Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d’approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la “péninsule électrique” ibérique, située à l’extrémité de l’Europe.”Les réseaux sont interconnectés”, ce qui “permet de gérer les exportations et les importations d’électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l’approvisionnement”, explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l’université Royal Holloway de Londres.Toutefois, ajoute-t-il, “si les pannes d’électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l’ont montré les événements au Portugal et en Espagne.”Pour éviter cela, “des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d’alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc.”L’Europe dispose d'”un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l’Union européenne”, complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.”Cela permet les échanges d’électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays”, ajoute-t-elle.C’est ce qui s’est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.La péninsule ibérique, située à l’extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une “péninsule électrique”. La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L’Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.La stabilité des réseaux électriques “est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d’électricité”, poursuit Grazia Todeschini. “Certaines mesures existent pour limiter l’impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin.”- Événement “rarissime” -Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l’Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.RTE s’est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l’Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu’à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec “plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques”, mises en Å“uvre “pour traiter l’ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d’un incident, jusqu’à la réalimentation de la consommation en cas de black-out.”Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l’instabilité de se propager à l’Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.”Le rôle de la France dans la crise a été crucial”, poursuit-il. “La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d’énergie”, en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l’Espagne a été remise en service, indique RTE.Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.”Ce qui est certain, c’est que la coopération et les interconnexions entre la France et l’Allemagne et entre RTE (…) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne”, s’est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l’Energie, sur la radio RTL.

Vietnam: la quête de bébés de l’opération Babylift pour retrouver leur mère, 50 ans plus tard

Cinquante ans après son évacuation à la hâte de Saïgon, comme des milliers d’autres nourrissons, Odile Dussart est revenue vivre au Vietnam, avec l’espoir de retrouver sa mère biologique.Lors des derniers jours chaotiques de la guerre du Vietnam, les Américains ont exfiltré plus de 3.000 enfants au cours de l’opération “Babylift”, qui a permis leur adoption en Amérique du Nord, en Europe ou en Australie.Ces manoeuvres été fortement critiquées, beaucoup affirmant que tous les bénéficiaires n’étaient pas orphelins, et que certains avaient simplement été séparés de leurs familles ou abandonnés dans une tentative désespérée des parents pour les faire sortir du pays ravagé par les combats.Adoptée par un couple de Français, Odile Dussart a grandi dans le Nord de la France. Mais aujourd’hui, à 51 ans, l’ancienne avocate est retournée vivre sur la terre de ses ancêtres, en espérant démêler les fils de son histoire tourmentée.”Je veux seulement savoir si ma mère biologique est vivante ou morte… Je veux connaître son histoire”, explique-t-elle auprès de l’AFP, depuis sa maison qui donne sur des rizières à Hoi An (centre).”Peut-être que c’est impossible de la retrouver. Mais je garde espoir”, poursuit celle dont le nom vietnamien est Bui Thi Thanh Khiet.Le Vietnam se prépare à célébrer mercredi en grande pompe les 50 ans de la chute de Saïgon (aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville), qui marque la victoire du Nord communiste sur le Sud républicain pro-américain.- “Non-évenement” -Les enfants de l’opération Babylift font partie d’un mouvement massif de Vietnamiens du Sud à l’approche de l’arrivée de l’armée de Hanoï. Certains étaient des bébés de soldats américains, d’autres avait été recueillis dans des orphelinats et des hôpitaux.L’opération avait débuté par une catastrophe.Le 4 avril 1975, le premier vol, assuré par un Lockheed C-5A Galaxy de l’armée américaine, s’est écrasé quelques minutes après son décollage, avec 314 passagers à bord, faisant 138 morts, dont 78 enfants.Odile Dussart a survécu à l’accident, comme 176 autres personnes. “J’ai eu des ecchymoses au dos, au cou, et à la tête. J’étais très faible et déshydratée. A 11 mois, je ne pesais que le poids d’un bébé de 6 mois”, décrit-elle.Mais elle refuse d’être qualifiée de victime de ce crash qu’elle compare à un “non-événement” de sa vie.”Pas de vision, pas de son, pas d’odeur”, décrit-elle.”Les personnes qui sont mortes dans l’accident, les militaires qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique (PTSD), les familles des militaires qui ont perdu des membres dans l’accident et les parents qui s’attendaient à avoir des bébés dans leurs bras et qui n’ont eu que des cadavres… ce sont eux les victimes, pas moi”, assure-t-elle.James Ross Tung Dudas, alors âgé de trois ans quand il a gagné les Etats-Unis dans le deuxième vol de l’opération, a expliqué à l’AFP qu’il avait passé des années à rechercher sa mère biologique, mais sans succès pour l’instant. – Tests ADN -Il s’est rendu à Vung Tau, près de Ho Chi Minh-Ville, ce mois-ci pour recueillir plus d’informations sur une femme qu’il croit être sa mère, en attendant le résultat de tests ADN.”Ce serait bien de savoir qui ils sont, d’où je viens exactement”, a déclaré l’homme de 53 ans, né sous le nom de Hoang Thanh Tung.”Je suis surtout américain. Mais mon cÅ“ur me dit que je suis toujours vietnamien”, poursuit-il par téléphone, depuis le New Jersey (est) où il a grandi.Les deux évacués ont grandi en tant que minorités dans des communautés majoritairement blanches.”Pendant toute ma vie en France, les Français me considéraient comme une Asiatique, pas comme une Française, à cause de mon visage”, explique Odile Dussart.”Mon principe de vie est français. Mais je pense que mon âme est vietnamienne”, développe-t-elle, en montrant le certificat de nationalité vietnamienne qu’elle a obtenu en mai.M.Dudas travaille dans l’industrie de la confection et Mme.Dussart vivait à Saint-Raphaël, sur la Côte d’Azur, avant de repartir au Vietnam. “Je suis reconnaissante d’être en vie”, explique Mme. Dussart. “Et je remercie les pilotes et les militaires qui ont risqué leur vie pour sauver la mienne.”

