White House says Canada ‘caved’ to Trump on tech tax

The White House said Monday that Canadian Prime Minister Mark Carney had “caved” to President Donald Trump, after Canada dropped a tax on US tech firms that prompted Trump to call off trade talks.”It’s very simple. Prime Minister Carney and Canada caved to President Trump and the United States of America,” Press Secretary Karoline Leavitt said in a daily briefing.Leavitt said Trump “knows how to negotiate,” adding that “every country on the planet needs to have good trade relationships with the United States.””And it was a mistake for Canada to vow to implement that tax that would have hurt our tech companies here in the United States.”Canada announced late Sunday that it would rescind taxes impacting US tech firms and said trade negotiations with Washington would resume.The digital services tax, enacted last year, would have seen US service providers such as Alphabet and Amazon on the hook for a multi-billion-dollar payment in Canada by Monday.But Trump, who has weaponized US economic power in the form of tariffs, abruptly said on Friday that he was ending trade talks with Canada in retaliation for the levy.Then over the weekend Trump revived his rhetoric about wanting Canada to become the 51st US state, which had strained ties between the two countries.”Frankly, Canada should be the 51st state, okay? It really should, because Canada relies entirely on the United States. We don’t rely on Canada,” Trump told Fox News show “Sunday Morning Futures.”The blow-up over the tech tariffs came despite what had been warming relations between Trump and Carney.The Canadian leader came to the White House on May 6 and had a cordial meeting with Trump in the Oval Office. They met again at the Group of Seven summit earlier this month in Canada, where leaders pushed Trump to back away from his punishing trade war. A July 9 deadline that Trump has set for countries to negotiate trade deals is now rapidly approaching before harsh tariffs kick in.”He is going to set the rates for many of these countries if they don’t come to the table to negotiate in good faith, and he is meeting with his trade team this week to do that,” Leavitt said.

Trump administration threatens new Harvard cuts over Jewish rights

The Trump administration on Monday accused Harvard of violating the civil rights of its Jewish and Israeli students and threatened to cut off all federal funding if the university does not take urgent action.Harvard has been at the forefront of Donald Trump’s campaign against top US universities after it defied his calls to submit to oversight of its curriculum, staffing, student recruitment and “viewpoint diversity.”Trump and his allies claim that Harvard and other prestigious universities are unaccountable bastions of liberal, anti-conservative bias and anti-Semitism.In a letter sent to the president of Harvard, a federal task force accused it of failing to protect the students during campus protests against Israel’s war against Hamas in Gaza.Following an investigation, the task force concluded that “Harvard has been in some cases deliberately indifferent, and in others has been a willful participant in anti-Semitic harassment of Jewish students, faculty, and staff,” according to the letter.The letter went on to say that the majority of Jewish students at Harvard felt they suffer discrimination on campus, while a quarter felt physically unsafe.”Jewish and Israeli students were assaulted and spit on; they hid their kippahs for fear of being harassed and concealed their Jewish identity from classmates for fear of ostracization,” the letter said.Press Secretary Karoline Leavitt told reporters Harvard was in violation of civil rights legislation and “if you break federal law, you should not be receiving federal tax dollars.”The school said it strongly disagreed with the government’s findings as it “has taken substantive, proactive steps to address the root causes of antisemitism in its community.”The Trump administration has also sought to remove Harvard from an electronic student immigration registry and instructed US embassies around the world to deny visas to international students hoping to attend the Massachusetts-based university.Harvard has sued the Department of Homeland Security and other agencies to block the efforts, arguing that they were illegal and unconstitutional and the courts have put those moves on hold for now.International students accounted for 27 percent of total enrollment at Harvard in the 2024-2025 academic year and are a major source of income.

Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.

Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.

Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.

Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.

Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.

