La santé libérale descend dans la rue contre les économies imposées

Kinésithérapeutes, infirmiers, médecins, dentistes, sages-femmes, orthophonistes ou encore pharmaciens exerçant en libéral se mobilisent mardi à Paris malgré la canicule pour protester contre “le blocage” de la revalorisation de leurs tarifs et autres mesures d’économies face au dérapage budgétaire de l’Assurance maladie.Initié par 13 organisations syndicales réunies au sein du collectif des #SoignantsTrahis, ce mouvement de contestation interprofessionnelle débutera à 11H00 par un rassemblement sur la place des Invalides.Le cortège s’élancera vers le ministère de la Santé, avec un départ avancé aux alentours de 13H00 en raison de la vague de chaleur écrasante qui sévit en France depuis plusieurs jours et dont le pic est attendu mardi et mercredi. Paris sera d’ailleurs placé en vigilance rouge. “Nous aurons des brumisateurs et des fontaines à eau, et nous sommes assurés que les gens pourront venir avec des gourdes et des bouteilles”, a dit à l’AFP Sébastien Guérard, kinésithérapeute et président des Libéraux de santé.Le plan d’économies du gouvernement prévoit notamment de reporter au 1er janvier 2026 les hausses de tarifs initialement prévues au 1er juillet 2025 pour certains spécialistes.L’intersyndicale y voit “un mépris ouvert du système conventionnel et des accords”, et les soignants libéraux rappellent que ces mesures sont prises en réponse à une situation économique dont ils ne sont pas responsables. “Une politique de santé responsable ne peut reposer durablement sur des intentions non suivies d’effet”, fustige le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui signale “un nombre croissant de radiations du tableau pour départ à l’étranger de kinésithérapeutes, prioritairement vers la Suisse et le Québec”.- Baisse des remises sur les génériques -Une autre colère anime les syndicats de pharmaciens d’officines: le projet gouvernemental de baisser à un taux compris entre 20 et 25% le plafond de remises commerciales consenties par les fabricants aux pharmacies sur les médicaments génériques.Actuellement, les remises sont plafonnées à 40% maximum du prix du générique.Celles-ci étant déclarées auprès de l’Assurance maladie, l’Etat peut voir quel industriel a accordé des rabais et lui demander ensuite des baisses de prix.Ces ristournes constituent un élément de la rémunération des pharmaciens, représentant “un tiers de notre marge”, a indiqué à l’AFP Guillaume Racle, conseiller économie pour l’Uspo, qui évalue le manque à gagner à 600 millions d’euros en cas de plafonnement des remises à 20%, soit “30.000 euros par officine”.”Aujourd’hui, l’Etat surpaye les médicaments chers et sous-paye des médicaments matures”, résume ce pharmacien, observant que “1% des médicaments (en volume) coûtent 42% des dépenses de médicaments de ville”.Le coût moyen des traitements évalués comme n’apportant aucun bénéfice clinique supplémentaire par rapport à ce qui existe “progresse depuis 2021 ainsi que leur dépense totale, alors qu’il diminuait dans le passé”, reconnaît l’Assurance Maladie dans son rapport annuel sur les coûts et les économies de santé.La baisse des prix résultant de celle des remises va avoir une répercussion sur les emplois en officines et risque d’aggraver les pénuries de médicaments, alertent les syndicats de pharmaciens.La Fédération des pharmaciens d’officine (FSPF), syndicat majoritaire, appelle à “une grève des gardes” à compter du 1er juillet.Des groupements d’enseignes de pharmacies (Federgy, UDGPO…) ont pour leur part appelé, dans un tract, les parlementaires à “soutenir le maintien strict de la réglementation actuelle sur la marge des médicaments génériques”.

