Enfants: des experts demandent à proscrire les écrans, très néfastes, avant six ans

Tablettes, TV, ordinateurs, téléphones, jeux vidéo: les écrans sont néfastes avant l’âge de six ans car ils “altèrent durablement la santé et les capacités intellectuelles” des enfants: des experts de la santé appellent mardi à une “prise de conscience collective”.Introduisant de nouveaux conseils aux parents, le carnet de santé entré en vigueur le 1er janvier stipule “pas d’écran avant trois ans”, et préconise un usage “occasionnel, limité à des contenus à qualité éducative et accompagné par un adulte” entre “trois et six ans”.Cet avertissement sanitaire est l’unique préconisation du rapport Enfants et écrans, réalisé il y a un an par une commission d’experts nommée par le président Emmanuel Macron, à être entrée en vigueur depuis.A l’heure où l’effet délétère des écrans sur les enfants ne fait pas consensus chez les chercheurs, les dix experts de cette commission avaient dépeint les réseaux sociaux comme “facteurs de risque” de dépression ou d’anxiété en cas de “vulnérabilité préexistante”, jugeant “alarmant” le niveau d’exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.Au vu des “connaissances récentes”, il faut proscrire les écrans “avant six ans”, écrivent mardi les cinq sociétés savantes, dont la Société française de pédiatrie et celles de Santé publique, de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et d’ophtalmologie dans une tribune adressée “aux jeunes parents, aux enseignants, éducateurs et pédagogues, aux soignants, aux décideurs politiques”.”En 2025, le doute n’est plus permis et les très nombreuses publications scientifiques internationales sont là pour nous le rappeler: ni la technologie de l’écran ni ses contenus, y compris ceux prétendument +éducatifs+ ne sont adaptés à un petit cerveau en développement”, affirment les signataires.Les écrans “ne répondent pas aux besoins de l’enfant” et, “pire, ils entravent et altèrent la construction de son cerveau”, alertent les sociétés savantes.”Retard de langage, troubles de l’attention, de la mémorisation, agitation motrice…”: professionnels de santé et enseignants “constatent les dégâts produits par une exposition régulière aux écrans avant l’entrée à l’école primaire”, assurent-elles.Car le neurodéveloppement de l’enfant résulte “d’observations et d’interactions riches et variées avec l’environnement” pour lesquels “les six premières années de vie sont fondamentales”. Se défendant de vouloir “diaboliser les outils numériques et leur usage”, ils appellent les parents à “créer un environnement favorable à la santé et à l’épanouissement de l’enfant” avec des “activités alternatives: lecture à voix haute, jeux -libre, de société ou en plein air-, activités physiques, créatives et artistiques”.Si “tous les milieux socio-éducatifs sont concernés”, ils soulignent que “les expositions sont plus fortes dans les foyers défavorisés”.- “Etat d’urgence” contre les écrans  -“Nous les instits, on voit tout de suite quel enfant est sur les écrans ou pas, en termes de comportement, d’agitation, de raisonnement”, dit à l’AFP Nathalie L., professeur des écoles dans un village de la Drôme.”J’ai une petite qui fait des randos et joue au Monopoly en famille: ses écrits sont bourrés d’imagination”, rapporte-t-elle. Pour “capter l’attention des élèves habitués à zapper”, elle a mis en place “la classe flexible: changer d’activité au maximum tous les quarts d’heure”.Lundi, l’association Pas à Pas l’Enfant a déploré qu'”aucune action concrète n’ait été mise en place pour éviter le désastre sanitaire annoncé” par le rapport Enfants et écrans.Fin mars, sur France Inter, Servane Mouton, co-présidente de la commission ayant rédigé le rapport, pointait la responsabilité des “industriels, qui déploient des trésors d’inventivité et de créativité” pour créer des applications “qui vont nous faire passer le plus de temps possible” sur les écrans.Les “politiques”, ajoutait-elle, “peinent encore aujourd’hui à faire appliquer une régulation votée au niveau européen et à diffuser de façon massive un discours à jour des connaissances scientifiques”.Mardi l’ex-chef du gouvernement Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont publié une autre tribune réclamant “état d’urgence contre les écrans” avec des “mesures radicales” pour “sauver” les adolescents des effets délétères des réseaux sociaux: création d’un “addict score”, d’un “couvre-feu numérique” et “entretien d’évaluation” de la dépendance aux écrans en 6ème, puis en 2nde.En novembre, l’Australie a voté une loi interdisant l’utilisation des réseaux pour tous les moins de 16 ansLa ministre de la Santé Catherine Vautrin “s’exprimera sur le sujet des écrans dans les prochaines semaines”, selon ses services.

