Musique: un accord inédit entre Universal et Udio marque un tournant dans la création par IA

En signant un accord inédit sur le lancement d’une plateforme de création musicale par IA, le géant Universal Music Group et la start-up Udio ouvrent un nouveau chapitre dans l’histoire de la musique, chamboulée par l’intelligence artificielle.”La nouvelle plateforme, qui sera lancée en 2026, sera alimentée par une technologie d’IA générative de pointe qui sera …

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La Paris Games Week revisite sa formule pour attirer les fans de pop-culture

Pour sa première journée d’ouverture, la Paris Games Week, plus grand salon du jeu vidéo en France, accueille jeudi plusieurs milliers de visiteurs avides de tester les dernières nouveautés, avant de prendre des allures de festival en soirée avec des concerts et des animations de stars du web.De premières files d’attente se sont formées dès …

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Wall Street: Meta plonge de plus de 11% après ses résultats trimestriels

L’action de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) chute jeudi de plus de 11% à la Bourse de New York, plombée par un bénéfice net en chute libre au troisième trimestre et la perspective d’investissements toujours plus massifs dans la course à l’intelligence artificielle (IA) générative.Vers 14H10 GMT à Wall Street, le titre perdait 11,49%, à 665,31 …

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Crise USA-Venezuela : le navire de guerre américain a quitté Trinité-et-Tobago

Le navire de guerre américain USS Gravely, qui était à Trinité-et-Tobago depuis dimanche dans le cadre du déploiement militaire américain dans les Caraïbes pour une opération antidrogue, a quitté comme prévu jeudi ce petit archipel situé près du Venezuela, ont constaté des journalistes de l’AFP.La présence de ce bateau a déclenché l’ire de Caracas qui …

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Italie: au tour de Spalletti de tenter de réveiller la Juventus

Après Thiago Motta et sa jeunesse, après Igor Tudor et son passé bianconero, la Juventus Turin s’en remet depuis ce jeudi à l’expérience et l’esprit de revanche de Luciano Spalletti pour retrouver sa place parmi les cadors du Championnat d’Italie.Cinq mois seulement après l’échec le plus retentissant de sa carrière, Spalletti, 66 ans, a déjà rebondi. L’ancien sélectionneur de l’Italie, limogé en juin après une déroute à Oslo (3-0) qui a compromis d’entrée les chances de qualification directe de la Nazionale pour le Mondial-2026, va entraîner le club le plus titré du football italien qui pointe à la 7e place de la Serie A, à six points de la tête.”Luciano Spalletti est le nouvel entraîneur de la Juventus: le technicien toscan a signé un contrat expirant le 30 juin 2026″, a détaillé dans un communiqué la Juve, trois jours après avoir mis fin à l’expérience Tudor débutée fin mars. Selon la presse italienne, ce contrat sera automatiquement prolongé de deux saisons, en cas de qualification pour la prochaine Ligue des champions.S’il faudra attendre vendredi et sa présentation officielle pour entendre ses premiers mots comme entraîneur de la Juventus, le moteur de Spalletti et sa méthode sont déjà bien connus.- “Une cicactrice” -Il n’a toujours pas digéré son échec à la tête de la Nazionale, “la douleur la plus vive” de sa carrière, “une cicatrice” qu’il n’oubliera “jamais”.Appelé au secours de la sélection italienne en août 2023 après le départ-surprise de Roberto Mancini, Spalletti n’a jamais réussi à imposer ses idées et avait déjà failli prendre la porte après l’Euro-2024 fini pour les champions d’Europe en titre dès les 8e de finale (défaite 2-1 contre la Suisse).Son médiocre bilan à la tête de la Squadra Azzurra (12 victoires, six nuls et six défaites) et sa gestion abrasive de son effectif ont écorné son image.Mais Spalletti est l’un des entraîneurs les plus expérimentés de Serie A, avec 559 matches de championnat et 67 de Ligue des champions passés sur les bancs de l’Udinese (2002-05), l’AS Rome (2005-09 et 2016-17), l’Inter Milan (2017-19) et Naples (2021-23).Il est surtout l’entraîneur qui a mis fin à la longue attente des tifosi napolitains en leur offrant en 2023 un troisième scudetto, après 1987 et 1990, au terme d’une saison où son équipe a survolé la Serie A.Entraîneur à poigne, voire autoritaire, Spalletti, adepte d’un football de possession, pas toujours spectaculaire, n’aura toutefois pas la tâche facile.- Quatre matches sans marquer -A l’image de ses attaquants, qui n’ont pas marqué pendant quatre matches de suite avant la victoire de mercredi, une première depuis 1991, la Juve, désormais dans l’ombre de l’Inter Milan et de Naples, est déboussolée.Institution du football européen, la “Vieille Dame” est en plein déclassement entre instabilité de ses entraîneurs (Spalletti est le sixième depuis mai 2024) et une situation financière toujours inquiétante avec des pertes de 58 millions d’euros en 2024-25, sans oublier divers scandales et affaires qui l’ont privée de compétitions européennes en 2023-24.Son 36e et dernier titre de champion d’Italie remonte à 2020, une éternité pour elle, son dernier trophée à 2024 avec la Coupe d’Italie et elle n’a plus brillé en Ligue des champions depuis sa finale perdue en 2017 contre le Real Madrid.Son mercato, ambitieux avec 130 millions d’euros dépensés, déçoit alors qu’Edon Zhegrova, Loïs Openda et Jonathan David tardent à trouver leurs marques.Spalletti, qui s’était fait tatouer le blason du Napoli après le scudetto de 2023, va devoir aussi convaincre les tifosi de la Juve, pour beaucoup sceptiques. Ils auraient préféré que leur club parie sur un ancien de la maison, Raffaele Palladino, remarqué par son travail à la tête de Monza et de la Fiorentina.

