FNSEA, syndicat agricole leader.Lundi, en tout cas, la CMP a voté très largement pour le texte de compromis, avec 10 voix pour – RN, LR, centristes et macronistes – et 4 oppositions des socialistes et Insoumis.- Hésitations macronistes -“Ce texte ne va pas résoudre la totalité des besoins des agriculteurs, mais il permet une chose simple: redonner à nos agriculteurs français les mêmes moyens que leurs homologues européens”, s’est félicité M. Duplomb, affirmant avoir eu l’assurance auprès de Gabriel Attal que les élus Renaissance soutiendraient ce texte lors du dernier vote.Au fil des débats, les macronistes avaient néanmoins peiné à masquer leurs divisions devant les mesures les plus irritantes. Et certains de leurs élus pourraient d’ailleurs s’y opposer lors de l’ultime vote.Les opposants ne manqueront pas l’occasion de mettre la pression sur leurs collègues. “Nous appelons ces députés macronistes à la responsabilité. Ce vote sera un vote pour ou contre les questions de santé publique fondamentale”, a martelé auprès de l’AFP la députée Insoumise Manon Meunier, qui s’indigne d’un compromis qui “reprend les pires dispositions votées au Sénat”.”Avec ce texte-là, on n’entend pas les scientifiques, on n’entend pas les alertes de la science, on n’entend pas les alertes du climat”, s’est désolé l’écologiste Benoît Biteau, lui aussi présent en CMP.La disposition la plus sensible est sans nul doute la réintroduction, certes à titre dérogatoire et sous conditions strictes, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018.Ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.- “Signal fort” pour la FNSEA -Le dispositif a bien été maintenu en CMP lundi, assorti de quelques aménagements, comme une “clause de revoyure” au bout de trois années de réintroduction, ou encore l’interdiction de planter, sur les zones préalablement traitées, des végétaux qui attirent les pollinisateurs.Le président de la FNSEA a comme Mme Genevard salué dans cet accord “un signal fort” qui prouve que “nos élus ont entendu les agriculteurs”. Il s’agit, a affirmé Arnaud Rousseau dans un communiqué, d'”une première étape concrète qui fait suite aux mobilisations de l’hiver 2024″.”Nous appelons désormais les sénateurs et députés à adopter ce texte les 2 et 8 juillet lors de son ultime examen. Le choix sera simple : soutenir nos agriculteurs ou les abandonner et ainsi priver la France de sa souveraineté alimentaire”, a conclu le dirigeant du premier syndicat de la profession.Autres mesures votées en CMP, le relèvement des seuils d’autorisation environnementale pour les élevages intensifs ou encore la facilitation du stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures.En revanche, un dispositif sénatorial qui visait à augmenter l’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides a été retiré dans le cadre de ce compromis parlementaire, selon plusieurs participants.Ces discussions se sont accompagnées depuis plusieurs jours de nombreuses manifestations. Plusieurs dizaines de militants, élus, paysans et membres d’ONG se sont encore rassemblés lundi midi à proximité du Sénat, à l’appel du collectif Nourrir qui s’indigne d’une loi “au service de l’agro-industrie”.ama-sb-eg-jul-sac-tq/jum

Agriculture: compromis trouvé au Parlement sur la loi Duplomb, avec le retour décrié d’un pesticide