W. House slams Amazon over ‘hostile’ plan to display tariff effect on prices

The White House on Tuesday slammed Amazon over reports it would soon tell consumers how much US President Donald Trump’s tariffs have contributed to the price tag on its goods.”This is a hostile and political act by Amazon,” Press Secretary Karoline Leavitt told reporters during a briefing in Washington. “Why didn’t Amazon do this when the Biden administration hiked inflation to the highest level in 40 years?” she added. Earlier Tuesday, Punchbowl News reported that the e-commerce site will soon start showing “how much Trump’s tariffs are adding to the price of each product,” citing a person familiar with the matter. Amazon did not immediately respond to a request for comment from AFP.After taking office in January, Trump slapped a 10 percent baseline tariff on most countries, along with higher levies on dozens of countries — only to then pause the elevated rates for 90 days to allow for trade talks. The White House has also imposed steep duties on China, and additional sector-specific measures — leading Beijing to impose its own retaliatory tariffs on US goods.The uncertainty kicked up by the on-again, off-again tariff rollout has shaken financial markets, briefly pushing volatility up to levels not seen since the Covid-19 pandemic.While the endpoint of Trump’s tariffs is currently unknown, they are already starting to have an impact on businesses in the United States. Package delivery giant UPS said Tuesday it plans to cut 20,000 positions worldwide in 2025 following a significant drop in business for Amazon, its largest customer.UPS Chief Executive Carol Tome said the firm, which had around 490,000 employees at the end of 2024, is taking the actions to “reconfigure” its operations in reaction to a “changing trade environment.”

Wall Street ouvre sans direction claire, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mardi, prudente face à des informations de presse sur un possible allègement des droits de douane qui pourrait profiter aux constructeurs automobiles américains, tout en digérant une nouvelle salve de résultats d’entreprises.Dans les premiers échanges, le Dow Jones grappillait 0,11%, l’indice Nasdaq perdait 0,54% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 0,38%.

Chalutage de fond dans les aires protégées: des ONG saisissent la Commission européenne

