Mondial des clubs: l’hallali pour City, c’est Al-Hilal qui passe en quarts !

Enorme sensation au Mondial des clubs: l’équipe saoudienne d’Al-Hilal, pleine de panache, s’est jouée de Manchester City et de son armada de stars, au terme d’une performance renversante et au bout de la prolongation (4-3) pour rallier les quarts de finale, lundi à Orlando.C’est à la 112e minute que le Brésilien Marcos Leonardo a offert la victoire à son équipe, payée de tous ses efforts, de son jeu fait de projection vers l’avant, à fond les ballons, comme si sa vie en dépendait. Des vertus qui portent déjà la marque de Simone Inzaghi arrivé il n’y a même pas un mois à sa tête.”Je ressens une immense satisfaction. Les joueurs ont été brillants, ils ont joué un match historique contre un grand adversaire et ils ont mérité” de gagner, a réagi ce dernier au micro de DAZN.Quel sursaut pour l’entraîneur italien, parti de l’Inter Milan tête basse, après l’humiliation vécue en Ligue des champions face au Paris SG (5-0) et qui redore son blason dans cette Coupe du monde des clubs. De quoi contraster avec l’image terne laissée par ses anciens joueurs, éliminés sans gloire par Fluminense (2-0).Et alors que tout le monde voyait Manchester défier le club brésilien au prochain tour, c’est donc Al-Hilal qui aura cet honneur, bien mérité. L’humiliation doit être bien mal vécue du côté du propriétaire émirati de City de se faire ainsi éliminer, par un club saoudien, dont la colonie de joueurs étrangers n’a pas le lustre des cadors mancuniens.- Remise en question -On croyait pourtant qu’au terme de sa démonstration contre la Juventus (5-2), City avait retrouvé son jeu et de l’allant, après un premier semestre laissant poindre un possible déclin de l’ère Pep Guardiola. Une nouvelle remise en question semble devoir s’imposer, même si le coach espagnol préférait ne retenir que le positif après-coup, affirmant “avoir vu beaucoup de bonnes choses” qu’il n’avait “pas vues depuis un moment”.Ses joueurs pensaient d’autant plus passer une soirée tranquille qu’ils ont ouvert le score par Bernardo Silva (10e) et qu’ils ont eu pas mal d’occasions de doubler la mise, notamment par Ilkay Gundogan et Josko Gvardiol coup sur coup (29e).Al-Hilal, pourtant privé de son capitaine blessé, l’attaquant Salem Al-Dawsari très en vue jusqu’ici, a alors commencé à se rebiffer, ne passant pas loin d’égaliser après une superbe action collective, si ce n’était sa conclusion ratée par Marcos Leonardo (43e).L’avertissement n’est pas resté sans frais longtemps: au retour des vestiaires l’attaquant brésilien s’est rattrapé en propulsant le ballon dans les filets (46e) après une errance défensive des Sky Blues, qui en a appelé une autre dont a profité son compatriote Malcolm (52e).- Heureuse stupéfaction -Et voilà comment City s’est fait retourner comme un pancake. Certes pas pour très longtemps, car trois minutes plus tard Erling Haaland a puni l’attentisme de la défense saoudienne pour à son tour égaliser (55e).Devenu fou, le match est allé jusqu’en prolongation, un formidable exploit déjà pour Al-Hilal se disait-on. Mais on n’avait encore rien vu.Le Sénégalais Kalidou Koulibaly a redonné l’avantage aux siens de la tête sur un corner (94e), avant que Phil Foden ne ramène encore les Citizens à hauteur, après un superbe travail de Rayan Cherki (104e). Sur quoi, Marcos Leonardo a encore bénéficié de la fébrilité mancunienne pour sceller le score, hallucinant au tableau d’affichage.”Je pense que nous avons joué un bon match. mais ils nous ont punis dans les transitions, leurs contre-attaques ont été très rapides, il faut leur en donner le crédit”, a résumé Guardiola.Quel scénario ! Et quel match donc ! De quoi pour la première fois du tournoi à désormais 32 participants, donner raison au patron de la Fifa Gianni Infantino, qui a vanté l’inclusion de formations des cinq continents, dont certaines d’un niveau bien inférieur aux puissances européennes notamment.Les ricanements, voire l’embarras, n’ont pas manqué après la déculottée (10-0) infligée par le Bayern Munich aux amateurs d’Auckland, et un sentiment similaire a traversé la leçon donnée par le PSG à l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0) en quarts.Mais cette fois, c’est la stupéfaction qui prédomine et le foot ne peut pas s’en plaindre.