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’est ouvert à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, s’est ouvert mardi devant la cour d’assises de Paris, qui a été confrontée dès le début des discussions à l’épineuse question de l’absence de nombreux témoins cités à comparaître.Jugé pour complicité de crimes de guerre et pour entente en vue de la préparation de crimes de guerre, des faits pour lesquels il encourt 20 ans de réclusion criminelle, Majdi Nema, un ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Les débats sur le fond n’ont pas encore commencé mais les échanges se tendent dès l’entame des discussions entre les avocats de la défense, Mes Romain Ruiz et Raphaël Kempf, et le président de la cour d’assises, Jean-Marc Lavergne, ce dernier ayant refusé que l’accusé s’exprime en anglais, et exigé qu’il s’exprime dans sa langue maternelle, l’arabe.Une injonction ignorée par Majdi Nema. Appelé à décliner son identité, l’accusé à la forte corpulence et aux rares cheveux coiffés en catogan, répond en anglais. “Il n’y a aucune preuve des faits qu’on me reproche”, déclare d’emblée cet homme de 36 ans, qualifiant l’affaire de “purement politique”.Puis vient la question des témoins cités à comparaître, soit par les avocats des parties civiles, soit par la défense, et dont un grand nombre – au moins une quinzaine – ne viendra pas s’exprimer à la barre.- “Pressions” -“Un certain nombre de témoins et parties civiles ont fait état de menaces et pressions directes à leur endroit”, dit à la cour Me Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de plusieurs personnes physiques, expliquant que certaines d’entre elles avaient fait part de leur volonté de ne pas participer au procès pour des raisons de sécurité. Les conseils de la défense, qui contestent qu’il y ait eu des pressions, déplorent de leur côté que la cour et le parquet général n’aient pas mis en oeuvre tous les moyens nécessaires pour faire venir en France les cinq témoins qu’ils ont cité à comparaître et qui vivent en Turquie ou en Syrie, ou au moins pour les écouter en visioconférence.”La justice française souhaite rendre justice en lieu et place de la justice syrienne mais ne s’en donne pas les moyens”, déclare Me Kempf, qui n’a eu de cesse depuis le début de l’instruction de contester avec son confrère la légitimité de la justice française dans cette affaire.- Compétence universelle -C’est en vertu du principe de sa compétence universelle qu’elle peut en effet juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers. Un principe consacré en 2023 par la Cour de cassation qui avait été saisie par Me Kempf et Me Ruiz.Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens. Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Majdi Nema, connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Verdict prévu le 27 mai.