Cinq organisations environnementales ont annoncé mardi le dépôt d’une plainte auprès de la Commission européenne pour protester contre le chalutage de fond dans des aires marines protégées en France, en Allemagne et en Italie, une technique de pêche “destructrice”.Prévue par le droit européen, cette procédure laisse à la Commission le soin d’évaluer la plainte, de la classer ou de lancer une procédure d’infraction contre les Etats membres concernés.Dans ce dossier, ces ONG accusent la France, l’Allemagne et l’Italie de manquer “gravement et systématiquement à leur devoir de protection des écosystèmes marins vulnérables, en violation du droit européen”, notamment d’une directive sur la conservation des habitats naturels.Ces organisations -Environmental Justice Foundation (EJF), Blue Marine Foundation, ClientEarth, Défense des Milieux Aquatiques (DMA) et Deutsche Umwelthilfe- estiment que le chalutage de fond est “actuellement pratiqué dans 77% des sites +Natura 2000+ marins français (aires protégées labellisées), 85% des sites allemands et 44% des sites italiens”.”La plainte porte sur 15 sites marins Natura 2000 où de nombreuses preuves démontrent que le chalutage de fond se poursuit sans restriction, endommageant des habitats sensibles tels que les récifs, les herbiers marins et les bancs de sable”, affirment ces ONG.Des procédures ont également été engagées devant les juridictions françaises et allemandes.La plainte devant la Commission européenne a de minces chances d’aboutir mais permet aux ONG d’alerter sur l’impact du chalutage de fond “qui racle sans discernement les fonds marins et dévaste les habitats marins fragiles”, à l’approche de la conférence des Nations unies sur l’Océan, du 9 au 13 juin à Nice, dans le sud-est de la France.”La plainte au niveau européen est une procédure qui est longue, mais c’est un levier stratégique pour montrer l’ampleur du problème”, considère Marie Colombier, de l’Environmental Justice Foundation.L’Union européenne prévoit d’éliminer progressivement le chalutage profond dans les aires marines protégées d’ici 2030 mais des ONG de défense de l’environnement réclament une interdiction immédiate de cette pratique.Europêche, le lobby de l’industrie de la pêche, a regretté dans un communiqué “l’action en justice” intentée par les cinq ONG.”L’utilisation du chalut de fond dans les zones marines protégées doit être évaluée au moyen d’études d’impact spécifiques à chaque site”, demande cette organisation.”Imposer partout les mêmes interdictions reviendrait à nier la complexité et la diversité des aires marines protégées” et “aurait aussi des conséquences importantes sur notre autosuffisance et notre souveraineté alimentaire européenne et française”, affirme ce lobby.

Chalutage de fond dans les aires protégées: des ONG saisissent la Commission européenne

Cinq organisations environnementales ont annoncé mardi le dépôt d’une plainte auprès de la Commission européenne pour protester contre le chalutage de fond dans des aires marines protégées en France, en Allemagne et en Italie, une technique de pêche “destructrice”.Prévue par le droit européen, cette procédure laisse à la Commission le soin d’évaluer la plainte, de la classer ou de lancer une procédure d’infraction contre les Etats membres concernés.Dans ce dossier, ces ONG accusent la France, l’Allemagne et l’Italie de manquer “gravement et systématiquement à leur devoir de protection des écosystèmes marins vulnérables, en violation du droit européen”, notamment d’une directive sur la conservation des habitats naturels.Ces organisations -Environmental Justice Foundation (EJF), Blue Marine Foundation, ClientEarth, Défense des Milieux Aquatiques (DMA) et Deutsche Umwelthilfe- estiment que le chalutage de fond est “actuellement pratiqué dans 77% des sites +Natura 2000+ marins français (aires protégées labellisées), 85% des sites allemands et 44% des sites italiens”.”La plainte porte sur 15 sites marins Natura 2000 où de nombreuses preuves démontrent que le chalutage de fond se poursuit sans restriction, endommageant des habitats sensibles tels que les récifs, les herbiers marins et les bancs de sable”, affirment ces ONG.Des procédures ont également été engagées devant les juridictions françaises et allemandes.La plainte devant la Commission européenne a de minces chances d’aboutir mais permet aux ONG d’alerter sur l’impact du chalutage de fond “qui racle sans discernement les fonds marins et dévaste les habitats marins fragiles”, à l’approche de la conférence des Nations unies sur l’Océan, du 9 au 13 juin à Nice, dans le sud-est de la France.”La plainte au niveau européen est une procédure qui est longue, mais c’est un levier stratégique pour montrer l’ampleur du problème”, considère Marie Colombier, de l’Environmental Justice Foundation.L’Union européenne prévoit d’éliminer progressivement le chalutage profond dans les aires marines protégées d’ici 2030 mais des ONG de défense de l’environnement réclament une interdiction immédiate de cette pratique.Europêche, le lobby de l’industrie de la pêche, a regretté dans un communiqué “l’action en justice” intentée par les cinq ONG.”L’utilisation du chalut de fond dans les zones marines protégées doit être évaluée au moyen d’études d’impact spécifiques à chaque site”, demande cette organisation.”Imposer partout les mêmes interdictions reviendrait à nier la complexité et la diversité des aires marines protégées” et “aurait aussi des conséquences importantes sur notre autosuffisance et notre souveraineté alimentaire européenne et française”, affirme ce lobby.