La santé libérale descend dans la rue contre les économies imposées

Kinésithérapeutes, infirmiers, médecins, dentistes, sages-femmes, orthophonistes ou encore pharmaciens exerçant en libéral se mobilisent mardi à Paris malgré la canicule pour protester contre “le blocage” de la revalorisation de leurs tarifs et autres mesures d’économies face au dérapage budgétaire de l’Assurance maladie.Initié par 13 organisations syndicales réunies au sein du collectif des #SoignantsTrahis, ce mouvement de contestation interprofessionnelle débutera à 11H00 par un rassemblement sur la place des Invalides.Le cortège s’élancera vers le ministère de la Santé, avec un départ avancé aux alentours de 13H00 en raison de la vague de chaleur écrasante qui sévit en France depuis plusieurs jours et dont le pic est attendu mardi et mercredi. Paris sera d’ailleurs placé en vigilance rouge. “Nous aurons des brumisateurs et des fontaines à eau, et nous sommes assurés que les gens pourront venir avec des gourdes et des bouteilles”, a dit à l’AFP Sébastien Guérard, kinésithérapeute et président des Libéraux de santé.Le plan d’économies du gouvernement prévoit notamment de reporter au 1er janvier 2026 les hausses de tarifs initialement prévues au 1er juillet 2025 pour certains spécialistes.L’intersyndicale y voit “un mépris ouvert du système conventionnel et des accords”, et les soignants libéraux rappellent que ces mesures sont prises en réponse à une situation économique dont ils ne sont pas responsables. “Une politique de santé responsable ne peut reposer durablement sur des intentions non suivies d’effet”, fustige le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui signale “un nombre croissant de radiations du tableau pour départ à l’étranger de kinésithérapeutes, prioritairement vers la Suisse et le Québec”.- Baisse des remises sur les génériques -Une autre colère anime les syndicats de pharmaciens d’officines: le projet gouvernemental de baisser à un taux compris entre 20 et 25% le plafond de remises commerciales consenties par les fabricants aux pharmacies sur les médicaments génériques.Actuellement, les remises sont plafonnées à 40% maximum du prix du générique.Celles-ci étant déclarées auprès de l’Assurance maladie, l’Etat peut voir quel industriel a accordé des rabais et lui demander ensuite des baisses de prix.Ces ristournes constituent un élément de la rémunération des pharmaciens, représentant “un tiers de notre marge”, a indiqué à l’AFP Guillaume Racle, conseiller économie pour l’Uspo, qui évalue le manque à gagner à 600 millions d’euros en cas de plafonnement des remises à 20%, soit “30.000 euros par officine”.”Aujourd’hui, l’Etat surpaye les médicaments chers et sous-paye des médicaments matures”, résume ce pharmacien, observant que “1% des médicaments (en volume) coûtent 42% des dépenses de médicaments de ville”.Le coût moyen des traitements évalués comme n’apportant aucun bénéfice clinique supplémentaire par rapport à ce qui existe “progresse depuis 2021 ainsi que leur dépense totale, alors qu’il diminuait dans le passé”, reconnaît l’Assurance Maladie dans son rapport annuel sur les coûts et les économies de santé.La baisse des prix résultant de celle des remises va avoir une répercussion sur les emplois en officines et risque d’aggraver les pénuries de médicaments, alertent les syndicats de pharmaciens.La Fédération des pharmaciens d’officine (FSPF), syndicat majoritaire, appelle à “une grève des gardes” à compter du 1er juillet.Des groupements d’enseignes de pharmacies (Federgy, UDGPO…) ont pour leur part appelé, dans un tract, les parlementaires à “soutenir le maintien strict de la réglementation actuelle sur la marge des médicaments génériques”.

