US Supreme Court to weigh case about public funds in religious schools

The conservative US Supreme Court will weigh a case on Wednesday challenging the ban on using public money to fund religious charter schools.Nearly all 50 states already allow charter schools, which are privately managed but publicly funded.But the Catholic Church in Oklahoma is vying to open the nation’s first publicly funded religious charter school, Saint Isidore of Seville.Named in homage to the patron saint of the internet, a 7th century Spanish bishop, plaintiffs say the school would promote “parental choice, individual liberty, educational diversity, and student achievement.””Excluding religious groups from Oklahoma’s charter school program denies these opportunities and causes real harm,” plaintiffs add.If the Supreme Court sides with the Catholic Church, taxpayer funding for religious education could see a huge uptick.The separation between church and state is a bedrock principle of the US government, rooted in the First Amendment of the Constitution. The separation has been upheld in many Supreme Court decisions.In the case before the court, the Oklahoma Supreme Court ruled that the creation of the school violates both US and state constitutions. “A ruling for petitioners would eliminate the buffer this Court has long enforced between religious instruction and public schools, including in areas where charter schools are the only or default public school option,” the Oklahoma Attorney General has argued.Six of nine judges on the conservative-majority Supreme Court have demonstrated support for extending religion into public spaces, particularly schools.However, Justice Amy Coney Barrett has recused herself from this case, possibly because of connections to jurists advocating for the creation of contracted religious schools.In 2022, the Supreme Court compelled the northeastern state of Maine to include religious schools in a system of public subsidies, saying their exclusion amounted to discrimination against religion.The conservative majority also, in the same year, invalidated the dismissal of an American football coach in the Seattle area who prayed on the field.The plaintiffs are represented by religious legal advocates Alliance Defending Freedom, who are expected to argue that the prohibition on funding schools will inhibit the First Amendment right to free worship.Nationally, there were more than 3.7 million students enrolled in 8,150 charter schools during the 2022-2023 school year, according to the National Alliance for Public Charter Schools.