En Espagne, le gouvernement et la justice vont enquêter sur les causes de la méga-coupure de lundi

Le gouvernement espagnol et la justice madrilène, qui va ouvrir une enquête sur un éventuel sabotage informatique, vont se pencher sur les causes de la méga-panne électrique qui a privé lundi toute la péninsule ibérique électrique de courant pendant de nombreuses heures.Toutes “les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas”, a assuré mardi le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez lors d’une conférence de presse, annonçant la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.”Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours”, a-t-il expliqué.”Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse”, a-t-il aussi déclaré.Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, la juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel “sabotage informatique”.L’objectif de ces investigations? “Déterminer si la panne de courant survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cyber-sabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste”, résume un communiqué.- “Ignorance” -A la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).”Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité dans les installations du réseau électrique”, a assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations du gestionnaire de REE. Une piste également exclue par le gouvernement portugais, même si les causes de cet évènement inédit restent encore à préciser, REE ayant évoqué dès lundi soir une “forte oscillation des flux de puissance” sur le réseau électrique “accompagnée d’une perte de production très importante”, un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.Lors de sa conférence de presse mardi en début d’après-midi, Pedro Sánchez a également pris soin d’assurer que la méga-panne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.”Ceux qui lient cet incident au manque de nucléaire mentent franchement ou démontrent leur ignorance”, a insisté le chef du gouvernement espagnol.La question du nucléaire est au coeur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique, contre 40% pour le solaire et l’éolien. Selon REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel, comme le réseau portugais selon l’opérateur REN.Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant lundi soir a souvent été accompagné d’applaudissements et de cris de joie des habitants. Il a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. A la gare d’Atocha, la situation restait encore compliquée mardi matin, avec une foule de passagers attendant désespérément leur train. A chaque annonce d’un départ, les voyageurs applaudissent, ont constaté des journalistes de l’AFP. – “Après-midi de répit” -A Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions. Déjà, les Espagnols tirent des leçons de cette extinction subite de tout le système électrique.Avoir chez soi un transistor, des piles, des bougies et du liquide: c’est ce que beaucoup retiennent, comme Valentin Santiago, technicien environnemental de 48 ans, qui ne souhaite “jamais, ô grand jamais” se séparer de sa bonbonne de gaz. “Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. (…) On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, estime de son côté Marcos Garcia, un avocat madrilène âgé de 32 ans.Le retour complet à la normale était attendu avec impatience en Espagne comme au Portugal après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.burx-mdm/mig/vk

En Espagne, le gouvernement et la justice vont enquêter sur les causes de la méga-coupure de lundi