Trump’s order on nuclear testing: what we know

President Donald Trump has ignited a firestorm of controversy and confusion with his announcement that the United States will begin nuclear weapons testing.It’s unclear whether he was referring to testing weapons systems — which the United States already does — or actually conducting nuclear explosions, which only US arch-foe North Korea has carried out in the 21st century.Below, AFP examines what Trump has said, the state of current US testing, and what it would take to resume explosive tests.- What Trump said -Trump said in a social media post that he had instructed the Defense Department “to start testing our Nuclear Weapons on an equal basis” with Russia and China.However, neither of those countries are confirmed to have carried out recent explosive testing, and it is the Department of Energy that is responsible for the US nuclear stockpile.The president subsequently told journalists on Air Force One that “they seem to all be doing nuclear testing,” and that “we halted it many years ago but with others doing testing I think it is appropriate we do also.”He offered no details on the nature of the testing he had ordered.- Current US testing -The United States conducted the world’s first nuclear test in July 1945 and used two nuclear weapons against Japan near the end of WWII.It has carried out more than 1,000 explosive nuclear tests in total — most recently in 1992 with a 20-kiloton underground detonation at the Nevada Nuclear Security Site.That year, Congress passed a temporary moratorium on underground nuclear tests unless a foreign state conducted one, which has since occurred. Washington had already agreed not to conduct tests in the atmosphere, outer space and underwater as part of the Limited Test Ban Treaty, which it has been a party to since 1963.The United States has also been a signatory since 1996 to the Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty, which bans all atomic test explosions, but the Senate has yet to ratify it.In the absence of explosive testing, the United States ensures its arsenal’s reliability through the so-called Stockpile Stewardship Program, which includes “a wide range of scientific activities, from modeling and simulation to subcritical nuclear experiments,” according to the US National Nuclear Security Administration.”This program allows us to assess and certify the stockpile with extraordinary confidence,” it says.Washington also periodically tests its nuclear delivery systems such as intercontinental ballistic missiles.The US military launched an unarmed Minuteman III missile earlier this year, with the Space Force saying at the time that the United States had carried out more than 300 similar tests overall.- Resuming explosive testing -The president has the authority to authorize explosive tests, and Washington’s forces have “the capability to resume testing within 24-36 months of a presidential decision to do so,” the US Congressional Research Service says.It notes that a 2012 study found that “the response time for resuming underground explosive testing is driven more by compliance with environmental, health, and safety regulations than by the technical testing requirements or the need to restore equipment and facilities.”Doreen Horschig, a fellow with the Project on Nuclear Issues at the Center for Strategic and International Studies, said the US National Nuclear Security Administration would be able to “get the test site ready within six to 10 months for a very basic underground test.””The timeframe is much longer if you want to test new warheads and new capabilities,” Horschig said.But she also noted that there is likely to be political opposition to a resumption of testing “from both sides of the political camps” in the United States, while “our allies (also) do not see a need for (a) return to testing.”