Bangladeshis cling to protest dreams a year after revolution

The memory of Bangladeshi police with shotguns twice blasting the young protester beside him still haunts Hibzur Rahman Prince, one year after a revolution that has left the country mired in turmoil.That killing, along with up to 1,400 others as Sheikh Hasina tried to cling to power last year, overshadows Bangladesh as political parties jostle for power.Prince shuddered as he recalled how the student’s bleeding body collapsed at his feet.”His body was lacerated,” said Prince, who helped carry him to hospital.Medics told him that “400 pellets were taken from his dead body”.Protests began on July 1, 2024 with university students calling for reforms to a quota system for public sector jobs.Initially their demands seemed niche.Many in the country of around 170 million people were worn down by the tough grind of economic woes.Student ambitions to topple Hasina’s iron-fisted rule seemed a fantasy, just months after she won her fourth consecutive election in a vote without genuine opposition.One week into the demonstrations she said the students were “wasting their time”.- ‘Too many bodies’ -But protests gathered pace.Thousands launched daily blockades of roads and railways nationwide, with the gridlock bringing the demonstrations to wider attention.A fuse was lit when police launched a deadly crackdown on July 16. It became the catalyst for the airing of wider grievances.Prince, now 23, a business student in the capital Dhaka, said he witnessed killings when police sought to stem protests on July 18.As well as carrying the student’s body, he helped several wounded protesters reach the hospital. “I saw too many unidentified dead bodies in the morgue that day,” said Prince, who has been diagnosed with post-traumatic stress disorder and suffers flashbacks and mood swings.”After that day the fight turned more personal,” he said. “It was for the country.”On August 5 thousands of protesters stormed Hasina’s palace as she escaped by helicopter to her old ally India.- ‘The rage’ -Syeda Farhana Hossain, 49, a mother of two teenage girls, took part in the protests with them.”This new generation proved that in times of need, they can and are willing to sacrifice their lives for the greater good,” she said, describing how her daughters helped paint anti-government slogans on their school walls.”I didn’t realise before the rage my children felt,” she said. “It seemed like they just grew up in an instant.”But the idealism of protests has been tempered by the stark reality of the challenges Bangladesh faces.Hasina’s rule saw widespread human rights abuses and her government was accused of politicising courts and the civil service, as well as staging lopsided elections.Caretaker leader Muhammad Yunus has said he inherited a “completely broken down” system of public administration that requires a comprehensive overhaul to prevent a return to authoritarian rule.The Nobel Peace Prize winner scheduled elections for April 2026 but has said pushing those polls back by a few months would give more time for reforms.”We are not on the right track yet,” Hossain said. “Whenever I see injustice or unfairness these days, I wonder: Did the students that die, die in vain?”- ‘Against injustice’ -Tea seller Mohammad Aminul Haque, 50, said people were exhausted by intensely partisan politics that have defined Bangladesh since independence in 1971.”The ongoing cycle of one party after another, fueling hate against each other — we don’t want this anymore,” Haque said.”What we want to see is everyone coming together for the greater good.”Yunus’s government has warned that political power struggles risk jeopardising the gains that have been made.Mohiuddin Hannan, 50, a teacher at an Islamic school, has certainly seen improvements since the last administration, which crushed Islamist parties.”Under this government, murder, kidnapping, abductions and enforced disappearances are not happening anymore,” he said.But Hannan said there is far to go.”It seems only the hands of power have shifted,” he said.As political parties vie for power, Prince clings to the optimism that drove the protests.”People are more politically aware now, they raise their voice against injustice,” he said.”Whoever comes to power next will be held accountable by the public.”