Le gouvernement espagnol et la justice madrilène, qui va ouvrir une enquête sur un éventuel sabotage informatique, vont se pencher sur les causes de la méga-panne électrique qui a privé lundi toute la péninsule ibérique électrique de courant pendant de nombreuses heures.Toutes “les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas”, a assuré mardi le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez lors d’une conférence de presse, annonçant la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.”Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours”, a-t-il expliqué.”Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse”, a-t-il aussi déclaré.Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, la juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel “sabotage informatique”.L’objectif de ces investigations? “Déterminer si la panne de courant survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cyber-sabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste”, résume un communiqué.- “Ignorance” -A la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).”Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité dans les installations du réseau électrique”, a assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations du gestionnaire de REE. Une piste également exclue par le gouvernement portugais, même si les causes de cet évènement inédit restent encore à préciser, REE ayant évoqué dès lundi soir une “forte oscillation des flux de puissance” sur le réseau électrique “accompagnée d’une perte de production très importante”, un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.Lors de sa conférence de presse mardi en début d’après-midi, Pedro Sánchez a également pris soin d’assurer que la méga-panne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.”Ceux qui lient cet incident au manque de nucléaire mentent franchement ou démontrent leur ignorance”, a insisté le chef du gouvernement espagnol.La question du nucléaire est au coeur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique, contre 40% pour le solaire et l’éolien. Selon REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel, comme le réseau portugais selon l’opérateur REN.Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant lundi soir a souvent été accompagné d’applaudissements et de cris de joie des habitants. Il a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. A la gare d’Atocha, la situation restait encore compliquée mardi matin, avec une foule de passagers attendant désespérément leur train. A chaque annonce d’un départ, les voyageurs applaudissent, ont constaté des journalistes de l’AFP. – “Après-midi de répit” -A Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions. Déjà, les Espagnols tirent des leçons de cette extinction subite de tout le système électrique.Avoir chez soi un transistor, des piles, des bougies et du liquide: c’est ce que beaucoup retiennent, comme Valentin Santiago, technicien environnemental de 48 ans, qui ne souhaite “jamais, ô grand jamais” se séparer de sa bonbonne de gaz. “Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. (…) On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, estime de son côté Marcos Garcia, un avocat madrilène âgé de 32 ans.Le retour complet à la normale était attendu avec impatience en Espagne comme au Portugal après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.burx-mdm/mig/vk

En Espagne, le gouvernement et la justice vont enquêter sur les causes de la méga-coupure de lundi

Le gouvernement espagnol et la justice madrilène, qui va ouvrir une enquête sur un éventuel sabotage informatique, vont se pencher sur les causes de la méga-panne électrique qui a privé lundi toute la péninsule ibérique électrique de courant pendant de nombreuses heures.Toutes “les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas”, a assuré mardi le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez lors d’une conférence de presse, annonçant la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.”Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours”, a-t-il expliqué.”Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse”, a-t-il aussi déclaré.Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, la juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel “sabotage informatique”.L’objectif de ces investigations? “Déterminer si la panne de courant survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cyber-sabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste”, résume un communiqué.- “Ignorance” -A la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).”Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité dans les installations du réseau électrique”, a assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations du gestionnaire de REE. Une piste également exclue par le gouvernement portugais, même si les causes de cet évènement inédit restent encore à préciser, REE ayant évoqué dès lundi soir une “forte oscillation des flux de puissance” sur le réseau électrique “accompagnée d’une perte de production très importante”, un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.Lors de sa conférence de presse mardi en début d’après-midi, Pedro Sánchez a également pris soin d’assurer que la méga-panne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.”Ceux qui lient cet incident au manque de nucléaire mentent franchement ou démontrent leur ignorance”, a insisté le chef du gouvernement espagnol.La question du nucléaire est au coeur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique, contre 40% pour le solaire et l’éolien. Selon REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel, comme le réseau portugais selon l’opérateur REN.Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant lundi soir a souvent été accompagné d’applaudissements et de cris de joie des habitants. Il a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. A la gare d’Atocha, la situation restait encore compliquée mardi matin, avec une foule de passagers attendant désespérément leur train. A chaque annonce d’un départ, les voyageurs applaudissent, ont constaté des journalistes de l’AFP. – “Après-midi de répit” -A Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions. Déjà, les Espagnols tirent des leçons de cette extinction subite de tout le système électrique.Avoir chez soi un transistor, des piles, des bougies et du liquide: c’est ce que beaucoup retiennent, comme Valentin Santiago, technicien environnemental de 48 ans, qui ne souhaite “jamais, ô grand jamais” se séparer de sa bonbonne de gaz. “Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. (…) On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, estime de son côté Marcos Garcia, un avocat madrilène âgé de 32 ans.Le retour complet à la normale était attendu avec impatience en Espagne comme au Portugal après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.burx-mdm/mig/vk