Au procès en appel du crash du Rio-Paris, Airbus et Air France à la barre

Seize ans après le crash du vol Rio-Paris qui a tué 228 personnes, la compagnie Air France et le constructeur Airbus, relaxés en première instance et jugés en appel pour homicides involontaires, se sont défendus cette semaine de toute responsabilité pénale.Le 1er juin 2009, l’Airbus, parti de Rio de Janeiro pour Paris (vol AF447), s’abîme en pleine nuit dans l’Atlantique, quelques heures après son décollage, entraînant la mort de ses 216 passagers et 12 membres d’équipage. A bord de l’A330 immatriculé F-GZCP se trouvent des passagers de 33 nationalités, parmi lesquels 72 Français et 58 Brésiliens.À mi-chemin des deux mois de procès devant la cour d’appel de Paris pour cet accident aérien,  passé à la postérité par la célèbre photo de la dérive tricolore de l’avion flottant au milieu de l’océan Atlantique, l’interrogatoire des représentants des deux sociétés mises en cause a occupé le gros de la semaine d’audience.”Notre objectif, c’est zéro accident. Le moindre accident est un échec pour l’ensemble de notre communauté”, admet Christophe Cail, le représentant d’Airbus au procès, appelé à la barre mercredi et jeudi.La justice reproche au constructeur aéronautique européen d’avoir sous-estimé la gravité des défaillances des sondes anémométriques, dont le givrage en haute altitude est le point de départ de l’accident, et de n’avoir pas pris toutes les dispositions nécessaires pour en informer d’urgence les compagnies aériennes qui en étaient équipées.”Dès qu’on perçoit un risque, on va tout faire pour le corriger. La précaution, c’est de communiquer aux compagnies aériennes. Le principe de précaution que nous prenons est de regarder ce qu’on doit faire à court, moyen et long terme”, déclare le pilote d’essai.Pour sa part, le transporteur Air France est poursuivi pour ne pas avoir mis en œuvre de formation de pilotes adaptée aux situations de givrage des sondes Pitot, qui mesurent à l’extérieur de l’avion la vitesse de l’appareil, ni procédé à une information suffisante des équipages.- “Facteurs humains” -“Nous avions les moyens de faire une formation en haute altitude mais si nous ne l’avons pas fait, c’est que nous pensions, en conscience, qu’elle n’était pas nécessaire au regard des informations qui étaient portées à notre connaissance”, justifie à la barre Pascal Weil, qui a répondu au nom d’Air France aux questions mardi et mercredi.Sous les dorures de la grande chambre solennelle de la cour d’appel, les échanges s’avèrent tendus entre les sociétés jugées et les avocats des plus de 250 parties civiles encore présentes en appel, contre près de 500 en première instance, tous conscients qu’approche l’épilogue de ce marathon judiciaire.”On a le sentiment en vous entendant que le doute n’existe pas”, s’agace face au représentant d’Airbus Me Alain Jakubowicz, avocat de nombreuses parties civiles. “On a eu l’impression de n’avoir eu que des éléments de langage, à quel moment il y a de la sincérité ? À quel moment on sort de la technique pour parler un peu d’humain ?”.En réponse, dans un rare moment de spontanéité dans ce procès aride, le représentant d’Airbus refait le film, décortiquant presque geste par geste, les comportements des pilotes lors des dernières minutes fatales de l’AF447.”Les pilotes avaient la solution. Ils avaient la solution, ils l’ont dit tous les deux. Il faut redescendre, ils l’ont dit. S’ils étaient redescendus, ils seraient là aujourd’hui”, regrette-t-il, estimant que “les facteurs humains ont été prédéterminants” dans la catastrophe.À l’issue du procès en première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé en 2023 sur le plan pénal Airbus et Air France tout en reconnaissant leur responsabilité civile.Il a considéré que si des “imprudences” et “négligences” avaient été commises, “aucun lien de causalité certain” n’avait “pu être démontré” avec l’accident le plus meurtrier de l’histoire des compagnies françaises.L’enjeu de ce procès en appel concerne avant tout la réputation d’Airbus et Air France, qui n’encourent que 225.000 euros d’amende en cas de déclaration de culpabilité.L’audience est prévue jusqu’au 27 novembre.