Algérie: le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal connu mardi

Le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au coeur d’une grave brouille diplomatique entre Paris et Alger, sera connu mardi à l’issue d’un procès en appel où le Parquet a requis dix ans de prison.M. Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a été accusé d'”atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “pratiques de nature à nuire à l’économie nationale” et “détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays”.Le procès en appel a eu lieu aussi bien à la demande de l’écrivain que du parquet, qui avait déjà requis dix ans en première instance.L’écrivain, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer de la prostate, selon ses proches, fait l’objet d’une âpre lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à Alger le 16 novembre 2024.Interrogé pendant son procès en appel sur sa déclaration sur les frontières, M. Sansal a répondu: “je ne fais pas que de la politique. Je m’exprime aussi sur l’histoire”, invoquant le droit garanti par la Constitution “à la liberté d’expression”. “La France a créé les frontières (de l’Algérie colonisée à partir de 1830, NDLR) mais heureusement après l’indépendance (en 1962), l’Union africaine a décrété que ces frontières héritées de la colonisation étaient intangibles”, a-t-il ajouté.L’affaire Sansal a envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 par la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. – “Une petite chance” -Depuis, les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre, des restrictions pour les titulaires de visas diplomatiques et un gel de toutes les coopérations.Le 6 mai, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la “libération immédiate” de l’écrivain, et à subordonner au respect des “engagements internationaux en matière de droits humains” toute “coopération renforcée” entre l’Algérie d’une part, la France et l’Europe de l’autre.Si en France, M. Sansal fait l’objet d’une intense campagne de soutien politique et médiatique, en Algérie, où il n’est pas très connu, peu de personnalités l’appuient.Des prises de positions pro-israéliennes de l’écrivain rediffusées sur les réseaux sociaux lui ont valu l’hostilité d’une partie de l’opinion publique algérienne pour laquelle la cause palestinienne est sacrée.Jusqu’à présent, les multiples demandes de libération ou d’une grâce du président algérien Abdelmajid Tebboune, “un geste d’humanité” réclamé par le président français Emmanuel Macron en personne, sont restées lettre morte.Le célèbre écrivain Yasmina Khadra a plaidé début juin pour sa libération “le plus rapidement possible” lors d’une rencontre avec le président Tebboune. “J’ai fait mon devoir d’écrivain. S’il y a une petite chance, il faut la tenter”, a-t-il dit.Certains proches de l’auteur ont émis l’espoir qu’il soit gracié à l’occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.”Assez, c’est assez. Il faut maintenant que le pouvoir algérien comprenne que la France défend ses citoyens”, a déclaré la présidente du comité de soutien en France de l’écrivain, Noëlle Lenoir, à la radio Europe 1 mardi. Au comité de soutien, “nous sommes ulcérés par l’attitude du gouvernement algérien qui n’a rien à gagner ni sur le plan européen (…) ni vis-à-vis de la France”, a-t-elle ajouté.

Algérie: le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal connu mardi

Le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au coeur d’une grave brouille diplomatique entre Paris et Alger, sera connu mardi à l’issue d’un procès en appel où le Parquet a requis dix ans de prison.M. Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a été accusé d'”atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “pratiques de nature à nuire à l’économie nationale” et “détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays”.Le procès en appel a eu lieu aussi bien à la demande de l’écrivain que du parquet, qui avait déjà requis dix ans en première instance.L’écrivain, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer de la prostate, selon ses proches, fait l’objet d’une âpre lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à Alger le 16 novembre 2024.Interrogé pendant son procès en appel sur sa déclaration sur les frontières, M. Sansal a répondu: “je ne fais pas que de la politique. Je m’exprime aussi sur l’histoire”, invoquant le droit garanti par la Constitution “à la liberté d’expression”. “La France a créé les frontières (de l’Algérie colonisée à partir de 1830, NDLR) mais heureusement après l’indépendance (en 1962), l’Union africaine a décrété que ces frontières héritées de la colonisation étaient intangibles”, a-t-il ajouté.L’affaire Sansal a envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 par la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. – “Une petite chance” -Depuis, les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre, des restrictions pour les titulaires de visas diplomatiques et un gel de toutes les coopérations.Le 6 mai, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la “libération immédiate” de l’écrivain, et à subordonner au respect des “engagements internationaux en matière de droits humains” toute “coopération renforcée” entre l’Algérie d’une part, la France et l’Europe de l’autre.Si en France, M. Sansal fait l’objet d’une intense campagne de soutien politique et médiatique, en Algérie, où il n’est pas très connu, peu de personnalités l’appuient.Des prises de positions pro-israéliennes de l’écrivain rediffusées sur les réseaux sociaux lui ont valu l’hostilité d’une partie de l’opinion publique algérienne pour laquelle la cause palestinienne est sacrée.Jusqu’à présent, les multiples demandes de libération ou d’une grâce du président algérien Abdelmajid Tebboune, “un geste d’humanité” réclamé par le président français Emmanuel Macron en personne, sont restées lettre morte.Le célèbre écrivain Yasmina Khadra a plaidé début juin pour sa libération “le plus rapidement possible” lors d’une rencontre avec le président Tebboune. “J’ai fait mon devoir d’écrivain. S’il y a une petite chance, il faut la tenter”, a-t-il dit.Certains proches de l’auteur ont émis l’espoir qu’il soit gracié à l’occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.”Assez, c’est assez. Il faut maintenant que le pouvoir algérien comprenne que la France défend ses citoyens”, a déclaré la présidente du comité de soutien en France de l’écrivain, Noëlle Lenoir, à la radio Europe 1 mardi. Au comité de soutien, “nous sommes ulcérés par l’attitude du gouvernement algérien qui n’a rien à gagner ni sur le plan européen (…) ni vis-à-vis de la France”, a-t-elle ajouté.