La proposition de loi des sénateurs Duplomb et Menonville sur l’agriculture, décriée par la gauche car elle autorise la réintroduction d’un pesticide interdit, a franchi une étape importante lundi avec la conclusion d’un accord députés-sénateurs sur l’ensemble du texte, laissant entrevoir son adoption définitive.Les sept députés et sept sénateurs réunis à huis clos en commission mixte paritaire (CMP) au Sénat sont parvenus à dégager une version de compromis sur ce texte visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”.C’est “un signal fort, attendu et nécessaire, adressé à nos agriculteurs: je salue l’engagement des parlementaires qui ont œuvré à cette convergence”, s’est satisfaite la ministre de l’Agriculture Annie Genevard sur X.Portée par Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (UDI, centre), l’initiative est désormais proche de se concrétiser: un ultime vote sur cette rédaction commune est prévu mercredi au Sénat puis mardi 8 juillet à l’Assemblée nationale.Le vote favorable de la chambre haute, qui penche à droite, ne fait aucun doute. Celui des députés est un peu plus incertain, même si l’addition des voix du Rassemblement national, des Républicains et d’une grande partie du bloc central macroniste semble dessiner une nette majorité pour l’adoption de ce texte réclamé notamment par la FNSEA, syndicat agricole leader.Lundi, en tout cas, la CMP a voté très largement pour le texte de compromis, avec 10 voix pour – RN, LR, centristes et macronistes – et 4 oppositions des socialistes et Insoumis.- Hésitations macronistes -“Ce texte ne va pas résoudre la totalité des besoins des agriculteurs, mais il permet une chose simple: redonner à nos agriculteurs français les mêmes moyens que leurs homologues européens”, s’est félicité M. Duplomb, affirmant avoir eu l’assurance auprès de Gabriel Attal que les élus Renaissance soutiendraient ce texte lors du dernier vote.Au fil des débats, les macronistes avaient néanmoins peiné à masquer leurs divisions devant les mesures les plus irritantes. Et certains de leurs élus pourraient d’ailleurs s’y opposer lors de l’ultime vote.Les opposants ne manqueront pas l’occasion de mettre la pression sur leurs collègues. “Nous appelons ces députés macronistes à la responsabilité. Ce vote sera un vote pour ou contre les questions de santé publique fondamentale”, a martelé auprès de l’AFP la députée Insoumise Manon Meunier, qui s’indigne d’un compromis qui “reprend les pires dispositions votées au Sénat”.”Avec ce texte-là, on n’entend pas les scientifiques, on n’entend pas les alertes de la science, on n’entend pas les alertes du climat”, s’est désolé l’écologiste Benoît Biteau, lui aussi présent en CMP.La disposition la plus sensible est sans nul doute la réintroduction, certes à titre dérogatoire et sous conditions strictes, de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France depuis 2018.Ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur.Autorisé ailleurs en Europe, il est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.- “Signal fort” pour la FNSEA -Le dispositif a bien été maintenu en CMP lundi, assorti de quelques aménagements, comme une “clause de revoyure” au bout de trois années de réintroduction, ou encore l’interdiction de planter, sur les zones préalablement traitées, des végétaux qui attirent les pollinisateurs.Le président de la FNSEA a comme Mme Genevard salué dans cet accord “un signal fort” qui prouve que “nos élus ont entendu les agriculteurs”. Il s’agit, a affirmé Arnaud Rousseau dans un communiqué, d'”une première étape concrète qui fait suite aux mobilisations de l’hiver 2024″.”Nous appelons désormais les sénateurs et députés à adopter ce texte les 2 et 8 juillet lors de son ultime examen. Le choix sera simple : soutenir nos agriculteurs ou les abandonner et ainsi priver la France de sa souveraineté alimentaire”, a conclu le dirigeant du premier syndicat de la profession.Autres mesures votées en CMP, le relèvement des seuils d’autorisation environnementale pour les élevages intensifs ou encore la facilitation du stockage de l’eau pour l’irrigation des cultures.En revanche, un dispositif sénatorial qui visait à augmenter l’influence du gouvernement dans le travail de l’agence sanitaire Anses sur les autorisations de pesticides a été retiré dans le cadre de ce compromis parlementaire, selon plusieurs participants.Ces discussions se sont accompagnées depuis plusieurs jours de nombreuses manifestations. Plusieurs dizaines de militants, élus, paysans et membres d’ONG se sont encore rassemblés lundi midi à proximité du Sénat, à l’appel du collectif Nourrir qui s’indigne d’une loi “au service de l’agro-industrie”.ama-sb-eg-jul-sac-tq/jum