Vietnam: parade géante pour les 50 ans de la chute de Saïgon

Le Vietnam célèbre mercredi en grande pompe les 50 ans de la chute de Saïgon, qui avait marqué la réunification du pays sous l’égide du Parti communiste, en présence, pour la première fois, de soldats chinois.La parade militaire a commencé dans la matinée à Ho Chi Minh-Ville, l’ancienne Saïgon, avec vers la tête du cortège un char portant le portrait du leader révolutionnaire Ho Chi Minh, survolé par des avions de chasse et des hélicoptères traînant des drapeaux, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plus de 13.000 personnes participent au défilé dans cette cité ou le Sud pro-américain a acté sa reddition le 30 avril 1975, au terme de l’un des épisodes les plus marquants de la guerre froide.”On va passer du bon temps”, a anticipé auprès de l’AFP Tran Hoang Yen, une Saïgonnaise de 22 ans, en posant en robe traditionnelle devant le palais de l’Indépendance, qui servait de résidence au président du Sud-Vietnam. “Ca n’arrive qu’une fois dans la vie.”Depuis plusieurs jours, une ambiance festive a gagné la mégapole, où flotte une myriade de drapeaux, dont celui, rouge et bleu, frappé d’une étoile dorée, de l’armée Viet Cong.Le 30 avril est célébré comme étant “le jour de la réunification” par le Parti communiste.”Nous devons notre succès (…) à l’immense soutien venu d’Union soviétique, de Chine (…) et à la solidarité du Laos et du Cambodge”, a décrit le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, To Lam, lors d’un discours en amont du défilé.Considéré comme le dirigeant le plus puissant du Vietnam, il a également rendu hommage aux “progressistes du monde entier parmi lesquels des Américains”.Dans un article paru dimanche sur le portail d’informations du gouvernement, To Lam a dit espérer que le pays se débarrassera de “la haine, de l’esprit de séparation ou de division” afin d’éviter aux jeunes générations la guerre.- Amnisties -Le gouvernement va libérer à partir de jeudi 8.000 prisonniers pour marquer l’événement, mais aucun militant politique, dans un contexte de répression accrue de toute voix critique du pouvoir, selon les organisations de défense des droits.”Je ne ressens plus de haine pour ceux qui étaient de l’autre côté. Nous devons nous donner la main pour célébrer la fin de la guerre”, assure Tran Van Truong, un ancien combattant de 75 ans, venu de Hanoï.Le conflit a fait des millions de morts côté vietnamien dont de nombreux civils tués dans des bombardements. Des centaines de milliers d’autres ont été blessés, dont de nombreux intoxiqués par l’agent orange, herbicide contenant de la dioxine qui avait été pulvérisé par les Américains sur de vastes étendues du pays.Côté américain, quelque 58.000 soldats ont trouvé la mort. La guerre du Vietnam reste pour Washington la première grande défaite d’une superpuissance qui se pensait imbattable.Pendant longtemps, cette victoire a servi de fondement pour légitimer la mainmise au pouvoir du Parti communiste, avant que son autorité ne devienne liée à la croissance économique et à l’amélioration du niveau de vie.Pour la première fois, 300 soldats venus des trois pays qui partagent une frontière terrestre avec le Vietnam – Chine, Laos et Cambodge – ont participé au défilé.Pékin a soutenu le Vietnam du Nord durant la guerre, mais les deux pays se sont opposés en 1979 dans un bref conflit frontalier. Depuis, des différends liés à des îlots en mer de Chine méridionale restent comme des pierres dans le jardin de leur histoire commune.- “Reconnaissance” -“Je pense que Hanoï signale à la Chine sa reconnaissance pour sa contribution historique”, explique Zach Abuza, professeur au National War College à Washington.”C’est aussi une autre manière pour eux de dire: +Ne pensez pas que notre politique étrangère penche vers les Américains. Nous sommes indépendants et neutres+”, poursuit-il.Selon les médias d’Etat vietnamiens, plus de 300.000 soldats chinois ont participé à la guerre du Vietnam, apportant un soutien crucial à la défense antiaérienne, à la logistique et au ravitaillement.Le défilé tombe également deux semaines après la visite à Hanoï du président chinois Xi Jinping, dans un contexte d’offensive protectionniste américaine.Le Vietnam veille à entretenir de bonnes relations avec la Chine et les Etats-Unis, afin de maximiser ses intérêts commerciaux, dans la lignée de sa “diplomatie du bambou”.Dans un pays où une majorité de la population est née après la guerre, un certain enthousiasme semblait circuler sur les réseaux sociaux et les médias, complètement contrôlés par le pouvoir.”Je pense que beaucoup de jeunes sont très impatients à l’idée de sortir et de voir de très beaux jeunes soldats et de très belles femmes qui sont dans l’armée”, a estimé Vu Minh Hoang, professeur d’histoire et d’études vietnamiennes à l’université Fulbright, à Ho Chi Minh-Ville.