Saudi chases AI ambitions with homegrown firm pitched to global investors

Powered by its sovereign wealth fund of nearly $1 trillion, Saudi Arabia is backing its new AI firm Humain, entering a highly competitive sector some fear is a bubble ready to burst.The company, launched in May, is bankrolled by Saudi’s powerful Public Investment Fund, which has played a key role in financing the kingdom’s so-called gigaprojects — major developments aimed at boosting and diversifying its oil-reliant economy. Humain this week signed a number of deals during the Future Investment Initiative conference (FII) in Riyadh, where its CEO doubled down on the stated goal of Saudi Arabia becoming the third-largest provider of AI infrastructure, behind the United States and China.But Riyadh’s ambitions to become a global AI hub face fierce competition from the neighbouring United Arab Emirates, which have invested in AI for years, as well as challenges over acquiring advanced US technology, including powerful chips.”Our ambition is really, really massive,” Humain’s CEO Tareq Amin told delegates at the FII conference.Humain has vowed to offer a wide range of AI services, products and tools, along with a powerful Arabic large language model.In August, the company unveiled its debut Arabic chatbot that boasted of being able to comprehend the language’s myriad dialects while also being mindful of Islamic values.  – Deals -On Tuesday, state-backed oil giant Saudi Aramco announced plans to acquire a “significant minority stake” in Humain to scale up operations and “accelerate its growth in the AI sector”, according to a joint press release.Aramco’s President and CEO Amin Nasser gushed over the potential of AI, saying the technology and digitalisation had the ability to double an oil well’s productivity. Humain also signed a $3 billion deal with private equity giant BlackStone’s AirTrunk to build data centres in Saudi Arabia and struck an agreement with US chipmaker Qualcomm.For Robert C. Mogielnicki, a senior resident scholar at the Arab Gulf States Institute in Washington, Humain, like other “nascent” Saudi tech entities, seeks “to assure audiences that the kingdom’s tech ambitions are very real, feasible, and exciting”.”The fast pace of the tech agenda in the neighboring UAE, which is a key regional investment hub, heightens the need to do this,” he added.- ‘Our goal’ -AI-related spending is skyrocketing across the globe, with total investments in 2025 alone expected to reach nearly $1.5 trillion, according to US research firm Gartner.The Gulf’s two largest economies, Saudi Arabia and the UAE, are vying to secure access to US technology.The oil-producing countries have an advantage in the race to build sprawling data centres — offering ample land, abundant energy supplies and ready access to finance along with backing from authorities.  But many challenges remain. “The kingdom’s capital means little if it doesn’t have permission from Washington buy the advanced chips needed for its data center ambitions — either for training or operating AI,” Vivek Chilukuri, a senior fellow at the Center for a New American Security, told AFP. Chilukuri added that Saudi is also facing an acute shortage of AI talent and is competing not only with “more established and well-capitalized US firms” but also with the UAE.There are also concerns over the impact of AI, with companies across the globe shedding tens of thousands of jobs, while economic returns remain uncertain. The spending spree has also prompted painful memories of the dotcom bubble of the late 1990s, when vast investments were wiped out.Yet optimism was in no short supply this week in Riyadh. “It’s exciting to be in this region now because there is so much motivation from the very top levels of government to want to be leaders in AI,” said Adam Jackson, the head of Middle East operations with the tech firm CIQ. “We are not in the AI race to compete,” added a female employee from Humain, who spoke to AFP on condition of anonymity because she did not have permission to speak to the press.”We are there to be at the top with the US and China. That’s our goal and vision.”