US Senate in final push to pass Trump spending bill

US senators were in a marathon session of amendment votes Tuesday as Republicans sought to pass Donald Trump’s flagship spending bill, an unpopular package set to slash social welfare programs and add an eye-watering $3 trillion to the national debt.The president wants his “One Big Beautiful Bill” to extend his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion, boost military spending and fund his plans for unprecedented mass deportations and border security.But senators eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over provisions that would strip around $1 trillion in subsidized health care from millions of the poorest Americans and add more than $3.3 trillion to the nation’s already yawning budget deficits over a decade.Trump wants to have the package on his desk by the time Independence Day festivities begin on Friday.Progress in the Senate slowed to a glacial pace Monday, however, with no end in sight as the so-called “vote-a-rama” — a session allowing members to offer unlimited amendments before a bill can move to final passage — went into a 17th hour.Trump defended the bill in a series of Truth Social posts overnight Tuesday, as “perhaps the greatest and most important of its kind in history” and said failure to pass would mean a “whopping 68 percent tax increase, the largest in history.”With little sign of the pace picking up ahead of a final floor vote that could be delayed until well into the early hours of Tuesday, White House Press Secretary Karoline Leavitt called for Republicans to “stay tough and unified.”Vote-a-ramas have been concluded in as little nine or 10 hours in the recent past and Democrats accused Republicans of deliberately slow-walking the process. “They’ve got a lot of members who were promised things that they may not be able to deliver on. And so they’re just stalling,” Senate Democratic Minority Leader Chuck Schumer told reporters.”But we’re just pushing forward amendment after amendment. They don’t like these amendments. The public is on our side in almost every amendment we do.”Given Trump’s iron grip on the party, he is expected to eventually get what he wants in the Senate, where Republicans hold a razor-thin majority and can overcome what is expected to be unified Democratic opposition.That would be a huge win for the Republican leader — who has been criticized for imposing many of his priorities through executive orders that sidestep the scrutiny of Congress.But approval by the Senate is only half the battle, as the 940-page bill next heads to a separate vote in the House of Representatives, where several rebels in the slim Republican majority are threatening to oppose it. – ‘Debt slavery’ -Trump’s heavy pressure to declare victory has put more vulnerable Republicans in a difficult position.Nonpartisan studies have concluded that the bill would ultimately pave the way for a historic redistribution of wealth from the poorest 10 percent of Americans to the richest.And cuts to the Medicaid program — which helps low-income Americans get coverage in a country with notoriously expensive medical insurance — and cuts to the Affordable Care Act would result in nearly 12 million more uninsured people by 2034, independent analysis shows.Polls show the bill is among the most unpopular ever considered across multiple demographic, age and income groups.Senate Democrats have been focusing their amendments on highlighting the threats to health care, as well as cuts to federal food aid programs and clean energy tax credits.Republican Majority Leader John Thune can only lose one more vote, with conservative Rand Paul and moderate Thom Tillis already on the record as Republican rebels.A House vote on the Senate bill could come as early as Wednesday. However, ultra-conservative fiscal hawks in the lower chamber have complained that the bill would not cut enough spending and moderates are worried at the defunding of Medicaid.Trump’s former close aide Elon Musk — who had an acrimonious public falling out with the president earlier this month over the bill — reprised his sharp criticisms and renewed his calls for the formation of a new political party as voting got underway.The tech billionaire, who headed Trump’s Department of Government Efficiency before stepping down at the end of May, accused Republicans of supporting “debt slavery.” He vowed to launch a new political party to challenge lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.