L’Assemblée en passe d’adopter le projet de loi de “refondation” de Mayotte

Plus de six mois après le passage dévastateur de Chido, les députés s’apprêtent à voter mardi le projet de loi du gouvernement pour “refonder” Mayotte, département le plus pauvre de France, confronté avant même le cyclone à d’immenses défis.Le gouvernement vante un texte d’une “ambition politique sans précédent”, pour “concrétiser la promesse républicaine” à Mayotte, où les inégalités avec l’Hexagone restent abyssales.Pour Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, “le projet de loi sort enrichi des débats” et son adoption en fin d’après-midi dans l’hémicycle ne fait pas de doute.Et ce alors que les groupes de gauche devraient voter contre ou s’abstenir pour dénoncer “l’obsession anti-immigrés” du texte, selon les mots de Dominique Voynet (écologiste).Le gouvernement pourra toutefois compter sur les voix du Rassemblement national, qui se félicite d’avoir transformé un texte initialement “trop timide” même s’il ne comble pas tout, a expliqué à l’AFP le député RN Yoann Gillet.Car, au dernier jour de l’examen vendredi, le groupe de Marine Le Pen a engrangé une série de victoires, grâce à la très faible mobilisation de députés sur les autres bancs de l’hémicycle.A tel point qu’au cours des débats, le ministre lui-même a dénoncé l’absence du “socle commun” qui a permis à des mesures “scandaleuses” et “totalement inconstitutionnelles” d’être adoptées.Selon M. Gillet, cet examen montre que “la classe politique, en dehors du RN, a peu de considérations pour Mayotte”.Cette démobilisation a été remarquée et commentée sur l’archipel, affirme à l’AFP la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot), qui s’inquiète du “message catastrophique” envoyé.”Est-ce que ce texte répond à tout ? Non, mais on en a besoin”, assure, par ailleurs, l’élue qui votera en faveur.Elle rappelle l’engagement du gouvernement de décliner “près de quatre milliards” d’euros d’investissements publics pour l’archipel d’ici 2031. Mais dit aussi rester “attentive”, tant que les fonds ne seront pas inscrits dans une loi de Finances. Elle salue une “victoire” introduite par les députés lors de l’examen: la suppression d’ici 2030 du visa territorialisé, qui empêche un détenteur d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La disposition est très attendue par les habitants de Mayotte qui y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.Autre disposition phare, le projet de loi prévoit de faire converger le niveau des prestations sociales comme le RSA ou le SMIC entre Mayotte et l’Hexagone dans les cinq ans.Plusieurs amendements du Rassemblement national adoptés vendredi ont avancé cette échéance, avec notamment un alignement total du SMIC dès 2027.- Destruction des bidonvilles -Plus tôt dans la semaine, les députés s’étaient attaqués aux mesures les plus controversées: celles pour lutter contre l’immigration, notamment venant des Comores voisines, et l’habitat informel, deux “fléaux” érigés en priorités par le gouvernement.Une mesure permet par exemple de placer dans une zone de rétention des mineurs accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’éloignement.Une autre permet de faciliter la destruction des bidonvilles, avec la possibilité de déroger à l’obligation d’une offre de relogement ou d’hébergement d’urgence.Pour le député LFI Aurélien Taché, il s’agit de “l’une des pires mesures votées” depuis son entrée à l’Assemblée. “Laisser des gens totalement dehors, avec aucune autre solution que de dormir, sans même un toit, sous la pluie, on a atteint le bas du bas”, dénonce l’élu. LFI votera contre le projet de loi.Celui-ci dit regretter le manque de mobilisation, y compris à gauche, qui a permis au RN de “durcir considérablement” le texte “sur la dernière ligne droite” vendredi.Après le vote à l’Assemblée, députés et sénateurs devront ensuite s’entendre sur une version commune au cours d’une commission mixte paritaire (CMP) prévue le 8 juillet.”Il est évident que la CMP (…) devra nettoyer le texte d’un certain nombre de scories, notamment” les mesures “anticonstitutionnelles” ou “impossibles d’un point de vue économique et financier”, a déclaré à l’AFP Manuel Valls, estimant toutefois tenir “un texte solide”.Confiant, le ministre table sur l’adoption définitive du texte dans les jours qui viennent.