Vietnam: parade géante pour les 50 ans de la chute de Saïgon

Le Vietnam célèbre mercredi en grande pompe les 50 ans de la chute de Saïgon, qui avait marqué la réunification du pays sous l’égide du Parti communiste, en présence, pour la première fois, de soldats chinois.La parade militaire a commencé dans la matinée à Ho Chi Minh-Ville, l’ancienne Saïgon, avec vers la tête du cortège un char portant le portrait du leader révolutionnaire Ho Chi Minh, survolé par des avions de chasse et des hélicoptères traînant des drapeaux, ont constaté des journalistes de l’AFP.Plus de 13.000 personnes participent au défilé dans cette cité ou le Sud pro-américain a acté sa reddition le 30 avril 1975, au terme de l’un des épisodes les plus marquants de la guerre froide.”On va passer du bon temps”, a anticipé auprès de l’AFP Tran Hoang Yen, une Saïgonnaise de 22 ans, en posant en robe traditionnelle devant le palais de l’Indépendance, qui servait de résidence au président du Sud-Vietnam. “Ca n’arrive qu’une fois dans la vie.”Depuis plusieurs jours, une ambiance festive a gagné la mégapole, où flotte une myriade de drapeaux, dont celui, rouge et bleu, frappé d’une étoile dorée, de l’armée Viet Cong.Le 30 avril est célébré comme étant “le jour de la réunification” par le Parti communiste.”Nous devons notre succès (…) à l’immense soutien venu d’Union soviétique, de Chine (…) et à la solidarité du Laos et du Cambodge”, a décrit le secrétaire général du Parti communiste vietnamien, To Lam, lors d’un discours en amont du défilé.Considéré comme le dirigeant le plus puissant du Vietnam, il a également rendu hommage aux “progressistes du monde entier parmi lesquels des Américains”.Dans un article paru dimanche sur le portail d’informations du gouvernement, To Lam a dit espérer que le pays se débarrassera de “la haine, de l’esprit de séparation ou de division” afin d’éviter aux jeunes générations la guerre.- Amnisties -Le gouvernement va libérer à partir de jeudi 8.000 prisonniers pour marquer l’événement, mais aucun militant politique, dans un contexte de répression accrue de toute voix critique du pouvoir, selon les organisations de défense des droits.”Je ne ressens plus de haine pour ceux qui étaient de l’autre côté. Nous devons nous donner la main pour célébrer la fin de la guerre”, assure Tran Van Truong, un ancien combattant de 75 ans, venu de Hanoï.Le conflit a fait des millions de morts côté vietnamien dont de nombreux civils tués dans des bombardements. Des centaines de milliers d’autres ont été blessés, dont de nombreux intoxiqués par l’agent orange, herbicide contenant de la dioxine qui avait été pulvérisé par les Américains sur de vastes étendues du pays.Côté américain, quelque 58.000 soldats ont trouvé la mort. La guerre du Vietnam reste pour Washington la première grande défaite d’une superpuissance qui se pensait imbattable.Pendant longtemps, cette victoire a servi de fondement pour légitimer la mainmise au pouvoir du Parti communiste, avant que son autorité ne devienne liée à la croissance économique et à l’amélioration du niveau de vie.Pour la première fois, 300 soldats venus des trois pays qui partagent une frontière terrestre avec le Vietnam – Chine, Laos et Cambodge – ont participé au défilé.Pékin a soutenu le Vietnam du Nord durant la guerre, mais les deux pays se sont opposés en 1979 dans un bref conflit frontalier. Depuis, des différends liés à des îlots en mer de Chine méridionale restent comme des pierres dans le jardin de leur histoire commune.- “Reconnaissance” -“Je pense que Hanoï signale à la Chine sa reconnaissance pour sa contribution historique”, explique Zach Abuza, professeur au National War College à Washington.”C’est aussi une autre manière pour eux de dire: +Ne pensez pas que notre politique étrangère penche vers les Américains. Nous sommes indépendants et neutres+”, poursuit-il.Selon les médias d’Etat vietnamiens, plus de 300.000 soldats chinois ont participé à la guerre du Vietnam, apportant un soutien crucial à la défense antiaérienne, à la logistique et au ravitaillement.Le défilé tombe également deux semaines après la visite à Hanoï du président chinois Xi Jinping, dans un contexte d’offensive protectionniste américaine.Le Vietnam veille à entretenir de bonnes relations avec la Chine et les Etats-Unis, afin de maximiser ses intérêts commerciaux, dans la lignée de sa “diplomatie du bambou”.Dans un pays où une majorité de la population est née après la guerre, un certain enthousiasme semblait circuler sur les réseaux sociaux et les médias, complètement contrôlés par le pouvoir.”Je pense que beaucoup de jeunes sont très impatients à l’idée de sortir et de voir de très beaux jeunes soldats et de très belles femmes qui sont dans l’armée”, a estimé Vu Minh Hoang, professeur d’histoire et d’études vietnamiennes à l’université Fulbright, à Ho Chi Minh-Ville.