C1: le PSG en quête d’un nouvel élan face à Arsenal

Moins brillant récemment, le PSG de Luis Enrique veut frapper fort chez les Gunners d’Arsenal, mardi en demi-finale aller de Ligue des champions, pour mettre en sourdine la petite musique des critiques et se rapprocher de la finale espérée.C’est “un défi canon” qui attend le champion de France chez les Gunners, proclame le quotidien sportif L’Equipe. “Go!”, lance de son côté Le Parisien, avec une photo du capitaine Marquinhos, l’air déterminé, à la une.Le défenseur brésilien traverse pourtant une période moins faste depuis quelques matches, comme ses partenaires du milieu de terrain Fabian Ruiz, Vitinha et Joao Neves, et comme le leader d’attaque Ousmane Dembélé.Après un début d’année 2025 enflammé, la belle mécanique parisienne s’est en effet mise à grincer, de la défaite 3-2 contre Aston Villa à Birmingham à celle de vendredi contre Nice (3-1), la première de la saison en championnat.Autrement dit, les voyants ne sont pas au vert avant d’affronter le club londonien, invaincu chez lui depuis deux saisons en Ligue des champions, et invaincu face au PSG en cinq confrontations.- “Je ne crains rien” -Mais ne parlez pas de baisse de forme à l’entraîneur parisien, “cela ne (le) préoccupe pas”.”L’état d’esprit est exceptionnel. Le plus triste du groupe, c’est moi donc imaginez comment se sentent les autres… Vous pouvez me poser des questions parfois négatives, je ne crains rien”, a répondu Luis Enrique avec agacement, lundi devant l’auditorium rempli de l’Emirates.Pour rejouer une finale de Ligue des champions, cinq ans après la première perdue contre le Bayern Munich, il faudra que Paris franchisse l’obstacle Arsenal, tombeur du Real Madrid au tour précédent (3-0 et 2-1).L’équipe de Mikel Arteta a soufflé le champion sortant grâce à un collectif solide et bien huilé, et des performances majuscules de Declan Rice et Bukayo Saka, entre autres.Le PSG, lui, s’est fait faucher la saison dernière par l’outsider Dortmund en demi-finales, après des défaites à l’aller et au retour, comme en 2021 contre Manchester City.L’ivresse des sommets fait-elle tourner la tête du PSG, jamais sacré dans la compétition reine en Europe? “L’objectif est difficile à atteindre. Cette pression ne nous étouffe pas pour autant, on est ambitieux”, répond l’entraîneur. “L’équipe a beaucoup de confiance, parfois on est moins brillant mais cela fait partie de la vie”, a ajouté l’Espagnol, champion d’Europe 2015 sur le banc du Barça.- Dembélé contre Saliba -L’étoile d’Ousmane Dembélé a elle pâli depuis le 1er avril, date de ses deux derniers buts, contre Dunkerque en Coupe de France (4-2). Des tirs forcés ou non cadrés, des choix moins judicieux, ont fait ressurgir le fantôme de l’ancien grand maladroit.A Londres, Paris aura besoin de retrouver l’efficacité de son dribbleur virtuose, numéro 9 inarrêtable entre mi-décembre et fin mars.Il défiera son coéquipier en équipe de France, William Saliba, tête de gondole de la meilleure défense de Premier League. Le défenseur central a réalisé une prestation remarquable contre le Real et Kylian Mbappé à l’aller, mais offert un but à Vinicius au retour.Mardi, Arsenal aura le soutien de son public, dans un stade plutôt policé mais capable de faire monter les décibels quand l’hymne de la Ligue des champions retentit. “Jouons chaque ballon ensemble!”, a lancé Mikel Arteta aux supporters, lundi.Dans le parcage visiteur, ils seront environ 2.500 à pousser les Parisiens, huit jours avant la manche retour au Parc des Princes.Les Gunners n’ont, comme le PSG, disputé qu’une seule finale de C1, en 2006 (défaite contre Barcelone).”L’histoire n’est pas pertinente”, a coupé Arteta, l’entraîneur qui a ramené Arsenal dans la grande Europe après une longue absence. “Je suis davantage intéressé par le passé très (récent) pour être meilleur demain”.Arsenal fait actuellement partie des “quatre meilleures équipes d’Europe”, en dépit des multiples blessures qui ont émaillé la saison, “c’est une belle histoire mais nous en voulons plus”, a-t-il lancé. Le club anglais évolue sans avant-centre de métier depuis les blessures de Kai Havertz et Gabriel Jesus et sera privé du milieu Thomas Partey (suspendu mardi), voire de Mikel Merino (incertain).