L’Assemblée en passe d’adopter le projet de loi de “refondation” de Mayotte

Plus de six mois après le passage dévastateur de Chido, les députés s’apprêtent à voter mardi le projet de loi du gouvernement pour “refonder” Mayotte, département le plus pauvre de France, confronté avant même le cyclone à d’immenses défis.Le gouvernement vante un texte d’une “ambition politique sans précédent”, pour “concrétiser la promesse républicaine” à Mayotte, où les inégalités avec l’Hexagone restent abyssales.Pour Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, “le projet de loi sort enrichi des débats” et son adoption en fin d’après-midi dans l’hémicycle ne fait pas de doute.Et ce alors que les groupes de gauche devraient voter contre ou s’abstenir pour dénoncer “l’obsession anti-immigrés” du texte, selon les mots de Dominique Voynet (écologiste).Le gouvernement pourra toutefois compter sur les voix du Rassemblement national, qui se félicite d’avoir transformé un texte initialement “trop timide” même s’il ne comble pas tout, a expliqué à l’AFP le député RN Yoann Gillet.Car, au dernier jour de l’examen vendredi, le groupe de Marine Le Pen a engrangé une série de victoires, grâce à la très faible mobilisation de députés sur les autres bancs de l’hémicycle.A tel point qu’au cours des débats, le ministre lui-même a dénoncé l’absence du “socle commun” qui a permis à des mesures “scandaleuses” et “totalement inconstitutionnelles” d’être adoptées.Selon M. Gillet, cet examen montre que “la classe politique, en dehors du RN, a peu de considérations pour Mayotte”.Cette démobilisation a été remarquée et commentée sur l’archipel, affirme à l’AFP la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot), qui s’inquiète du “message catastrophique” envoyé.”Est-ce que ce texte répond à tout ? Non, mais on en a besoin”, assure, par ailleurs, l’élue qui votera en faveur.Elle rappelle l’engagement du gouvernement de décliner “près de quatre milliards” d’euros d’investissements publics pour l’archipel d’ici 2031. Mais dit aussi rester “attentive”, tant que les fonds ne seront pas inscrits dans une loi de Finances. Elle salue une “victoire” introduite par les députés lors de l’examen: la suppression d’ici 2030 du visa territorialisé, qui empêche un détenteur d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La disposition est très attendue par les habitants de Mayotte qui y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.Autre disposition phare, le projet de loi prévoit de faire converger le niveau des prestations sociales comme le RSA ou le SMIC entre Mayotte et l’Hexagone dans les cinq ans.Plusieurs amendements du Rassemblement national adoptés vendredi ont avancé cette échéance, avec notamment un alignement total du SMIC dès 2027.- Destruction des bidonvilles -Plus tôt dans la semaine, les députés s’étaient attaqués aux mesures les plus controversées: celles pour lutter contre l’immigration, notamment venant des Comores voisines, et l’habitat informel, deux “fléaux” érigés en priorités par le gouvernement.Une mesure permet par exemple de placer dans une zone de rétention des mineurs accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’éloignement.Une autre permet de faciliter la destruction des bidonvilles, avec la possibilité de déroger à l’obligation d’une offre de relogement ou d’hébergement d’urgence.Pour le député LFI Aurélien Taché, il s’agit de “l’une des pires mesures votées” depuis son entrée à l’Assemblée. “Laisser des gens totalement dehors, avec aucune autre solution que de dormir, sans même un toit, sous la pluie, on a atteint le bas du bas”, dénonce l’élu. LFI votera contre le projet de loi.Celui-ci dit regretter le manque de mobilisation, y compris à gauche, qui a permis au RN de “durcir considérablement” le texte “sur la dernière ligne droite” vendredi.Après le vote à l’Assemblée, députés et sénateurs devront ensuite s’entendre sur une version commune au cours d’une commission mixte paritaire (CMP) prévue le 8 juillet.”Il est évident que la CMP (…) devra nettoyer le texte d’un certain nombre de scories, notamment” les mesures “anticonstitutionnelles” ou “impossibles d’un point de vue économique et financier”, a déclaré à l’AFP Manuel Valls, estimant toutefois tenir “un texte solide”.Confiant, le ministre table sur l’adoption définitive du texte dans les jours qui viennent.