Meta débauche à prix d’or pour rebondir dans l’IA, mais des doutes subsistent

En état d’alerte, Mark Zuckerberg et Meta déboursent actuellement des milliards pour étoffer leur équipe d’intelligence artificielle (IA) et se replacer dans la course, mais cette stratégie fait des sceptiques.Mi-juin, l’empire américain des réseaux sociaux n’a pas hésité à lâcher plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, spécialisé dans la mise en état de données utilisées pour développer les modèles d’IA.Le groupe de Menlo Park (Californie) avait auparavant approché plusieurs cibles, dont Perplexity AI, rival autoproclamé de Google, ou encore le joyau de la vidéo IA, Runway.Selon le patron d’Open AI, Sam Altman, Meta a offert une prime individuelle à la signature de plus de 100 millions de dollars à “beaucoup” d’employés d’OpenAI et environ le même montant annuel en salaire.Lundi, dans un memo interne, dont Meta a confirmé le contenu, le PDG Mark Zuckerberg a assuré que pas moins de sept d’entre eux avaient changé d’écurie, tout comme le directeur général de Scale AI, Alexandr Wang, et plusieurs éléments des rivaux Anthropic et Google. D’autres vont suivre, selon lui.Dans un courrier interne, relayé par le site Wired, le responsable de la recherche d’OpenAI, Mark Chen, a dit avoir l’impression que “quelqu’un (s’était) introduit chez (lui) et (avait) volé quelque chose”.Il a assuré que le créateur de ChatGPT était en train de revaloriser des salaires pour contrer l’offensive de Meta et espérait même retenir les partants.Selon plusieurs médias, c’est Mark Zuckerberg lui-même qui a sonné la charge, inquiet de voir Meta distancé dans l’IA générative, malgré des investissements de plusieurs dizaines de milliards.Son dernier grand modèle d’IA, Llama 4, lancé début avril, a déçu.Il arrive derrière tous les poids lourds, américains, chinois et français, dans le classement établi par la plateforme d’évaluation indépendante LMArena sur l’écriture de code, et même derrière son prédécesseur Llama 3 pour l’interface texte.Meta veut intégrer ses nouvelles recrues à une nouvelle équipe dédiée au développement de la “superintelligence”, qui correspond à une IA supérieure aux capacités humaines de compréhension et de réflexion.- “Dépenses incontrôlées” -“Je pense qu’il va réussir à attirer des vrais talents, et il n’avait pas trop le choix”, commente auprès de l’AFP le blogueur Zvi Mowshowitz, “mais ce côté mercenaires est très problématique, sans compter que personne ne veut travailler”, sauf rémunération très élevée, “pour cette société et ces produits”.”Du coup, je ne m’attends pas pas à ce que ça +marche+”, dit-il, c’est-à-dire que Meta reprenne la main dans l’IA.A Wall Street, le titre a enregistré lundi un nouveau sommet historique et la capitalisation approche des 2.000 milliards de dollars, mais des dents commencent à grincer.”Les investisseurs institutionnels se soucient avant tout des liquidités” que dégage l’entreprise (cash-flow) “et de la bonne gestion des capitaux”, décrit Ted Mortonson, analyste chez Baird. “Et en ce moment, il n’y a aucun contre-pouvoir” à Mark Zuckerberg.”Ceux qui ont des actions les gardent pour la publicité IA, sur laquelle Meta est extrêmement bien positionné”, selon lui. “Mais ils sont aussi inquiets de voir ces dépenses incontrôlées.”Lors d’une interview pour le podcast Stratechery, Mark Zuckerberg a expliqué que son groupe comptait offrir bientôt une solution de création publicitaire clef en main directement aux annonceurs et ouvrir ainsi une nouvelle source de revenus.”Cela ne change rien au potentiel de rentabilité à court terme”, considère, pour sa part, Angelo Zino, analyste de CFRA, qui se dit également confiant à un horizon plus lointain, “car cela va créer davantage d’opportunités, de façons de monétiser l’IA, que ce soit via la publicité, les appareils connectés (lunettes et casques) ou même Llama.”Quant à la “superintelligence”, ou l’IA générale, la seconde égalant l’homme et la première le dépassant, “il va encore falloir attendre au moins trois à cinq ans”, prévoit Angelo Zino. “Mais il vous faut recruter ces gens et investir massivement pour être prêt quand on passera à cette phase.””Meta se trouve dans une position unique pour amener la superintelligence au monde”, a écrit Mark Zuckerberg dans son memo, initialement évoqué par Bloomberg. Il voit son équipe “atteindre” un nouveau modèle d’IA “à la frontière”, c’est-à-dire supérieur aux produits existants “dans environ un an”.