En Espagne, le gouvernement et la justice vont enquêter sur les causes de la méga-coupure de lundi

Le gouvernement espagnol et la justice madrilène, qui va ouvrir une enquête sur un éventuel sabotage informatique, vont se pencher sur les causes de la méga-panne électrique qui a privé lundi toute la péninsule ibérique électrique de courant pendant de nombreuses heures.Toutes “les mesures nécessaires seront prises pour que cela ne se reproduise pas”, a assuré mardi le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez lors d’une conférence de presse, annonçant la création d’une commission d’enquête chapeautée par le ministère de la Transition écologique.”Les techniciens du réseau électrique continuent à réaliser une analyse de leur système. Nous attendons de recevoir leurs résultats préliminaires dans les prochaines heures ou prochains jours”, a-t-il expliqué.”Aucune hypothèse ne sera écartée tant que nous ne disposerons pas de ces résultats d’analyse”, a-t-il aussi déclaré.Quasiment au même moment, un juge de l’Audience nationale, la juridiction madrilène en charge des affaires les plus graves, dont celles de terrorisme, a de son côté annoncé l’ouverture d’une enquête sur un éventuel “sabotage informatique”.L’objectif de ces investigations? “Déterminer si la panne de courant survenue hier dans le réseau électrique espagnol qui a affecté tout le pays, pourrait être un acte de cyber-sabotage contre des infrastructures critiques espagnoles et, si tel est le cas, pourrait être qualifiée de délit terroriste”, résume un communiqué.- “Ignorance” -A la mi-journée, la piste de la cyberattaque avait pourtant été écartée par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).”Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu’à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité dans les installations du réseau électrique”, a assuré Eduardo Prieto, directeur des opérations du gestionnaire de REE. Une piste également exclue par le gouvernement portugais, même si les causes de cet évènement inédit restent encore à préciser, REE ayant évoqué dès lundi soir une “forte oscillation des flux de puissance” sur le réseau électrique “accompagnée d’une perte de production très importante”, un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.Lors de sa conférence de presse mardi en début d’après-midi, Pedro Sánchez a également pris soin d’assurer que la méga-panne électrique n’était pas liée à un manque d’énergie nucléaire en Espagne, rejetant les critiques émises notamment par le parti d’extrême droite Vox, et relayées aussi par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.”Ceux qui lient cet incident au manque de nucléaire mentent franchement ou démontrent leur ignorance”, a insisté le chef du gouvernement espagnol.La question du nucléaire est au coeur du débat politique depuis plusieurs mois en Espagne, dont le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture de deux de ses sept derniers réacteurs, qui pèsent pour 20% de son mix électrique, contre 40% pour le solaire et l’éolien. Selon REE, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel, comme le réseau portugais selon l’opérateur REN.Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant lundi soir a souvent été accompagné d’applaudissements et de cris de joie des habitants. Il a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. A la gare d’Atocha, la situation restait encore compliquée mardi matin, avec une foule de passagers attendant désespérément leur train. A chaque annonce d’un départ, les voyageurs applaudissent, ont constaté des journalistes de l’AFP. – “Après-midi de répit” -A Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions. Déjà, les Espagnols tirent des leçons de cette extinction subite de tout le système électrique.Avoir chez soi un transistor, des piles, des bougies et du liquide: c’est ce que beaucoup retiennent, comme Valentin Santiago, technicien environnemental de 48 ans, qui ne souhaite “jamais, ô grand jamais” se séparer de sa bonbonne de gaz. “Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. (…) On est prêts pour n’importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple”, estime de son côté Marcos Garcia, un avocat madrilène âgé de 32 ans.Le retour complet à la normale était attendu avec impatience en Espagne comme au Portugal après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.burx-mdm/mig/vk