India face ‘last-minute’ Bumrah call as they bid to level England series

India will make a “last-minute” decision on whether to risk the outstanding Jasprit Bumrah in successive Tests as they look to level their five-match series with England this week.Bumrah is the world’s top-ranked Test bowler and, ordinarily, his selection for a match starting at Birmingham’s Edgbaston ground on Wednesday, would be an obvious move following India’s five-wicket loss in the series opener at Headingley.Bumrah, however, is returning from a back injury, with the fast bowler saying before the series he only expected to feature in three of the five Tests against England.Opener Ben Duckett’s 149, as England made light of a seemingly stiff chase of 371, underlined the lack of support for Bumrah after the spearhead quick took 5-83 in the first innings but no wickets at all in the second.”Bumrah is ready to play,” India assistant coach Ryan ten Doeschate told reporters on Monday. “It’s how we manage these four Tests. So if we feel like there’s value in playing him in this Test, we’ll make that call at the very last minute.”India, who have now lost seven of their 11 Tests under coach Gautam Gambhi, could alter the balance of their attack by bringing in left-arm wrist spinner Kuldeep Yadav, who didn’t feature at Headingley. Yadav has taken 56 wickets at 22.16 in 13 Tests.- ‘Only one captain’ -Batting collapses of 7-41, after they had been 430-3, and 6-31, from 333-4, proved costly for India at Headingley as they became the first side in more than 60,000 first-class matches to score five individual hundreds and still lose.They were also hindered by some woeful out-cricket with a series of straightforward catches going to ground, two of them off Harry Brook who was dropped off a no-ball before he had scored and then had lives on 46 and 82 as he went on to make a vital 99 in England’s first innings.Shubman Gill, in his first match as India captain, led from the front with 147 in the first innings, and the good news for a team without retired skippers Rohit Sharma and Virat Kohli is that ruthlessness with the bat is a quality that can be acquired.So too is authority in the field, with Rishabh Pant — who scored two hundreds at Headingley — and fellow century-maker KL Rahul too often looking as if they, rather than Gill, were calling the shots. “At one point I felt there were too many captains,” former India spinner Murali Karthik told Cricbuzz. “I just couldn’t understand that. KL Rahul was making hand movements, Rishabh Pant was also doing it… There is only one captain.”England, buoyed by achieving the tenth-highest fourth-innings chase in Test history, in what former skipper Michael Vaughan said was a display of “Bazball with brains”, named an unchanged team on Monday.Home wicketkeeper Jamie Smith, who won the first Test with a six to finish on 44 not out, said at a media event staged by series sponsor Rothesay after last week’s win: “I think the really important thing is for the team to be quite ruthless and once you’re on top, try to put them to bed.”England lacked new-ball penetration in the first innings but their bowlers improved during the game.  Nevertheless, they have resisted the temptation to recall Jofra Archer and so end the express fast bowler’s four years of injury-induced Test exile after naming the Sussex paceman in their Edgbaston squad.Instead veteran all-rounder Chris Woakes, leading an attack without retired pace greats James Anderson and Stuart Broad, will look to bolster his tally of 182 wickets in 58 Tests on his Warwickshire home ground this week.”I played a lot of my England games with Jimmy and Broady so it is different not having them around but also it’s a great opportunity for myself,” said Woakes, 36.”I’ve enjoyed that role so far and it’s good to pass on some knowledge to the younger guys that haven’t played as much Test cricket.”

Le train royal britannique s’apprête à marquer son dernier arrêt

Terminus pour un symbole de la monarchie: la famille royale britannique abandonnera bientôt son train, a annoncé le trésorier du roi Charles III lundi soir, mettant fin à une pratique séculaire au titre de réductions des dépenses et de projets de modernisations.Lors d’une intervention sur les finances annuelles, le responsable des dépenses royales James Chalmers a annoncé que la famille du souverain pourrait compter sur l’utilisation de deux hélicoptères pour se déplacer, mais que le train royal serait retiré du service en raison de coûts élevés.Le convoi de neuf wagons sera mis hors service à partir de 2026, d’après la même source.”Tout comme tant d’aspects du travail de la famille royale ont été modernisés et adapter pour refléter le monde d’aujourd’hui, le temps est aussi venu de faire nos adieux les plus chaleureux, au moment où nous cherchons à faire preuve de discipline et à regarder vers l’avant en ce qui concerne notre subvention”, a déclaré M. Chalmers, gardien de la bourse privée, de son titre officiel.La reine Victoria (1837-1901) est la première souveraine britannique à avoir pu compter sur les services d’un train spécialement affrété pour elle.En 2020, le prince William et son épouse Kate ont emprunté le train royal pour effectuer un voyage d’environ 2.000 km au Royaume-Uni pour remercier les travailleurs jugés essentiels durant la pandémie de Covid-19.Le cercueil de la reine Elizabeth II (1952-2022) aurait dû être amené d’Ecosse jusqu’à Londres à bord de ce train mais le projet a finalement été abandonné pour des raisons de sécurité.M. Chalmers a décrit la mesure comme un exemple de la “discipline fiscale” que s’applique la famille royale.Une enquête d’un média britannique publiée l’an dernier a suscité de la colère au Royaume-Uni, en révélant que Charles III et son fils aîné, William, recevaient de l’argent d’organismes publics tout en étant exemptés de certains impôts.L’allocation souveraine, qui subventionne ses obligations officielles et l’entretien des palais, était fixée à 86,3 millions de livres (101 millions d’euros) pour l’année fiscale se terminant en mars 2025.La nouvelle allocation a, elle, été augmentée à 132 millions de livres (154 millions d’euros).Le monarque de 76 ans est soigné depuis début 2024 pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée.