Stock markets edge up as Trump softens tariff pain for auto firms

Stock markets advanced on Tuesday following news that Donald Trump plans to spare automakers from some of his wide-ranging tariffs, boosting hopes of a less combative approach to his trade war.Signs of easing trade tensions are also spurring sentiment, as governments line up to negotiate deals with Washington to avert the full force of sweeping tariffs. “On tariffs, the latest newsflow was actually fairly positive at face value, as US officials continued to sound optimistic about potential trade deals,” said Deutsche Bank managing director Jim Reid. “The rhetoric from the administration is still pointing towards negotiations, rather than further escalation,” he added.European markets also reacted to a wave of first-quarter company earnings, with investors closely watching for signs of how tariffs are impacting business outlooks.  Frankfurt rose 0.5 percent and London advanced 0.2 percent. Paris, however, slipped.Market sentiment was buoyed after the Wall Street Journal reported that the White House will spare automakers — already facing 25-percent tariffs — from further levies, such as those on steel and aluminium. The move is aimed at making sure the various tariffs Trump has unveiled do not stack up on top of each other.While uncertainty still rules on trading floors, most Asian markets also made tentative gains on Tuesday.Hong Kong stocks advanced while Shanghai dipped after US Treasury Secretary Scott Bessent told CNBC that negotiations with China were ongoing but said that the ball was in Beijing’s court. Seoul rose as auto makers Hyundai and Kia were boosted by the auto tariff news.Tokyo was closed for a holiday.Investors are also awaiting earnings from US tech titans this week, including Amazon, Apple, Meta and Microsoft.Also on the agenda are key economic indicators, including jobs creation and the Federal Reserve’s preferred gauge of inflation amid warnings the tariffs could reignite prices.On currency markets, Canada’s dollar held steady against its US counterpart as Prime Minister Mark Carney’s Liberal Party won Canada’s election.In company news, French electrical equipment company Schneider Electric shed almost eight percent in Paris after its results fell short of expectations. In London, oil major BP and retailer Associated British Foods both missed earnings estimates, shedding over three percent and six percent, respectively.British pharmaceutical giant AstraZeneca also lost over three percent as its increase in first-quarter profits failed to reassure investors.Oil prices fell further on Tuesday on fears that global trade tensions may lead to a slowdown in economic activity that would hamper energy demand. – Key figures at 1055 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,426.81 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,550.11Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 22,383.41Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 22,008.11 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,286.65 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayNew York – Dow: UP 0.3 percent at 40,227.59 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1377 from $1.1424 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3384 from $1.3441 Dollar/yen: UP at 142.71 yen from 142.04 yenEuro/pound: FLAT at 84.99 pence from 84.99 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.8 percent at $60.95 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $63.66 per barrel

Pricier trainers? Adidas warns on US tariff impact

German sportswear giant Adidas on Tuesday warned that US President Donald Trump’s tariffs will increase prices for its products in the United States, and the hardline trade policies could dent its ongoing recovery.The firm makes a large chunk of its goods in Asian countries that Trump has singled out for running hefty trade surpluses with the United States, including China, which is facing the highest US levies.CEO Bjorn Gulden said Adidas had reduced its exports from China to the United States “to a minimum”, but added that the group was still “somewhat exposed to those currently very high tariffs”. “What is even worse for us is the general increase in US tariffs from all other countries of origin,” he said, adding that they “will eventually cause higher costs for all our products for the US market”.He said it was “currently impossible” to work out by how much prices might rise or conclude what impact this might have on consumer demand.Adidas’s shares were down around one percent in early afternoon trade on the Frankfurt Stock Exchange.Beyond China, Adidas also makes products in countries including Vietnam, Indonesia and Bangladesh. The North American market accounted for around a fifth of the group’s sales last year. – Kanye crisis -The US tariffs are set to deal a hefty blow to the company just as it was getting back on its feet following a torrid period triggered by the end of its lucrative tie-up with US rapper Kanye West.The group developed the popular Yeezy line of trainers with West but halted the collaboration in late 2022 after the rapper sparked anger with anti-Semitic outbursts online. Adidas was robbed of a vital revenue stream and left saddled with a mountain of Yeezy trainers, which it had to offload at knockdown prices, leading it to slump to its first annual net loss in over three decades in 2023.But it has turned a corner under Gulden, who has focused on promoting Adidas’s classic trainers. The company logged a better-than-expected net profit of 428 million euros ($488 million) from January to March, with sales rising to 6.1 billion euros.Gulden said that, after such a strong performance, the group would typically hike its outlook but had decided against doing so due to the tariff uncertainty.The group stuck to its guidance, predicting operating profit of 1.7 billion to 1.8 billion euros for the year.However, the CEO added that Adidas recognised that there were “uncertainties that could put negative pressure on this later in the year”.The affects of US tariffs in the second quarter “should not be huge”, he said, but added that the “impact will then come in (the third quarter) for the US market”.The sports outfitter would try to compensate for the uncertainty in the United States by “delivering even better results in the rest of the world”, Gulden added.