Paris “regrette vivement” la condamnation d’un journaliste français en Algérie

La France a déploré lundi “la lourde condamnation” d’un journaliste français en Algérie, réaffirmant son attachement à la liberté de la presse sans toutefois appeler Alger à le faire libérer dans un contexte de crise exacerbée entre les deux pays.La condamnation de ce journaliste, dans une affaire qui n’avait jusque-là pas été rendue publique, intervient alors que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, dont la détention en Algérie constitue un des éléments de la crise entre Paris et Alger, attend mardi le jugement de son procès en appel.”La France regrette vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes”, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué publié au lendemain de la révélation de cette affaire par Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, qui ont dénoncé une sanction “injuste”.Sa défense a déposé lundi un recours en appel, a affirmé à l’AFP son avocat Salah Brahimi.Le Quai d’Orsay a assuré suivre “de près” la situation du journaliste “depuis son arrestation en Algérie en mai 2024” et “lui a apporté aide et protection consulaire tout au long de son contrôle judiciaire”. “L’ensemble des services demeurent mobilisés pour lui porter assistance et sont en contact régulier avec lui, ses proches et ses conseils”, a-t-il ajouté.Journaliste indépendant spécialiste du football, coauteur d’un livre sur “l’esclavage moderne” des joueurs africains qui émigrent dans l’espoir d’une vie meilleure, Christophe Gleizes écrivait depuis une dizaine d’années pour deux magazines du groupe, “So Foot” et le généraliste “Society”.Il est “reconnu pour toujours travailler sans arrière-pensée politique, ses enquêtes et interviews le prouvent”, a déclaré à l’AFP Franck Annese, fondateur de So Press. Il s’agit d’une condamnation “injuste” que “personne ne pouvait envisager”, selon lui.Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie pour un sujet sur l’un des plus gros clubs du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 puis placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois avec interdiction de quitter le territoire, il a été condamné dimanche, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”, selon l’ONG de défense de la presse RSF.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant de la JS Kabylie, par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.  Ses soutiens rétorquent que seul un des trois échanges a eu lieu après cette classification et qu’il était motivé par la préparation du reportage sur la JSK.- Tout mettre en oeuvre -Cette condamnation intervient dans un contexte de crise diplomatique aiguë entre l’Algérie et la France l’ex-puissance colonisatrice, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre ainsi qu’un gel de toutes les coopérations en particulier migratoire et judiciaire.La brouille a éclaté l’été dernier après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.La situation s’est envenimée avec l’arrestation à la mi-novembre de Boualem Sansal, accusé d’avoir porté atteinte “à l’unité nationale” dans des déclarations en France, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Après une condamnation à cinq ans de prison en première instance, le jugement en appel doit être annoncé mardi.Au printemps, les deux pays avaient repris langue brièvement avant de retomber dans la crise diplomatique.Selon des sources judiciaires contactées dimanche par l’AFP en Algérie, le journaliste a été conduit directement à la prison de Tizi Ouzou après sa condamnation. Un procès en appel n’aura pas lieu avant la prochaine session criminelle qui s’ouvrira en octobre, selon ces sources.”Il est important que tout soit mis en œuvre, y compris politiquement et diplomatiquement, pour que la justice l’emporte et que Christophe puisse retrouver ses proches et sa rédaction”, a pour sa part plaidé Franck Annese.

Paris “regrette vivement” la condamnation d’un journaliste français en Algérie

La France a déploré lundi “la lourde condamnation” d’un journaliste français en Algérie, réaffirmant son attachement à la liberté de la presse sans toutefois appeler Alger à le faire libérer dans un contexte de crise exacerbée entre les deux pays.La condamnation de ce journaliste, dans une affaire qui n’avait jusque-là pas été rendue publique, intervient alors que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, dont la détention en Algérie constitue un des éléments de la crise entre Paris et Alger, attend mardi le jugement de son procès en appel.”La France regrette vivement la lourde condamnation à une peine de sept ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes”, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué publié au lendemain de la révélation de cette affaire par Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, qui ont dénoncé une sanction “injuste”.Sa défense a déposé lundi un recours en appel, a affirmé à l’AFP son avocat Salah Brahimi.Le Quai d’Orsay a assuré suivre “de près” la situation du journaliste “depuis son arrestation en Algérie en mai 2024” et “lui a apporté aide et protection consulaire tout au long de son contrôle judiciaire”. “L’ensemble des services demeurent mobilisés pour lui porter assistance et sont en contact régulier avec lui, ses proches et ses conseils”, a-t-il ajouté.Journaliste indépendant spécialiste du football, coauteur d’un livre sur “l’esclavage moderne” des joueurs africains qui émigrent dans l’espoir d’une vie meilleure, Christophe Gleizes écrivait depuis une dizaine d’années pour deux magazines du groupe, “So Foot” et le généraliste “Society”.Il est “reconnu pour toujours travailler sans arrière-pensée politique, ses enquêtes et interviews le prouvent”, a déclaré à l’AFP Franck Annese, fondateur de So Press. Il s’agit d’une condamnation “injuste” que “personne ne pouvait envisager”, selon lui.Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie pour un sujet sur l’un des plus gros clubs du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à l’est d’Alger.Arrêté le 28 mai 2024 puis placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois avec interdiction de quitter le territoire, il a été condamné dimanche, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”, selon l’ONG de défense de la presse RSF.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant de la JS Kabylie, par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.  Ses soutiens rétorquent que seul un des trois échanges a eu lieu après cette classification et qu’il était motivé par la préparation du reportage sur la JSK.- Tout mettre en oeuvre -Cette condamnation intervient dans un contexte de crise diplomatique aiguë entre l’Algérie et la France l’ex-puissance colonisatrice, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre ainsi qu’un gel de toutes les coopérations en particulier migratoire et judiciaire.La brouille a éclaté l’été dernier après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.La situation s’est envenimée avec l’arrestation à la mi-novembre de Boualem Sansal, accusé d’avoir porté atteinte “à l’unité nationale” dans des déclarations en France, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Après une condamnation à cinq ans de prison en première instance, le jugement en appel doit être annoncé mardi.Au printemps, les deux pays avaient repris langue brièvement avant de retomber dans la crise diplomatique.Selon des sources judiciaires contactées dimanche par l’AFP en Algérie, le journaliste a été conduit directement à la prison de Tizi Ouzou après sa condamnation. Un procès en appel n’aura pas lieu avant la prochaine session criminelle qui s’ouvrira en octobre, selon ces sources.”Il est important que tout soit mis en œuvre, y compris politiquement et diplomatiquement, pour que la justice l’emporte et que Christophe puisse retrouver ses proches et sa rédaction”, a pour sa part plaidé Franck Annese.