Le train royal britannique s’apprête à marquer son dernier arrêt

Terminus pour un symbole de la monarchie: la famille royale britannique abandonnera bientôt son train, a annoncé le trésorier du roi Charles III lundi soir, mettant fin à une pratique séculaire au titre de réductions des dépenses et de projets de modernisations.Lors d’une intervention sur les finances annuelles, le responsable des dépenses royales James Chalmers a annoncé que la famille du souverain pourrait compter sur l’utilisation de deux hélicoptères pour se déplacer, mais que le train royal serait retiré du service en raison de coûts élevés.Le convoi de neuf wagons sera mis hors service à partir de 2026, d’après la même source.”Tout comme tant d’aspects du travail de la famille royale ont été modernisés et adapter pour refléter le monde d’aujourd’hui, le temps est aussi venu de faire nos adieux les plus chaleureux, au moment où nous cherchons à faire preuve de discipline et à regarder vers l’avant en ce qui concerne notre subvention”, a déclaré M. Chalmers, gardien de la bourse privée, de son titre officiel.La reine Victoria (1837-1901) est la première souveraine britannique à avoir pu compter sur les services d’un train spécialement affrété pour elle.En 2020, le prince William et son épouse Kate ont emprunté le train royal pour effectuer un voyage d’environ 2.000 km au Royaume-Uni pour remercier les travailleurs jugés essentiels durant la pandémie de Covid-19.Le cercueil de la reine Elizabeth II (1952-2022) aurait dû être amené d’Ecosse jusqu’à Londres à bord de ce train mais le projet a finalement été abandonné pour des raisons de sécurité.M. Chalmers a décrit la mesure comme un exemple de la “discipline fiscale” que s’applique la famille royale.Une enquête d’un média britannique publiée l’an dernier a suscité de la colère au Royaume-Uni, en révélant que Charles III et son fils aîné, William, recevaient de l’argent d’organismes publics tout en étant exemptés de certains impôts.L’allocation souveraine, qui subventionne ses obligations officielles et l’entretien des palais, était fixée à 86,3 millions de livres (101 millions d’euros) pour l’année fiscale se terminant en mars 2025.La nouvelle allocation a, elle, été augmentée à 132 millions de livres (154 millions d’euros).Le monarque de 76 ans est soigné depuis début 2024 pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée.

US judge orders Argentina to sell 51% stake in oil firm YPF

A federal judge in New York ordered Argentina on Monday to sell its majority stake in oil firm YPF, the latest blow to Buenos Aires in a decade-long international legal saga.Argentine President Javier Milei, who is on a campaign to stabilize his country’s struggling economy, promptly vowed to appeal.The case revolves around the 2012 renationalization of YPF from the control of Spanish giant Repsol.Two minority shareholders, Petersen Energia and Eton Park Capital, filed suit in 2015 seeking damages for allegedly not receiving proper compensation in the sale.US District Judge Loretta Preska ruled in favor of the plaintiffs, and in September 2023 ordered Argentina to pay over $16 billion to the firms.To partially satisfy the outstanding sum, Preska on Monday ordered Argentina to transfer its 51 percent stake of YPF to an intermediary, with instructions that the shares then be handed over to the plaintiffs.”We will appeal this decision in all appropriate courts to defend national interests,” Milei posted on X shortly after the judgment was published.He pointed the finger at Axel Kicillof, who was the South American country’s economy minister in 2012 under then-president Cristina Kirchner and considered a potential 2027 presidential candidate.YPF, a century-old and iconic Argentine company with more than 22,000 employees, was privatized in the 1990s and gradually came under the control of Repsol.It was renationalized in 2012 under Kirchner, which at the time raised questions about the security of investments in South America’s third-largest economy.In 2014, after months of dispute, Repsol reached an agreement with Argentina for compensation of around $5 billion.The Petersen Group and Eton Park Capital — which together held 25.4 percent of YPF’s capital — filed suit in 2015, alleging that the country had not submitted a takeover bid as provided by law.Preska has ordered Argentina to pay $7.5 billion in damages and $6.85 billion in interest to Petersen Energia.She also ordered Argentina to pay about $1.7 billion, between damages and interest, to Eton Park Capital.