Financial markets may be the last guardrail on Trump

Since returning to the White House, Donald Trump has ushered in sweeping changes to international geopolitics and US government administration with little regard for norms that have constrained predecessors.But there has been one source of restraint on a president determined to push the limits of US governance: financial markets.The stock market’s response to Trump’s “Liberation Day” tariff announcement was “probably the most influential force to date” in tempering Trump’s policies, said Terrence Guay, professor of international business at Pennsylvania State University.In just two days, Wall Street equities shredded some $6 trillion in value as the S&P 500 suffered its worst session since the darkest days of Covid-19 in 2020.”The market does tend to be … kind of like a seismograph. It reacts to the slightest little tremor,” said Steven Kyle, professor of applied economics at Cornell University.A week after Trump’s announcement of reciprocal tariffs threw markets into turmoil, the Republican suddenly scaled back his plan’s most draconian elements for every country except China. The pivot sent stocks skyrocketing.Last week, market watchers perceived another significant Trump retreat after another round of scary market action. The gyrations came after the president combined an ever-worsening tit-for-tat trade war with China with threats to oust Federal Reserve Chair Jerome Powell.The White House quickly shifted its tone on China and Trump reassured the public that he won’t fire Powell.”Markets ‘punished’ his policies and he must have realized,” along with his advisors, “that trade wars are not that easy to win,” said Petros Mavroidis, a professor at Columbia Law School and a former member of the World Trade Organization.”I am sure he doesn’t want to be known as the president who led to a stock market crash,” Guay added.- Bond market angst -But if “Wall Street sent the loudest signal, it wasn’t the only signal,” said University of Richmond finance professor Art Durnev.Even more than the stock market, “the bond market is a stronger force and this is the primary driver” of Trump’s shift, Durnev said.Like gold or the Swiss franc, US Treasury bonds have traditionally been seen as a refuge for investors during times of duress in financial markets, or in the real economy.But demand for US Treasury bonds — a bedrock during the 2008 financial crisis and other perilous moments — has been shaken in recent weeks as Trump’s aggressive policies have pushed yields higher in a sign of flagging demand for American issues.Trump himself acknowledged the import of the bond market gyrations, saying investors were getting “a little bit yippy.” That word means nervous.The bond market “also had a big impact,” Guay said. “Many investors have pulled their money out of the US.”Besides Trump’s ambitious attempts to overhaul international trade, analysts have tied bond market volatility to worries that planned tax cuts could worsen the US deficit.Then there is Powell, whom Trump also criticized in his first presidential term.  The most recent round of Treasury market panic followed Trump’s social media post on April 21 branding Powell a “major loser” for not cutting interest rates.But by the following day, Trump had pulled back, saying he had “no intention of firing” Powell.The combination of these factors means investors are beginning to realize that “the US may not be, under this administration, the stable environment we’ve seen for decades,” Guay said.

Le Pakistan dit disposer de preuves “crédibles” d’une frappe militaire indienne imminente

Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne sous moins de deux jours, après que le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert pour les représailles à l’attaque au Cachemire.Malgré les appels internationaux à la désescalade, la tension franchit chaque jour un nouveau palier entre les deux puissances nucléaires, plus d’une semaine après la mort de 26 civils dans l’attaque à Pahalgam, au Cachemire sous contrôle indien.New Delhi a aussitôt accusé Islamabad de cet attentat jamais revendiqué. Le Pakistan, lui, réclame une “enquête neutre” et renvoie l’accusation de “soutien au terrorisme transfrontalier” à son voisin et rival historique.Deux jours après cette attaque, après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d’une partition sanglante ont commencé à échanger des tirsPour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont tiré, rapporte mercredi matin l’armée indienne.Le Pakistan, lui, ne commente pas, même si des habitants ont confirmé au moins deux épisodes de tirs nocturnes. Islamabad a en revanche annoncé avoir abattu un petit drone de surveillance indien entré dans son espace aérien au Cachemire.- Sous “24 à 36 heures” -Si ces escarmouches n’ont fait ni victimes ni dégâts d’importance, “le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l’Inde a l’intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l’incident de Pahalgam comme prétexte”, a annoncé au beau milieu de la nuit le ministre pakistanais de l’Information, Attaullah Tarar.”Toute agression entraînera une riposte décisive. L’Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région”, a-t-il prévenu.Selon l’entourage de M. Modi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a donné mardi carte blanche à l’armée pour organiser la “riposte indienne à l’attaque”.Il a dit à ses chefs d’état-major, qu’ils “avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”, selon une source gouvernementale.Il a également “réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme”, a ajouté cette source.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dans la foulée fait savoir qu’il s’était entretenu séparément par téléphone avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar pour les appeler à “éviter” la confrontation et ses “conséquences tragiques”.- “Pas aggraver la situation” -M. Sharif, lui, a renvoyé la balle dans le camp de l’Inde. Il a “encouragé” M. Guterres “à conseiller à l’Inde d’agir de manière responsable et de faire preuve de retenue”, menaçant: “le Pakistan (se) défendra (…) de toute ses forces en cas d’initiative malheureuse de l’Inde”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit de son côté contacter ses homologues indien et pakistanais pour les exhorter à “ne pas aggraver la situation”, a indiqué sa porte-parole, Tammy Bruce.En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait mené un raid aérien au Pakistan douze jours plus tard et Islamabad avait ensuite riposté. Les hostilités avaient ensuite rapidement cessé.La Chine, grand acteur régional, a de nouveau appelé ses deux voisins à “la retenue” pour “maintenir la paix et la stabilité régionales”, alors que Ryad dit déjà être en contact avec ses deux grands alliés pour éviter une escalade.Au Cachemire contrôlé par l’Inde, et depuis les minutes qui ont suivi l’attentat, les forces de sécurité poursuivent leur gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans la région à majorité musulmane, elles multiplient arrestations, interrogatoires et destructions de maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.Selon une source policière, l’armée a en déjà fait exploser neuf dans plusieurs villages.La police a pour sa part diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux ressortissants pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.burs/phs/sbh/roc 

Le Pakistan dit disposer de preuves “crédibles” d’une frappe militaire indienne imminente

Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne sous moins de deux jours, après que le Premier ministre indien Narendra Modi a donné son feu vert pour les représailles à l’attaque au Cachemire.Malgré les appels internationaux à la désescalade, la tension franchit chaque jour un nouveau palier entre les deux puissances nucléaires, plus d’une semaine après la mort de 26 civils dans l’attaque à Pahalgam, au Cachemire sous contrôle indien.New Delhi a aussitôt accusé Islamabad de cet attentat jamais revendiqué. Le Pakistan, lui, réclame une “enquête neutre” et renvoie l’accusation de “soutien au terrorisme transfrontalier” à son voisin et rival historique.Deux jours après cette attaque, après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d’une partition sanglante ont commencé à échanger des tirsPour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont tiré, rapporte mercredi matin l’armée indienne.Le Pakistan, lui, ne commente pas, même si des habitants ont confirmé au moins deux épisodes de tirs nocturnes. Islamabad a en revanche annoncé avoir abattu un petit drone de surveillance indien entré dans son espace aérien au Cachemire.- Sous “24 à 36 heures” -Si ces escarmouches n’ont fait ni victimes ni dégâts d’importance, “le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l’Inde a l’intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l’incident de Pahalgam comme prétexte”, a annoncé au beau milieu de la nuit le ministre pakistanais de l’Information, Attaullah Tarar.”Toute agression entraînera une riposte décisive. L’Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région”, a-t-il prévenu.Selon l’entourage de M. Modi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a donné mardi carte blanche à l’armée pour organiser la “riposte indienne à l’attaque”.Il a dit à ses chefs d’état-major, qu’ils “avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”, selon une source gouvernementale.Il a également “réaffirmé la détermination nationale à porter un coup déterminant au terrorisme”, a ajouté cette source.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dans la foulée fait savoir qu’il s’était entretenu séparément par téléphone avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar pour les appeler à “éviter” la confrontation et ses “conséquences tragiques”.- “Pas aggraver la situation” -M. Sharif, lui, a renvoyé la balle dans le camp de l’Inde. Il a “encouragé” M. Guterres “à conseiller à l’Inde d’agir de manière responsable et de faire preuve de retenue”, menaçant: “le Pakistan (se) défendra (…) de toute ses forces en cas d’initiative malheureuse de l’Inde”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit de son côté contacter ses homologues indien et pakistanais pour les exhorter à “ne pas aggraver la situation”, a indiqué sa porte-parole, Tammy Bruce.En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait mené un raid aérien au Pakistan douze jours plus tard et Islamabad avait ensuite riposté. Les hostilités avaient ensuite rapidement cessé.La Chine, grand acteur régional, a de nouveau appelé ses deux voisins à “la retenue” pour “maintenir la paix et la stabilité régionales”, alors que Ryad dit déjà être en contact avec ses deux grands alliés pour éviter une escalade.Au Cachemire contrôlé par l’Inde, et depuis les minutes qui ont suivi l’attentat, les forces de sécurité poursuivent leur gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans la région à majorité musulmane, elles multiplient arrestations, interrogatoires et destructions de maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.Selon une source policière, l’armée a en déjà fait exploser neuf dans plusieurs villages.La police a pour sa part diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux ressortissants pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.burs/phs/sbh/roc 

Japan tariff envoy departs for round two of US talks

Tokyo’s tariffs envoy departed Wednesday for a second round of negotiations in Washington, where Japan could offer concessions such as tweaking vehicle import procedures to secure relief from Donald Trump’s trade levies.Ryosei Akazawa may also reportedly offer to buy more US corn and soybeans, or continue discussions on developing liquefied natural gas (LNG) fields in Alaska.Japan, a key US ally and its biggest investor, is subject to the same 10 percent baseline tariffs imposed on most countries plus steeper levies on cars, steel and aluminium.Trump also announced “reciprocal” tariffs on Japan of 24 percent, but later put them on pause for 90 days along with those on other nations except China.Akazawa will hold talks Thursday with US Treasury Secretary Scott Bessent and other officials, following an initial meeting in mid-April.”There has been no change to our stance of strongly demanding that all the tariffs be scrapped. The main goal is to achieve that, and we can’t budge,” he said Monday.He told reporters at the airport on Wednesday that “Japanese companies are losing money each and every day” because of US tariffs.”When I spoke to the head of an automaker, the person told me that a million dollars is being lost every hour,” he said.”I hope to make progress, whether it is one or two steps forward,” by targeting a “win-win relationship”.Trump has complained about Japan’s safety testing rules for US vehicle imports, and local media said simplified screening processes could be a bargaining chip for Tokyo.LNG and agricultural imports could also be on the table.But buying more US rice — another expected option — could be “politically difficult” because Japanese farmers are a strong support base for the ruling party, Norihiro Yamaguchi of Oxford Economics told AFP.Trump has repeatedly said he wants a stronger yen to make US exports more competitive, although Akazawa said the Japanese currency was not discussed at the first talks.However, “I don’t really read a lot from it, because especially on the currency market, to make a big surprise makes things bigger”, Yamaguchi said.The yen has risen significantly since Trump’s tariffs were announced — it was trading at 142 for a dollar on Wednesday, compared with 158 in mid-January.