Trump attacks Musk subsidies in spending bill row

US President Donald Trump once again targeted former aide Elon Musk on Tuesday, attacking the amount of government subsidies the entrepreneur is receiving, after the tech billionaire renewed criticism of the president’s flagship spending bill.”Elon may get more subsidy than any human being in history, by far,” Trump said on social media.”And without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa.”Musk — who had an acrimonious public falling out with the president this month over the bill — reprised his sharp criticisms and renewed his calls for the formation of a new political party as voting got underway.Trump responded by suggesting his Department of Government Efficiency (DOGE)– which Musk headed before stepping down late May — train its sights on the SpaceX founder’s business interests.”No more Rocket launches, Satellites, or Electric Car Production, and our Country would save a FORTUNE,” the president said. “Perhaps we should have DOGE take a good, hard, look at this? BIG MONEY TO BE SAVED!!!”Trump is hoping to seal his legacy with the “One Big Beautiful Bill,” which would extend his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion and beef up border security.But Republicans eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over the package, which would strip health care from millions of the poorest Americans and add more than $3 trillion to the country’s debt.As lawmakers began voting on the bill on Monday, Musk — the world’s richest person — accused Republicans of supporting “debt slavery”.”All I’m asking is that we don’t bankrupt America,” he said on social media Tuesday. “What’s the point of a debt ceiling if we keep raising it?”Musk has vowed to launch a new political party to challenge lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.”VOX POPULI VOX DEI 80% voted for a new party,” he said.

Clashes in Istanbul over alleged ‘Prophet Mohammed’ cartoon

Clashes erupted in Istanbul Monday with police firing rubber bullets and tear gas to break up an angry mob after allegations that a satirical magazine had published a cartoon of the Prophet Mohammed, an AFP correspondent said.The incident occurred after Istanbul’s chief prosecutor ordered the arrest of the editors at LeMan magazine on grounds it had published a cartoon which “publicly insulted religious values”.”The chief public prosecutor’s office has launched an investigation into the publication of a cartoon in the June 26, 2025 issue of LeMan magazine that publicly insults religious values, and arrest warrants have been issued for those involved,” the prosecutor’s office said. A copy of the black-and-white image posted on social media showed two characters hovering in the skies over a city under bombardment.”Salam aleikum, I’m Mohammed,” says one shaking hands with the other who replies, “Aleikum salam, I’m Musa.”But the magazine’s editor-in-chief Tuncay Akgun told AFP by phone from Paris that the image had been misinterpreted and was “not a caricature of Prophet Mohammed”. “In this work, the name of a Muslim who was killed in the bombardments of Israel is fictionalised as Mohammed. More than 200 million people in the Islamic world are named Mohammed,” he said, saying it had “nothing to do with Prophet Mohammed. “We would never take such a risk.” As the news broke, several dozen angry protesters attacked a bar often frequented by LeMan staffers in downtown Istanbul, provoking angry scuffles with police, an AFP correspondent said. The scuffles quickly degenerated into clashes involving between 250 to 300 people, the correspondent said. – Cartoonist, two others held – In several posts on X, Interior Minister Ali Yerlikaya said police had arrested the cartoonist responsible for “this vile drawing”, the magazine’s graphic designer and two other staffers.Police had also taken over the magazine’s offices on Istiklal Avenue and arrest warrants had been issued for several other of the magazine’s executives, presidential press aide Fahrettin Altin wrote on X. In a string of posts on X, LeMan defended the cartoon and said it had been deliberately misinterpreted to cause a provocation.”The cartoonist wanted to portray the righteousness of the oppressed Muslim people by depicting a Muslim killed by Israel, he never intended to belittle religious values,” it said. Akgun said the legal attack on the magazine, a satirical bastion of opposition which was founded in 1991, was “incredibly shocking but not very surprising”.”This is an act of annihilation. Ministers are involved in the whole business, a cartoon is distorted,” he said. “Drawing similarities with Charlie Hebdo is very intentional and very worrying,” he said of the French satirical magazine whose offices were stormed by Islamist gunmen in 2015. The attack, which killed 12 people, occurred after it published caricatures lampooning the Prophet Mohammed.- ‘A very systematic provocation’ -“There is a game here, as if we were repeating something similar. This is a very systematic provocation and attack,” Akgun said.Justice Minister Yilmaz Tunc an investigation had been opened on grounds of “publicly insulting religious values”. “Disrespect towards our beliefs is never acceptable,” he wrote on X. “No freedom grants the right to make the sacred values of a belief the subject of ugly humour. The caricature or any form of visual representation of our Prophet not only harms our religious values but also damages societal peace.” Istanbul governor Davut Gul also lashed out at “this mentality that seeks to provoke society by attacking our sacred values. “We will not remain silent in the face of any vile act targeting our nation’s faith,” he warned.