Mondial des clubs: Mbappé enfin d’attaque avec le Real

L’heure du retour a enfin sonné pour Kylian Mbappé. Après avoir été victime d’une gastro-entérite et manqué le premier tour du Mondial des clubs, la superstar française devrait retrouver l’attaque du Real Madrid face à la Juventus Turin en 8e de finale, mardi à Miami.Plus rien ne devrait théoriquement s’opposer à ce que le capitaine de l’équipe de France renoue avec les terrains. Le N.9 a rongé son frein durant une semaine, se préparant à part en salle et assistant de loin aux trois premières rencontres de ses coéquipiers. Mais tous les voyants sont désormais au vert pour le Bondynois qui a repris l’entraînement collectif mercredi dernier et postule de nouveau pour une place dans le groupe de Xabi Alonso. C’est peu dire que l’attente aura été longue et frustrante pour Mbappé. Cette Coupe du monde est en effet sa dernière opportunité de rafler un trophée majeur au bout d’une saison certes prolifique sur le plan individuel (43 buts, un Soulier d’or européen et un titre de “Pichichi” en Championnat d’Espagne) mais terne collectivement. Pas de Liga ou de Ligue des champions à se mettre sous la dent, le Real s’est juste contenté d’une Supercoupe d’Europe et d’une Coupe intercontinentale en guise de lauriers.Le Français, distancé pour l’instant dans les pronostics dans la course au Ballon d’Or, avait également à coeur durant ce Mondial de venir brouiller les cartes et tenter de contester l’avance supposée des deux favoris, le champion d’Europe parisien Ousmane Dembélé et le prodige espagnol du FC Barcelone Lamine Yamal (17 ans). En ratant jusque-là les trois matches de son équipe aux Etats-Unis, il a laissé passer une occasion de se remettre dans le jeu.Mais cette fois-ci pourrait être la bonne, même si Xabi Alonso devrait logiquement le laisser sur le banc au coup d’envoi, Mbappé, qui n’a plus joué depuis le 8 juin et la “petite finale” de la Ligue des nations avec les Bleus contre l’Allemagne (2-0), étant forcément à court de rythme.           – Un duo Mbappé-Vinicius à peaufiner -“Kylian va bien maintenant et nous nous parlons tous les jours. Il est possible qu’il fasse ses débuts. Je ne sais pas dans quelle mesure, mais il y a de fortes chances qu’il joue”, a déclaré Xabi Alonso lundi en conférence de presse. Le successeur de Carlo Ancelotti, qui étrenne ses nouveaux habits d’entraîneur du Real Madrid, ne cache pas en tout cas son impatience de lancer son joyau qu’il n’a toujours pas pu voir à l’oeuvre en compétition depuis sa nomination.D’autant que l’Espagnol a hâte de peaufiner l’association entre le Français de 26 ans et Vinicius, visiblement en pleine montée en puissance et auteur d’une grande performance face à Salzbourg jeudi avec un but et une passe décisive (3-0). En l’absence de Mbappé, le Real s’est surtout reposé sur le Brésilien et sur le jeune Gonzalo Garcia (21 ans), révélation de cette phase finale avec deux réalisations au compteur.”Notre idée est d’exploiter l’idée de jeu collectif. Que l’équipe s’entraîne comme une équipe et que nous travaillions comme une équipe. C’est un travail d’équilibriste. Je vais avoir du mal à apprendre à Mbappé à dribbler, mais à créer des liens, oui. L’idée c’est d’avoir cette force collective pour faire mieux jouer Mbappé avec Vinicius”, a estimé Xabi Alonso lundi.Il sera ainsi intéressant de constater si l’incorporation du champion du monde 2018 ne vient pas mettre à mal l’équilibre du Real, entreprise sur laquelle Ancelotti s’est cassé les dents cette saison et qui constitue l’un des principaux chantiers de Xabi Alonso. La Juve, qui a subi une lourde défaite contre Manchester City (5-2), sera à cet égard le premier test du technicien de 43 ans.