Meta débauche à prix d’or pour rebondir dans l’IA, mais des doutes subsistent

En état d’alerte, Mark Zuckerberg et Meta déboursent actuellement des milliards pour étoffer leur équipe d’intelligence artificielle (IA) et se replacer dans la course, mais cette stratégie fait des sceptiques.Mi-juin, l’empire américain des réseaux sociaux n’a pas hésité à lâcher plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, spécialisé dans la mise en état de données utilisées pour développer les modèles d’IA.Le groupe de Menlo Park (Californie) avait auparavant approché plusieurs cibles, dont Perplexity AI, rival autoproclamé de Google, ou encore le joyau de la vidéo IA, Runway.Selon le patron d’Open AI, Sam Altman, Meta a offert une prime individuelle à la signature de plus de 100 millions de dollars à “beaucoup” d’employés d’OpenAI et environ le même montant annuel en salaire.Lundi, dans un memo interne, dont Meta a confirmé le contenu, le PDG Mark Zuckerberg a assuré que pas moins de sept d’entre eux avaient changé d’écurie, tout comme le directeur général de Scale AI, Alexandr Wang, et plusieurs éléments des rivaux Anthropic et Google. D’autres vont suivre, selon lui.Dans un courrier interne, relayé par le site Wired, le responsable de la recherche d’OpenAI, Mark Chen, a dit avoir l’impression que “quelqu’un (s’était) introduit chez (lui) et (avait) volé quelque chose”.Il a assuré que le créateur de ChatGPT était en train de revaloriser des salaires pour contrer l’offensive de Meta et espérait même retenir les partants.Selon plusieurs médias, c’est Mark Zuckerberg lui-même qui a sonné la charge, inquiet de voir Meta distancé dans l’IA générative, malgré des investissements de plusieurs dizaines de milliards.Son dernier grand modèle d’IA, Llama 4, lancé début avril, a déçu.Il arrive derrière tous les poids lourds, américains, chinois et français, dans le classement établi par la plateforme d’évaluation indépendante LMArena sur l’écriture de code, et même derrière son prédécesseur Llama 3 pour l’interface texte.Meta veut intégrer ses nouvelles recrues à une nouvelle équipe dédiée au développement de la “superintelligence”, qui correspond à une IA supérieure aux capacités humaines de compréhension et de réflexion.- “Dépenses incontrôlées” -“Je pense qu’il va réussir à attirer des vrais talents, et il n’avait pas trop le choix”, commente auprès de l’AFP le blogueur Zvi Mowshowitz, “mais ce côté mercenaires est très problématique, sans compter que personne ne veut travailler”, sauf rémunération très élevée, “pour cette société et ces produits”.”Du coup, je ne m’attends pas pas à ce que ça +marche+”, dit-il, c’est-à-dire que Meta reprenne la main dans l’IA.A Wall Street, le titre a enregistré lundi un nouveau sommet historique et la capitalisation approche des 2.000 milliards de dollars, mais des dents commencent à grincer.”Les investisseurs institutionnels se soucient avant tout des liquidités” que dégage l’entreprise (cash-flow) “et de la bonne gestion des capitaux”, décrit Ted Mortonson, analyste chez Baird. “Et en ce moment, il n’y a aucun contre-pouvoir” à Mark Zuckerberg.”Ceux qui ont des actions les gardent pour la publicité IA, sur laquelle Meta est extrêmement bien positionné”, selon lui. “Mais ils sont aussi inquiets de voir ces dépenses incontrôlées.”Lors d’une interview pour le podcast Stratechery, Mark Zuckerberg a expliqué que son groupe comptait offrir bientôt une solution de création publicitaire clef en main directement aux annonceurs et ouvrir ainsi une nouvelle source de revenus.”Cela ne change rien au potentiel de rentabilité à court terme”, considère, pour sa part, Angelo Zino, analyste de CFRA, qui se dit également confiant à un horizon plus lointain, “car cela va créer davantage d’opportunités, de façons de monétiser l’IA, que ce soit via la publicité, les appareils connectés (lunettes et casques) ou même Llama.”Quant à la “superintelligence”, ou l’IA générale, la seconde égalant l’homme et la première le dépassant, “il va encore falloir attendre au moins trois à cinq ans”, prévoit Angelo Zino. “Mais il vous faut recruter ces gens et investir massivement pour être prêt quand on passera à cette phase.””Meta se trouve dans une position unique pour amener la superintelligence au monde”, a écrit Mark Zuckerberg dans son memo, initialement évoqué par Bloomberg. Il voit son équipe “atteindre” un nouveau modèle d’IA “à la frontière”, c’est-à-dire supérieur aux produits existants “dans environ un an”.

Colorado woman dies weeks after firebombing at Gaza hostage protest

An elderly woman who was severely injured in the firebombing attack at a protest supporting Israeli hostages held in Gaza has died, prosecutors in the US state of Colorado said Monday.”Karen Diamond, 82 years old, died tragically as a result of the severe injuries that she suffered in the attack,” the district attorney’s office in Boulder, where the violent June 1 incident occurred, said in a statement.Following Diamond’s death, charges against the suspect in the attack, 45-year-old Egyptian national Mohamed Sabry Soliman, have been amended from attempted murder to first degree murder, the statement said.It added that the district attorney’s office has revised the toll from the attack, estimating that there were 29 victims in total, including 13 who were wounded. Authorities had initially reported 15 wounded.Soliman, who authorities say was in the country illegally after overstaying a tourist visa, already faces over 100 criminal counts for allegedly throwing Molotov cocktails and spraying burning gasoline at the protesters.Last week, the US Justice Department announced federal hate crime charges against Soliman.In bystander videos, the attacker can be heard screaming “End Zionists!” and “Killers!”Governor Jared Polis, the first Jewish person to lead the western state, said Monday on X that the loss of Diamond “is deeply felt by the Boulder community and our entire state, particularly within our strong Jewish community.”The Boulder attack came less than two weeks after the fatal shooting of two Israeli embassy staffers outside a Jewish museum in Washington, where a 31-year-old suspect, who shouted “Free Palestine,” was arrested.

Meta’s AI talent war raises questions about strategy

Mark Zuckerberg and Meta are spending billions to recruit top artificial intelligence talent, triggering debates about whether the aggressive hiring spree will pay off in the competitive generative AI race.OpenAI CEO Sam Altman recently complained that Meta has offered $100 million bonuses to lure engineers away from his company, where they would join teams already earning substantial salaries. Several OpenAI employees have accepted Meta’s offers, prompting executives at the ChatGPT maker to scramble to retain their best talent.”I feel a visceral feeling right now, as if someone has broken into our home and stolen something,” Chief Research Officer Mark Chen wrote in a Saturday Slack memo obtained by Wired magazine. Chen said the company was working “around the clock to talk to those with offers” and find ways to keep them at OpenAI.Meta’s recruitment drive has also landed Scale AI founder and former CEO Alexandr Wang, a Silicon Valley rising star, who will lead a new group called Meta Superintelligence Labs, according to an internal memo, whose content was confirmed by the company.Meta paid more than $14 billion for a 49 percent stake in Scale AI in mid-June, bringing Wang aboard as part of the acquisition. Scale AI specializes in labeling data to train AI models for businesses, governments, and research labs.”As the pace of AI progress accelerates, developing superintelligence is coming into sight,” Zuckerberg wrote in the memo, which was first reported by Bloomberg.”I believe this will be the beginning of a new era for humanity, and I am fully committed to doing what it takes for Meta to lead the way,” he added.US media outlets report that Meta’s recruitment campaign has also targeted OpenAI co-founder Ilya Sutskever, Google rival Perplexity AI, and the buzzy AI video startup Runway.Seeking ways to expand his business empire beyond Facebook and Instagram, Zuckerberg is personally leading the charge, driven by concerns that Meta is falling behind competitors in generative AI.The latest version of Meta’s AI model, Llama, ranked below heavyweight rivals in code-writing performance on the LM Arena platform, where users evaluate AI technologies.Meta is integrating new recruits into a dedicated team focused on developing “superintelligence” — AI that surpasses human cognitive abilities.- ‘Mercenary’ approach -Tech blogger Zvi Moshowitz believes Zuckerberg had little choice but to act aggressively, though he expects mixed results from the talent grab.”There are some extreme downsides to going pure mercenary… and being a company with products no one wants to work on,” Moshowitz told AFP. “I don’t expect it to work, but I suppose Llama will suck less.”While Meta’s stock price approaches record highs and the company’s valuation nears $2 trillion, some investors are growing concerned.Institutional investors worry about Meta’s cash management and reserves, according to Baird strategist Ted Mortonson.”Right now, there are no checks and balances” on Zuckerberg’s spending decisions, Mortonson noted.Though the potential for AI to enhance Meta’s profitable advertising business is appealing, “people have a real big concern about spending.”Meta executives envision using AI to streamline advertising from creation to targeting, potentially bypassing creative agencies and offering brands a complete solution.The AI talent acquisitions represent long-term investments unlikely to boost Meta’s profitability immediately, according to CFRA analyst Angelo Zino. “But still, you need those people on board now and to invest aggressively to be ready for that phase” of generative AI development.The New York Times reports that Zuckerberg is considering moving away from Meta’s Llama model, possibly adopting competing AI systems instead.